psychiatrie
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Autisme
L'autisme est un handicap sérieux qui atteint en France 50.000 à 80.000 personnes (5 pour 10.000 naissances). Les manifestations de la maladie apparaissent dans les 3 premières années. Les déficits sont variables selon les sujets, mais restent sévères.
L'autisme de Kanner est en fait la première description faite en 1943 de l'autisme. D'autres manifestations « autistiques », bien que n'étant pas à proprement parler de l'autisme se rapprochent de ce tableau ou sont associées à l'autisme : le syndrome de Rett et le syndrome d'Asperger
Les caractéristiques
Quel que soit leur degré d'autisme, les autistes éprouvent des difficultés majeures pour établir des relations avec autrui, pour instaurer avec son entourage une communication tant au travers de la parole que par les gestes, et pour se créer un univers personnel fondé sur l'imitation, le jeu et l'imagination. Ils ont par ailleurs à des degrés divers de grandes difficultés pour l'apprentissage majorés par des troubles sensoriels.
Il s'ensuit une sorte d'enfermement dans un univers clos, fait de manies, de stéréotypes inlassablement reproduits, de jeux répétitifs.
Toute tentative effectuée est délicate car les autistes ont beaucoup de mal à s'adapter à tout changement dans leur existence.
Les causes
La cause de cette maladie n'est pas encore bien déterminée, mais il semble, d'après les voies de recherche, qu'un ensemble de dérèglements biochimiques, neurologiques et/ou génétiques en soient à l'origine.
Les signes de l’autisme
Les premiers signes apparaissent à partir de l'âge de 3 ans et touchent trois domaines : les relations avec autrui, la communication (verbale et non verbale), et le comportement.
Troubles relationnels
L'enfant semble ne pas voir ses interlocuteurs, il peut regarder de côté, ne pas suivre le regard de ses interlocuteurs. Il a peu de mimiques, elles sont peu marquées ou inadaptées : il peut rire sans raison ou sourire à une chaise et ne pas réagir à son entourage. La panoplie de ses gestes est peu développée. Il lui est difficile de participer aux jeux d'un groupe. Cette absence apparente de communication et cet enfermement apparent sont douloureux pour les parents et pour l'entourage.
Troubles du langage
Le langage survient tardivement et comporte de toute façon des anomalies :
Echolalie (l'enfant ou la personne répète des mots ou des phrases sans sembler les comprendre). Ces mots peuvent être ceux entendus précédemment ou entendus plusieurs heures ou jours auparavant et qui reviennent sans cesse comme un leitmotiv.
Il y a confusion entre le « je » et le « tu » comme s'il ne faisait pas la différence.
L'enfant utilise des mots ou des expressions personnels et parfois incompréhensibles. Le rythme des mots ou leur intonation peut être perturbée.
Quoi qu'il en soi, le langage, lorsqu'il est employé par l'enfant ou la personne autiste, ne semble pas avoir pour but de communiquer.
Lorsque le langage n'apparaît pas ou de façon très frustre, la communication par les gestes ne lui permet pas de compenser ce déficit. L'autisme est alors très sévère car l'incommunicabilité semble totale.
Le comportement
Un élément les caractérise : la répétitivité.
L'enfant peut rester des heures a faire bouger un objet ou une partie d'un objet de façon répétitive, toute son attention restant focalisée sur ce seul mouvement.
L'enfant peut se balancer interminablement, ou agiter ses bras ou ses jambes de façon répétitive.
A l'inverse toute modification de ses habitudes va le perturber.
Autres troubles
Les troubles du sommeil sont fréquents. Ils peuvent rentrer dans le cadre d'un authentique syndrome dépressif lors de l'adolescence ou à de l'anxiété.
Le développement présente souvent certains retards. Mais il peut arriver qu'à l'inverse, certains enfants aient des aptitudes pour la musique ou la peinture et aient une mémoire très pointue. D'autres ont des facultés d'équilibre importants qui leur donne de grandes capacités de mobilité. C'est cela qui a pu faire croire que certains autistes authentiques étaient des surdoués. Il n'en est malheureusement rien.
Les troubles moteurs ou sensitifs sont fréquents mais non systématiques.
Les troubles du comportement sont imprévisibles : colères brutales liées à de la frustration ou un changement inopiné dans les habitudes.
Le diagnostic d’autisme
Il est porté grâce à des échelles de tests. En effet, il n'est pas évident d'établir avec certitude la différence entre un enfant « renfermé » et un enfant véritablement autiste. D'où l'intérêt de ces mesures objectives d'évaluation qui permettent à la fois le diagnostic et le suivi.
