la relation médecin-malade.
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la relation médecin-malade.
Relation médecin & malade |
Je vous invite, dans ce sujet, à discuter sur la relation qui unit le médecin avec son patient, et plus particulièrement, avec le malade atteint d’une maladie grave, sachant que, parfois, le traitement psychique est indispensable pour l’efficacité du traitement somatique. Alors les ami-mediens, pourriez-vous nous en parler un peu? |
wafa- V.I.P
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Re: la relation médecin-malade.
essalem alaycom
merci Wafa
ce sujet et tellement important on (club scientifique nour) a organiser une conferance-debat avec la participation des medecins et des psychologues du CHU constantine.
Moi personellement je vois que :
1- chaque patient est consédéré comme nouveaux cas, seul, donc on a pas de règles bien définis.
2- c vrais que la prise en charge psychologique a son importance vis a vis du chimiotherapie
3- on a de plus le role de l'entourage du patient
4- et on oublions pas notre religion l'islame
et donc en conclusion , parfois on peu lui dire la vérite d'une facon a ne pas le faire peur et informer son entourage comme on a des cas qu'on puisse plus les dire.
merci Wafa
ce sujet et tellement important on (club scientifique nour) a organiser une conferance-debat avec la participation des medecins et des psychologues du CHU constantine.
Moi personellement je vois que :
1- chaque patient est consédéré comme nouveaux cas, seul, donc on a pas de règles bien définis.
2- c vrais que la prise en charge psychologique a son importance vis a vis du chimiotherapie
3- on a de plus le role de l'entourage du patient
4- et on oublions pas notre religion l'islame
et donc en conclusion , parfois on peu lui dire la vérite d'une facon a ne pas le faire peur et informer son entourage comme on a des cas qu'on puisse plus les dire.
Dr Brahil- Membre actif
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Re: la relation médecin-malade.
L’annonce diagnostique d'une maladie grave est généralement vécue comme un choc, que les patients décrivent souvent a posteriori comme “un coup de massue”, métaphore de la violence éprouvée.
Confronté à la découverte de la maladie et à la lourde tâche de devoir l’annoncer au patient, le médecin peut éprouver différents types d’affects :
– Gêne, malaise, inquiétude.
– Culpabilité.
– Tristesse, angoisse.
– Sentiment d’échec et/ou d’impuissance.
Il va donc, lui aussi, adopter des attitudes défensives, qui peuvent lui permettre d’affronter plus facilement cette situation, mais qui risquent de compromettre la qualité de la relation thérapeutique. Il appartient au médecin d’apprendre à repérer ses propres réactions afin de
mieux les maîtriser au bénéfice de son patient.
● Evitement, fuite :
Ces attitudes réactionnelles consistent à refuser d’affronter la situation difficile. Elles peuvent être conscientes, mais elles sont le plus souvent inconscientes, se manifestant notamment par une impossibilité à se rendre disponible pour son patient.
● Fuite en avant :
Au contraire de l’évitement, l’angoisse pousse ici le médecin à " tout dire tout de suite ", dans une attitude qui risque d’être vécue de manière assez violente par le patient.
● Froideur, indifférence :
– L’absence apparente d’affect (ou désinvestissement affectif) est le résultat d’un mécanisme d’isolation, permettant au médecin de ne pas éprouver d’affects négatifs.
– Banalisation, minimisation, fausse réassurance : le médecin est souvent tenté, pour rassurer son patient, mais aussi pour se rassurer lui-même, d'adopter un discours qui atténue ou tronque la réalité " vous avez un petit cancer " ; " vous avez des cellules anormales " , "grave? mais non, pourquoi ce serait grave? ". Ce type de stratégie, proche de l’évitement, ne permet ni d’apaiser le patient, ni d’instaurer une relation de confiance.
L’annonce d’une maladie grave est un événement majeur et souvent très douloureux pour le patient. Dans cette situation, le rôle du médecin ne peut pas se réduire pas à la formulation brute d’un diagnostic. Il s’agit pour le médecin d’accompagner son patient progressivement dans la découverte des informations concernant la maladie et son traitement, en tenant absolument compte de ses réactions émotionnelles et en y adaptant son propre comportement.
L’ANNONCE DOIT EGALEMENT REPONDRE A UN CERTAIN NOMBRE DE REGLES GENERALES
1. Conditions matérielles
● Le médecin doit veiller à disposer des conditions appropriées en terme de calme et de confidentialité.
● Il doit aussi se rendre disponible pendant un temps suffisant et éviter dans la mesure du possible
d’être interrompu durant la consultation.
2. Présence d’un proche
● Le médecin doit proposer au patient d’être accompagné par un de ses proches (conjoint, famille, ami, etc.) s’il le souhaite.
