NEZ......
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Nez
C’est le siège de l’odorat, mais il participe également de façon active au goût, à la respiration et à la modulation des sons. Outre cela il concourt de façon importante à l’aspect du visage. Cléopâtre a marqué l’histoire avec son nez, et bien des gens ont vu leur vie gâchée à cause d’un nez trop long ou trop retroussé. Cela explique qu’il soit l’objet de bien des modifications grâce à la chirurgie esthétique au cours d’interventions appelées rhinoplasties .
Un mot sur l’aspect
Sa partie supérieure est osseuse et constituée de plusieurs os qu’on appelle les os propres du nez , pour bien les distinguer du maxillaire supérieur sur lequel ils sont fixés. Ce sont les os propres du nez et leur implantation qui donne au nez sa base qui sera plus ou moins large, responsable d’un nez plus ou moins fin. La partie terminale peut être bossue, ce qui donnera un nez proéminent.
La partie inférieure est fait de cartilage mou. Si ce n’était pas le cas, on serait dans l’incapacité de se moucher. C’est cette partie molle qui donne au nez sa longueur. Cyrano de Bergerac a payé pour savoir à quel point un cartilage trop développé pouvait transformer sa vie.
Un certain nombre de muscles peauciers courent sous la peau du nez. C’est grâce à eux qu’on peut le froncer et manifester ainsi à quel point on déteste certaines odeurs. Le nez participe donc de façon importante à la mimique, donc au comportement et donc à la personnalité...
Deux mots sur l’anatomie
On ne peut pas y échapper :
L’air va pénétrer par le nez. Les poussières qu’il contient vont être arrêtées par les poils et mélangées avec le mucus que fabrique la muqueuse nasale. L’ensemble sera avalé en même temps que la salive en passant par la partie postérieure du nez qui est le rhinopharynx.
L’air a besoin également d’être humidifié. C’est le rôle des replis cartilagineux revêtus de muqueuse et situés dans les fosses nasales. Ces fosses nasales sont séparées en deux parties par la cloison nasale ce qui donne les deux narines. Les cloisons nasales portent des replis : les cornets. Vers le fond des fosses nasales, juste avant le rhinopharynx, se trouvent les choanes, sortes de trous de communication qui permettent le passage de l’air.
Le nez est en communication avec les sinus . Ainsi l’air contenu dans les sinus sera en relation avec l’extérieur et pourra rester à la même pression. C’est pour cela qu’on a mal dans une sinusite à cause de cette impossibilité que les pressions soient rééquilibrées entre l’intérieur des sinus et l’extérieur.
Trois mots sur le fonctionnement
L’odorat
Il est rendu possible grâce à des capteurs situés dans le haut des fosses nasales et qui vont se prolonger par des filets nerveux qui en traversant un os appelé lame criblée de l’ethmoïde regagnent directement une zone du cerveau appelée bulbe olfactif.
Le goût
Quand on a le nez bouché, le goût disparaît. En effet pour que le goût s’exprime, les molécules ont besoin d’être analysées par l’odorat, ce qui suppose une ventilation de l’arrière gorge par le nez, ce qui est rendu impossible par le rhume.
La respiration
Inutile de faire un dessin : on respire par la bouche et par le nez.
La parole
Les sons émis par le larynx ont besoin d’une caisse de résonance dont les fosses nasales font partie.
Les problèmes
Mis à part les traumatismes qui peuvent l’atteindre, le nez est soumis à des maladies qui sont celles des organes qu’il contient. Les problèmes qui lui sont plus spécifiques sont :
les déviations nasales à l’origine de certains ronflements,
les épistaxis (saignements de nez),
les tumeurs nasale en général bénignes (polypes),
les rhinites, rhinorrhée et autre rhinopharyngites,
les corps étrangers dans le nez, facétie très fréquente des jeunes enfants.
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Rhinorhée
Mot médical qui signifie écoulement par le nez en provenance des fosses nasales ou de plus haut, c’est à dire des sinus.
Les deux types de rhinorrhées
La rhinorrhée peut être antérieure : dans ce cas elle s’extériorise par le nez et nécessite un mouchage.
La rhinorrhée peut aussi être postérieure : l’écoulement tombe dans le fond de la gorge et est dégluti. Le plus souvent la personne n’en a pas conscience. Dans ce cas, c’est le médecin qui s’en rendra compte lors de l’examen du fond de la gorge.