Le BOS (Behavior Observation Scale). L'enfant joue seul sans contraintes. Puis il est placé dans un milieu standardisé qui permet d'étudier ses réactions. 71 éléments d'observation sont retenus et une cotation de ses comportementest établie durant 9 périodes de 3 mn. L'apparition de comportements anormaux est notée et permet d'établir une probabilité diagnostique.
L'ECA (Echelle d'évaluation des Comportements autistiques) permet au travers de 29 signes observables dans le comportementde l'enfant dans la vie quotidienne, de définir une graduation de 0 (normal) à 4 (très pathologique). L'ECA a pour intérêt de suivre en permanence l'évolution de l'enfant.
L'ADI-R (autistic Diagnostic Interview) est encore expérimentale et comporte 111 items dont l'interprétation nécessite une connaissance très approfondie de l'autisme. Un algorithme informatique analyse les données et donne le diagnostic.
La CARS (Childhood Autism Rating Scale). Le comportementde l'enfant dans des domaines divers (relations sociales, imitation, utilisation du corps et des objets, réponses visuelles et auditives, etc.) est étudié dans son environnement. La cotation permet d'établir le diagnostic et son importance : enfant normal, autiste léger, moyen ou sévère.
La relation à l'entourage
La communication avec un autiste enfant ou adulte met mal à l'aise : elle déconcerte, en particulier en raison de la fuite de son regard qui est furtif et qui semble parfois ne pas vous voir.
De son côté, l'autiste est désemparé, car bien que ne refusant pas de communiquer, il en est dans l'incapacité, comme s'il n'avait pas les clefs de la communication.
Il y a donc nécessité d'éducation de ces enfants pour les aider à trouver les clefs. Cela signifie une prise en charge la plus précoce possible qui repose donc sur un diagnostic précis. Tout ce travail d'éducation adapté à la nature et à l'ampleur du déficit est capital pour aider ces enfants à s'intégrer dans la société et pallier à leurs difficultés. De nombreuses méthodes rééducatives existent. Elles nécessitent un suivi médical étroit.
L'autisme est un handicapparmi les plus lourds, parce qu'il ne se voit pas, ne se remarque pas et n'est pas compris. Aujourd'hui, l'autisme est considéré comme un trouble du développement affectant les fonctions cérébrales (définition du DSM-IV et de la CIM-10). Cette maladie empêche la personne qui en est atteinte d'organiser et de comprendre l'information transmise par ses sens. Elle provoque un repli sur soi et peut affecter gravement les interactions sociales. Bien qu'on ait cru dans le passé que l'autisme était rare, des études cliniques ont démontré depuis que 10 à 20 personnes sur 10.000 en présentent beaucoup de symptômes et pourraient donc être inclues dans le « continuum autistique ». L'autisme est parfois associé à d'autres handicaps comme le syndrome de Down (trisomie), l'épilepsie, le syndrome de Rett ou la sclérose tubéreuse.
Aujourd'hui encore, en raison du manque de diagnostic adéquat et de services adaptés, de nombreuses personnes atteintes d'autisme ne bénéficient pas d'une prise en charge adaptée à leurs besoins. Elles se retrouvent pour beaucoup dans des hôpitaux psychiatriques et sont considérées par une trop grande proportion de pédopsychiatres comme des enfants psychotiques, ce contre quoi les parents s'insurgent.
L'expérience a pourtant démontré que le meilleur traitement pour les personnes autistes est une éducation précoce et spécialisée qui vise à rendre l'environnement plus accessible à la personne autiste et à combler les déficits particuliers de chacun.
Traitement de l'autisme
Il n’y a pas de traitement à proprement parler de l’autisme. Les moyens sont palliatifs. C’est pourquoi on parle avant tout de prise en charge.
La prise en charge globale
Elle est très difficile, les familles étant souvent démunies devant le manque de structures d’accueil et de moyens adaptés. En effet, chaque autiste possède ses particularités qui vont faire de lui une personne handicapée à part entière dont les déficits ne peuvent être forcément adaptés à une personne souffrant de la même maladie que lui.
L’enfant autiste, sauf exceptions est suivi en institution spécialisée : soit internat spécialisé, soit externat médico-éducatif, hôpital de jour, soit encore centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP). Lorsque l’intégration est possible dans la vie normale, l’enfant est inscrit dans un réseau de soins (halte garderie, crèche, école). Toute la difficulté est que l’enfant ne soit pas enfermé dans un ghetto au milieu des autres, ce qui ne ferait que l’isoler davantage.
Il existe diverses prises en charge :
Les prises en charge psychodynamiques dont le but est d’aider au développement de l’enfant.
Les programmes d’éducation comprennent à la fois des activités pédagogiques et rééducatives.
Les prises en charges intégrées essayent de développer l’intégration dans les milieux sociaux de la vie courante.
Les méthodes comportementales tentent l’apprentissage de comportements permettant ultérieurement une certaine autonomie minimum.
