Allergie aux protéines du lait de vache .
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Allergie aux protéines du lait de vache .
Allergie aux protéines du lait de vache
L’allergie aux protéines de lait de vache est une forme d’allergie alimentaire qui touche surtout les nourrissons et les enfants de moins de trois ans. Elle provoque des symptômes digestifs et des rougeurs de la peau. Avec l’âge, cette allergie disparaît spontanément dans la majorité des cas.
Quels sont les symptômes de l’allergie aux protéines de lait de vache ?
L’allergie aux protéines de lait de vache (ou PLV) peut apparaître dès l’âge de trois semaines et jusqu’à l’âge de huit à dix mois. Elle se traduit par des rougeurs et des démangeaisons de la peau, ainsi que par des symptômes digestifs (tels que régurgitations, vomissements, constipation, diarrhée ou maux de ventre) et, parfois, des symptômes neurologiques de type malaise. Le bébé est souvent irritable. L’allergie aux protéines de lait de vache doit être distinguée de l’intolérance au lactose qui n’est pas une maladie allergique.
En France, ce type d’allergie touche environ un bébé sur quarante. Si les parents présentent tous les deux un terrain allergique, cette maladie touche environ un bébé sur cinq. Il est assez fréquent que l’allergie aux protéines de lait de vache soit associée à une autre forme d’allergie alimentaire (par exemple aux œufs, aux protéines de blé ou à l’arachide).
Dans la plupart des cas, l’allergie aux protéines de lait de vache disparaît avec l’âge. Un enfant sur deux en guérit avant l’âge de deux ans, trois sur quatre avant l’âge de trois ans et neuf sur dix avant l’âge de six ans.
Quelles sont les complications de l’allergie aux protéines de lait de vache ?
Si elle n’est pas traitée, une allergie aux protéines de lait de vache peut provoquer des lésions de l’intestin et diminuer l’absorption des nutriments. Des carences peuvent se développer et nuire à la croissance de l’enfant. Les démangeaisons peuvent provoquer des lésions de grattage qui peuvent s’infecter.
Les nourrissons qui souffrent d’une allergie aux protéines de lait de vache ont un risque plus élevé de développer une autre forme d’allergie en grandissant : allergie alimentaire, rhume des foins, asthme, par exemple.
Quelles sont les causes de l’allergie aux protéines du lait de vache ?
Les symptômes de l’allergie aux protéines de lait de vache sont dus à une réaction allergique de l’organisme lorsqu’il est exposé aux protéines contenues dans ce lait, mais également, très souvent, à celles contenues dans le lait de chèvre, de brebis ou de jument. Ces protéines provoquent des réactions inflammatoires au niveau de la peau et de l’intestin.
Comment prévenir l’allergie aux protéines de lait de vache ?
L’allaitement maternel (au sein) pendant les quatre à six premiers mois semble diminuer la fréquence des allergies alimentaires chez les nourrissons. Néanmoins, ce n’est pas toujours le cas. Il arrive qu’un bébé soit allergique à des substances issues des produits laitiers consommés par sa mère et qui passent ensuite dans le lait maternel. La mère doit alors s’abstenir de consommer ce type d’aliments et recevoir des compléments de calcium.
Chez les enfants dont les parents présentent un terrain allergique et qui sont allaités au biberon, le pédiatre peut conseiller l’usage de laits dits hypoallergéniques qui semblent réduire le risque de développer une allergie aux protéines du lait de vache.
Quand consulter le médecin en cas d’allergie aux protéines de lait de vache ?
-Si votre bébé présente des plaques rouges ou des démangeaisons.
-S’il régurgite ou vomit plus fréquemment que d’habitude.
-S’il présente régulièrement des coliques ou une diarrhée dans les heures qui suivent son repas.
-S’il alterne des phases de diarrhée et de constipation.
-S’il est constamment irritable.
A suivre.....
nour elhouda-
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Re: Allergie aux protéines du lait de vache .
Que fait le médecin en cas d’allergie aux protéines de lait de vache ?
S’il soupçonne une allergie aux protéines de lait de vache (ou à un autre aliment), le médecin prescrit des examens complémentaires destinés à diagnostiquer qu’il s’agit bien d’une allergie et à identifier la substance responsable. Il peut avoir recours à diverses techniques.
Le test de provocation labiale consiste à déposer une goutte de la substance suspecte (dans ce cas, du lait de vache) sur un côté de la lèvre inférieure de l’enfant. Après quelques heures, il recherche la présence de signes d’inflammation là où la goutte a été déposée.
Un test de provocation orale (au cours duquel on fait ingérer des doses croissantes de la substance suspecte) peut également être pratiqué en milieu hospitalier.
