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Le Syndrome des jambes sans repos

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Le Syndrome des jambes sans repos  Empty Le Syndrome des jambes sans repos

Post by ismano Mon 16 May - 14:51

Le syndrome des jambes sans repos se caractérise par le besoin impérieux de bouger les membres inférieurs. Lorsqu’il est d’origine iatrogène, ce syndrome se nomme akathisie voire tasikinésie. Dans le cas d’un syndrome de sevrage aux benzodiazépines, il prend fin au terme des symptômes de sevrage pouvant durer 10 ans chez les personnes sujettes à un symptôme prolongé de sevrage aux benzodiazépines.

Cette maladie touche environ 8,5 % de la population française, 8 % de la population américaine, et 12 % de la population canadienne. Elle est par contre rare dans d’autres populations, en particulier asiatiques. Elle touche parfois plusieurs membres d’une même famille, ce qui laisse croire qu’elle possède une composante héréditaire.

Causes:

Les causes ne sont pas connues. Par contre, le syndrome est plus fréquent chez les sujets qui présentent une anémie par carence en fer où il est présent dans près d’un quart des cas, en cas d’insuffisance rénale, de grossesse et en cas d’antécédent chez les ascendants. Ce dysfonctionnement neurologique pourrait avoir pour origine un manque de dopamine dans le cerveau et la moelle épinière.

Un variant du gène BTBD9, situé sur le chromosome 6 est associé significativement avec ce syndrome.

Description:


Ce besoin résulte de la nécessité à soulager des sensations désagréables : fourmillements, démangeaisons, picotements et courants électriques. Ces sensations, parfois violentes dans les cas extrêmes, sont dues à l’immobilité que demande l’endormissement. Elles apparaissent lorsque le sujet est en position assise ou au repos, surtout le soir et la nuit, puis disparaissent par des mouvements : par exemple le fait de se lever, la marche, l’éveil.

Pendant le sommeil, les sensations disparaissent, mais les mouvements involontaires continuent. Ces mouvements peuvent aller jusqu’à des contorsions, et de fortes courbatures matinales peuvent alors se faire ressentir en plus de l’accumulation de fatigue, dans le cas où le syndrome est fortement actif. En effet, ces symptômes dérangent le sommeil, et il n’est pas rare que les personnes qui en souffrent éprouvent également des troubles de la concentration et de la mémoire.

Les symptômes de ce syndrome sont bénins. L’examen clinique est normal. L’évolution est imprévisible.

Traitements

Le traitement ayant obtenu une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) dans cette indication en France est le ropinirole, un agoniste des récepteurs dopaminergiques. Cependant, en raison des effets indésirables habituels des agonistes dopaminergiques, d’une part, et d’une augmentation de la sévérité des symptômes à long terme lors de l’emploi prolongé, d’autre part, le rapport bénéfice-risque est défavorable pour ce type de produit.


D’autres thérapeutiques ont été essayées, mais le rapport bénéfice-risque est également défavorable, voire il n’y a aucune amélioration des symptômes (benzodiazépines, antiépileptiques, lévodopa, agonistes dopaminergiques). Depuis 2005, il existe un médicament, le pramipexole, commercialisé en France sous le nom de Sifrol. C’est un agoniste dopaminergique utilisé comme antiparkinsonien. Il est aussi considéré comme ayant une balance bénéfices risques défavorable.



Conseils pour soulager les symptômes

Lorsque les symptômes sont présents, les mesures suivantes apportent un soulagement immédiat, mais temporaire.

Lorsque le besoin est ressenti, bouger les jambes, les étirer ou plier les genoux. Ne pas tenter de réprimer l’envie urgente de bouger.
Pratiquer des automassages et de légers étirements, surtout le matin et le soir avant d’aller au lit.
Prendre un bain chaud.
Appliquer de la chaleur et du froid sur les muscles, en alternance.
Prendre un analgésique, comme un anti-inflammatoire non stéroïdien obtenu en vente libre (de l’ibuprofène comme Advil® et Motrin®, du naproxen comme Anaprox® et Naproxen®, de l’acide acétylsalicylique comme Aspirine®, etc.).
Garder son esprit occupé avec des activités qui demandent une attention particulière lorsqu’on doit rester assis longtemps (trajet en voiture, etc.).




"Le syndrome des jambes sans repos est « plaisant » à traiter. En effet, de nombreux patients qui en souffraient depuis des années ont vu leur qualité de vie s’améliorer avec un traitement approprié. Par ailleurs, la maladie cause souvent de la fatigue, alors vous pouvez certainement mettre votre médecin sur la piste en lui décrivant vos symptômes, si vous pensez souffrir du syndrome des jambes sans repos.

Donnez une bonne chance à l’exercice modéré avant d’exiger des médicaments et résistez à l’envie de vous faire prescrire des somnifères ou des narcotiques. Sauf vraiment en dernier recours... Dr Dominic Larose, M.D. "

Remarques:

Si vous souffrez de cette pathologie, exprimez vous sur cette espace et partager vos souffrances.
Nous sommes contre l'automédication qui risque d'êtres dangereuse voir fatale, si vous souffrez de ces symptômes nous vous recommandant de consulter un médecin.

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Post by apis mellifera Mon 16 May - 18:30

mrc pr le partage c trés ineteressent
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Post by Eugenate Mon 16 May - 22:54

derniérement voilà ce que j'ai lu :

Selon une nouvelle recherche, les personnes souffrant du syndrôme des jambes sans repos peuvent trouver leur apaisement en se masturbant.

Dans une lettre publiée récemment par la revue médicale Sleep Medicine, Luis Marin et ses collègues de l'Université fédérale de Sao Paulo au Brésil, rapportent le cas d'un patient qui a vu son problème disparaître grâce aux relations sexuelles et à la masturbation. "Le patient a déclaré qu'il se sentait complètement soulagé et qu'il arrivait à dormir normalement après des rapports sexuels ou s'être masturbé."

Le syndrôme des jambes sans repos est caractérisé par le besoin constant de bouger ses membres. Il touche, à des degrés divers, 10% des Européens. Un spécialiste du sommeil basé en Californie, Mark Buchfuhrer, dit qu'il a rencontré plusieurs cas semblables. Mais la plupart des gens refusaient d'envisager l'auto-plaisir comme solution.

On ne peut expliquer actuellement pourquoi la masturbation fonctionne dans ce genre de cas. Il semblerait que ça soit la libération de dopamine qui se libère dans le cerveau au moment de l'orgasme qui soit la raison de ce soulagement. En fait, les deux seuls médicaments approuvés dans le cas du traitement le syndrôme des jambes sans repos sont tous les deux à base de dopamine.

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Post by nour elhouda Sat 26 Jan - 22:08

Excellent partage,merci Smile .
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