La prise en charge de chaque déficit particulier
Différentes méthodes existent, sur lesquelles aucun conscensus n’existe réellement.
Les méthodes alternatives au langage(LSF, communication facilitée ou système Makaton)
Les méthodes d’intégration neurosensorielles (Dolman Delacato, Holding thérapy, etc.)
Les médicaments. Ils sont peu utilisés en France : naloxone ou neuroleptiques, prescrits dans des cas précis (automutilation, agressivité).
Les associations
Elles ont un rôle essentiel car constituée de parents ayant des enfants autistes, qui partagent leurs expériences, leurs adresses, et peuvent communiquer sur la souffrance que représente cette maladie.
Les psychothérapies.
Leur but est d’aider l’enfant à maîtriser son anxiétéet ses émotions. Les psychothérapiessont très diverses : individuelles, psychothérapie mère-enfant, ou psychothérapies familiales. Lorsqu’elles sont pratiquée au seind’une institution, il peut ‘agir de psychothérapies de groupe.
Les psychothérapies individuelles sont effectuées par des psychothérapeutes spécialisés dans ce domaine. Les séances durent en moyenne 45 mn et se font au minimum 2 fois par semaine. Les parents reçoivent un accompagnement parallèle pour les aider à suivre l’évolution de leur enfant. Le support est le langagelorsque celui-ci est possible ; sinon la pâte à modeler, le dessin, les jouets sont des moyens de communication entre le thérapeute et l’enfant.
Les psychothérapies collectives sont variées : thérapie mère-enfant, surtout avec les très jeunes enfants. Elles peuvent se pratiquer à domicile. Les thérapies familiales incluent toute la famille et permettent de gérer globalement toute la problématique d’un enfant handicapé au sein de la cellulefamiliale. La thérapie de groupe grâce au psychodrame, les marionnettes ou les dessins collectifs permettent des améliorations.
La psychothérapie en institution
Elle regroupe les différentes thérapies précédentes coordonnées au sein de l’institution, en internat, externat, hôpital de jour ou CATTP.
sarihamid-
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Re: psychiatrie
Mélancolie
Définition
C’est un état dépressif grave marqué par une souffrance morale insupportable et le gel des fonctions psychomotrices.
Ce qu'il se passe
La mélancolie se rencontre surtout dans la psychose maniaco-dépressive et à un degré moindre dans la schizophrénie .
Plus rarement, elle complique avec le temps certaines affections endocrinienne, neurologique ou gynécologique (la ménopause entre autre).
Ce qui la caractérise
Profonde douleur morale avec perte du goût de la vie, tristesse permanente, ennui, regrets et désespoir.
Inhibition intellectuelle (efforts d’attention, de réflexion et de concentration impossibles), inhibition de la volonté (indécision et sentiment d’impuissance) et de l’affectivité (malade touché par rien, n’arrivant plus à s’émouvoir, à ne plus avoir de sentiments pour ses proches).
Perturbations psychosomatiques avec perte du sommeil et d’appétit.
L’évolution
Attention au suicide dans les phases mélancoliques. Les conduites suicidaires sont fréquentes et graves tout au long de l’accès que ce soit au début (suicide inaugural imprévisible) surtout lors de la mise en route du traitement ou au cours de la convalescence (le malade n’ayant pas encore retrouvé la joie normale de vivre ).
Ce risque suicidaire est réel dans les psychoses que nous venons de voir (notamment la psychose maniaco-dépressive).
Il est exceptionnel dans les états mélancoliques qui surviennent au cours des autres maladies de l’organisme.
Savoir quoi faire
Appeler le médecin traitant ou le psychiatre au moindre doute sur une éventualité suicidaire. Chez le mélancolique, l’authenticité d’une conduite suicidaire ne doit jamais être mise en doute. Le mélancolique sait parfaitement choisir les moyens efficaces pour mettre fin à ses jours ce qui témoigne de sa parfaite détermination.
Si vous êtes dépassés, faites appel au Samu (le 15) ou aux pompiers (le 18).
Le médecin sur place injectera un neuroleptique et fera hospitaliser le malade.
Le traitement
Il est d’abord hospitalier, le temps de passer la phase critique du risque suicidaire. Parfois on doit recourir aux électrochocs.
Par la suite, le traitement par antidépresseurs sera poursuivi associé à un soutien psychothérapique qui est indispensable.
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Re: psychiatrie
État dépressif
Définition
Un état dépressif, n'est pas encore une dépression avérée, c'est un moment de la vie, généralement passager qui peut correspondre à des évènements (rupture, soucis, deuils...) ou des passages de l'existence (adolescence, crise de milieu de vie, ménopause, retraite, etc.). L'état dépressif, s'il se prolonge ou s'aggrave peut mener à une véritable dépression.
