médicaments et grossesse(source:vulgaris-médical)
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médicaments et grossesse(source:vulgaris-médical)
salamou alaikoum.
Pour comprendre l'impact que peut avoir un médicament sur la grossesse, il est nécessaire de diviser celle-ci en plusieurs époques vis-à-vis desquelles les médicaments auront une toxicité différente.
1) Après l'implantation, c'est-à-dire la nidation de l'ovule fécondé dans la muqueuse de l'utérus (couche de cellules recouvrant l'intérieur de l'utérus), les médicaments fonctionnent selon la loi du tout ou rien. Ceci signifie que la prise de médicaments soit entraîne la mort fœtale, soit n'a aucune incidence sur l'évolution de la grossesse.
2) Le stade embryonnaire (période allant de la fin des quatre premiers jours jusqu'à la fin du troisième mois environ)est la période de l'organogenèse (formation des organes). Le risque majeur de malformations de l'embryon se situe entre le 13e et le 56e jour. Chaque organe présente une spécificité vis-à-vis d'une éventuelle dangerosité des médicaments. Ainsi, le cœur est particulièrement vulnérable entre le 15e et le 25e jour, le système nerveux central entre le 20e et le 40e jour, les membres du 24e au 36e jour.
3) Après le troisième mois, les risques sont moins importants mais ils existent néanmoins. En effet, les médicaments peuvent éventuellement entraîner un dérèglement métabolique, c'est-à-dire du fonctionnement normal de l'organisme du fœtus.
Ce sont essentiellement les médicaments qui sont absorbés par automédication qui sont dangereux (le médecin, sauf erreur, ne prescrira pas de molécules présentant une quelconque toxicité vis-à-vis du bébé).
L'aspirine utilisée spontanément par la femme enceinte confrontée aux petits maux de la grossesse (maux de tête, nausées, etc.).
La future maman confond facilement l'aspirine et le paracétamol, qui sont de molécules antalgiques (antidouleurs). Si le paracétamol peut éventuellement être absorbé durant la grossesse en suivant quelques règles de prescription, l'aspirine est déconseillée.
En cas de douleurs plus aiguës, quand il est nécessaire de recourir à des antalgiques plus puissants, c'est-à-dire contenant de la codéine entre autres, il est nécessaire de demander l'avis médical. En effet, ces produits dérivés de l'opium sont susceptibles d'entraîner des effets néfastes sur le fœtus et tout particulièrement au moment de l'accouchement.
En ce qui concerne les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ne contenant pas de cortisone) et qui sont quelquefois utilisés par les patientes, elles doivent savoir que leur administration prolongée pendant la grossesse est susceptible d'entraîner une toxicité du fœtus et particulièrement sur son système cardio-pulmonaire.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens (contenant de la cortisone) sont uniquement délivrés sur ordonnance : le médecin a la possibilité, au cours de certaines inflammations de la grossesse, de les prescrire. La prescription doit être scrupuleusement respectée durant le premier trimestre de la grossesse, car l'utilisation de ces produits peut entraîner un déséquilibre hormonal chez le fœtus.
Il est habituel que la femme enceinte s'auto-prescrive des vitamines. Il est nécessaire de la prévenir de la dangerosité de ce geste. En effet, pour prendre l'exemple de la vitamine A, celle-ci est tératogène (entraîne des malformations chez l'embryon) à forte dose, en ayant un effet délétère sur ses yeux, l'appareil urinaire et génital, le système nerveux central.
Il en est de même pour la vitamine C et la vitamine D, susceptibles d'entraîner chez le fœtus des troubles de l'absorption du calcium et des malformations du visage, ainsi que des troubles du cœur, des vaisseaux et du système nerveux central entre autres.
De nombreux médicaments utilisés contre la toux sont dangereux pendant la grossesse et peuvent induire un effet négatif sur l'appareil pulmonaire de l'enfant. Ici aussi, le conseil médical est nécessaire.
Certains médicaments sont utilisés spontanément par la femme enceinte et particulièrement ceux de lasphère digestive. Les oxydes d'aluminium ne doivent pas être employés durant le premier trimestre de la grossesse. Pour combattre la constipation, symptôme courant de la femme enceinte, il faut se méfier des extraits d'aloès qui agissent également sur l'intestin de l'enfant et qui de ce fait sont dangereux. Pour les nausées, il est nécessaire de faire appel au médecin qui prescrira un médicament inoffensif pour la mère et l'enfant.