3. Climat relationnel
● La communication doit s’établir, de la part du médecin, sur un mode empathique et respectueux
vis-à-vis du patient.
● Les patients sont généralement très attentifs aux expressions non verbales du médecin, et perçoivent souvent des manifestations traduisant son état émotionnel. Cela peut susciter une inquiétude chez le patient s’il repère un décalage entre ces manifestations et le discours tenu par le médecin.
● L’entretien doit débuter par des questions ouvertes permettant au médecin d’établir un premier
contact avec le patient s’il ne le connaît pas encore, d’évaluer ce que le patient sait déjà
et quelles sont ses dispositions psychiques (sérénité, angoisse, détachement apparent, etc.).
Ces premiers éléments lui indiquent de quelle manière il va devoir apporter l’information pour qu’elle soit recevable par ce patient.
● Le médecin doit ménager des silences, afin de laisser le temps au malade (et à son entourage)
de formuler interrogations, attentes, craintes et espoirs. Il peut ainsi observer les premières
réactions du patient et s’y adapter.
● Le patient doit être assuré de la continuité des soins qui vont lui être prodigués, c’est-à-dire de sa prise ne charge par une équipe " référente " qui le suivra tout au long de sa maladie.
4. Forme du discours
● Il est important d’adopter un langage compréhensible pour le patient, en choisissant un vocabulaire
approprié à son niveau culturel et en faisant l’effort d’éviter les termes trop techniques ou le " jargon " médical.
5. Délivrance des messages
● L’information doit être progressive.
● Il peut être utile de donner un message initial préparant l’annonce proprement dite (" j’ai reçu les résultats de vos examens, je suis assez préoccupé ", " les nouvelles que j’ai reçues ne sont pas bonnes ").
● L’annonce proprement dite ne doit pas être délivrée de façon trop abrupte. Par exemple, le médecin va d’abord rappeler l’histoire de la maladie, telle qu’elle a été vécue par le patient, afin de parvenir progressivement au diagnostic.
● Le médecin peut utiliser une alternance d’informations et de reformulations, laissant ainsi
du temps à l’écoute et à l’expression du patient. Il doit donner au patient la possibilité de
poser des questions et ne doit pas s’y soustraire.
● Au cours de l’entretien, le médecin doit pouvoir entendre l’angoisse de son patient, adapter
continuellement son discours aux réactions de celui-ci, et ne pas se soustraire à ses interrogations.
● Sans vouloir minimiser ou annuler la " mauvaise nouvelle ", il est également important d’insister
sur les éléments positifs dont on dispose, afin de ne pas ôter tout espoir au patient (fin de l’incertitude, possibilité d’une issue thérapeutique, transparence de l’information, prise en charge par un réseau de soignants).
● Rappelons que les réactions émotionnelles suscitées par l’annonce peuvent affecter la compréhension
et l’interprétation de l’information. Il sera souvent nécessaire, par la suite, de répéter ou reformuler ces informations, même si l’on pensait avoir été compris au moment de l’entretien.
Confronté à la découverte de la maladie et à la lourde tâche de devoir l’annoncer au patient, le médecin peut éprouver différents types d’affects :
– Gêne, malaise, inquiétude.
– Culpabilité.
– Tristesse, angoisse.
– Sentiment d’échec et/ou d’impuissance.
Il va donc, lui aussi, adopter des attitudes défensives, qui peuvent lui permettre d’affronter plus facilement cette situation, mais qui risquent de compromettre la qualité de la relation thérapeutique. Il appartient au médecin d’apprendre à repérer ses propres réactions afin de
mieux les maîtriser au bénéfice de son patient.
● Evitement, fuite :
Ces attitudes réactionnelles consistent à refuser d’affronter la situation difficile. Elles peuvent être conscientes, mais elles sont le plus souvent inconscientes, se manifestant notamment par une impossibilité à se rendre disponible pour son patient.
● Fuite en avant :
Au contraire de l’évitement, l’angoisse pousse ici le médecin à " tout dire tout de suite ", dans une attitude qui risque d’être vécue de manière assez violente par le patient.
● Froideur, indifférence :
– L’absence apparente d’affect (ou désinvestissement affectif) est le résultat d’un mécanisme d’isolation, permettant au médecin de ne pas éprouver d’affects négatifs.
– Banalisation, minimisation, fausse réassurance : le médecin est souvent tenté, pour rassurer son patient, mais aussi pour se rassurer lui-même, d'adopter un discours qui atténue ou tronque la réalité " vous avez un petit cancer " ; " vous avez des cellules anormales " , "grave? mais non, pourquoi ce serait grave? ". Ce type de stratégie, proche de l’évitement, ne permet ni d’apaiser le patient, ni d’instaurer une relation de confiance.
