Virus du papillome humain (VPH)
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Virus du papillome humain (VPH)
Définition
Le virus du papillome humain (VPH) est une infection transmise sexuellement (ITS) très répandue : environ 3 personnes sur 4 seront infectées au moins une fois dans leur vie. Il existe plusieurs souches du VPH. Certaines donnent des verrues génitales, d'autres causent le cancer du col de l’utérus, et sont associés à d’autres cancers des muqueuses (vagin, pénis, anus, bouche et gorge).
Le virus se transmet lors de relations sexuelles génitales, anales ou orales. Pour prévenir la transmission, utilisez toujours un condom, un condom féminin ou une digue dentaire lors de vos relations sexuelles (génitales, anales ou orales).
Les personnes infectées doivent en aviser leurs partenaires sexuels pour leur permettre de se faire soigner.
Il existe maintenant un vaccin contre le VPH, parlez-en à votre médecin.
Causes
Le VPH se transmet par relations sexuelles génitales, anales ou orales, ou encore par contact avec la peau d'une personne infectée.
Pour prévenir tout risque d’ITS, utilisez une protection appropriée pour toutes vos relations sexuelles : condom en latex ou en polyuréthane, condom féminin ou digue dentaire.
Vaccin
Un vaccin prévenant l’infection par le virus du papillome humain est disponible depuis peu. Ce vaccin, du nom de Gardasil®, prévient à plus de 90 % l’infection par les 4 souches du virus les plus souvent responsables des condylomes (souches 6 et 11, responsables de 90 % des cas) et du cancer du col (souches 16 et 18, responsables de 70 % des cas). Le vaccin consiste en 3 injections. On recommande de vacciner avant les premières relations sexuelles pour une efficacité maximale (le vaccin fonctionne mieux si la personne vaccinée n’a jamais été mise en contact avec le VPH). Ce vaccin a été intégré au calendrier de vaccination (gratuit) des enfants québécois en septembre 2008, pour les filles en 4e année du primaire ou en 3e année du secondaire. Le vaccin n’est pas gratuit pour les 18 ans et plus.
Symptômes - diagnostic
Une infection par le VPH peut ne donner aucun symptôme.
Dans d’autres cas, elle se manifeste par la présence de verrues (condylomes) généralement indolores dans la région génitale ou anale (souches 6 et 11 du VPH, surtout), plus rarement à la bouche. Dans certains cas, le virus peut proliférer et donner des lésions plates s’étendant en nappe ou des lésions bourgeonnantes en forme de chou-fleur (condylome géant).
Certaines souches du VPH (souches 16, 18, 45 et 31) ne donnent pas de condylomes mais sont à l’origine du cancer du col de l’utérus. Ces souches peuvent être transmises en même temps que les souches donnant des condylomes. Toutes les femmes devraient passer régulièrement une cytologie gynécologique (test PAP); il permet de dépister rapidement les cellules précancéreuses ou cancéreuses.
Les chercheurs ont constaté que les souches causant le cancer du col de l’utérus sont associées également à d’autres cancers des muqueuses (vagin, pénis, anus, bouche et gorge). Ces zones devront donc également être examinées.
Traitement
On soigne les verrues par l’application locale de médicaments, effectuée soit par le médecin (p. ex. : podophylline, acide trichloracétique) soit par le patient (p. ex. : Condyline®), Aldara®) ou encore par la cryothérapie (brûlure par le froid), l'électrochirurgie, la chirurgie au laser ou la chirurgie. Même éliminées, les verrues peuvent réapparaître et l’infection, persister.
En présence de cellules précancéreuses ou cancéreuses au test PAP, la personne atteinte sera dirigée en colposcopie, ce qui permettra de déterminer précisément l’importance du problème. À partir du diagnostic, le médecin pourra recommander :
Cryothérapie : traitement à l’azote liquide, qui brûle la lésion par le froid.
Conisation : le chirurgien enlève une partie du col, en forme de cône, pour éliminer toute la lésion; ce type d’intervention permet les grossesses par la suite.