Les causes
Les rhinites infectieuses et les rhinopharyngites sont les plus fréquentes. Selon que l’écoulement est infecté ou non, l’écoulement sera épais et jaune ou fluide et clair.
Les rhinites allergiques sont faites de liquide clair avec beaucoup d’éternuements.
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Eternuements
L'éternuement est un symptôme très fréquent et généralement très banal, témoin d'une irritation passagère de la muqueuse nasale.
Mécanisme
Il est en fait assez simple : la stimulation des cils et des petits poils situés dans le nez informe le cerveau de la nécessité qu'il y a à mettre en route ce réflexe.
L'éternuement commence par une large inspiration sous le contrôle de la volonté, que l'on peut interrompre en bloquant la contraction du diaphragme à l'origine de cette inspiration.
Un temps de latence plus ou moins long (jusqu'à plusieurs secondes), permet de rassembler toute l'énergie pour l'effort d'éternuement.
Lors de celui-ci, l'air va être violemment expulsé par le nez, grâce à l'action conjuguée du diaphragme, des muscles abdominaux et des muscles expiratoires accessoires. La bouche reste fermée pour que l'air passe par le nez. L'air sort à une vitesse supérieure à 100 Km/h.
Dans le même temps la muqueuse nasale sécrète de grandes quantités de mucus qui vont littéralement noyer le nez et aider à l'expulsion du corps étranger qui est responsable de l'éternuement.
Les crises d'éternuement peuvent se répéter de façon rapprochée, tant qu'il n'a pas été procédé à un vigoureux mouchage qui, la plupart du temps, met fin à la crise.
Les causes
Les poussières ou produits contenant des poudres ou de fines particules. C'est l'éternuement ponctuel que l'on peut avoir un jour ou l'autre. On se mouche, et c'est fini.
Les pollens provoquent le même résultat, mais le mécanisme n'est pas le même : c'est celui de la rhinite allergique . C'est pour cela que les éternuements à répétition, surtout au moment du printemps ont une valeur de signe d'alerte pour les personnes allergiques, et leur imposent de débuter immédiatement un traitement.
Le rhume et la rhinopharyngite . La cause est infectieuse, due à un virus.
La rhinite , dont l'origine peut être bactérienne.
Le corps étranger dans le nez , en particulier passant inaperçu chez l'enfant.
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Corps étranger dans le nez
Définition
C’est la présence d’un objet dans une narine. Cas fréquemment rencontré chez l’enfant qui joue avec tout ce qui traîne, il est exceptionnel chez l’adulte qui généralement n’a rien fait pour que cela lui arrive. C’est donc sauf exception totalement accidentel.
Ce qu'il se passe
Avant tout ne paniquez pas.
Même si l’objet vous paraît dangereux, il ne montera pas au cerveau.
Tout au plus s’il a la place pour passer, il ira se loger dans les fosses nasales.
Une fois rentré, ce n’est pas facile de l’en faire sortir.
Surtout n’essayez pas de le faire vous-même avec des pinces à épiler ou un coton tige, vous risquez d’abîmer les conduits menant aux fosses nasales même si vous êtes persuadé de prendre toutes les précautions nécessaires.
Ne mettez rien dans les narines. Pas de gouttes.
Consultez rapidement votre médecin.
Les bons gestes
Vous moucher ou faire moucher votre enfant sans lui pincer les narines.
En cas d’insuccès après plusieurs essais, n’insistez pas et rendez vous dans le service d’urgences ORL ou à défaut appelez le service médical de garde.
Si vous ne vous êtes aperçu de rien exceptée une narine qui coule en permanence en dégageant une odeur nauséabonde vous pouvez être quasi certain qu’il s’agit d’un corps étranger. Là encore ne tentez aucune manoeuvre hasardeuse et consultez votre médecin ou à défaut le service d’urgence ORL .
Chez le médecin
En général, grâce à des pinces adaptées aux formes variées il pourra dégager l’objet beaucoup plus facilement qu’avec une simple pince à épiler. L’envoi à l’hôpital peut être nécessaire surtout si l’enfant est peu coopératif, de façon à lui extraire avec un fibroscope et après petite anesthésie locale avec un spray.
