Régime

by **sarihamid** Fri 23 Dec - 23:35

Régime sans cholestérol

Le régime sans cholestérol est en fait un abus de langage puisque de très nombreux aliments animaux ou végétaux, incontournables dans l'alimentation, contiennent du cholestérol. Ce qui importe, c'est d'avoir un régime pauvre en cholestérol lorsque l'on présente une dyslipidémie .

Principes

Cela se résume à des principes simples. Le LDL provient essentiellement des graisses saturées animales, donc des aliments fabriqués à partir des animaux. En revanche tout ce qui vient du règne végétal est peu riche en LDL et riche en graisses insaturées bénéfiques pour l'organisme.

Petit raccourci : on peut considérer que tout ce qui est graisses insaturées est bénéfique et que tout ce qui est graisses saturées est nuisible. Ce n'est qu'un raccourci car ce n'est pas toujours vrai. Disons malgré tout que c'est globalement vrai.

Le but du régime n'est pas de manger une alimentation pauvre en cholestérol en vous obnubilant sur sa teneur dans les aliments, le but, c'est de limiter l'ensemble des matières grasses. Elles ne doivent pas dépasser le tiers de votre ration alimentaire. Ce qui laisse la place aux autres aliments intéressants. La conséquence est alors forcément que vous mangerez plus de fruits, de salades, de crudités, de légumineuses et de céréales complètes.

Vous privilégierez les fromages et laitages maigres, les volailles et poissons cuisinés aux épices et aux légumes. Cette façon de s'alimenter ressemble très fort au « régime crétois ou méditerranéen ».

Il est essentiel malgré tout de conserver le plaisir de manger. Les aliments riches en cholestérol ne sont donc pas interdits, mais à limiter très fortement.

Enfin, il ne faut pas oublier que si votre alimentation est trop pauvre en cholestérol, votre organisme en fabriquera plus de son côté pour compenser.

Règles de base

Quelques règles suffisent pour se repérer.

Première règle : quand vous cuisinez ou quand vous mangez, demandez-vous si les produits sont d'origine animale (beurre, oeufs, viandes) ou végétale (huile, légumes). Privilégiez tout ce qui est d'origine végétale (graisses insaturées) , évitez autant que possible ce qui est d'origine animale (graisses saturées) : boeuf, agneau, porc.

Deuxième règle : les exceptions animales. Certains produits d'origine animale sont pauvres en graisses saturées et riches en graisses insaturées, les oméga 3 : poissons…gras (saumon, truite de mer…), mais aussi certaines viandes : volailles, mais surtout lapin et dinde.

Troisième règle : méfiez-vous des graisses cachées ! Les viandes (vous le savez déjà grâce à la première règle), mais aussi les viennoiseries, les pâtisseries, bref toute ce qui est gras, sucré…et délicieux !

Quatrième règle : mangez sans retenue les fruits (sauf si vous êtes diabétique), les légumes crus (sauf si vous avez des problèmes de ballonnements intestinaux) ou cuits (pas de problème).

En pratique

Aliments à éviter ou à limiter

Les oeufs (essentiellement le jaune), les rillettes ou l'emmental
La "cuisine au beurre", les pâtes feuilletées et les viennoiseries.
Les abats, les charcuteries, les viandes trop grasses ( mouton, porc) surtout les morceaux les moins nobles et les bouillons de viande.
Les oeufs de poissons comme le tarama ).
Le beurre, la crème fraîche entière , les fromages de plus de 45% de matières grasses ( parmesan, emmental, gorgonzola )
Les yaourts au lait entier ou enrichis en crème ( y compris ceux au lait de brebis)
Le chocolat au lait riche en matière grasse
Les pâtes aux oeufs, les quiches, pizzas, les pâtisseries et viennoiseries.
Les graisses "trans" (margarine à base de tournesol, de mais, de pépin de raisin, les produits fabriqués avec ces huiles)
Les crabes, les crevettes et les langoustines.

