RGO : la symptomatologie n’est pas exactement la même pour les femmes et les hommes
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RGO : la symptomatologie n’est pas exactement la même pour les femmes et les hommes
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est très fréquent, touchant près de 40 % des adultes des pays développés. Or, un travail australien de 2009 a montré qu’avec un recul de 5 ans après chirurgie cœlioscopique, les femmes étaient significativement plus nombreuses que les hommes à se plaindre de pyrosis et de dysphagie, et à subir des réinterventions. Les auteurs d’Adélaïde se sont posé la question d’une variation de la symptomatologie selon le sexe.
L’enquête a porté sur 2 973 adultes (1 696 femmes), qui ont été interrogés (questionnaires standard) par des praticiens indépendants des auteurs, sur leurs symptômes, leur durée, leur sévérité (échelle visuelle analogique de 0 à 10) et les médications prises pour les combattre.
On a rendu compte des caractéristiques démographiques (âge, indice de masse corporelle, etc.), endoscopiques avec le degré de l’œsophagite, manométriques, voire pH-métriques et des symptômes avant chirurgie (après exclusion des volumineuses hernies hiatales et des malades déjà opérés pour RGO), puis après chirurgie (fundoplicature totale ou partielle), tous les ans.
Alors que la dysphagie était équitablement répartie entre les sexes, le pyrosis, chez les femmes qui s’en plaignaient, était plus intense que chez les hommes. La consommation d’inhibiteurs de la pompe à protons était similaire dans les 2 sexes.
De 1991 à 2009, 2 153 patients (1 091 hommes) ont été opérés. Les femmes, dans cet échantillon, sont plus âgées de 7 ans que leurs congénères masculins, ont davantage tendance à l’obésité, et ont des symptômes plus sévères (scores plus élevés pour le pyrosis et la dysphagie). En revanche, les données pH-métriques ne font pas apparaître de différences majeures ; la pression de repos du shincter inférieur de l’œsophage est cependant significativement plus basse chez les hommes, alors que les autres données manométriques sont tout à fait comparables.Enfin, si la durée des symptômes avant chirurgie est identique dans les 2 sexes, les hommes ont des oesophagites plus graves en endoscopie (ulcèrations ou endobrachyœsophages) mais les femmes ont plus souvent une hernie hiatale associée.
Ces différences significatives, tant dans l’incidence que dans la sévérité des symptômes associés au reflux gastro-œsophagien peuvent traduire des différences au niveau du seuil de perception, ce qui expliquerait les meilleurs résultats observés chez les hommes.
Dr Jean-Fred Warlin
L’enquête a porté sur 2 973 adultes (1 696 femmes), qui ont été interrogés (questionnaires standard) par des praticiens indépendants des auteurs, sur leurs symptômes, leur durée, leur sévérité (échelle visuelle analogique de 0 à 10) et les médications prises pour les combattre.
On a rendu compte des caractéristiques démographiques (âge, indice de masse corporelle, etc.), endoscopiques avec le degré de l’œsophagite, manométriques, voire pH-métriques et des symptômes avant chirurgie (après exclusion des volumineuses hernies hiatales et des malades déjà opérés pour RGO), puis après chirurgie (fundoplicature totale ou partielle), tous les ans.
Alors que la dysphagie était équitablement répartie entre les sexes, le pyrosis, chez les femmes qui s’en plaignaient, était plus intense que chez les hommes. La consommation d’inhibiteurs de la pompe à protons était similaire dans les 2 sexes.
De 1991 à 2009, 2 153 patients (1 091 hommes) ont été opérés. Les femmes, dans cet échantillon, sont plus âgées de 7 ans que leurs congénères masculins, ont davantage tendance à l’obésité, et ont des symptômes plus sévères (scores plus élevés pour le pyrosis et la dysphagie). En revanche, les données pH-métriques ne font pas apparaître de différences majeures ; la pression de repos du shincter inférieur de l’œsophage est cependant significativement plus basse chez les hommes, alors que les autres données manométriques sont tout à fait comparables.Enfin, si la durée des symptômes avant chirurgie est identique dans les 2 sexes, les hommes ont des oesophagites plus graves en endoscopie (ulcèrations ou endobrachyœsophages) mais les femmes ont plus souvent une hernie hiatale associée.
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Re: RGO : la symptomatologie n’est pas exactement la même pour les femmes et les hommes
Merci pour les informations .
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