Déprime ou dépression ?
Il ne faut pas confondre déprime et dépression :
La déprime, l'état dépressif est un "mal être" passager qui a touché tout le monde au moins une fois dans sa vie. Elle est de l'ordre de quelques heures à quelques jours, mais n'entraîne aucune modification du comportement.
La dépression est une maladie qui entraîne une tristesse, un abattement extrême, avec des modifications du comportement. C'est une maladie qui pose un problème d'urgence lorsqu'il y a risque suicidaire. Ce risque est difficile à apprécier.
Points particuliers
La dépression est une maladie qui peut s'installer de façon insidieuse, sans qu'il semble qu'un évènement ou un choc psychologique puisse en être la cause : on parle alors souvent de mal être existentiel. Ce sont des tournants de la vie où l'on se retourne sur son passé et sur des évènements qu'on a occultés ou des réactions qu'on a enfouies. Elles ressortent alors sans qu'on en comprenne la raison. Toute la difficulté réside dans sa détection car cette installation est sournoise, souvent masquée par la personne elle-même qui la rejette dans son inconscient.
La dépression peut également être réactionnelle, c'est à dire venir en réaction à une situation particulière (soucis, conflits etc.). On en connaît la cause ou du moins, on croit en connaître les raisons premières : déprime parce qu'on a perdu son travail ou parce qu'on a un dépit amoureux ou une blessure narcissique (une profonde remise en cause de soi-même), ou encore parce qu'on a perdu un être cher. Même si la raison est logique et s'explique, la déprime qui s'ensuit l'est parfois moins : elle a pu en effet s'installer et provoquer ces ravages parce qu'on avait en soi une faiblesse ou une fragilité qui ne permettait pas de surmonter l'épreuve. De simple déprime, cet état pénible peut se transformer en dépression.
Il faut donc être vigilant et ne pas hésiter à se faire aider psychologiquement, d'autant plus que diagnostiquée tôt et traitée efficacement si c'est nécessaire, la dépression n'en guérira que plus rapidement.
La différence entre une simple "déprime" et une dépression grave se voit à plusieurs signes. Sont des signes de gravité :
Un refus de parler de son problème : la personne s'enferme dans son silence.
Un sentiment de culpabilité, de dépréciation de soi, de dévalorisation qui empêche tout projet à court ou long terme.
Des antécédents de tentative de suicide (un dépressif qui a fait des tentatives de suicide a statistiquement un risque de réussite de l'ordre de 10 %).
Une difficulté à s'endormir tous les soirs qui témoigne d'une anxiété.
Un réveil au milieu de la nuit ou vers 4 heures du matin.
Une personne qui ne travaille plus ou qui est en arrêt maladie longue durée et qui se coupe du monde.
Un ralentissement intellectuel dans lequel son esprit tourne en rond.
Une agitation ou une agressivité qui témoignent de son mal-être.
Tous ces signes imposent une consultation, et c'est au médecin d'évaluer le risque suicidaire qu'entraîne un tel état.
Mieux vaut appeler deux fois le médecin, plutôt que de ne pas l'appeler. Personne ne vous en voudra.
L'évaluation de la dépression
Il existe un système de classification internationale des différents types de dépression. Pour cela on utilise 3 types de critères :
Les critères symptomatiques : Comment s'exprime cette dépression
Les critères temporels : depuis combien de temps ?
Les critères de sévérité : y a t-il un risque suicidaire ?
D'autres signes viennent se rajouter. Ils doivent être obligatoirement présents à des degrés divers pour qu'on puisse parler de dépression : troubles du sommeil, troubles de l'appétit, ralentissement ou au contraire agitation,fatigue, troubles de l'attention, sensation de dévalorisation, idées de mort.
On considère ensuite qu'il y a dépression si tous ces signes s'inscrivent dans la durée (au moins 2 semaines), et ceci tous les jours.
Les épisodes dépressifs
Il en existe quatre :
L'épisode léger
L'épisode modéré
L'épisode dépressif sévère sans signes psychotiques
L'épisode dépressif sévère avec des signes psychotiques
En fonction du type d'épisode, le médecin adaptera sa stratégie thérapeutique.
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Re: psychiatrie
Crise d'anxiété
Définition
Une crise d’anxiété est souvent passagère, et on l’a tous ressenti un jour ou l’autre : attente d’une nouvelle, épreuve difficile, etc. Le trac fait partie d’une anxiété normale .
Mais l’anxiété peut être vécue de façon plus irrationnelle : on craint le pire, on s’affole pour un rien, on voit tout en noir, etc. Dans ce cas, cela peut être un état d’anxiété plus ou moins permanent, ce qu’on appelle une personnalité anxieuse qui peut d’ailleurs tourner facilement à la névrose d’angoisse , soit on peut être atteint d’une véritable crise d’angoisse.
