Infection néonatale à Chlamydia Trachomatis
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Infection néonatale à Chlamydia Trachomatis
I - Introduction
Chlamydia Trachomatis est une cause très fréquente d’infections bactériennes sexuellement transmissible . La contamination du nouveau-né, se fait essentiellement par voie vaginale lors de l’accouchement. Les manifestations pathologiques surviennent secondairement chez 40 à 50 % des nouveau-nés infectés, se sont essentiellement des conjonctivites et des pneumopathies . Les conjonctivites à Chlamydia Trachomatis survient entre 5 et 14 jours après la naissance, et constitue la porte d’entrée de pneumopathies, qui apparaissent vers la deuxième semaine de vie (5). La prévention est capitale, basée sur le traitement correcte des femmes présentant une infection génitale à Chlamydiae Trachomatis et la désinfection oculaire systématique à la naissance de tous les nouveau-nés.
II - Epidémiologie
Ampleur du problème
La prévalence de l’infection à Chlamidia Trachomatis varie en fonction de la région géographique et de l’âge : En Angleterre, la prévalence représente 9% chez les femmes âgées entre 16 et 24 ans, en USA elle est de 3 à 11 %, 4.6 % au Portugal, 6.4 % en Italie, 7.1% en France et 7.5 % en Greece (5,6).
La fréquence de l’infection pendant la grossesse est habituellement sous estimé est varie de 2 à 40 % . Le taux de transmission est élevé varie de 50 à 70 %. L’infection la plus commune est représentée par la conjonctivite (20 à 50%). La colonisation du pharynx peut se compliquer de pneumopathie néonatale dans 10 à 20 % des cas .
Facteurs de risque
L’infection maternelle est souvent asymptomatique il n’y a pas de dépistage anténatal systématique chez les femmes enceinte.
Les facteurs de risques majeurs sont représentés par :
jeune âge des femmes
activité sexuelle active
niveau socioéconomique bas
mères célibataires
partenaires multiples
âge inférieur à 24 ans
maladie sexuellement transmissible concomitante
Germe
Chlamydiae Trachomatis est une bactérie gram-négatif, à parasitisme intracellulaire obligatoire, dont l’affinité pour les cellules cylindriques explique le tropisme pour les muqueuses oculaires, génitales, respiratoires et digestives (2).
Modalité de transmission
La contamination se fait essentiellement au moment du passage de la filière génitale au moment de l’accouchement. Les nouveau-nés naît par césarienne ont un risque très infime de développer l’infection (6,9).La transmission ascendante est très rare voire exceptionnelle, il n’existe pas de passage transplancentaire. La contamination post natale bien que non prouvée reste probable (contamination par les mains) .
III - Données cliniques
1/ Conséquences maternelles
Chez la femme enceinte, l’infection à Chlamidia Trachomatis a été associée à une chorioamniotite, à un travail prématuré avec rupture prématuré de membranes .Par conséquent chlamidia Trachomatis peut être responsable d’infections néonatales par transmission verticale lors de l’accouchement.
2/ Conséquences fœtales
La prématurité et la mortalité périnatale sont plus fréquentes que dans la population générale (2). Elles représentent une complication classique de la chorioamniotite.
3/Conséquences néonatales
La conjonctivite
un tiers des nouveau-nés de mère ayant une infection certaine développent une conjonctivite (2,10 ). La période d’incubation est de 5 à 12 jours. Elle se manifeste par un larmoiement aqueux qui devient progressivement purulent, les conjonctives sont infiltrées. Dans certains cas on observe des pseudomembranes qui adhèrent à la surface des conjonctives. L’ulcération de la cornée et la formation de follicules sont rares et l’évolution est le plus souvent favorable sous traitement. Le risque de récidives est de 35 % des cas si la durée de traitement est insuffisante (11).L’atteinte conjonctivale se complique d’atteinte pulmonaire dans 60 % des cas (12). Une rhinite mucopurulente est souvent associée (2).
La pneumonie néonatale .