Hystérectomie : le chirurgien enlève l’utérus au complet; après cette intervention, il n’y a plus de menstruations et la grossesse est impossible.
Conséquences sur la vie quotidienne
Utilisez toujours un moyen de protection approprié lors de vos relations sexuelles génitales, anales ou orales. Attention : le VPH peut se transmettre par contact avec des zones infectées que les moyens de protection sexuelle ne couvrent pas.
Apprendre qu’on a contracté une ITS provoque bien des inquiétudes et des bouleversements. N’hésitez pas à demander du soutien auprès d’un professionnel en relation d’aide comme un psychologue, un travailleur social ou un sexologue.
Pour éviter de transmettre ou de contracter une ITS, il vaut mieux limiter le nombre de ses partenaires sexuels et s’abstenir d’avoir des rapports sexuels lorsqu’on consomme de l’alcool ou des drogues.
Participation active
Suivez le traitement prescrit par le médecin et respectez vos rendez-vous de suivi. Si vous éprouvez des effets secondaires, consultez un médecin ou un pharmacien.
La chose n’est pas facile, mais vous devez informer les personnes avec qui vous avez eu des relations sexuelles que vous souffrez d’une ITS. Il faut le faire pour empêcher la propagation de la maladie et pour permettre à vos partenaires de se faire soigner rapidement. Le médecin ou l’infirmière peuvent vous appuyer dans cette démarche.
N’hésitez pas à poser des questions sur le VPH et les autres ITS aux professionnels de la santé que vous consultez, médecin ou infirmière. Discutez avec eux de vos préoccupations et de vos besoins, ils vous aideront à prendre les meilleures décisions pour votre santé et celle de vos partenaires.
Renseignez-vous sur le vaccin Gardasil®.
Le virus du papillome humain (VPH) est une infection transmise sexuellement (ITS) très répandue : environ 3 personnes sur 4 seront infectées au moins une fois dans leur vie. Il existe plusieurs souches du VPH. Certaines donnent des verrues génitales, d'autres causent le cancer du col de l’utérus, et sont associés à d’autres cancers des muqueuses (vagin, pénis, anus, bouche et gorge).
Le virus se transmet lors de relations sexuelles génitales, anales ou orales. Pour prévenir la transmission, utilisez toujours un condom, un condom féminin ou une digue dentaire lors de vos relations sexuelles (génitales, anales ou orales).
Les personnes infectées doivent en aviser leurs partenaires sexuels pour leur permettre de se faire soigner.
Il existe maintenant un vaccin contre le VPH, parlez-en à votre médecin.
Causes
Le VPH se transmet par relations sexuelles génitales, anales ou orales, ou encore par contact avec la peau d'une personne infectée.
Pour prévenir tout risque d’ITS, utilisez une protection appropriée pour toutes vos relations sexuelles : condom en latex ou en polyuréthane, condom féminin ou digue dentaire.
Vaccin
Un vaccin prévenant l’infection par le virus du papillome humain est disponible depuis peu. Ce vaccin, du nom de Gardasil®, prévient à plus de 90 % l’infection par les 4 souches du virus les plus souvent responsables des condylomes (souches 6 et 11, responsables de 90 % des cas) et du cancer du col (souches 16 et 18, responsables de 70 % des cas). Le vaccin consiste en 3 injections. On recommande de vacciner avant les premières relations sexuelles pour une efficacité maximale (le vaccin fonctionne mieux si la personne vaccinée n’a jamais été mise en contact avec le VPH). Ce vaccin a été intégré au calendrier de vaccination (gratuit) des enfants québécois en septembre 2008, pour les filles en 4e année du primaire ou en 3e année du secondaire. Le vaccin n’est pas gratuit pour les 18 ans et plus.
Symptômes - diagnostic
Une infection par le VPH peut ne donner aucun symptôme.
Dans d’autres cas, elle se manifeste par la présence de verrues (condylomes) généralement indolores dans la région génitale ou anale (souches 6 et 11 du VPH, surtout), plus rarement à la bouche. Dans certains cas, le virus peut proliférer et donner des lésions plates s’étendant en nappe ou des lésions bourgeonnantes en forme de chou-fleur (condylome géant).