Dès que l’anxiété s’accompagne de signes physiques (sueurs, tremblements, gène respiratoire, etc.), cela s’appelle une crise d’angoisse . Si aucun trouble physique n’est ressenti, cela reste une crise d’anxiété.
Points particuliers
Comment guider une personne anxieuse, ou quelle attitude adopter soi-même une fois la crise passée ?
Ne cherchez pas à vous soigner seul, vous n’êtes pas malade.
Ne prenez pas, même provisoirement l’anxiolytique d’un proche.
Faites confiance dans la décision de votre médecin.
N’ayez pas peur d’une psychothérapie ou d’un traitement à partir du moment où il est prescrit. N’interrompez pas ou ne débutez pas tout seul un traitement.
Améliorez votre hygiène de vie en abandonnant certaines mauvaises habitudes : trop d’excitants (café etc.), d’alcool, de tabac.
Ne vous installez pas dans le silence.
Libérez-vous en parlant de ces problèmes à votre entourage.
Appelez au téléphone si vous tournez en rond.
Couchez-vous à heure fixe en lisant un minimum (un quart d’heure).
Mais il est évident que toutes ces bonnes intentions ne suffisent pas. Il peut être nécessaire de se faire aider, soit par un médecin, soit par un psychothérapeute. Le pas est parfois difficile à franchir. Mais lorsque l’anxiété devient pesante au point que cela rend la vie impossible, il ne faut pas la laisser s’installer, car elle peut signifier en fait le début d’une dépression .
Raisonnement du médecin
En premier lieu, il essayera de faire la part des choses entre un état anxieux qui se prolonge anormalement et une dépression débutante.
Puis, il s’attachera aux causes classiquement rencontrées : soucis socioprofessionnels, problèmes familiaux ou sentimentaux, etc.
Bien souvent, le simple fait de les évoquer au cours de 3 ou 4 consultations suffit à lever cette anxiété. C’est l’ébauche de ce qu’on appelle la psychothérapie de soutien à laquelle le médecin aura en fait rarement recours (plusieurs séances dans ce cas).
Prescription s’il le juge nécessaire d’un anxiolytique léger sur une courte durée.
En cas de dépression débutante, son attitude et son traitement seront bien entendu différents.
Votre attitude
Tout le problème est la relativisation face à ce qu’on considère être un danger ou une menace. L’avis des personnes extérieures compte peu, car seules tournent dans la tête les bonnes raisons que l’on a de s’inquiéter. C’est une façon de vivre les choses ou les évènements tout en noir. Il est alors difficile de se raisonner, et il est difficile de raisonner la personne anxieuse .
Le meilleur moyen de juger la situation est de savoir s’il s’agit d’angoisse ou d’anxiété. La frontière entre les deux, est la présence de signes physiques objectifs. On entend par là, la présence ders signes suivants :
Agitation incontrôlable.
Cris ou pleurs non maîtrisables par la personne et qui entraînent un trouble pour le voisinage.
Voies de fait (violence, coups, insultes, objets cassés, gestes dangereux...)
Fuite, gestes inconsidérés, conduite dangereuse.
Sueurs froides.
Malaise.
Douleur dans la poitrine.
Gène respiratoire.
Tous ces signes imposent l’appel à un médecin car il faut l’autorité de celui-ci ainsi que l’aide éventuelle de médicaments pour faire face à ce qui n’est pas une simple crise d’anxiété, mais un état qui peut emprunter à la crise d’angoisse ou à la crise d’agitation.
En dehors de cela, le dialogue reste possible et les mots suffisent pour apaiser ou diminuer une crise d’anxiété. Aucun médicament n’est alors nécessaire.
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Re: psychiatrie
Les angoisses
Définition
Certaines personnes sont des angoissées", c'est à dire ayant un tempérament anxieux, s'inquiétant facilement, voyant toujours le mauvais côté des choses, etc. C'est dans leur nature et on n'y peut rien. Elles non plus, mais cela ne retentit pas sur leur vie de tous les jours qui reste normale.
L'angoisse, c'est bien différent, car cela retentit de façon notable sur la vie de tous les jours. Ce n'est plus un tempérament, mais un état . Autant une peur a toujours une cause (peur du noir, des araignées, de la mort, etc.), autant une angoisse est inexplicable. C'est cette absence de raison qui est paniquante : j'ai peur, mais je ne sais pas de quoi .
Points importants
L'angoisse peut prendre deux aspects :
La crise aiguë d'angoisse, qu'on appelle aussi l'attaque de panique. Cela peut toucheraussi bien un angoissé de nature que quelqu'un qui ne l'est pas. Toutefois la répétition des crises peut entraîner un véritable état pathologique où la personne est en proie à la peurque ces crises surviennent à nouveau.