L’annonce d’une maladie grave est un événement majeur et souvent très douloureux pour le patient. Dans cette situation, le rôle du médecin ne peut pas se réduire pas à la formulation brute d’un diagnostic. Il s’agit pour le médecin d’accompagner son patient progressivement dans la découverte des informations concernant la maladie et son traitement, en tenant absolument compte de ses réactions émotionnelles et en y adaptant son propre comportement.
L’ANNONCE DOIT EGALEMENT REPONDRE A UN CERTAIN NOMBRE DE REGLES GENERALES
1. Conditions matérielles
● Le médecin doit veiller à disposer des conditions appropriées en terme de calme et de confidentialité.
● Il doit aussi se rendre disponible pendant un temps suffisant et éviter dans la mesure du possible
d’être interrompu durant la consultation.
2. Présence d’un proche
● Le médecin doit proposer au patient d’être accompagné par un de ses proches (conjoint, famille, ami, etc.) s’il le souhaite.
3. Climat relationnel
● La communication doit s’établir, de la part du médecin, sur un mode empathique et respectueux
vis-à-vis du patient.
● Les patients sont généralement très attentifs aux expressions non verbales du médecin, et perçoivent souvent des manifestations traduisant son état émotionnel. Cela peut susciter une inquiétude chez le patient s’il repère un décalage entre ces manifestations et le discours tenu par le médecin.
● L’entretien doit débuter par des questions ouvertes permettant au médecin d’établir un premier
contact avec le patient s’il ne le connaît pas encore, d’évaluer ce que le patient sait déjà
et quelles sont ses dispositions psychiques (sérénité, angoisse, détachement apparent, etc.).
Ces premiers éléments lui indiquent de quelle manière il va devoir apporter l’information pour qu’elle soit recevable par ce patient.
● Le médecin doit ménager des silences, afin de laisser le temps au malade (et à son entourage)
de formuler interrogations, attentes, craintes et espoirs. Il peut ainsi observer les premières
réactions du patient et s’y adapter.
● Le patient doit être assuré de la continuité des soins qui vont lui être prodigués, c’est-à-dire de sa prise ne charge par une équipe " référente " qui le suivra tout au long de sa maladie.
4. Forme du discours
● Il est important d’adopter un langage compréhensible pour le patient, en choisissant un vocabulaire
approprié à son niveau culturel et en faisant l’effort d’éviter les termes trop techniques ou le " jargon " médical.
5. Délivrance des messages
● L’information doit être progressive.
● Il peut être utile de donner un message initial préparant l’annonce proprement dite (" j’ai reçu les résultats de vos examens, je suis assez préoccupé ", " les nouvelles que j’ai reçues ne sont pas bonnes ").
● L’annonce proprement dite ne doit pas être délivrée de façon trop abrupte. Par exemple, le médecin va d’abord rappeler l’histoire de la maladie, telle qu’elle a été vécue par le patient, afin de parvenir progressivement au diagnostic.
● Le médecin peut utiliser une alternance d’informations et de reformulations, laissant ainsi
du temps à l’écoute et à l’expression du patient. Il doit donner au patient la possibilité de
poser des questions et ne doit pas s’y soustraire.
● Au cours de l’entretien, le médecin doit pouvoir entendre l’angoisse de son patient, adapter
continuellement son discours aux réactions de celui-ci, et ne pas se soustraire à ses interrogations.
● Sans vouloir minimiser ou annuler la " mauvaise nouvelle ", il est également important d’insister
sur les éléments positifs dont on dispose, afin de ne pas ôter tout espoir au patient (fin de l’incertitude, possibilité d’une issue thérapeutique, transparence de l’information, prise en charge par un réseau de soignants).
● Rappelons que les réactions émotionnelles suscitées par l’annonce peuvent affecter la compréhension
et l’interprétation de l’information. Il sera souvent nécessaire, par la suite, de répéter ou reformuler ces informations, même si l’on pensait avoir été compris au moment de l’entretien.
mohamed- V.I.P
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Re: la relation médecin-malade.
Entre autres; ce que je viens d'avancer comme recommandations "théoriques" à usage pratique ne sont pas toujours pratiquables, et comme à dit mon confrère Dr brahil chaque patient est un cas à part.. une histoire dont tu n'as jamais vécu...
Je conclu en rappelant que le médecine est un"art". Pourquoi? parce que c'est un savoir, c'est un savoir faire et un "savoir dire".
merci wafa pour ce "lourd sujet"
Je conclu en rappelant que le médecine est un"art". Pourquoi? parce que c'est un savoir, c'est un savoir faire et un "savoir dire".
merci wafa pour ce "lourd sujet"
mohamed- V.I.P
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Re: la relation médecin-malade.
