La grasse mat’, c’est génétique…
2 posters
Page 1 of 1
La grasse mat’, c’est génétique…
Des chercheurs britanniques et allemands viennent de découvrir une excuse génétique à tous ceux qui sont coutumiers de la panne d’oreiller. En effet, d’après une étude qui vient de paraître sur le site de la revue Molecular Psychiatry, les variantes d’un gène pourraient à la fois expliquer le fait que certaines personnes aient besoin de beaucoup de sommeil, alors qu’a contrario d’autres en ont moins la nécessité.
Karla Allebrandt de l’Université Ludwig Maximilians de Munich, Jim Wilson de l’Université d’Édimbourg et leurs collègues ont étudié les habitudes de sommeil de plus de 4 000 résidents européens, originaires pour la plupart d’Estonie, d’Allemagne, d’Italie et des Pays-Bas. Ils ont ensuite comparé les données ainsi obtenues à leur profil génétique. Ils ont ainsi découvert qu’il existait un variant du gène ABCC9, commun à toutes les personnes qui ont besoin de peu d’heures de sommeil.
Ce dernier n’est pas un inconnu pour les chercheurs. En effet, des travaux récents ont permis de lier ce gène à certaines maladies, telles que le diabète ou les maladies cardiaques.
Si pour l’instant, les scientifiques restent dubitatifs quant aux mécanismes qui pourraient lier un gène particulier aux habitudes de sommeil notamment en raison de multiples facteurs intervenant sur ce repos réparateur (environnement, habitude familiale, état d’esprit, etc.), ils ont toutefois obtenu des conclusions proches en étudiant le même gène sur la drosophile.
Source : Molecular Psychiatry.
Karla Allebrandt de l’Université Ludwig Maximilians de Munich, Jim Wilson de l’Université d’Édimbourg et leurs collègues ont étudié les habitudes de sommeil de plus de 4 000 résidents européens, originaires pour la plupart d’Estonie, d’Allemagne, d’Italie et des Pays-Bas. Ils ont ensuite comparé les données ainsi obtenues à leur profil génétique. Ils ont ainsi découvert qu’il existait un variant du gène ABCC9, commun à toutes les personnes qui ont besoin de peu d’heures de sommeil.
Ce dernier n’est pas un inconnu pour les chercheurs. En effet, des travaux récents ont permis de lier ce gène à certaines maladies, telles que le diabète ou les maladies cardiaques.
Si pour l’instant, les scientifiques restent dubitatifs quant aux mécanismes qui pourraient lier un gène particulier aux habitudes de sommeil notamment en raison de multiples facteurs intervenant sur ce repos réparateur (environnement, habitude familiale, état d’esprit, etc.), ils ont toutefois obtenu des conclusions proches en étudiant le même gène sur la drosophile.
Source : Molecular Psychiatry.
tedles-
Filière : Médecine
Niveau : Médecin généraliste
Messages : 1596
Points : 2941
Date d'inscription : 2010-10-16
Réputation : 43
Age : 103
Localisation : mostaganem
Niveau d'avertissement :
Re: La grasse mat’, c’est génétique…
Excellent partage,je vous assure que j'ai cru que les personnes qui font la grasse matinée l'ont pris simplement pour une habitude depuis la puberté.
nour elhouda-
Filière : Médecine
Niveau : Médecin généraliste
Messages : 7140
Points : 7928
Date d'inscription : 2011-12-27
Réputation : 79
Localisation : Algérie
Niveau d'avertissement :
Similar topics
» Le poids des antécédents familiaux de diabète et de l’IMC maternel prégestationnel sur l’IMC et l’indice de masse grasse ultérieurs de l’enfant
» QCM DE GENETIQUE
» Genetique
» Introduction à la génétique
» genetique moleculaire
» QCM DE GENETIQUE
» Genetique
» Introduction à la génétique
» genetique moleculaire
Page 1 of 1
Permissions in this forum:
You cannot reply to topics in this forum