L'angoisse permanente qui handicape lourdement la vie de la personne qui en est atteinte.
Une crise d'angoisseest un état d'anxiété (sensation d'un danger imminent) accompagné de troubles physiques (palpitations, tremblements, sueurs, impression d'être contracté , de manquer d'air, crampes d'estomac, d’avoir des fourmis dans les membres. Parfois cela peut aller encore plus loin : sensation de mort imminente, respiration accélérée et bruyante, malaise. C'est la classique crise de spasmophilie .
Personne n'est jamais mort d'une crise d'angoisse. Par contre, l'angoisse peut intervenir comme facteur aggravant d'une maladie préexistante (maladie cardiaque, angine de poitrine par exemple).
Certaines décompensation aiguës d'une maladie (infarctus du myocarde, asthme, insuffisance respiratoire ou insuffisance cardiaque par exemple) peuvent comporter dans leurs signes une angoisse bien réelle d'un problème bien réel. C'est pourquoi il ne faut jamais sous-estimer une angoisse, et appeler le médecin ou le consulter.
Certaines angoisses permanentes peuvent en fait masquer une réelle dépression nerveuse dont le risque est la tentative de suicide. Là encore, ne pas négliger et consulter le médecin, surtout si la personne a des idées noires, des troubles du sommeil, et une dépréciation d'elle-même.
Certaines angoisses rentrent dans le cadre de maladies psychiatriques dont elles peuvent constituer l'un des symptômes.
La plupart du temps une crise d'angoisse passe rapidement, soit spontanément, soit avec l'aide d'un médicament administré par le médecin. Il est donc rare que la personne soit hospitalisée.
Lorsque la personne est hospitalisée en psychiatrie, c'est soit parce que la crise se répète, soit parce que la personne refuse tout traitement, soit encore parce que le médecin estime qu'il y a un risque suicidaire.
Une crise aiguë d'angoisse est souvent le révélateur de quelque chose qui ne va pas dans l'existence. C'est pourquoi, si le médecin propose que la personne soit vue par un psychiatre, il ne faut pas en avoir peur, mais au contraire considérer cela comme une chance de résoudre des problèmes intimes que l'on se cache et dont l'angoisse est un mode d'expression.
Raisonnement du médecin
Il va d'abord vérifier en interrogeant et examinant la personne que cette angoisse n'est pas l'un des signes d'une maladie comme un infarctus ou une insuffisance respiratoire . Si c'est le cas, il donnera le traitement adapté et enverra vraisemblablement la personne aux urgences de l'hôpital pour traitement ou bilan de cette maladie. S'il n'y a rien de ce côté, il évaluera ensuite le risque suicidaire qui peut se voir dans certaines crises d'angoisse et qui imposerait une hospitalisation en psychiatrie. Puis il va éliminer une maladie psychiatrique (mélancolie , schizophrénie , psychose hallucinatoire ...) qui imposerait également une hospitalisation en psychiatrie.
Dans la plupart des cas, il va faire une injection intramusculaireou intraveineuse pour casser la crise et permettre à la personne de se calmer.
La suite dépend du résultat de cette injection. Si la personne ne se calme pas, il sera obligé de l'envoyer à l'hôpital, vraisemblablement en psychiatrie. Mais si la personne se calme, ce qui est le cas le plus fréquent, il lui conseillera de consulter un psychiatre, ceci en particulier s'il soupçonne une dépression , des conflits familiaux ou personnels importants, une toxicomanie ou des troubles de la personnalité .
Généralement tout rentre dans l'ordre, et il est rare que la crise reprenne. Si c'est le cas, il ne faut pas hésiter à rappeler le médecin, de façon à ce qu'il voie si un traitement plus puissant ne doit pas être administré ou si finalement l'hospitalisation n'était pas nécessaire.
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Re: psychiatrie
Mythomanie
Définition
La mythomanie est une tendance pathologique plus ou moins consciente conduisant au mensonge et à la création de fables.
C’est un aspect particulier de l’évolution de la personnalitéqui se rencontre fréquemment chez les enfants et se poursuivent chez l’adulte.
Ce qui se passe :
La personnalitéévolue au rythme de la perception des choses, des rencontres et des expériences.
Dans certaines circonstances (structure de la personnalitéet environnement défavorables), il s’opère un dérapage qui entraîne l’enfant dans une relation d’anormalité avec son entourage. Pour prévenir ses doutes, son manque d’assurance et ses peurs, l’enfant se créera un imaginaire à ce point riche et cohérent que ses proches, puis ses connaissances immédiates, se laisseront abuser par des situations les plus invraisemblables.
Dans certains cas, le mythomane déforme la réalité au point de ne plus avoir de relations normales avec son entourage. On entre alors dans le monde de la psychose agrémentée parfois de délires de type paranoïaques.