Les suites sont simples.
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Re: NEZ......
Odorat
L’odorat est la capacité de percevoir les odeurs. Sa perte entraîne automatiquement une perte du goût.
Mécanisme
La muqueuse nasale comporte un organe de perception des odeursqui reçoit les molécules odorantes. Celles-ci sont diluées dans le mucus et elles sont immédiatement analysées par les récepteurs. Ceux-ci sont composés de cellules qui se prolongent directement par des fibres nerveuses qui passent une lamelle osseuse appelée la lame criblée de l’ethmoïde et située à la base du nez. Ils se rendent directement vers le bulbe olfactif, sorte de renflement nerveux couché sous l’hémisphère frontal du cerveau.
Un relais se fait alors dans une zone du cerveauappelée l’hippocampe et les sensations olfactives sont décodées et intégrées par le cerveau.
Les problèmes sont essentiellement des anosmies , et par voie de conséquence des agueusies par perte de l’odorat.
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Re: NEZ......
Méchage
Le méchage que vous pouvez faire vous-même :
Il ne doit jamais être fait avec du coton hydrophile. En effet, le risque est que cela colle en séchant et qu’on ne puisse plus le retirer. Si l’on force, le caillot part avec le coton et tout est à recommencer.
Le mieux est de le faire avec du Coalgan* vendu en pharmacie sans ordonnance. C’est une sorte de coton fibreux qui ne colle pas et qui se dissout facilement une fois que le caillot est formé. Autre moyen, le tulle gras. À défaut, et seulement si on ne peut pas faire autrement : une compresse stérile que l’on humectera d’huile de table. Enfin, si on est loin de tout, on peut se débrouiller avec un linge propre ou repassé au fer, et humecté d’huile de table.
Commencez par confectionner avec ce matériau, un rouleau de la taille d’un mégot de cigarette.
Ensuite enfoncez-la dans la narine avec votre petit doigt, sans hésiter à l’introduire entièrement dans la narine. Si les deux narines saignent, mettez un rouleau dans chaque narine.
Il ne vous reste plus qu’à pincer le nez pendant 10 mn en laissant toujours la tête penchée en avant.
Le méchage du médecin
Il fera exactement la même chose que vous venez de faire. Ni plus, ni moins. En cas d’échec il recourra au tamponnement postérieur :
Le médecin introduit les mèches par l’arrière nez en passant par la bouche. Cette technique est réservée aux saignements qui ne cèdent pas au méchage habituel.
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Re: NEZ......
Rhume
Définitions
Le rhume est une infection virale due à un virus, le rhinovirus qui sévit par épidémie. On peut s'enrhumer plusieurs fois par an, sans pour autant que cela soit dû à un déficit immunitaire. On l'appelle aussi coryza ou rhume de cerveau.
Le rhume est bien différent de la rhinite , qui signifie simplement "nez qui coule". La rhinite peut avoir donc différentes causes (allergique, bactérienne, ou virale). Dans le cas d'une cause virale due au rhinovirus, on parle de "rhume".
Transmission
La transmission se fait d'une personne à une autre par un simple éternuement, par les postillons, ou tout simplement en serrant la main d'une personne enrhumée qui forcément vient de se moucher dans le quart d'heure qui précède.
C'est la rhinite aiguë, contagieuse en quelques jours et survenant par épidémie.
Les signes
Ils sont bien connus :
Congestion du nez et du visage
Nez qui coule clair au début, puis parfois un peu jaunâtre, ce qui témoigne d'une surinfection, puis qui se bouche.
Maux de tête parfois violents
Yeux qui piquent
Parfois fond de la gorge un peu douloureux qui témoigne d'une rhinopharyngite
Eternuements
Nez bouché
Le rhume peut s'accompagner d'une fièvre qui sera généralement très modérée (38°).
A ce stade, l'utilisation d'antalgiques contre la douleur, de collutoires et de gouttes dans le nez permet de stabiliser le rhume.
Evolution
" Un rhume bien soigné se termine en 7 jours, alors qu'un rhume négligé se termine en une semaine ". C'est ce constat un peu humoristique que font les médecins ce qui montre la difficulté que l'on rencontre à soigner radicalement le rhume. Certains appareils ont été testés, consistant à envoyer dans les narines de l'eau à 43°, température à laquelle le virus est détruit. Ce n'est valable que si le traitement est appliqué dès le début des signes.