Certaines souches du VPH (souches 16, 18, 45 et 31) ne donnent pas de condylomes mais sont à l’origine du cancer du col de l’utérus. Ces souches peuvent être transmises en même temps que les souches donnant des condylomes. Toutes les femmes devraient passer régulièrement une cytologie gynécologique (test PAP); il permet de dépister rapidement les cellules précancéreuses ou cancéreuses.
Les chercheurs ont constaté que les souches causant le cancer du col de l’utérus sont associées également à d’autres cancers des muqueuses (vagin, pénis, anus, bouche et gorge). Ces zones devront donc également être examinées.
Traitement
On soigne les verrues par l’application locale de médicaments, effectuée soit par le médecin (p. ex. : podophylline, acide trichloracétique) soit par le patient (p. ex. : Condyline®), Aldara®) ou encore par la cryothérapie (brûlure par le froid), l'électrochirurgie, la chirurgie au laser ou la chirurgie. Même éliminées, les verrues peuvent réapparaître et l’infection, persister.
En présence de cellules précancéreuses ou cancéreuses au test PAP, la personne atteinte sera dirigée en colposcopie, ce qui permettra de déterminer précisément l’importance du problème. À partir du diagnostic, le médecin pourra recommander :
Cryothérapie : traitement à l’azote liquide, qui brûle la lésion par le froid.
Conisation : le chirurgien enlève une partie du col, en forme de cône, pour éliminer toute la lésion; ce type d’intervention permet les grossesses par la suite.
Hystérectomie : le chirurgien enlève l’utérus au complet; après cette intervention, il n’y a plus de menstruations et la grossesse est impossible.
Conséquences sur la vie quotidienne
Utilisez toujours un moyen de protection approprié lors de vos relations sexuelles génitales, anales ou orales. Attention : le VPH peut se transmettre par contact avec des zones infectées que les moyens de protection sexuelle ne couvrent pas.
Apprendre qu’on a contracté une ITS provoque bien des inquiétudes et des bouleversements. N’hésitez pas à demander du soutien auprès d’un professionnel en relation d’aide comme un psychologue, un travailleur social ou un sexologue.
Pour éviter de transmettre ou de contracter une ITS, il vaut mieux limiter le nombre de ses partenaires sexuels et s’abstenir d’avoir des rapports sexuels lorsqu’on consomme de l’alcool ou des drogues.
Participation active
Suivez le traitement prescrit par le médecin et respectez vos rendez-vous de suivi. Si vous éprouvez des effets secondaires, consultez un médecin ou un pharmacien.
La chose n’est pas facile, mais vous devez informer les personnes avec qui vous avez eu des relations sexuelles que vous souffrez d’une ITS. Il faut le faire pour empêcher la propagation de la maladie et pour permettre à vos partenaires de se faire soigner rapidement. Le médecin ou l’infirmière peuvent vous appuyer dans cette démarche.
N’hésitez pas à poser des questions sur le VPH et les autres ITS aux professionnels de la santé que vous consultez, médecin ou infirmière. Discutez avec eux de vos préoccupations et de vos besoins, ils vous aideront à prendre les meilleures décisions pour votre santé et celle de vos partenaires.
Renseignez-vous sur le vaccin Gardasil®.
samira- Membre clé
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Filière : Infirmier(e)
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Re: Virus du papillome humain (VPH)
Merci samira pour ce sujet interessant
sarihamid-
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Re: Virus du papillome humain (VPH)
merci samira du partage.
le vaccin est -il disponible en Algerie?
le vaccin est -il disponible en Algerie?
Eugenate- Membre actif
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Niveau d'avertissement :
Re: Virus du papillome humain (VPH)
merci sarihamid et eugenate pour le passage ..actuellement y'a pas le vaccin ici en algerie pour ce genre des maladies.
samira- Membre clé
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Re: Virus du papillome humain (VPH)
Excellent partage,merci .
nour elhouda-
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