Seule l’intervention du psychiatre avec une psychothérapie, voire une psychanalyse, est alors apte à apporter une solution à ce problème.
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Re: psychiatrie
Paranoïa
Définition
C’est une psychose, c’est à dire un trouble relationnel avec une déstructuration de la personnalité. Elle s’exprime par un délire systématisé (de jalousie, de revendication, d’être aimé), sans diminution des capacités intellectuelles (le malade continue à mener une vie socioprofessionnelle normale ou à défaut supportable).
Ce qui la caractérise
Des plaintes de type hypochondriaque : se dit en proie à telle ou telle maladie qu’aucun médecin n’est capable de traiter.
Réactions professionnelles à l’occasion de frustration (querelle d’héritage, jalousie morbide, etc.)
Accentuation inquiétante de sa méfiance allant jusqu’à la certitude qu’on cherche à l’empoisonner, d’où un amaigrissement, le refus de dormir pour monter la garde .
Attitude persécutrice réellement insupportable pour l’entourage.
Besoin irréversible de convertir autrui à ses idées.
Une évolution délirante à tout moment.
Mécanisme
La paranoïa est le passage à la maladie de la personnalité paranoïaque avec :
Développement lent, insidieux, continu d’un système délirant durable et compatible avec la réalité.
Évolution : aggravation lente et inéluctable. Le risque du passage au délire aigu est rare.
Ce que vous devez faire
Alerter son médecin traitant, psychiatre ou au besoin le service de garde devant toute conduite évoquant un délire .
L’hospitalisation qui suivra est irrémédiable après que le médecin ait pratiqué sur place une injection d’un puissant neuroleptique à visée sédative.
L’internement est bien souvent inévitable surtout lorsque le malade désigne et menace une personne comme étant son persécuteur. Le risque de meurtre est ici possible.
Dans les cas mineurs , le traitement associe la prise de neuroleptiques à une psychothérapie fondée sur la recherche des contenus émotionnels exprimés par le délire.
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Re: psychiatrie
Psychose
Trouble mental caractérisé par la perte du sens du réel et la transformation de l'expérience vécue en délire.
Ce qu'il se passe
Contrairement à la névrose :
Il y a dans la psychose une notion de lésion anatomique ou fonctionnelle du système nerveux que l'on cerne de plus en plus actuellement. Son éclosion en revanche est souvent la résultante d'un conflit interne au groupe familial.
Le sujet n'est pas conscient du caractère pathologique de ses symptômes.
Il n'y a pas cette notion de souffrance dont il demande à se débarrasser.
Le traitement est avant tout médicamenteux (neuroleptiques, lithium, etc.). La psychothérapie est néanmoins utilisée. Ses modalités sont très variées.
Les psychoses les plus courantes
La schizophrénie .
La paranoïa .
La psychose maniaco-dépressive .
Les symptômes
Ils sont particuliers à chacune des différentes psychoses.
À la base de chacune d'entre elles, on retrouve toujours la notion de délire et dans l'évolution, celle de bouffée délirante .
sarihamid-
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Re: psychiatrie
Obsession
C'est une névrose. Caractérisée par l'irruption dans la pensée d'un sentiment, d'une idée, d'une tendance particulièrement morbide dont le sujet n'arrive pas à se débarrasser.
C'est la forme la plus grave et la mieux organisée de la pathologie névrotique.
Elle est rare et pose de vrais problèmes thérapeutiques.
Ce qui la caractérise
La souffrance psychique est intolérable :
Intoxication par une idée, une litanie mentale de formules, de mots, de chiffres avec lesquelles le malade lutte avec une incroyable anxiété pour tenter en vain de les chasser.
Crainte angoissante de commettre un acte absurde, ridicule, immoral, obscène (obsession impulsive par exemple de prononcer des phrases sacrilèges dans une église), voir criminel.
Folie du doute.
Survenue dans la deuxième moitié de la vie d'accès dépressifs totalement inhabituels chez l'obsessionnel.
Attitude démissionnaire.
Troubles somatiques répétés : douleurs intestinales, migraines, palpitations, etc.
Mécanisme
L'obsession est le passage à la maladie de la personnalité obsessionnelle
Non résolution dans l'enfance de l'érotisme et de l'agressivité sadique du stade anal. D'où un comportement réactionnel contre des désirs refoulés.
Exemple : la propreté excessive en réaction contre le goût de la saleté, etc.
Savoir quoi faire
Appeler son médecin ou son psychiatre ou à défaut le service de garde lorsque le malade fait :
Une crise d'angoisse avec une accentuation imprévisible et brutale des signes évoqués plus haut.
Une crise dépressive qui prend l'allure d'une mélancolie avec un abandon total de soi-même.