Il peut arriver que le rhume se surinfecte : les sécrétions deviennent jaunes puis vertes, et un peu de fièvre se déclare : on en est au stade de rhinite purulente qui peut nécessiter des antibiotiques prescrits par le médecin. Tout cela pour éviter le passage à la sinusite qui peut être une complication du rhume.
Votre attitude
La consultation du médecin est inutile dans les 48 premières heures. En effet, dans la majorité de cas vous en venez à bout avec :
Aspirine ou Paracétamol, et vitamine C, collutoires, boissons chaudes pour compenser les pertes, repos et reprise d'une bonne hygiène de vie.
Soyez sympas avec les autres : le lavage des mains est le meilleur moyen pour protéger votre entourage. Donc lavez-vous les mains après vous être mouché, c'est comme cela que se fait la transmission. De la même façon éviter les bises, les conversations à moins d'un mètre, mettez la main devant votre nez quand vous éternuez... Bref, toutes les circonstances qui peuvent faire qu'on se transmet le virus. Evitez aussi de serrer les mains.
L'utilisation des gouttes dans le nez est utile. La forme en spray est mieux supportée par les petits enfants que la forme en goutte. Il permet un mouchage plus efficace.
Dans certains cas "ça résiste" . Passés 4-5 jours les symptômes sont toujours là parfois en plus puissants (fièvre, écoulement purulents et maux de tête). A part cela fatigue importante. Tout cela vire à la rhino-pharyngite en phase de surinfection .Ca ne passera pas tout seul il faut consulter pour une probable antibiothérapie et le repos forcé par votre médecin.
Certaines personnes prennent en permanence des gouttes dans le nez avec vasoconstricteurs. C'est à éviter car cela entretient artificiellement les écoulements.
Le rôle du médecin
Il est d'abord de déterminer qu'il s'agit bien d'une rhume et pas d'une rhinite allergique ou d'un rhume des foins . Le contexte l'aide à faire la différence.
Devant le rhume à son début, le médecin ne peut que soigner les symptômes car on ne dispose pas de traitement contre les rhinovirus.
Au stade de rhinite purulente, les antibiotiques sont parfois nécessaires.
Les gouttes dans le nez servent essentiellement à nettoyer les fosses nasales pour éviter le passage à la rhinite purulente.
Certaines d'entre elles contiennent des vasoconstricteurs dont le rôle est de décongestionner le nez. Ces médicaments qui existent également en comprimés ou en sirop ne sont pas dénués de contre-indications ni d'effets secondaires et sont des médicaments de prescription.
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Re: NEZ......
Rhume des foins
Définition
Le rhume des foins est une forme de rhinite allergique.
Ce qu'il se passe
Il est du aux pollens et non au foin comme son nom l’indique. Il est donc saisonnier, au printemps et dans les mois qui suivent, survenant de façon répétée en fonction du type de graminées rencontrées.
Par extension on a tendance à appeler rhumedes foins toutes les manifestations cliniques de la rhinite allergique :
Éternuements.
Yeux rouges qui piquent.
Nez qui coule.
Nez qui démange
Sensation de nez bouché
Des manifestations bien ancrées quand on habite la campagne !
Le traitement
Il consiste en des antihistaminiques qui sont efficaces particulièrement sur les éternuements, les écoulements et les démangeaisons nasales. En revanche ils sont peu efficaces sur la sensation de nez bouché.
Les corticoïdes par voie nasale sont très efficaces sur tous les symptômes, en particulier sur la sensation de nez bouché.
Les cromones par voie nasale ont une efficacité très restreinte sur les symptômes.
Les décongestionnants par voie nasale ne sont efficaces que sur la sensation de nez bouché, mais présentent le risque important à long terme d'atteinte de la muqueuse nasale qui va s'atrophier. Par voie générale ils sont pratiquement inefficaces.
Les anticholinergiques sont efficaces sur les écoulements, de même que les leucotriènes, lesquels sont assez efficaces sur l'obstruction de nez.
Pour les cas rebelles ou nécessitant un traitement au long cours, on recours à l'immunothérapie .
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Re: NEZ......
Rhinite
Définition
Phénomène banal et fréquent, il doit cependant attirer l’attention, en particulier chez l’enfant.
