haro sur la douleur !!!!
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haro sur la douleur !!!!
pour assurer la relève des pionniers de la lutte contre la douleur, de jeunes médecins ont créé une association de réflexion et d’innovation en matière de prise en charge des patients douloureux. Ils entendent mobiliser tous les acteurs de ce champ encore méconnu qu’est l’algologie.
« Transmettre la culture douleur », c’est l’objectif que s’est fixé le Creino, club de réflexion et d’innovation dans la prise en charge de la douleur (1), selon son président-fondateur, le Dr Rodrigue Deleens, spécialiste en traitement de la douleur au Centre Hospitalier Robert Bisson de Lisieux (Basse-Normandie). Cette association loi 1901, créée par un groupe de jeunes algologues (2) en avril 2010, s’adresse « aux principales catégories d’acteurs de santé concernées par la prise en charge de la douleur" et se fixe pour mission de « réfléchir à de nouvelles formes innovantes d’actions », visant à améliorer les prises en charge « médicamenteuses et non médicamenteuses » des patients douloureux.
Dans ce cadre, l’un des principaux défis du Creino va consister, selon le Dr Deleens, à « susciter l’envie » chez les jeunes internes, dont l’engouement pour cette spécialité n’est pas massif… Après la génération des pionniers de cette jeune discipline, la relève reste en effet à construire et à pérenniser. Comme l'a rappelé le Dr Sophie Laurent, vice-présidente du Creino, lors de la conférence de presse de présentation de l’association le 22 juin, la labellisation des structures d’évaluation et de traitement de la douleur ne date que de 1998. Si trois plans douleur nationaux se sont succédé depuis, le contexte hospitalier actuel, « où priment l’économique et la justification-communication sur son activité », n’est guère propice à une spécialité encore « en quête de légitimité », dont « les structures et les pratiques sont mal connues et mal comprises », observe le Dr Laurent. « A l’hôpital, poursuit-elle, le poids de la rentabilité nous met en concurrence entre spécialités pour l’attribution des moyens : il faut sans cesse dire ce qu’on fait, le prouver, le compter et le redire… »
Fragile
Avec la Société française d'étude et de traitement de la douleur, le champ de l’algologie dispose d’une société savante, et la prise en charge de la douleur est désormais « reconnue comme critère de qualité des établissements de santé », mais cela reste « très fragile », renchérit le Dr Claire Delorme, marraine du Creino et spécialiste de l’évaluation et du traitement de la douleur dans le service de cardiologie du CH de Bayeux (Basse-Normandie). D’où l’importance de rester vigilant pour « maintenir un pool de médecins suffisant » pour assurer la prise en charge de patients douloureux toujours plus nombreux.
Pour les patients, le délai d’attente pour une consultation en centre spécialisé de lutte contre la douleur est de trois à six mois, déplore déjà Martine Chauvin, présidente de l’Association francophone pour Vaindre les douleurs qui propose le seul numéro Azur français à disposition des patients douloureux : 0810 510 310. « Selon la Drees (3), 75% des appels en médecine de ville sont motivés par la douleur », relève pour sa part le Pr Alain Serrie, autre parrain du Creino, en charge de la consultation douleur anesthésie à l’unité fonctionnelle douleur et soins palliatifs du Groupement hospitalier universitaire Nord Lariboisière-Fernand Widal (AP-HP). Pour ce pionnier, il est désormais urgent que la médecine de la douleur se délivre de « l’hospitalo-centrisme ». Lors du prochain plan douleur, « il faudra aller voir ce qui se passe en ville », plaide-t-il.
« Transmettre la culture douleur », c’est l’objectif que s’est fixé le Creino, club de réflexion et d’innovation dans la prise en charge de la douleur (1), selon son président-fondateur, le Dr Rodrigue Deleens, spécialiste en traitement de la douleur au Centre Hospitalier Robert Bisson de Lisieux (Basse-Normandie). Cette association loi 1901, créée par un groupe de jeunes algologues (2) en avril 2010, s’adresse « aux principales catégories d’acteurs de santé concernées par la prise en charge de la douleur" et se fixe pour mission de « réfléchir à de nouvelles formes innovantes d’actions », visant à améliorer les prises en charge « médicamenteuses et non médicamenteuses » des patients douloureux.
Dans ce cadre, l’un des principaux défis du Creino va consister, selon le Dr Deleens, à « susciter l’envie » chez les jeunes internes, dont l’engouement pour cette spécialité n’est pas massif… Après la génération des pionniers de cette jeune discipline, la relève reste en effet à construire et à pérenniser. Comme l'a rappelé le Dr Sophie Laurent, vice-présidente du Creino, lors de la conférence de presse de présentation de l’association le 22 juin, la labellisation des structures d’évaluation et de traitement de la douleur ne date que de 1998. Si trois plans douleur nationaux se sont succédé depuis, le contexte hospitalier actuel, « où priment l’économique et la justification-communication sur son activité », n’est guère propice à une spécialité encore « en quête de légitimité », dont « les structures et les pratiques sont mal connues et mal comprises », observe le Dr Laurent. « A l’hôpital, poursuit-elle, le poids de la rentabilité nous met en concurrence entre spécialités pour l’attribution des moyens : il faut sans cesse dire ce qu’on fait, le prouver, le compter et le redire… »
Fragile
Avec la Société française d'étude et de traitement de la douleur, le champ de l’algologie dispose d’une société savante, et la prise en charge de la douleur est désormais « reconnue comme critère de qualité des établissements de santé », mais cela reste « très fragile », renchérit le Dr Claire Delorme, marraine du Creino et spécialiste de l’évaluation et du traitement de la douleur dans le service de cardiologie du CH de Bayeux (Basse-Normandie). D’où l’importance de rester vigilant pour « maintenir un pool de médecins suffisant » pour assurer la prise en charge de patients douloureux toujours plus nombreux.
Pour les patients, le délai d’attente pour une consultation en centre spécialisé de lutte contre la douleur est de trois à six mois, déplore déjà Martine Chauvin, présidente de l’Association francophone pour Vaindre les douleurs qui propose le seul numéro Azur français à disposition des patients douloureux : 0810 510 310. « Selon la Drees (3), 75% des appels en médecine de ville sont motivés par la douleur », relève pour sa part le Pr Alain Serrie, autre parrain du Creino, en charge de la consultation douleur anesthésie à l’unité fonctionnelle douleur et soins palliatifs du Groupement hospitalier universitaire Nord Lariboisière-Fernand Widal (AP-HP). Pour ce pionnier, il est désormais urgent que la médecine de la douleur se délivre de « l’hospitalo-centrisme ». Lors du prochain plan douleur, « il faudra aller voir ce qui se passe en ville », plaide-t-il.
thileli- V.I.P
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Re: haro sur la douleur !!!!
Merci pour le partage .
nour elhouda-
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