La répartition des aliments

Ne mangez pas plus de deux oeufs par semaine.
Les fromages gras vus plus haut peuvent être consommés par plaisir et en faible quantité. Pour les autres, la portion conseillée est 30 g/jour.
Evitez de manger au même repas des aliments riche en cholestérol.
Rien ne vous empêche de déguster du foie gras à condition de vous contenter d'une portion modérée et d'éviter de prendre en même temps de la viande et du fromage. Idem pour les crabes, crevettes et langoustines riches en cholestérol mais pauvres en calories, à raison d'une fois tous les 15 jours, à condition de supprimer la viande au même repas.

Les aliments qui vous protègent

Les oméga 3.
Ce sont des acides gras poly-insaturés .

Ils favorisent la baisse du mauvais cholestérol et la hausse du bon. Ils fluidifient le sang et préviennent les thromboses ( vaisseaux bouchés par des caillots).

On les les trouve dans les poissons gras et frais (saumon, sardines, harengs, maquereau, flétan, anchois non salé, bar, rouget, anguille)

Ils doivent être consommés deux à trois fois par semaine plutôt marinés, à la vapeur, pochés, éventuellement grillés. Ils doivent être cuisinés avec le minimum de cuisson car la chaleur excessive altère les graisses insaturées.

Les huiles riches en acides gras polyinsaturés ou monoinsaturés sont les plus intéressantes : colza (la moins chère), sésame, noix, à consommer crues et huile d'olive à utiliser pour la cuisson.
Privilégiez aussi la graisse d'oie et de canard, la consommation d'avocat et d'amandes.

Les oméga 6
Ils favorisent la baisse du mauvais cholestérol eux aussi . Toutefois à forte dose, ils entraînent la baisse du bon cholestérol.
On trouve ces oméga 6 dans l'huile de tournesol, de mais, de soja qu'il faut réduire car on en consomme beaucoup trop.

La viande est permise, à raison d' une seule fois par jour entre 100 et 125g, à condition de préférer les plus maigres ( cheval, dinde, veau, rosbif, filet de boeuf, pintade, poulet, jambon) et d'enlever le gras ou la peau visibles.

Le mode de cuisson a son importance : papillotes, grillades, wok, vapeurs, cuisine au micro-ondes, sautés sans graisse. Vous pouvez même imaginer des plats en sauce ou des tagines exotiques avec du lait de coco qui donne une sauce aussi onctueuse que savoureuse sans matières grasses ni cholestérol ( contrairement à la pulpe riche en graisses ).

Les produits aux vertus « anti-cholestérol »

Les huiles , margarines , lait, et yaourts enrichis en stérols : Pro-Activ, Ilo, Dancol. Ces produits qu'on appelle les phytostérols ont bien fait la preuve de leur efficacité sur le taux de cholestérol sanguin .

Toutefois, ils doivent être pris à dose importante ( 8 à 12 fois plus que les doses de stérols auxquelles l'organisme est habitué) pour être efficaces, ce qui n'est pas forcément anodin. En effet, cela peut induire sur le long terme une baisse de 20 à 33% des bêta-carotène dans le sang. C'est d'ailleurs pour cette raison que ces produits sont déconseillés aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants. Par ailleurs, on ignore l'effet à long terme d'une telle accumulation de phytostérols dans le sang.

by **sarihamid** Fri 23 Dec - 23:42

Régime sans sel

Définition

Le régime sans sel est une précaution alimentaire recommandée chez les personnes souffrant de diverses maladies cardiaques, rénales ou endocriniennes.

Quand on parle de régime sans sel, il s'agit de régime sans sel de sodium. C'est pour cela que l'on propose aux personnes devant suivre un régime sans sel, des sels de potassium, qui eux sont autorisés.

Principe

Le sel est du chlorure de sodium. On le sodium retient l'eau dans l'organisme et dans les cellules. Le but du régime sans sel est donc tout simplement de diminuer la quantité d'eau de l'organisme.

Le régime sans sel, en diminuant la quantité d'eau permet donc de diminuer le volume du sang circulant dans les vaisseaux. De ce fait il soulage le travail du coeur et diminue la pression du sang dans les vaisseaux.