Chlamidia Trachomatis est responsable de 30 à 40 % de pneumonies néonatales .Elle est souvent précédée par une conjonctivite purulente bilatérale et associée à une rhinite ou à une otite. La pneumonie est diagnostiquée d’habitude avant la fin de la deuxième semaine, précédée par des prodromes intéressant essentiellement les voies respiratoires supérieures. La symptomatologie est généralement lentement évolutive, chez un nouveau-né apyrétique, qui présente une toux sèche devenant rapidement quinteuse et asphyxiante, avec polypnée et signes de luttes (tirage intercostal et balancement thoraco-abdominal). A l’auscultation pulmonaire on objective des râles crépitants fins, essentiellement inspiratoires, disséminés dans les deux champs pulmonaires. Chez le prématuré l’atteinte pulmonaire peut être révélée par des apnées, une cyanose avec des accès de désaturation. Dans les formes sévères la détresse respiratoire peut être associée à une hypothermie et des signes neurologiques conséquences de l’hypoxie. Cette symptomatologie peut nécessiter une ventilation assistée.
IV - Données paracliniques
1/ Radiographie thoracique
En cas d’atteinte pulmonaire la radiographie thoracique montre l’aspect d’une atteinte interstitielle ou alveolo-interstitielle diffuse et bilatérale (18).
2/ Marqueurs biologiques de l’inflammation
Les infections néonatales à Chlamydia Trachomatis s’accompagnent fréquemment de signes biologiques d’inflammation : la numération formule sanguine (NFS) montre une hyperleucocytose avec polynucléose. Elle peut objectiver une hyperéosinophoilie. La C réactive protéine est parfois élevée (6).
3/ Bactériologie
Le diagnostic des infections à Chlamidia Trachomatis, malgré les progrès techniques reste encore difficile et du ressort de laboratoires spécialisés. Il repose sur :
L’examen direct d’inclusions intracellulaires caractéristiques après coloration sur les frottis conjonctivaux et ou trachéaux Ces prélèvements se font par : aspiration des secrétions nasopharyngées ou endotrachéales en cas de pneumonie néonatale et prélèvement des secrétions conjonctivales par grattage de la conjonctive inférieure après avoir éliminé les exsudats purulents à l’aide d’un tampon stérile .
L’identification de l’antigène spécifique de Chlamidia Trachomatis à l’intérieur des cellules à l’aide de techniques immunoenzymatiques ou d’immunoflurescences. Ces techniques de détection de l’antigène bactérien par immunofluorescence ou par immunoenzymologie, sont rapides et accessibles à tout laboratoire mais elles sont moins fiables que la culture.
La technique d’amplification génique ou PCR (polymérase chain Reaction), est une méthode diagnostique qui offre une bonne sensibilité avec une excellente spécificité mais elle n’est pas utilisée en routine, bien qu’elle présente une haute spécificité et une haute sensibilité, comparable à la culture .
La culture cellulaire est la technique de référence mais elle est lourde sur le plan technique et demande un délai de 3 jours.
Le diagnostic indirect ou la sérologie est une aide au diagnostic dans les pneumopathies du nouveau-né, elle consiste en la mise en évidence des anticorps circulants. La recherche d’anticorps antichlamydia trachomatis, elle fait appel à différents techniques : la réaction de fixation de complément utilise un antigène commun au genre chlamydiae, elle n’est pas donc suffisamment sensible pour détecter la réponse sérologique. L’immunoflorescence indirecte, est la technique de référence, la valeur seuil des Ig G qui est définie à partir de cette technique est supérieure ou égale à 1/64 et signifie une infection passée ou en cours. La mise en évidence d’une séroconversion, ce qui est extrêmement rare, ou d’une augmentation significative du taux d’anticorps entre deux sérums prélevés à 15 jours d’intervalle permet le diagnostic d’une infection en évolution. L’interprétation de la sérologie est toujours difficile et seul la présence d’IgM spécifiques permettrait de conclure à une infection récente du nouveau-né. les Ig M spécifiques apparaissent quelques jours après la contamination et persistent plusieurs semaines. La présence d’ Ig A témoigne d’une infection évolutive .
Au total
Le diagnostic de conjonctivite est affirmé par la mise en évidence de l’inclusion intracellulaire sur les frottis conjonctivaux et par la mise en culture sur milieux cellulaire. En cas d’atteinte pulmonaire le diagnostic repose sur la radiographie thoracique, la sérologie spécifique et la mise en évidence de Chlamidia Trachomatis par culture sur milieu spécifique des sécrétions bronchiques.