Points importants
Les écoulements lors des rhumes ou des rhinites sont des sécrétions de mucus en excès par la muqueusedu nez. Ces secrétions sont claires. En général elles guérissent toutes seules en 3 jours, et la cause est le plus souvent virale (le rhume banal). Tant que les sécrétions restent blanc translucides, il n’y a pas lieu de s’inquiéter et il suffit d’un mouchage efficace associé à des mucolytiques .
Mais ces secrétions peuvent se surinfecter : l'écoulement devient jaune et épais puis verdâtre. On parle de rhinite purulente. Souvent il y a de la fièvre associée. Dans ce cas, il faut consulter de façon à un mise éventuelle sous antibiotiques.
Parfois enfin, les secrétions sont jaunes d'emblée. C'est le cas des sinusites .
Surtout chez l’enfant, l’écoulement peut être d’un seul côté. Dans ce cas, il faut consulter le médecin dans la journée car il faut vérifier qu’il ne s’est pas enfoncé ou coincé un objet dans une narine. Ne chercher à le retirer ni à explorer, il faut des pinces spéciales pour cela.
Les deux types de rhinite
La rhinite aiguë
C’est ce qu’on appelle le rhume , infection virale due le plus souvent à un rhino virus.
La transmission se fait d’une personne à une autre par un simple éternuement, par les postillons, ou tout simplement en serrant la main d’une personne enrhumée qui forcément vient de se moucher dans le quart d’heure qui précède. C’est la rhinite aiguë, contagieuse, survenant par épidémie.
La rhinite chronique
C’est à dire un rhume récidivant. Deux origines possibles à cela :
La rhinite allergiquequi survient au printemps et les mois qui suivent, plus ou moins forte et tenace en fonction des pollens rencontrés.
La rhinite non allergique. En fait on ne connaît pas bien la cause même si on comprend son mécanisme lié à une atrophie (un amincissement) de la muqueuse nasale. La muqueuse fragilisée se défend en permanence contre les agressions comme le tabac, la poussière, la pollution, et...les gouttes dans le nez. En fait pas toutes les gouttes, mais celles qui contiennent des vasoconstricteurs. L’utilisation intempestive de ces médicaments est à l’origine de bien des rhinites chroniques des pays développés. Dans d’autres pays moins favorisés ces rhinites sont dues à d’autres maladies comme la tuberculose ou la syphilis.
Votre attitude
Le mouchage
On peut en rire, mais bien se moucher nécessite une bonne technique, surtout chez l’enfant.
Pour se moucher efficacement, il faut le faire une narine à la fois en pinçant une narine avec le pouce et en relâchant l’index par à coups. Cette technique a plusieurs avantages : d’abord elle envoie l’air dans une seule narine ce qui augmente le flux d’air dans la narine ; ensuite elle évite que le blocage de l’air au niveau du nez remonte dans les deux trompes d’Eustache et donc vers l’oreille moyenne, ce qui évite que des germes y remontent et s’y développent. Un mauvais mouchage peut en effet favoriser les otites .
Chez le tout-petit dont on ne peut guère obtenir la collaboration active, on ne peut recourir qu' au mouche-bébé vendu en pharmacie.
Décoller les sécrétions
En séchant, les sécrétions peuvent coller ce qui les rend difficiles à expulser. Elles sont généralement infectées, ce qui combiné à un mauvais mouchage, favorise les otites et les sinusites. Il faut donc les humecter. C’est le rôle des gouttes dans le nez. Le plus simple est le sérum physiologique, vendu sans ordonnance, soit en flacon de 250 ml, soit en doses uniques. C’est cette dernière formequi est préférable, car on est certain qu’elle reste stérile, ce qui n’est pas le cas des flacons. Le sérum physiologique a toutefois l’inconvénient d’être désagréable et détesté par les enfants. C’est pourquoi les formes en spray son intéressantes : elles délivrent moins de liquide, de façon plus efficace (sous pression) et sous forme de micro gouttelettes moins désagréables et qui pénètrent mieux.
Une autre technique consiste à faire des fumigations en respirant par le nez : les vapeurs chaudes décollent les sécrétions et les rendent plus faciles à évacuer. Une variante des fumigations, la vapeur d’eau respirée par le nez.
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Re: NEZ......
