RETOUR vers "un nouvel antibiotique" à base de miel ??
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RETOUR vers "un nouvel antibiotique" à base de miel ??
Le miel est sur la Terre bien avant l'homme car les abeilles qui le fabriquent existent depuis des dizaines de millions d'années. Présent dans le delta du Nil et à Sumer, le miel jouait le rôle du sucre. Aujourd'hui et depuis l'Antiquité, le miel de la Narbonnaise est considéré comme l'un des meilleurs. Il a été utilisé pour soigner, embellir la peau et embaumer les morts chez les Égyptiens. Plus récemment, durant la première et la deuxième guerre mondiale, on l'utilisait pour accélérer la cicatrisation des plaies des soldats. Il a également servi pour confire les fruits et les légumes en l'associant au vinaigre et à la moutarde, et plus récemment pour adoucir les mets. Quant à la gelée royale, les hommes y cherchent toujours le secret de l'éternelle jeunesse. Le miel fut le premier édulcorant accessible aux paysans, le sucre étant trop onéreux. Le rôle des abeilles dans la pollinisation est illustré par l'affirmation suivante d'Albert Einstein, selon laquelle, si toutes les espèces d'abeilles disparaissaient aujourd'hui, la vie sur terre s'éteindrait dans 4 ans!
Depuis plus de trente ans, aucun antibiotique nouveau n'a été découvert et, devant ce qu'on peut appeler une surconsommation, les Bactérie deviennent progressivement résistantes. La découverte de nouvelles Molécule semble donc un enjeu important. Alors pourquoi ne pas s'intéresser au miel ?
Produit à partir du nectar des fleurs par les abeilles, il possède en effet des propriétés curatives reconnues depuis l’Antiquité. Les Grecs et les Romains l’utilisaient déjà pour soigner des blessures ou des problèmes digestifs. Des recherches plus contemporaines ont montré que le miel possède effectivement des propriétés antibiotiques mais le mécanisme restait encore mystérieux.
Aujourd’hui, une équipe néerlandaise a enfin réussi à identifier les composants du miel impliqués dans cet effet nocif contre les bactéries. Les travaux menés par ces chercheurs ont été publiés très récemment dans le journal FASEB. Ils ont testé l’effet du miel sur différentes espèces de bactéries, choisies d’une part pour leurs effets pathogènes sur l’homme, et d’autre part pour leur résistance aux antibiotiques.
Ainsi, toutes les espèces testées, incluant des bactéries impliquées dans des intoxications alimentaires, comme Bacillus subtilis ou Escherichia coli résistante à plusieurs antibiotiques, ou dans des infections nosocomiales, comme Staphylocoque doré résistante à la méticilline, Pseudomonas aeruginosa résistante à la ciprofloxacine et Enterococcus faecium résistante à la vancomycine ont toutes été tuées par seulement 10 à 20% de miel (1 ou 2 millilitres de miel dans 10 millilitres de bactéries), ou par 40% de sucre extrait du miel. Ce premier test indique que l’antibiotique contenu dans le miel est efficace sur beaucoup de souches bactériennes, même déjà résistantes.
Les chercheurs ont ensuite mis au point un système pour éliminer au fur et à mesure différents composants du miel afin de déterminer plus précisément le ou les facteurs responsables de l’activité antimicrobienne. Ainsi, la neutralisation du peroxyde d’hydrogène et du méthylglyoxal ne diminue que très peu les propriétés antibactériennes du miel, alors que l’élimination de la Protéine nommée défensine réduit l’action presque totalement. C’est donc cette défensine qui est responsable de l’action antibactérienne du miel.
Les défensines sont des protéines retrouvées à la fois chez les Invertébré, comme les Insecte, et chez les Vertébré. Chez l’homme, elles sont impliquées dans la défense immunitaire et sont essentielles. Leur mauvais fonctionnement conduit à des Maladies Chronique, comme la maladie de Crohn par exemple. Chez les abeilles, les défensines sécrétées se retrouvent donc dans le miel, où elles conservent leurs propriétés immunitaires.
Existant depuis des millénaires ce n'est que maintenant qu'on commence à vraiment s'y intéresser au MIEL et à ces bienfaits !! Sachant d'autre part que comme tous les autres antimicrobiens, la défensine trop fréquemment utilisée deviendra certainement, elle-aussi, de moins en moins efficace.
Depuis plus de trente ans, aucun antibiotique nouveau n'a été découvert et, devant ce qu'on peut appeler une surconsommation, les Bactérie deviennent progressivement résistantes. La découverte de nouvelles Molécule semble donc un enjeu important. Alors pourquoi ne pas s'intéresser au miel ?
Produit à partir du nectar des fleurs par les abeilles, il possède en effet des propriétés curatives reconnues depuis l’Antiquité. Les Grecs et les Romains l’utilisaient déjà pour soigner des blessures ou des problèmes digestifs. Des recherches plus contemporaines ont montré que le miel possède effectivement des propriétés antibiotiques mais le mécanisme restait encore mystérieux.
Aujourd’hui, une équipe néerlandaise a enfin réussi à identifier les composants du miel impliqués dans cet effet nocif contre les bactéries. Les travaux menés par ces chercheurs ont été publiés très récemment dans le journal FASEB. Ils ont testé l’effet du miel sur différentes espèces de bactéries, choisies d’une part pour leurs effets pathogènes sur l’homme, et d’autre part pour leur résistance aux antibiotiques.
Ainsi, toutes les espèces testées, incluant des bactéries impliquées dans des intoxications alimentaires, comme Bacillus subtilis ou Escherichia coli résistante à plusieurs antibiotiques, ou dans des infections nosocomiales, comme Staphylocoque doré résistante à la méticilline, Pseudomonas aeruginosa résistante à la ciprofloxacine et Enterococcus faecium résistante à la vancomycine ont toutes été tuées par seulement 10 à 20% de miel (1 ou 2 millilitres de miel dans 10 millilitres de bactéries), ou par 40% de sucre extrait du miel. Ce premier test indique que l’antibiotique contenu dans le miel est efficace sur beaucoup de souches bactériennes, même déjà résistantes.
Les chercheurs ont ensuite mis au point un système pour éliminer au fur et à mesure différents composants du miel afin de déterminer plus précisément le ou les facteurs responsables de l’activité antimicrobienne. Ainsi, la neutralisation du peroxyde d’hydrogène et du méthylglyoxal ne diminue que très peu les propriétés antibactériennes du miel, alors que l’élimination de la Protéine nommée défensine réduit l’action presque totalement. C’est donc cette défensine qui est responsable de l’action antibactérienne du miel.
Les défensines sont des protéines retrouvées à la fois chez les Invertébré, comme les Insecte, et chez les Vertébré. Chez l’homme, elles sont impliquées dans la défense immunitaire et sont essentielles. Leur mauvais fonctionnement conduit à des Maladies Chronique, comme la maladie de Crohn par exemple. Chez les abeilles, les défensines sécrétées se retrouvent donc dans le miel, où elles conservent leurs propriétés immunitaires.
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salsabil- Membre clé
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Re: RETOUR vers "un nouvel antibiotique" à base de miel ??
Excellent partage,merci .
nour elhouda-
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