V - Traitement
Les chlamydiaes présentent une résistance naturelle aux antibiotiques actifs sur la paroi car dépourvus de peptidoglycanes tels les B lactamines, les glycopeptides. Les antibiotiques actifs sont ceux qui ont une pénétration cellulaire. Le traitement des conjonctivites néonatales à Chlamydiae Trachomatis associe un traitement local (collyre ou pommade à l’érythromycine, au à la rifampicine) éventuellement associé à un macrolide « l’érythromycine ou josamycine » par voie générale à la dose de 50 mg/Kg /j pendant 10 jours. En cas de pneumopathie, le traitement est à base d’érythromycine à raison de 100mg/Kg/j pendant 15 jours. Il est également indiqué de traiter les deux parents par les cyclines (doxycycline 100mg 2 fois par jour). Chez les nouveau-nés hospitalisés, le traitement sera en outre supportif et adapté à la gravité de la maladie. (Kinésithérapie, oxygénothérapie, ventilation mécanique). L’évolution sous traitement est habituellement favorable malgré la persistance pendant plusieurs semaines des anomalies radiologiques.
VI - Prévention
Lutte contre les maladies vénériennes et les infections sexuellement transmissibles, par l’éducation sexuelle et le traitement correct du ou des partenaires éventuels.
Le traitement des femmes à risque : Des études récentes suggèrent que le traitement des femmes enceintes à haut risque réduit les risque d’infection chez les nouveaux nés. La prophylaxie peut être recommandée par l’érythromycine orale chez le nouveau né asymptomatique en cas de haut risque d’infection.
Prévention de la conjonctivite du nouveau-né : par la désinfection oculaire systématique par les collyres à base de rifamycine. L’espoir réside aussi dans la synthèse d’un vaccin.
VII - Conclusion
Les manifestations pathologiques sont dominé par la conjonctivite et l’atteinte pulmonaire, l’infection à chlamidia doit être évoqué de principe devant tout nouveau-né présentant une symptomatologie respiratoire au alentours de la deuxième semaine de vie et surtout en présence d’une atteinte interstitielle à la radiographie thoracique. Le diagnostic précoce et un traitement approprié d’infection à chlamydiae chez la mère réduit considérablement la morbidité et la mortalité périnatale. La prophylaxie de l’ophtalmie néonatale est systématique.
Chlamydia Trachomatis est une cause très fréquente d’infections bactériennes sexuellement transmissible . La contamination du nouveau-né, se fait essentiellement par voie vaginale lors de l’accouchement. Les manifestations pathologiques surviennent secondairement chez 40 à 50 % des nouveau-nés infectés, se sont essentiellement des conjonctivites et des pneumopathies . Les conjonctivites à Chlamydia Trachomatis survient entre 5 et 14 jours après la naissance, et constitue la porte d’entrée de pneumopathies, qui apparaissent vers la deuxième semaine de vie (5). La prévention est capitale, basée sur le traitement correcte des femmes présentant une infection génitale à Chlamydiae Trachomatis et la désinfection oculaire systématique à la naissance de tous les nouveau-nés.
II - Epidémiologie
Ampleur du problème
La prévalence de l’infection à Chlamidia Trachomatis varie en fonction de la région géographique et de l’âge : En Angleterre, la prévalence représente 9% chez les femmes âgées entre 16 et 24 ans, en USA elle est de 3 à 11 %, 4.6 % au Portugal, 6.4 % en Italie, 7.1% en France et 7.5 % en Greece (5,6).
La fréquence de l’infection pendant la grossesse est habituellement sous estimé est varie de 2 à 40 % . Le taux de transmission est élevé varie de 50 à 70 %. L’infection la plus commune est représentée par la conjonctivite (20 à 50%). La colonisation du pharynx peut se compliquer de pneumopathie néonatale dans 10 à 20 % des cas .
Facteurs de risque
L’infection maternelle est souvent asymptomatique il n’y a pas de dépistage anténatal systématique chez les femmes enceinte.
Les facteurs de risques majeurs sont représentés par :
jeune âge des femmes
activité sexuelle active
niveau socioéconomique bas
mères célibataires
partenaires multiples
âge inférieur à 24 ans
maladie sexuellement transmissible concomitante
Germe
Chlamydiae Trachomatis est une bactérie gram-négatif, à parasitisme intracellulaire obligatoire, dont l’affinité pour les cellules cylindriques explique le tropisme pour les muqueuses oculaires, génitales, respiratoires et digestives (2).