Rhinite allergique
Définition
C'est une inflammation aiguë ou chronique des fosses nasales. Elle est d'origine allergique.
Ce qu'il se passe
L'agent causal s'appelle un allergène. C'est généralement le pollen . Mais il n'y a pas que lui. C'est parfois un microbe.
On distingue 2 types de rhinite allergique :
Les rhinites polliniques
Dues au pollen et autres graminées.
Surviennent d'avril à juillet.
Elles commencent vers l'âge de 7 ans et se répètent tous les ans jusqu'à la soixantaine.
Les autres rhinites (dites perannuelles) :
Dues au poils de chat, chien, hamster, etc.
Aux acariens que l'on retrouve principalement dans la poussière de maison et les literies.
Les plumes des oreillers.
Certains microbes.
Du fait de la diversité des allergènes et de la permanence de leur contact toute l'année, ces rhinites sévissent toute l'année et de ce fait se compliquent souvent de sinusite .
Les signes
Éternuements sans discontinuer.
Un nez qui coule comme une fontaine puis se bouche.
Des yeux qui piquent et deviennent rouges.
Parfois une toux et une petite gêne respiratoire évoquant une crise d'asthme.
Une impossibilité de respirer à fond.
C'est le tableau le plus fréquent surtout pour les rhinites polliniques. Il est plus nuancé pour les rhinites perannuelles.
Le retentissement peut être très important sur la vie quotidienne, certaines personnes pouvant souffrir d'au moins 2 de ces symptômes durant plus d'une heure par jour. Outre les symptômes ci-dessus, il existe :
Sensation de nez bouché
Maux de tête
Insomnies
Fatigue liée aux troubles du sommeil ce qui peut entraîner un retentissement professionnel.
Chez le médecin
Le médecin vous fera faire une enquête allergique pour rechercher l'allergène.
Celui-ci identifié, il vous fera faire une cure de désensibilisation et prescrira pour lutter contre les symptômes immédiats :
Un anti-histaminique contre les éternuements.
Un décongestionnant nasal à n'utiliser que durant quelques jours pas plus.
Un collyre pour les yeux.
Et un antitussif contre une toux rebelle.
Les corticoïdes sont employés au cas par cas par le médecin en fonction des contre-indications et de la tolérance de la personne.
Pas d'antibiothérapie sauf en cas de surinfection.
Automédication
ProRhinite®, est un spray nasal antihistaminique disponible sans ordonnance. Il est donc utilisable en automédication secondaire, c'est à dire lorsque le diagnostic de rhinite allergique a été porté par un médecin. Il est utilisable par les adultes et les enfants de plus de 12 ans.
Actifed Duo ®, est un produit en automédication secondaire également. Il contient un antihistaminique (cétirizine) et un décongestionnant nasal (pseudoéphédrine). Il est réservé à l'adulte et à l'adolescent de plus de 15 ans.
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Re: NEZ......
Saignement de nez
Écoulement de sang par les narines : Épistaxis
Ce saignement peut être provoqué par un traumatisme (choc, mouchage) ou survenir de manière spontanée.
Il est favorisé par l’altitude du fait de l’agression de l’air froid et sec d’une part et des troubles de la coagulation d’autre part.
Quelle qu’en soit la raison, cette hémorragie nasale doit être stoppée.
Généralement, une simple compression à l’aide du pouce et de l’index à la base de l’arête nasale pendant quelques minutes suffit, à condition de placer les doigts suffisamment haut pour comprimer les pédicules vasculaires.
Éviter de pencher la tête en arrière, car le sang, au lieu d’être évacué par la narine, s’échappe dans le fond de la gorge ce qui donne une fausse impression de colmatage alors que l’hémorragie continue.
Si l’épistaxis ne s’arrête pas, on peut introduire dans la narine un tampon hémostatique de type Merocel (voir chapitre 4) En s’imbibant de sang, il gonfle et tamponne de façon efficace le fond des fosses nasales. Si la narine est petite et que le Merocel est trop grand, le découper dans la longueur avec une paire de ciseaux. Il s’agit de l’enfoncer suffisamment pour qu’il gonfle dans la partie arrière des fosses nasales où prend naissance l’hémorragie. On peut s’assurer qu’il est efficace en regardant avec une lampe au fond de la gorge du malade pour voir s’il n’existe plus d’écoulement. Le malade ne doit plus avoir besoin de déglutir.