Pour comprendre l'impact que peut avoir un médicament sur la grossesse, il est nécessaire de diviser celle-ci en plusieurs époques vis-à-vis desquelles les médicaments auront une toxicité différente.
1) Après l'implantation, c'est-à-dire la nidation de l'ovule fécondé dans la muqueuse de l'utérus (couche de cellules recouvrant l'intérieur de l'utérus), les médicaments fonctionnent selon la loi du tout ou rien. Ceci signifie que la prise de médicaments soit entraîne la mort fœtale, soit n'a aucune incidence sur l'évolution de la grossesse.
2) Le stade embryonnaire (période allant de la fin des quatre premiers jours jusqu'à la fin du troisième mois environ)est la période de l'organogenèse (formation des organes). Le risque majeur de malformations de l'embryon se situe entre le 13e et le 56e jour. Chaque organe présente une spécificité vis-à-vis d'une éventuelle dangerosité des médicaments. Ainsi, le cœur est particulièrement vulnérable entre le 15e et le 25e jour, le système nerveux central entre le 20e et le 40e jour, les membres du 24e au 36e jour.
3) Après le troisième mois, les risques sont moins importants mais ils existent néanmoins. En effet, les médicaments peuvent éventuellement entraîner un dérèglement métabolique, c'est-à-dire du fonctionnement normal de l'organisme du fœtus.
Ce sont essentiellement les médicaments qui sont absorbés par automédication qui sont dangereux (le médecin, sauf erreur, ne prescrira pas de molécules présentant une quelconque toxicité vis-à-vis du bébé).
L'aspirine utilisée spontanément par la femme enceinte confrontée aux petits maux de la grossesse (maux de tête, nausées, etc.).
La future maman confond facilement l'aspirine et le paracétamol, qui sont de molécules antalgiques (antidouleurs). Si le paracétamol peut éventuellement être absorbé durant la grossesse en suivant quelques règles de prescription, l'aspirine est déconseillée.
En cas de douleurs plus aiguës, quand il est nécessaire de recourir à des antalgiques plus puissants, c'est-à-dire contenant de la codéine entre autres, il est nécessaire de demander l'avis médical. En effet, ces produits dérivés de l'opium sont susceptibles d'entraîner des effets néfastes sur le fœtus et tout particulièrement au moment de l'accouchement.
En ce qui concerne les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ne contenant pas de cortisone) et qui sont quelquefois utilisés par les patientes, elles doivent savoir que leur administration prolongée pendant la grossesse est susceptible d'entraîner une toxicité du fœtus et particulièrement sur son système cardio-pulmonaire.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens (contenant de la cortisone) sont uniquement délivrés sur ordonnance : le médecin a la possibilité, au cours de certaines inflammations de la grossesse, de les prescrire. La prescription doit être scrupuleusement respectée durant le premier trimestre de la grossesse, car l'utilisation de ces produits peut entraîner un déséquilibre hormonal chez le fœtus.
Il est habituel que la femme enceinte s'auto-prescrive des vitamines. Il est nécessaire de la prévenir de la dangerosité de ce geste. En effet, pour prendre l'exemple de la vitamine A, celle-ci est tératogène (entraîne des malformations chez l'embryon) à forte dose, en ayant un effet délétère sur ses yeux, l'appareil urinaire et génital, le système nerveux central.
Il en est de même pour la vitamine C et la vitamine D, susceptibles d'entraîner chez le fœtus des troubles de l'absorption du calcium et des malformations du visage, ainsi que des troubles du cœur, des vaisseaux et du système nerveux central entre autres.
De nombreux médicaments utilisés contre la toux sont dangereux pendant la grossesse et peuvent induire un effet négatif sur l'appareil pulmonaire de l'enfant. Ici aussi, le conseil médical est nécessaire.
Certains médicaments sont utilisés spontanément par la femme enceinte et particulièrement ceux de lasphère digestive. Les oxydes d'aluminium ne doivent pas être employés durant le premier trimestre de la grossesse. Pour combattre la constipation, symptôme courant de la femme enceinte, il faut se méfier des extraits d'aloès qui agissent également sur l'intestin de l'enfant et qui de ce fait sont dangereux. Pour les nausées, il est nécessaire de faire appel au médecin qui prescrira un médicament inoffensif pour la mère et l'enfant.
ben mouhammed-
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Merci pour le partage.
nour elhouda-
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MERCI mon ami ben
sarihamid-
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