Modalité de transmission
La contamination se fait essentiellement au moment du passage de la filière génitale au moment de l’accouchement. Les nouveau-nés naît par césarienne ont un risque très infime de développer l’infection (6,9).La transmission ascendante est très rare voire exceptionnelle, il n’existe pas de passage transplancentaire. La contamination post natale bien que non prouvée reste probable (contamination par les mains) .
III - Données cliniques
1/ Conséquences maternelles
Chez la femme enceinte, l’infection à Chlamidia Trachomatis a été associée à une chorioamniotite, à un travail prématuré avec rupture prématuré de membranes .Par conséquent chlamidia Trachomatis peut être responsable d’infections néonatales par transmission verticale lors de l’accouchement.
2/ Conséquences fœtales
La prématurité et la mortalité périnatale sont plus fréquentes que dans la population générale (2). Elles représentent une complication classique de la chorioamniotite.
3/Conséquences néonatales
La conjonctivite
un tiers des nouveau-nés de mère ayant une infection certaine développent une conjonctivite (2,10 ). La période d’incubation est de 5 à 12 jours. Elle se manifeste par un larmoiement aqueux qui devient progressivement purulent, les conjonctives sont infiltrées. Dans certains cas on observe des pseudomembranes qui adhèrent à la surface des conjonctives. L’ulcération de la cornée et la formation de follicules sont rares et l’évolution est le plus souvent favorable sous traitement. Le risque de récidives est de 35 % des cas si la durée de traitement est insuffisante (11).L’atteinte conjonctivale se complique d’atteinte pulmonaire dans 60 % des cas (12). Une rhinite mucopurulente est souvent associée (2).
La pneumonie néonatale .
Chlamidia Trachomatis est responsable de 30 à 40 % de pneumonies néonatales .Elle est souvent précédée par une conjonctivite purulente bilatérale et associée à une rhinite ou à une otite. La pneumonie est diagnostiquée d’habitude avant la fin de la deuxième semaine, précédée par des prodromes intéressant essentiellement les voies respiratoires supérieures. La symptomatologie est généralement lentement évolutive, chez un nouveau-né apyrétique, qui présente une toux sèche devenant rapidement quinteuse et asphyxiante, avec polypnée et signes de luttes (tirage intercostal et balancement thoraco-abdominal). A l’auscultation pulmonaire on objective des râles crépitants fins, essentiellement inspiratoires, disséminés dans les deux champs pulmonaires. Chez le prématuré l’atteinte pulmonaire peut être révélée par des apnées, une cyanose avec des accès de désaturation. Dans les formes sévères la détresse respiratoire peut être associée à une hypothermie et des signes neurologiques conséquences de l’hypoxie. Cette symptomatologie peut nécessiter une ventilation assistée.
IV - Données paracliniques
1/ Radiographie thoracique
En cas d’atteinte pulmonaire la radiographie thoracique montre l’aspect d’une atteinte interstitielle ou alveolo-interstitielle diffuse et bilatérale (18).
2/ Marqueurs biologiques de l’inflammation
Les infections néonatales à Chlamydia Trachomatis s’accompagnent fréquemment de signes biologiques d’inflammation : la numération formule sanguine (NFS) montre une hyperleucocytose avec polynucléose. Elle peut objectiver une hyperéosinophoilie. La C réactive protéine est parfois élevée (6).
3/ Bactériologie
Le diagnostic des infections à Chlamidia Trachomatis, malgré les progrès techniques reste encore difficile et du ressort de laboratoires spécialisés. Il repose sur :
L’examen direct d’inclusions intracellulaires caractéristiques après coloration sur les frottis conjonctivaux et ou trachéaux Ces prélèvements se font par : aspiration des secrétions nasopharyngées ou endotrachéales en cas de pneumonie néonatale et prélèvement des secrétions conjonctivales par grattage de la conjonctive inférieure après avoir éliminé les exsudats purulents à l’aide d’un tampon stérile .
L’identification de l’antigène spécifique de Chlamidia Trachomatis à l’intérieur des cellules à l’aide de techniques immunoenzymatiques ou d’immunoflurescences. Ces techniques de détection de l’antigène bactérien par immunofluorescence ou par immunoenzymologie, sont rapides et accessibles à tout laboratoire mais elles sont moins fiables que la culture.
