le strapping
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le strapping
Définition :
Un strapping est un moyen de contention plus ou moins souple, souvent adhésif, fait à partir d’un entrecroisement de bandes. Cet entrecroisement est fait dans un sens précis, qui va limiter le mouvement dangereux pour la blessure considérée. Un strapping, c’est une application de la géométrie.
Ses indications :
La reine des indications : l’entorse .
Mais aussi certaines fractures , les accidents musculaires (pour maintenir le muscle peu étiré, ou pour faire une compression limitant le saignement).
Comment cela se fait :
Pour chaque blessure, le médecin détermine quels mouvements il veut bloquer ou limiter, et la position à donner au départ pour cela.
Il prépare ses morceaux de bande, élastique ou non, collante ou non, en fonction de l’endroit et du résultat souhaité pour le strapping. Il peut aussi utiliser l’étirement préalable des bandes pour augmenter la force de contention.
Selon l’entrecroisement des bandes, leur élasticité, on peut obtenir une contention très élastique ou aussi stricte qu’un plâtre.
Un strapping demande beaucoup d’habitude et doit être effectué par un chirurgien. Mal fait, il comprime ou ne sert à rien ; bien fait, il maintien la zone à contenir sans pour autant comprimer.
Quelques exemples courants :
L’entorse de cheville :
On va alterner des bandes verticales peu extensibles et plus tendues du côté à protéger, et des bandes obliques ou entrecroisées en huit, plus élastiques.
Le degré de limitation des mouvements et la durée du strapping dépendront du degré de gravité de l’entorse.
Il est possible aussi de faire un strapping simplifié avec une bande élastique en huit, et un renfort avec des bouts de bande inextensible posés en éventail sur le trajet du ligament à protéger.
L’entorse du genou :
Pour un ligament latéral : les éléments importants sont les bandes non extensibles sur le trajet du ligament.
Pour les séquelles d’entorse à l’intérieur du genou (les ligaments croisés), dans les sports où les genouillères comprenant des éléments durs sont interdites, le strapping devra comprendre des bandes verticales, horizontales, spiralées, pour laisser seulement la flexion libre, et freiner tous les autres mouvements (cela évite au tibia de glisser sous le fémur).
Pour les douleurs de la rotule : elle est cravatée le long de ses bords. L’effet de maintien est plus que modeste, mais cela la décolle un peu de son rail de glissement, diminue les pressions et donc les douleurs.
L’entorse du poignet
Le strapping du poignet permet un usage normal de l’articulation, en freinant seulement les amplitudes extrêmes.
Il part d’une bande circulaire, puis des bandes cravatent le pouce ou la paume, dans le sens voulu pour limiter le mouvement douloureux.
Les complications
À cause de l’élasticité de certaines bandes, le strapping peut gêner la circulation veineuse. Il faut alors le refaire.
À l’opposé, un strapping trop souple va donner une fausse sécurité, et compromettre la cicatrisation par son inefficacité.
Avec les bandes adhésives, et même parfois avec les bandes dites cohésives (elles n’adhèrent que sur elles-mêmes), les problèmes d’irritation de la peau ou d’allergie ne sont pas rares. Il existe des produits à passer avant sur la peau, autant pour la protéger que pour augmenter l’adhésivité.
Et pour l’arrachage, prévoyez de raser avant la pose les zones trop pileuses, c’est plus confortable.
Un strapping est un moyen de contention plus ou moins souple, souvent adhésif, fait à partir d’un entrecroisement de bandes. Cet entrecroisement est fait dans un sens précis, qui va limiter le mouvement dangereux pour la blessure considérée. Un strapping, c’est une application de la géométrie.
Ses indications :
La reine des indications : l’entorse .
Mais aussi certaines fractures , les accidents musculaires (pour maintenir le muscle peu étiré, ou pour faire une compression limitant le saignement).
Comment cela se fait :
Pour chaque blessure, le médecin détermine quels mouvements il veut bloquer ou limiter, et la position à donner au départ pour cela.
Il prépare ses morceaux de bande, élastique ou non, collante ou non, en fonction de l’endroit et du résultat souhaité pour le strapping. Il peut aussi utiliser l’étirement préalable des bandes pour augmenter la force de contention.
Selon l’entrecroisement des bandes, leur élasticité, on peut obtenir une contention très élastique ou aussi stricte qu’un plâtre.
Un strapping demande beaucoup d’habitude et doit être effectué par un chirurgien. Mal fait, il comprime ou ne sert à rien ; bien fait, il maintien la zone à contenir sans pour autant comprimer.
Quelques exemples courants :
L’entorse de cheville :
On va alterner des bandes verticales peu extensibles et plus tendues du côté à protéger, et des bandes obliques ou entrecroisées en huit, plus élastiques.
Le degré de limitation des mouvements et la durée du strapping dépendront du degré de gravité de l’entorse.
Il est possible aussi de faire un strapping simplifié avec une bande élastique en huit, et un renfort avec des bouts de bande inextensible posés en éventail sur le trajet du ligament à protéger.
L’entorse du genou :
Pour un ligament latéral : les éléments importants sont les bandes non extensibles sur le trajet du ligament.
Pour les séquelles d’entorse à l’intérieur du genou (les ligaments croisés), dans les sports où les genouillères comprenant des éléments durs sont interdites, le strapping devra comprendre des bandes verticales, horizontales, spiralées, pour laisser seulement la flexion libre, et freiner tous les autres mouvements (cela évite au tibia de glisser sous le fémur).
Pour les douleurs de la rotule : elle est cravatée le long de ses bords. L’effet de maintien est plus que modeste, mais cela la décolle un peu de son rail de glissement, diminue les pressions et donc les douleurs.
L’entorse du poignet
Le strapping du poignet permet un usage normal de l’articulation, en freinant seulement les amplitudes extrêmes.
Il part d’une bande circulaire, puis des bandes cravatent le pouce ou la paume, dans le sens voulu pour limiter le mouvement douloureux.
Les complications
À cause de l’élasticité de certaines bandes, le strapping peut gêner la circulation veineuse. Il faut alors le refaire.
À l’opposé, un strapping trop souple va donner une fausse sécurité, et compromettre la cicatrisation par son inefficacité.
Avec les bandes adhésives, et même parfois avec les bandes dites cohésives (elles n’adhèrent que sur elles-mêmes), les problèmes d’irritation de la peau ou d’allergie ne sont pas rares. Il existe des produits à passer avant sur la peau, autant pour la protéger que pour augmenter l’adhésivité.
Et pour l’arrachage, prévoyez de raser avant la pose les zones trop pileuses, c’est plus confortable.
sarihamid-
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Re: le strapping
merci
maninou- Amateur
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