Partager le lit des parents semble bien augmenter le risque de mort subite du nourrisson !
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ismano
tedles
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Partager le lit des parents semble bien augmenter le risque de mort subite du nourrisson !
Le syndrome de mort subite du nourrisson (MSN) demeure une cause importante de mortalité dans les pays développés malgré les campagnes en faveur de la position couchée sur le dos. Il persiste des controverses sur le rôle du partage du lit des parents par les nourrissons et les recommandations qui en découlent. Une équipe internationale a fait une méta-analyse des données publiées sur ce sujet.
Les critères de sélection des travaux réalisés étaient une définition adéquate de la MSN, une autopsie dans plus de 95 % des cas, une relation claire des circonstances et de la population étudiée, un groupe contrôle et des effectifs suffisants pour calculer le risque relatif encouru par le partage du lit en comparaison de son absence. Dans les articles analysés, il a été tenu compte du partage habituel ou occasionnel au moment du décès.
Au total, 11 études cas contrôles ont été retenues, réunissant 2 464 cas de MSN et 6 495 contrôles ; 710 (28,8 %) des nourrissons victimes de MSN partageaient le lit des parents contre 863 (13,3 %) des contrôles. L’analyse multivariée fait apparaître une augmentation du risque (odd ratio OR) de 2,89 (intervalle de confiance à 95 % IC : 1,99-4,18). En dépit de l’hétérogénéité des séries, toutes montrent une augmentation. Quatre d’entre elles ont analysé le rôle du tabagisme maternel : l’association tabac lit partagé fait encore croître le risque (OR : 6,27 ; IC : 3,94-9,99) en comparaison du risque pour les mères non fumeuses (OR : 1,66 ; IC : 0,91-3,01).
Indépendamment du statut tabagique, l’âge des nourrissons est fondamental. Avant 12 semaines, le risque est très nettement augmenté (OR : 10,37 : IC : 4,44-24,21) alors qu’il n’est pas significatif après cet âge. Enfin, le partage du lit de façon habituelle n’est pas significativement associé à une augmentation du risque (OR : 1,42 ; IC : 0,85-2,38) à l’inverse du partage la dernière nuit (OR : 2,18 ; IC :1,45-3,28). Cependant, le partage occasionnel peut être lié à une infection intercurrente qui augmenterait le risque en soi. La méta-analyse n’a pu porter sur d’autres facteurs associés mais certaines études suggèrent que l’endormissement sur un sofa avec un nourrisson augmente le risque de MSN ainsi que la consommation par les parents d’alcool ou de drogue.
En conclusion, le partage du lit des parents avec un nourrisson augmente le risque de mort subite, particulièrement en cas de tabagisme parental et chez les petits nourrissons.
Pr Jean-Jacques Baudon
Les critères de sélection des travaux réalisés étaient une définition adéquate de la MSN, une autopsie dans plus de 95 % des cas, une relation claire des circonstances et de la population étudiée, un groupe contrôle et des effectifs suffisants pour calculer le risque relatif encouru par le partage du lit en comparaison de son absence. Dans les articles analysés, il a été tenu compte du partage habituel ou occasionnel au moment du décès.
Au total, 11 études cas contrôles ont été retenues, réunissant 2 464 cas de MSN et 6 495 contrôles ; 710 (28,8 %) des nourrissons victimes de MSN partageaient le lit des parents contre 863 (13,3 %) des contrôles. L’analyse multivariée fait apparaître une augmentation du risque (odd ratio OR) de 2,89 (intervalle de confiance à 95 % IC : 1,99-4,18). En dépit de l’hétérogénéité des séries, toutes montrent une augmentation. Quatre d’entre elles ont analysé le rôle du tabagisme maternel : l’association tabac lit partagé fait encore croître le risque (OR : 6,27 ; IC : 3,94-9,99) en comparaison du risque pour les mères non fumeuses (OR : 1,66 ; IC : 0,91-3,01).
Indépendamment du statut tabagique, l’âge des nourrissons est fondamental. Avant 12 semaines, le risque est très nettement augmenté (OR : 10,37 : IC : 4,44-24,21) alors qu’il n’est pas significatif après cet âge. Enfin, le partage du lit de façon habituelle n’est pas significativement associé à une augmentation du risque (OR : 1,42 ; IC : 0,85-2,38) à l’inverse du partage la dernière nuit (OR : 2,18 ; IC :1,45-3,28). Cependant, le partage occasionnel peut être lié à une infection intercurrente qui augmenterait le risque en soi. La méta-analyse n’a pu porter sur d’autres facteurs associés mais certaines études suggèrent que l’endormissement sur un sofa avec un nourrisson augmente le risque de MSN ainsi que la consommation par les parents d’alcool ou de drogue.
En conclusion, le partage du lit des parents avec un nourrisson augmente le risque de mort subite, particulièrement en cas de tabagisme parental et chez les petits nourrissons.