Appeler le Samu ou les pompiers si vous ne savez pas quoi faire.
Le traitement
Est particulièrement difficile :
En dehors des crises qui conduisent à l'hospitalisation, le médecin essaiera de maintenir une insertion socioprofessionnelle.
Prescription d'anxiolytique et de neuroleptiques sédatifs pour calmer l'angoisse qui accompagne la lutte obsédante.
Le traitement de fond repose sur la psychothérapie d'inspiration analytique.
Les résultats sont très limités et inconstants.
sarihamid-
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Re: psychiatrie
Peur
Définition
La peur est une réaction normale tant qu'elle ne paralyse pas toute action ou ne bloque pas les actions de la vie courante. Si c'est le cas, on appelle cela une phobie.
Points importants
La peur, comme le stress fait partie de notre vie courante. C'est souvent grâce à elle que nous sommes encore en vie : peur de tomber, de se faire écraser, d'échouer, etc. C'est grâce à la peur que l'on peut surmonter les épreuves, et en cela le stress est bénéfique. Nous possédons en nous tout un système très élaboré, commandé par la glande surrénale , dont le rôle est de nous stimuler en cas de danger : le coeur s'accélère pour oxygéner les organes et les muscles. Mais la conséquence de cette action de la surrénale est également que nos poils se hérissent, que la peau se couvre de sueurs et qu'on tremble. C'est le mauvais effet de la peur, et cela s'appelle le trac . Nous oscillons donc perpétuellement entre ces deux aspects bénéfiques et inconfortables que provoquent en nous la peur.
La peur n'exclue pas le danger . Et pourtant, nous pouvons avoir peur alors qu'aucun danger ne nous menace réellement : peur des araignées, du noir, des serpents dans leur vivarium, des oiseaux, de la foule, etc. Or le danger n'existe à cet instant que dans notre tête, puisque l'araignée s'enfuit à notre approche et que le serpent dort dans son vivarium... Ce dont nous avons peur, c'est alors du symbole qu'il représente pour nous : l'araignée, la foule, les oiseaux ne sont que la représentation symbolique de conflits antérieurs non résolus. Cette peur est malgré tout maîtrisable et raisonnée : on n'aime pas trop ces animaux ou cette situation, mais on l'accepte sans fuir et sans trop s'émouvoir.
Là où le problème se complique, c'est lorsque confronté à cette situation, nous avons des manifestations d'angoisse : le coeur s'accélère, le poil se hérisse, on a la chair de poule, bref, on a peur... À ce moment-là, deux possibilités : on surmonte la peur en affrontant la situation ou en l'évitant sans que cela oblige à prendre des risques (par exemple traverser la route précipitamment pour ne pas être face au pigeon par exemple). C'est une attitude phobique mais non pathologique, car on a le droit de ne pas aimer ces bêtes là. Deuxième possibilité, on ne surmonte pas, et on fuit en hurlant, quitte à se faire écraser par une voiture : l'attitude phobique est devenue pathologique.
Une phobie devient pathologique, lorsqu'elle perturbe la vie sociale ou lorsqu'elle met la personne dans tous ses états au point de l'amener à des conduites d'évitement ou de réassurance. L'évitement, c'est tout faire (y compris des choses dangereuses) pour éviter de se trouver en contact avec l'objet, la situation ou l'animal en cause. La réassurance, c'est vérifier à l'envie, et de façon perpétuelle que l'on ne risque pas de se trouver face à l'objet, la situation ou l'animal en cause. Cela oblige la personne à tout faire (jusqu'à l'absurde) pour éviter cette rencontre : par exemple regarder en permanence sous le lit pour vérifier que ne se trouve pas la souris tant redoutée.
On est en général phobique d'une seule chose ou d'une seule situation. Cela n'a donc rien à voir avec quelqu'un qui a un tempérament craintif.
Causes principales
Les principales phobies
Arachnophobie : peur des araignées.
Zoophobie : peur des animaux en général.
Agoraphobie : peur des grands espaces.
Dysmorphophobie : peur d'être laid.
Claustrophobie : peur d'être enfermé dans un lieu clos (ascenseur par exemple).
La liste des phobies est donc non limitative.
Votre attitude
En cas de peur insurmontable, répétée et handicapante, il n'y a qu'une seule issue : consulter un médecin. Il n'y en a pas d'autre. C'est lui qui va voir avec vous l'importance et le retentissement dans votre vie de cette phobie. Puis il vous proposera des séances de déconditionnement faites par un psychologue où on va vous confronter peu à peu à l'objet ou la situation qui vous terrorise. Une psychothérapie ultérieure sera sans doute également envisagée.
Mais finalement ? pourquoi toutes ces peurs qui nous assaillent ?
sarihamid-
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