Tout médecin au cours
de sa carrière sera amené à cette situation. L’annonce d'une maladie grave est
en soi un traumatisme psychologique indépendant de toute souffrance physique.
La souffrance
psychique induite par l’annonce peut induire des troubles de l'humeur, du
comportement, de l’anxiété, une inhibition, une perte de l’intérêt pour le
monde extérieur. Cette souffrance peut également se manifester sous forme d’angoisses
avec ressenti physique de douleur, de malaise corporel intense.
Il faut prendre en
compte le patient et sa famille pour rendre cette information la moins
traumatisante possible en ayant conscience qu’on ne peut jamais éliminer totalement cette composante traumatique.
Il semble inutile, voir dangereux de donner des
informations "en cours de diagnostic" alors qu’elles ne sont pas encore vérifiées. Le savoir-faire du médecin c’est sans doute de pouvoir ne pas faire
partager ses doutes aux patients et de leur transmettre les informations que
lorsque celles-ci sont formalisables et garanties par une degré suffisant de
certitude.
Par ailleurs, toute
annonce implique l’idée d’un suivi qui doit être très soigneusement préparé. Le patient ne doit pas se sentir « abandonné ».
Chaque praticien va
acquérir peu à peu sen expérience et va trouver sa façon de parler au patient et à sa famille. il n’y a pas de recette ni de protocole. Tout dire ou ne rien dire
est aussi négatif. Il faut adapter la forme et le contenu des informations
progressivement données au patient à ce qu’il est capable d’entendre.
La communication est
la clé de voûte de la relation médecin-malade. Écouter
le malade et l'entourage affectif de ce dernier est un aspect fondamental de
cette relation.
de sa carrière sera amené à cette situation. L’annonce d'une maladie grave est
en soi un traumatisme psychologique indépendant de toute souffrance physique.
La souffrance
psychique induite par l’annonce peut induire des troubles de l'humeur, du
comportement, de l’anxiété, une inhibition, une perte de l’intérêt pour le
monde extérieur. Cette souffrance peut également se manifester sous forme d’angoisses
avec ressenti physique de douleur, de malaise corporel intense.
Il faut prendre en
compte le patient et sa famille pour rendre cette information la moins
traumatisante possible en ayant conscience qu’on ne peut jamais éliminer totalement cette composante traumatique.
Il semble inutile, voir dangereux de donner des
informations "en cours de diagnostic" alors qu’elles ne sont pas encore vérifiées. Le savoir-faire du médecin c’est sans doute de pouvoir ne pas faire
partager ses doutes aux patients et de leur transmettre les informations que
lorsque celles-ci sont formalisables et garanties par une degré suffisant de
certitude.
Par ailleurs, toute
annonce implique l’idée d’un suivi qui doit être très soigneusement préparé. Le patient ne doit pas se sentir « abandonné ».
Chaque praticien va
acquérir peu à peu sen expérience et va trouver sa façon de parler au patient et à sa famille. il n’y a pas de recette ni de protocole. Tout dire ou ne rien dire
est aussi négatif. Il faut adapter la forme et le contenu des informations
progressivement données au patient à ce qu’il est capable d’entendre.
La communication est
la clé de voûte de la relation médecin-malade. Écouter
le malade et l'entourage affectif de ce dernier est un aspect fondamental de
cette relation.
Dr leo- Membre clé
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Re: la relation médecin-malade.
Droits des malades
« Toute personne a, compte tenu de son état de santé et de l’urgence des interventions que celui-ci requiert, le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l’efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire au regard des connaissances médicales avérées. Les actes de prévention, d’investigation ou de soins ne doivent pas, en l’état des connaissances médicales, lui faire courir de risques disproportionnés par rapport au bénéfice escompté.
Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée.
Les professionnels de santé mettent en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort. »
mohamed- V.I.P
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Re: la relation médecin-malade.
je vous remercie pour vos participations: Dr. Brahil, Dr.Léo et Dr. Mohamed. vos réponses ont enrichi mon "lourd sujet" .
tous mes respects Dr.mohamed wrote:Je conclu en rappelant que le médecine est un"art". Pourquoi? parce que c'est un savoir, c'est un savoir faire et un "savoir dire".
wafa- V.I.P
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Re: la relation médecin-malade.
merci consoeur
mohamed- V.I.P
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Re: la relation médecin-malade.
serment médical
"Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité.Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité.
J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis(e) dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité.
Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque".
mohamed- V.I.P
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Re: la relation médecin-malade.
je vous remercie confrère
wafa- V.I.P
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