Il diminue également la quantité d'eau dans les tissus. c'est pour cela qu'il est nécessaire chez les personnes souffrant d'oédèmes

Les différents types de régime sans sel

Le régime sans sel large consiste à saler normalement (c'est à dire sans excès) la nourriture au moment de faire la cuisine et de ne jamais saler les aliments à table. Ce type de régime n'a de valeur que si la personne respecte scrupuleusement le salage en préparant les plats. C'est pourquoi ce type de régime n'est bien suivi qu'en milieu hospitalier où une diététicienne surveille la préparation des repas. À domicile, c'est plus illusoire.

Le régime sans sel strict : on ne sale ni en faisant la cuisine, ni à table. Ce type de régime est mieux suivi à domicile. Il est compensé par du faux sel qui est du chlorure de potassium.

Les indications

Tous les problèmes cardiaques quand ils sont responsables d'une insuffisance cardiaque . Ainsi une hypertension artérielle sévère retentit sur le coeur et risque d'entraîner une insuffisance cardiaque.

Les traitements corticoïdes au long cours, et la maladie de Cushing .

Le syndrome néphrotique .

Les causes d'oedèmes en général.

Aliments déconseillés

Sont interdits tous les aliments à forte teneur en sel (les saumurs, les conserves industrielles qui sont souvent trop salées, les charcuteries, certaines eaux pétillantes (Vichy, Badoit...).

Le salage des aliments

Il faut savoir que notre alimentation moderne est beaucoup trop salée. Deux raisons à cela :

Le sel augmente la sapidité et masque donc la pauvreté du goût des aliments (défaut majeur des aliments industriels)

Le sel retient l'eau, ce qui fait que les aliments en sont artificiellement gorgés. Cela permet aux industriels de faire des économies sur les quantités.

Recettes

Il n'y a pas de recettes-miracle, le sel étant l'agent de sapidité absolue qu'on ne peut remplacer que par du sel de potassium. Quelques actions sont toutefois à mener pour le cerveau accepte la frustration de la diminution du goût :

S'habituer peu à peu à cette idée de manger moins salé. Cette éducation prend du temps. Mais peu à peu le cerveau s'habitue en quelques mois.
Mettre des épices dans les plats : curry, paprika, curcuma, gingembre, noix muscade, etc.

by **sarihamid** Fri 23 Dec - 23:48

Régime amaigrissant

Les régimes pour maigrir portent dans le simple mot "régime" des notions qui rebutent : restrictions alimentaires, changements d'habitudes alimentaires, privations, etc.

A l'inverse chacun connaît autour de soi des personnes qui ont maigri d'un nombre de kilos conséquents sans éprouver - disent-ils - la moindre gène ou le moindre inconfort.

Et enfin, d'autres pensent qu'une simple nourriture équilibrée suffit à perdre du poids.

Le problème

Il est double :

Le problème de tout régime qui ne marche pas est le découragement, et l'abandon.

Le problème de tout régime qui réussit est l'effet yoyo .

On se trouve donc pris en... sandwich entre ces deux alternatives, alors que de nombreux exemples montrent qu'il existe une troisième alternative : le régime réussi et qui dure sans effet yoyo.

Le point

Tous les régimes ne sont pas équivalents. Certains sont carrément dangereux ; d'autres, en raison des contingences qu'elles entraînent sont inapplicables dans la vie de tous les jours ; d'autres enfin sont de véritables arnaques intellectuelles et... financières. Et pourtant, pour certaines personnes, ca marche !

Le mystère tient en fait dans une constatation très simple : toute personne qui a pris du poids le doit à un déséquilibre entre les entrées (trop importantes) et les dépenses énergétiques (trop faibles). Quelle qu'en soit la cause, ce déséquilibre est à l'origine de tout.

Le régime consiste donc en fait à aboutir au changement d'alimentation qui convient à votre personnalité, changement d'alimentation qui, s'il est judicieux, vous fera revenir à une situation alimentaire normale et équilibrée.