En cas d’échec, le méchage nasal postérieur avec mèche grasse iodoformée est l’unique moyen d’interrompre une épistaxis récalcitrante. Il ne peut être réalisé que par un médecin et nécessite un matériel adapté (mèche grasse, pince courbe) La mèche doit être laissée en place au moins 48 heures.
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Gouttes dans le nez
Attention
Bien que très efficaces, ces médicaments ne constituent pas un traitement de la maladie éventuelle dont vous souffrez. Ils vous sont proposés pour vous soulager en attendant la consultation d'un médecin.
Ce ne sont pas des médicaments à aller chercher chez le pharmacien, mais simplement à chercher dans votre pharmacie familiale pour vous soulager.
Ces médicaments ne sont à prendre qu'à 4 conditions :
Que votre médecin vous en ait déjà prescrit.
Que vous n'ayez jamais fait d'allergie à l'un de ces produits.
Que vous attendiez la venue ou la consultation du médecin.
Que les médicaments ne soient pas périmés.
Si ces 4 conditions sont réunies, vous pouvez en prendre uniquement parmi les spécialités ci-dessous et seulement aux dosages indiqués. Les gouttes dans le nez sont un traitement local pour les infections du nez et des sinus.
Quelques principes importants
Par principe, à moins d'être certain qu'il s'agit d'une rhinite allergique , ou d'un rhume , il est déconseillé d'utiliser d'autres produits que le sérum physiologique ou ses dérivés.
D'autre part, chez l'enfant de moins de 7 ans, il est fortement déconseillé d'utiliser des produits huileux dans le nez ou contenant des vasoconstricteurs (pseudo-éphédrine, phényléphrine, phénylpropanolamine), ou encore contenant des antibiotiques ou des antiseptiques locaux, sans avis médical.
Les solutions huileuses n'ont d'intérêt que si l'écoulement nasal s'accompagne de croûtes jaunâtres ou verdâtres séchées et qui ne peuvent se décoller facilement.
Les différentes gouttes dans le nez
Actisoufre® huile goménolée®
Aquarhine®
Argicilline simple®
Balsamorhinol®
Biocidan®
Broncorinom soltion nasale®
Chlorure de sodium Faure®
Humex Fournier solutions nasales®
Isofra®
Nécyrane®
Nostril®
Pharmacilline gouttes®
Physiomer®
Physiosoin® Sérophy®
Pinorhinol®
Propionate de sodium Chibret à 2®5%®
Prorhinel®
Prorhinel® mouche bébé
Pulviplasmine®
Rhinalose®
Rhinaspir®
RhinATP adulte®
RhinATP enfant®
Rhine-infantile®
Rhino-bébé®
Rhinoblache®
Rhino-Sulforgan®
Rhinosulfuryl®
Rhinotropyl®
Rhinyl®
Soframycine simple®
Solution de chlorure de sodium Demal®
Solution nasale et ophtalmique de chlorure de sodium Gilbert®
Solution nasale et ophtalmique de chlorure de sodium Sauba®
Soufrane®
Stérimar ®
Stillargol®
Vaseline gomélonée®
La technique de nettoyage des fosses nasales chez les enfants
Elle ne doit être faite qu'à distance d'un repas (pour éviter que l'enfant vomisse), et avant l'heure où vous devez le mettre au lit.
L'enfant est couché sur le dos. Vous lui penchez la tête sur le côté de façon à ce que son oreille droite repose sur l'oreiller. Vous aurez ainsi accès à sa narine ... gauche.
Fermez la bouche de l'enfant avec votre main en remontant son menton.
Introduisez la pipette de sérum physiologique dans la narine et effectuez une pression. Le liquide va entraîner les sécrétions qui seront avalées par l'enfant.
Même technique avec la narine droite en penchant la tête de l'enfant du côté gauche.
L'enfant risque de mal coopérer. Il est donc nécessaire de bien lui expliquer avant ce que vous allez faire, et de le maintenir fermement durant l'opération.
Certaines spécialités en spray comme Prorhinel® spray contiennent un fluidifiant
Le Prorhinel mouche bébé ® est muni d'un embout spécifique facilitant le nettoyage en profondeur des fosses nasales.
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