La technique d’amplification génique ou PCR (polymérase chain Reaction), est une méthode diagnostique qui offre une bonne sensibilité avec une excellente spécificité mais elle n’est pas utilisée en routine, bien qu’elle présente une haute spécificité et une haute sensibilité, comparable à la culture .
La culture cellulaire est la technique de référence mais elle est lourde sur le plan technique et demande un délai de 3 jours.
Le diagnostic indirect ou la sérologie est une aide au diagnostic dans les pneumopathies du nouveau-né, elle consiste en la mise en évidence des anticorps circulants. La recherche d’anticorps antichlamydia trachomatis, elle fait appel à différents techniques : la réaction de fixation de complément utilise un antigène commun au genre chlamydiae, elle n’est pas donc suffisamment sensible pour détecter la réponse sérologique. L’immunoflorescence indirecte, est la technique de référence, la valeur seuil des Ig G qui est définie à partir de cette technique est supérieure ou égale à 1/64 et signifie une infection passée ou en cours. La mise en évidence d’une séroconversion, ce qui est extrêmement rare, ou d’une augmentation significative du taux d’anticorps entre deux sérums prélevés à 15 jours d’intervalle permet le diagnostic d’une infection en évolution. L’interprétation de la sérologie est toujours difficile et seul la présence d’IgM spécifiques permettrait de conclure à une infection récente du nouveau-né. les Ig M spécifiques apparaissent quelques jours après la contamination et persistent plusieurs semaines. La présence d’ Ig A témoigne d’une infection évolutive .
Au total
Le diagnostic de conjonctivite est affirmé par la mise en évidence de l’inclusion intracellulaire sur les frottis conjonctivaux et par la mise en culture sur milieux cellulaire. En cas d’atteinte pulmonaire le diagnostic repose sur la radiographie thoracique, la sérologie spécifique et la mise en évidence de Chlamidia Trachomatis par culture sur milieu spécifique des sécrétions bronchiques.
V - Traitement
Les chlamydiaes présentent une résistance naturelle aux antibiotiques actifs sur la paroi car dépourvus de peptidoglycanes tels les B lactamines, les glycopeptides. Les antibiotiques actifs sont ceux qui ont une pénétration cellulaire. Le traitement des conjonctivites néonatales à Chlamydiae Trachomatis associe un traitement local (collyre ou pommade à l’érythromycine, au à la rifampicine) éventuellement associé à un macrolide « l’érythromycine ou josamycine » par voie générale à la dose de 50 mg/Kg /j pendant 10 jours. En cas de pneumopathie, le traitement est à base d’érythromycine à raison de 100mg/Kg/j pendant 15 jours. Il est également indiqué de traiter les deux parents par les cyclines (doxycycline 100mg 2 fois par jour). Chez les nouveau-nés hospitalisés, le traitement sera en outre supportif et adapté à la gravité de la maladie. (Kinésithérapie, oxygénothérapie, ventilation mécanique). L’évolution sous traitement est habituellement favorable malgré la persistance pendant plusieurs semaines des anomalies radiologiques.
VI - Prévention
Lutte contre les maladies vénériennes et les infections sexuellement transmissibles, par l’éducation sexuelle et le traitement correct du ou des partenaires éventuels.
Le traitement des femmes à risque : Des études récentes suggèrent que le traitement des femmes enceintes à haut risque réduit les risque d’infection chez les nouveaux nés. La prophylaxie peut être recommandée par l’érythromycine orale chez le nouveau né asymptomatique en cas de haut risque d’infection.
Prévention de la conjonctivite du nouveau-né : par la désinfection oculaire systématique par les collyres à base de rifamycine. L’espoir réside aussi dans la synthèse d’un vaccin.
VII - Conclusion
Les manifestations pathologiques sont dominé par la conjonctivite et l’atteinte pulmonaire, l’infection à chlamidia doit être évoqué de principe devant tout nouveau-né présentant une symptomatologie respiratoire au alentours de la deuxième semaine de vie et surtout en présence d’une atteinte interstitielle à la radiographie thoracique. Le diagnostic précoce et un traitement approprié d’infection à chlamydiae chez la mère réduit considérablement la morbidité et la mortalité périnatale. La prophylaxie de l’ophtalmie néonatale est systématique.
tedles-
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Re: Infection néonatale à Chlamydia Trachomatis
Merci pour le partage .
nour elhouda-
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