Finalement

Pour mettre toutes les chances de son côté et réussir un régime, il faut :

Choisir son moment (on ne peut changer d'alimentation que lorsqu'on est motivé).
Choisir ses lectures : évitez les magazines qui promettent une perte de 5 kgs en 15 jours : vous en sortirez lessivé avec un effet yoyo assuré.
Choisir (de préférence si l'on veut éviter l'effet yoyo) un régime équilibré, donc qui ne privilégie pas un groupe alimentaire plutôt qu'un autre.
Choisir le professionnel de santé qui va vous aider sur le plan alimentaire (nutritionniste ou diététicienne), sur le plan médical (médecin traitant), et sur le plan psychologique (médecin ou psychothérapeute).

by **sarihamid** Fri 23 Dec - 23:58

Régime de la personne constipée

Le but général est d’hydrater les selles, d’augmenter leur volume et de lubrifier les parois des intestins pour aider à l’élimination des selles.

Hydrater les selles

Pas de secret, il faut boire : boire 1 litre à 2 litres d’eau par jour en particulier au moment des repas.

Augmenter le volume des selles

Mais cela ne suffit pas, car l’eau est absorbée par les intestins. Il faut donc les emprisonner dans des fibres qui ralentiront son absorption par les intestins. Les lignines présentes dans les légumes sont pour cela idéales : salades, fruits (pruneaux, rhubarbe, poires), crudités (carottes, céleris rave) ou cuidités (oignons, branches de céleris, salsifis), pépins de fruits et légumes (tomates, raisins), légumes verts (haricots verts, épinards, etc.). Plus les légumes sont vieux, plus ils contiennent de fibres dures.

Un écueil toutefois, certaines fibres (cellulose, pectine) sont dégradées dans le colon droit , et provoquent des fermentations, donc des gaz. En revanche elles fixent 2 fois leur poids en eau. Il y a donc un équilibre à trouver qui dépend de chacun. C’est pour cela qu’il faut varier les repas, et alterner crudités et légumes cuits.

Le pain : il fait prendre du pain complet ou du pain de son à la place du pain blanc, car il contient 4 fois plus de fibres. Les féculents comme les pommes de terre, le maïs, et le blé, surtout consommés crus, augmentent les fermentations et constipent car leur amidon est mal digéré. Il faut donc les supprimer en période de constipation. On préfèrera donc le pain grillé ou les biscottes au pain blanc du boulanger.

Lubrifier les intestins

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’huile de table n’améliore pas le transit, car elle est absorbée au niveau intestinal. C’est pour cela qu’on prend des huiles non absorbée comme l’huile de paraffine, soit ajoutée aux salades qu’on mange, soit sous forme de gelées vendues chez le pharmacien (lubentyl, lansoÿl, etc.).

Le cas particulier de l’enfant

Enfant de moins de 2 ans

À cet âge, on parle de constipation si l’enfant a des selles dures, sèches (qui restent collées à la couche) et qui surviennent tous les 2 ou 3 jours.

Il faut savoir que certains enfants ne vont à la selle que tous les 2 ou 3 jours.

Ce que vous pouvez faire :

Faites un biberon sur 2 avec Vittel Hépar.
Rajoutez dans celui du matin 3 cuillers à café de jus d’orange.
Et dans les autres 5 gouttes d’huile de paraffine.
Faites le boire souvent de l’eau froide en petite quantité.

Enfant de plus de 2 ans

L’alimentation est diversifiée à cet âge, plus solide. Pour peu que l’hydratation soit insuffisante, l’enfant a très rapidement des selles dures (surtout qu’il n’a pas de paroi abdominale ).

Il a du mal à faire sur son pot qu’il se fait un plaisir d’éviter soigneusement, ça n’arrange rien. Une vraie constipation peut ainsi s’installer.

Ce que vous pouvez faire :

Arrêter les féculents et lui donner des légumes verts, de la salade à l’huile de paraffine, des crudités et des fruits crus.
Cuisinez à l’huile végétale et non pas au beurre.
Donnez-lui à boire de l’eau froide pendant la journée et surtout pendant les repas.
Mettez-le tous les jours sur le pot à heure fixe 10 mn maxi en évitant de le regarder (là vous êtes sûr de l’achever sinon... sans le regarder si possible).
Ne le grondez pas. Qu’il n’ait pas l’impression que ça vous ennuie. Recommencez le lendemain sans vous énerver
S’il ne va pas à la selle : surtout pas de suppositoire de microlax bébé ou de bébégel qui sont irritants. Préférer Eductyl* ou Normacol lavement* s'il n'y a pas de selles pendant plus de 3 ou 4 jours.