Leur grève suivie à près de 80% "Les médecins mettent Ould-Abbès sous pression"
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Leur grève suivie à près de 80% "Les médecins mettent Ould-Abbès sous pression"
Le mouvement de protestation des médecins généralistes et spécialistes a été largement suivi, hier. Les syndicats avancent un taux national qui avoisine les 80%. Un service minimum est assuré.
Comme il fallait s’y attendre, les médecins généralistes et les praticiens spécialistes de la santé publique ont mis en exécution leur menace, brandie il y a plusieurs jours, recourant ainsi à une grève illimitée. Ce sont des centaines d’établissements de santé à travers le territoire national à être paralysés, hier, par le mouvement de contestation lancé par le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et celui du Syndicat national des praticiens spécialiste de la santé publique (SNPSSP).
Les hôpitaux, les centres hospitaliers universitaires (CHU), les secteurs sanitaire, les centaines d’établissements publics de santé de proximité (EPSP), les polycliniques et autres n’ont fonctionné hier qu’avec un service minimum et cela va durer jusqu’à une date indéterminée. Pour ce premier jour de débrayage, les syndicalistes du SNPSP et ceux du SNPSSP se disent satisfaits de ce mouvement de protestation et avancent le taux de suivi national qui varie entre 75% et 80%. Les syndicalistes précisent que le mouvement a été très fort dans les wilayas du Centre, de l’Est et certaines villes du Sud et moyen dans les wilayas de l’Ouest.
À titre d’exemple : Alger avec un taux de suivi de 70%, Blida, Tizi Ouzou, GhardaÏa, Lagouat 90%, Skikda 98%, Constantine 80%, quant à Oran et Tlemcen le taux est de 50%. Cette grève illimitée sera ponctuée, selon les syndicalistes, par d’autres actions comme des sit-in et probablement des marches. L’Intersyndicale des praticiens de la santé publique a prévu de se réunir hier en début de soirée afin d’arrêter les dates des actions qui accompagneront la grève illimitée. Il semblerait que l’ultime tentative de conciliation et les mises en garde de Djamel Ould-Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière n’ont rien fait, bien au contraire, ils ont suscité, selon les syndicalistes, la colère des grévistes de la santé publique. Scandalisés, outrés, indignés, tels sont les adjectifs utilisés par les syndicalistes pour qualifier les déclarations faites avant-hier par le ministre de la Santé à l’ENTV. “Les déclarations faites dernièrement par Ould-Abbès sont irresponsables. Il a carrément appelé au lynchage des praticiens de la santé publique”, s’est indigné le docteur Lyes Merabet, président du SNPSP.
Il a répondu au ministre en lui précisant que la grève est un droit constitutionnel qu’il doit respecter. “Nous ne sommes pas contre la défalcation des journées de grève de nos salaires mais nous refusons les accusations proférées par le ministre à notre égard. Notre grève est légale et nos revendications sont légitimes”, a-il-expliqué. Concernant l’accusation d’être manipulé par un parti politique et de privilégier des intérêts personnels des syndicats au détriment des citoyens, le premier responsable du SNPSP invite le ministre de la Santé à présenter à la justice des preuves de ces accusations et exige un droit de réponse à l’ENTV. “La dernière sortie de ministre de tutelle est un non-évènement, c’est scandaleux de tenir de tels propos. La décision d’aller vers un débrayage n’obéit à aucun intérêt personnel, bien au contraire nous revendiquons l’amélioration de nos conditions socioprofessionnelles”, a répondu le docteur Mohamed Yousfi, président du SNPSSP au ministre. Il précise que le ministre n’a fait aucune annonce concernant la prise en charge de leur plate-forme de revendications.
Comme il fallait s’y attendre, les médecins généralistes et les praticiens spécialistes de la santé publique ont mis en exécution leur menace, brandie il y a plusieurs jours, recourant ainsi à une grève illimitée. Ce sont des centaines d’établissements de santé à travers le territoire national à être paralysés, hier, par le mouvement de contestation lancé par le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et celui du Syndicat national des praticiens spécialiste de la santé publique (SNPSSP).
Les hôpitaux, les centres hospitaliers universitaires (CHU), les secteurs sanitaire, les centaines d’établissements publics de santé de proximité (EPSP), les polycliniques et autres n’ont fonctionné hier qu’avec un service minimum et cela va durer jusqu’à une date indéterminée. Pour ce premier jour de débrayage, les syndicalistes du SNPSP et ceux du SNPSSP se disent satisfaits de ce mouvement de protestation et avancent le taux de suivi national qui varie entre 75% et 80%. Les syndicalistes précisent que le mouvement a été très fort dans les wilayas du Centre, de l’Est et certaines villes du Sud et moyen dans les wilayas de l’Ouest.
À titre d’exemple : Alger avec un taux de suivi de 70%, Blida, Tizi Ouzou, GhardaÏa, Lagouat 90%, Skikda 98%, Constantine 80%, quant à Oran et Tlemcen le taux est de 50%. Cette grève illimitée sera ponctuée, selon les syndicalistes, par d’autres actions comme des sit-in et probablement des marches. L’Intersyndicale des praticiens de la santé publique a prévu de se réunir hier en début de soirée afin d’arrêter les dates des actions qui accompagneront la grève illimitée. Il semblerait que l’ultime tentative de conciliation et les mises en garde de Djamel Ould-Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière n’ont rien fait, bien au contraire, ils ont suscité, selon les syndicalistes, la colère des grévistes de la santé publique. Scandalisés, outrés, indignés, tels sont les adjectifs utilisés par les syndicalistes pour qualifier les déclarations faites avant-hier par le ministre de la Santé à l’ENTV. “Les déclarations faites dernièrement par Ould-Abbès sont irresponsables. Il a carrément appelé au lynchage des praticiens de la santé publique”, s’est indigné le docteur Lyes Merabet, président du SNPSP.
Il a répondu au ministre en lui précisant que la grève est un droit constitutionnel qu’il doit respecter. “Nous ne sommes pas contre la défalcation des journées de grève de nos salaires mais nous refusons les accusations proférées par le ministre à notre égard. Notre grève est légale et nos revendications sont légitimes”, a-il-expliqué. Concernant l’accusation d’être manipulé par un parti politique et de privilégier des intérêts personnels des syndicats au détriment des citoyens, le premier responsable du SNPSP invite le ministre de la Santé à présenter à la justice des preuves de ces accusations et exige un droit de réponse à l’ENTV. “La dernière sortie de ministre de tutelle est un non-évènement, c’est scandaleux de tenir de tels propos. La décision d’aller vers un débrayage n’obéit à aucun intérêt personnel, bien au contraire nous revendiquons l’amélioration de nos conditions socioprofessionnelles”, a répondu le docteur Mohamed Yousfi, président du SNPSSP au ministre. Il précise que le ministre n’a fait aucune annonce concernant la prise en charge de leur plate-forme de revendications.
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