Pr Jean-Jacques Baudon
tedles-
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Re: Partager le lit des parents semble bien augmenter le risque de mort subite du nourrisson !
salem
merci tedles pour ce partage que je trouve intéressant et j'ajoute que les étouffements accidentels : dans un lit, un porte-bébé, sur un pouf, un canapé, reste une cause non négligeable de mort subite chez le nourrisson .
ainsi Une préoccupation actuelle concerne la survenue de morts inattendues très précoces,
survenant en salle de naissance, liées à l’enfouissement du visage du nouveau-né contre sa mère lors d’un « peau à peau » insuffisamment surveillé
merci tedles pour ce partage que je trouve intéressant et j'ajoute que les étouffements accidentels : dans un lit, un porte-bébé, sur un pouf, un canapé, reste une cause non négligeable de mort subite chez le nourrisson .
ainsi Une préoccupation actuelle concerne la survenue de morts inattendues très précoces,
survenant en salle de naissance, liées à l’enfouissement du visage du nouveau-né contre sa mère lors d’un « peau à peau » insuffisamment surveillé
ismano- V.I.P
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Re: Partager le lit des parents semble bien augmenter le risque de mort subite du nourrisson !
Evidement on voi que ces récentes études ont montré que le fait de dormir avec son bébé pouvait augmenter le risque de mort subite du nourrisson.En effet il faut dire que certaines conditions sont dangereuses pour le nourrisson par ex: de se retrouver enfouit sous les couvertures ou la couette, asphyxié sous un oreiller voire contre l'un de ses parents.la mman doit étre trés vigilante ou bien évite carément de dormir avec son bébé..
Merci tedles pour l'article et pour toi ismano pour l'ajout
Merci tedles pour l'article et pour toi ismano pour l'ajout
sarahmed1- V.I.P
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Re: Partager le lit des parents semble bien augmenter le risque de mort subite du nourrisson !
merci pour le partage
jasmine- Membre actif
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Re: Partager le lit des parents semble bien augmenter le risque de mort subite du nourrisson !
Futures mamans faites attention , vous etes avertis du danger et de la résponsabilité qui vous attend.
Merci mes Amis pour le rappel.
sarihamid-
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Re: Partager le lit des parents semble bien augmenter le risque de mort subite du nourrisson !
Futures Mamans.......et Papas aussi...Lol
tedles-
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Re: Partager le lit des parents semble bien augmenter le risque de mort subite du nourrisson !
bonne information tedles pour les futurs parents... donc soyez responsables de la santé de vos bébé
jasmine- Membre actif
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Re: Partager le lit des parents semble bien augmenter le risque de mort subite du nourrisson !
Le débat est ouvert cher amis
Un pédiatre affirme qu'un bébé devrait dormir avec maman jusqu'à 3 ans
Par Christine Talos le 28.10.2011
Selon un pédiatre, les bébés devraient dormir dans le même lit que leur mère jusqu'à l'âge de 3 ans afin de favoriser le développement du cerveau et les liens mère-enfant. Ce serait également bon pour le coeur.
Mauvaise nouvelle pour les papas: les bébés devraient dormir dans le même lit que leur maman jusqu'à l'âge de 3 ans au moins. Cette recommandation pour le moins controversée émane d'un pédiatre qui a remarqué que des bébés de deux jours placés dans des berceaux dormaient moins bien que ceux qui étaient couchés contre leur mère. Les nourrissons étaient également 3x moins stressés sur le plan cardiaque, affirme-t-il.
Selon le journal anglais Daily Mail, qui relate les conclusions du Dr Nils Bergman, de l'Université du Cap en Afrique du Sud, le fait qu'un bébé dorme seul rendrait plus difficile la création de liens avec la maman. En outre, cela endommagerait le développement du cerveau, ce qui aurait un impact négatif sur le comportement de l'enfant dans sa croissance.
Le pédiatre affirme donc que pour un développement optimal, les nouveaux-nés devraient dormir tout contre leur mère quelques semaines après la naissance. Ensuite, ils devraient rester dans le lit maternel entre 3 et 4 ans.
Controverse
Mais les conclusions du docteur sont très controversées. En effet, des enquêtes ont montré que le "co-sleeping" entrainaît une augmententation des cas de mort subite du nourrisson, le risque étant grand que le bébé se fasse asphyxier accidentellement par la maman dans son sommeil ou qu'il chute du lit parental. Ainsi, selon une récente étude britannique, deux tiers des décès inexpliqués de bébés se sont produits dans le lit maternel.
Mais le Dr Nils Bergman a son explication. Selon lui, ces décès n'ont rien à voir avec le fait de partager un lit avec la maman. Ils seraient surtout dûs à des fumées toxiques, aux cigarettes, à l'alcool, aux coussins trop grands ou encore à des jouets dangereux.
Qui croire au final? Dans le doute, il reste un bon compromis: dormir avec bébé dans sa chambre à coucher, mais en le laissant dans son berceau placé tout contre le lit. Ce qui permet de dormir avec lui tout en réduisant considérablement les risques d'accident... et en préservant sa vie de couple.
sarihamid-
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Re: Partager le lit des parents semble bien augmenter le risque de mort subite du nourrisson !
Merci pour le partage confrères. .
nour elhouda-
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