TD de phrmacologie 3eme année medecine
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TD de phrmacologie 3eme année medecine
1er Cas clinique :
Un sujet reçoit un traitement à base de PIVODOPA.
Après quelques jours, il consulte pour des vomissements persistants. Son médecin lui prescrit du METOCLOPRAMIDE.
Commenter le cas.
Solution :
Sujet parkinsonien qui reçoit un précurseur du DOPA responsable d’une réaction émétique. Le sujet reçoit comme traitement antiémétique : Un neuroleptique susceptible d’entrainer un syndrome extra pyramidal, aggravant la pathologie parkinsonienne.
2éme Cas clinique :
Un homme de 57ans diabétique consulte en cardiologie pour une HTA. Il reçoit un traitement à base de CAPTOPRIL.
Justifier ce choix thérapeutique.
Le sujet soufre d’une toux sévère impliquant l’arrêt du traitement.
Proposer un médicament de substitution.
Solution :
L’IEC se justifie par son activité anti hypertensive en inhibant l’enzyme de conversion (du système rénine angiotensine). Il présente aussi l’avantage d’une action néphroprotectrice chez les sujets diabétique.
La toux est un effet indésirable des IEC due à l’inhibition de la dégradation des Bradykinines par les IEC. On peut proposer le VALSARTAN (ARA 2) pourvu de la même efficacité mais mieux toléré que les IEC.
3éme cas clinique :
Une femme de 70 ans consulte en psychiatrie et reçoit un traitement à base de CHLORPROMAZINE. Après quelques jours, elle se plain de tremblements et revient chez son médecin. Hélas, il est parti en vacances. La patiente consulte chez un autre sans l’avertir du traitement en cours, il lui prescrit de la BROMOCRIPTINE.
Commenter.
Solution :
La patiente soufre probablement de schizophrénie caractérisée par un hyperfonctionnement dopaminergique. Les tremblements sont dus à un syndrome extra pyramidal secondaire au traitement neuroleptique. Le médecin diagnostic à tord un cas de Parkinson et prescrit un agoniste dopaminergique susceptible d’aggraver la pathologie schizophrénique. Il aurait dû prescrire un anti cholinergique central comme traitement d’un syndrome pseudo-parkinsonien.
4éme cas clinique :
Un sujet soufrant d’un angor de Prinzmetal reçoit un traitement à base de MOLSIDOMINE (dérivé nitré). Après échec thérapeutique :
1- peut-on remplacer le traitement par de l’acébutolol ?
Le sujet consulte en urologie et reçoit le traitement suivant : SILDENAFIL+ ALFUZOCINE.
2- Quelles sont les indications du traitement ?
3- Quelles sont les interactions médicamenteuses possibles entre les médicaments prescrits ?
Solution :
1- L’acébutolol ne doit pas remplacer la MOLSIDOMINE, car les β bloquants sont contre indiqués en monothérapie de l’angor de prinzmetal.
2- Les indications sont :
SILDENAFIL : les troubles érectiles (impuissance érectile).
ALFUZOCINE : hypertrophie bénigne de la prostate (HTBP).
3- Les médicaments prescrits (MOLSIDOMINE+ SILDENAFIL+ ALFUZOCINE) sont tous vasodilatateurs, donc risque d’hypotension.
5éme cas clinique :
Un sujet traité par l’HALOPIRIDOL, se plain en début de traitement de fièvre et de troubles musculaires.
Commenter.
Solution :
Suspicion d’un syndrome malin des neuroleptiques (traitement par DENTROLENE) avec arrêt immédiat du traitement neuroleptique.
Bon courage
Un sujet reçoit un traitement à base de PIVODOPA.
Après quelques jours, il consulte pour des vomissements persistants. Son médecin lui prescrit du METOCLOPRAMIDE.
Commenter le cas.
Solution :
Sujet parkinsonien qui reçoit un précurseur du DOPA responsable d’une réaction émétique. Le sujet reçoit comme traitement antiémétique : Un neuroleptique susceptible d’entrainer un syndrome extra pyramidal, aggravant la pathologie parkinsonienne.
2éme Cas clinique :
Un homme de 57ans diabétique consulte en cardiologie pour une HTA. Il reçoit un traitement à base de CAPTOPRIL.
Justifier ce choix thérapeutique.
Le sujet soufre d’une toux sévère impliquant l’arrêt du traitement.
Proposer un médicament de substitution.
Solution :
L’IEC se justifie par son activité anti hypertensive en inhibant l’enzyme de conversion (du système rénine angiotensine). Il présente aussi l’avantage d’une action néphroprotectrice chez les sujets diabétique.
La toux est un effet indésirable des IEC due à l’inhibition de la dégradation des Bradykinines par les IEC. On peut proposer le VALSARTAN (ARA 2) pourvu de la même efficacité mais mieux toléré que les IEC.
3éme cas clinique :
Une femme de 70 ans consulte en psychiatrie et reçoit un traitement à base de CHLORPROMAZINE. Après quelques jours, elle se plain de tremblements et revient chez son médecin. Hélas, il est parti en vacances. La patiente consulte chez un autre sans l’avertir du traitement en cours, il lui prescrit de la BROMOCRIPTINE.
Commenter.
Solution :
La patiente soufre probablement de schizophrénie caractérisée par un hyperfonctionnement dopaminergique. Les tremblements sont dus à un syndrome extra pyramidal secondaire au traitement neuroleptique. Le médecin diagnostic à tord un cas de Parkinson et prescrit un agoniste dopaminergique susceptible d’aggraver la pathologie schizophrénique. Il aurait dû prescrire un anti cholinergique central comme traitement d’un syndrome pseudo-parkinsonien.
4éme cas clinique :
Un sujet soufrant d’un angor de Prinzmetal reçoit un traitement à base de MOLSIDOMINE (dérivé nitré). Après échec thérapeutique :
1- peut-on remplacer le traitement par de l’acébutolol ?
Le sujet consulte en urologie et reçoit le traitement suivant : SILDENAFIL+ ALFUZOCINE.
2- Quelles sont les indications du traitement ?
3- Quelles sont les interactions médicamenteuses possibles entre les médicaments prescrits ?
Solution :
1- L’acébutolol ne doit pas remplacer la MOLSIDOMINE, car les β bloquants sont contre indiqués en monothérapie de l’angor de prinzmetal.
2- Les indications sont :
SILDENAFIL : les troubles érectiles (impuissance érectile).
ALFUZOCINE : hypertrophie bénigne de la prostate (HTBP).
3- Les médicaments prescrits (MOLSIDOMINE+ SILDENAFIL+ ALFUZOCINE) sont tous vasodilatateurs, donc risque d’hypotension.
5éme cas clinique :
Un sujet traité par l’HALOPIRIDOL, se plain en début de traitement de fièvre et de troubles musculaires.
Commenter.
Solution :
Suspicion d’un syndrome malin des neuroleptiques (traitement par DENTROLENE) avec arrêt immédiat du traitement neuroleptique.
Bon courage
apis mellifera- Membre actif
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Re: TD de phrmacologie 3eme année medecine
Excellent partage,grand merci pour ce précieux rappel .
nour elhouda-
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