Le prick-test consiste à déposer un peu de substance suspecte sous la peau (à l’aide d’une aiguille courte). Si le nourrisson y est allergique, une inflammation apparaît au point d’injection. En règle générale, chez les bébés, ce test est pratiqué avec six substances : lait de vache, blanc d’œuf, poisson, farine de blé, arachide (cacahuète) et soja.
Une prise de sang peut être prescrite pour rechercher la présence d’anticorps dirigés contre les protéines de lait de vache.
Pour confirmer son diagnostic, le médecin peut avoir recours à la mise en place d’un régime d’éviction : le bébé est nourri avec un lait spécial où les protéines ont été découpées en tout petits fragments. Si les symptômes disparaissent, cela confirme la nature de l’allergie.
Comment soigne-t-on l’allergie aux protéines de lait de vache ?
Les nourrissons allergiques aux protéines de lait de vache ne doivent pas être nourris avec du lait de chèvre, de brebis, de jument ou du lait dit « de soja ». Pour ces enfants, ces laits peuvent être tout aussi allergisants que le lait de vache.
Le traitement de cette allergie repose sur une alimentation à base de lait de vache dont les protéines ont été fragmentées en petits morceaux et cessent ainsi d’être rejetées par l’organisme. Ces laits, appelés hydrolysats poussés, ne doivent pas être confondus avec les laits dits hypoallergéniques (ou HA). Ceux-ci sont destinés à prévenir les allergies chez des nourrissons prédisposés pour des raisons familiales. Ils ne conviennent en aucun cas aux bébés qui ont déjà montré les signes d’une allergie.
Parfois, ils arrivent que les hydrolysats poussés continuent à provoquer des symptômes allergiques car les fragments de protéines suffisent à les déclencher. Dans ce cas, le nourrisson est alimenté avec des solutions à base d’acides aminés (les éléments de base des protéines). Leur coût est très élevé et leur usage réservé aux cas les plus difficiles à traiter.
On tente généralement de réintroduire le lait chez un nourrisson allergique aux protéines de lait de vache vers l’âge de douze à quatorze mois. En effet, ce type d’allergie ayant tendance à disparaître avec le temps, une réintroduction progressive est parfois possible dès cet âge.
Les parents de nourrissons allergiques doivent veiller à utiliser des produits de toilette (shampooings, pommades, etc.) qui ne contiennent pas de protéines de lait.
S’il soupçonne une allergie aux protéines de lait de vache (ou à un autre aliment), le médecin prescrit des examens complémentaires destinés à diagnostiquer qu’il s’agit bien d’une allergie et à identifier la substance responsable. Il peut avoir recours à diverses techniques.
Le test de provocation labiale consiste à déposer une goutte de la substance suspecte (dans ce cas, du lait de vache) sur un côté de la lèvre inférieure de l’enfant. Après quelques heures, il recherche la présence de signes d’inflammation là où la goutte a été déposée.
Un test de provocation orale (au cours duquel on fait ingérer des doses croissantes de la substance suspecte) peut également être pratiqué en milieu hospitalier.
Le prick-test consiste à déposer un peu de substance suspecte sous la peau (à l’aide d’une aiguille courte). Si le nourrisson y est allergique, une inflammation apparaît au point d’injection. En règle générale, chez les bébés, ce test est pratiqué avec six substances : lait de vache, blanc d’œuf, poisson, farine de blé, arachide (cacahuète) et soja.
Une prise de sang peut être prescrite pour rechercher la présence d’anticorps dirigés contre les protéines de lait de vache.
Pour confirmer son diagnostic, le médecin peut avoir recours à la mise en place d’un régime d’éviction : le bébé est nourri avec un lait spécial où les protéines ont été découpées en tout petits fragments. Si les symptômes disparaissent, cela confirme la nature de l’allergie.
Comment soigne-t-on l’allergie aux protéines de lait de vache ?
Les nourrissons allergiques aux protéines de lait de vache ne doivent pas être nourris avec du lait de chèvre, de brebis, de jument ou du lait dit « de soja ». Pour ces enfants, ces laits peuvent être tout aussi allergisants que le lait de vache.
Le traitement de cette allergie repose sur une alimentation à base de lait de vache dont les protéines ont été fragmentées en petits morceaux et cessent ainsi d’être rejetées par l’organisme. Ces laits, appelés hydrolysats poussés, ne doivent pas être confondus avec les laits dits hypoallergéniques (ou HA). Ceux-ci sont destinés à prévenir les allergies chez des nourrissons prédisposés pour des raisons familiales. Ils ne conviennent en aucun cas aux bébés qui ont déjà montré les signes d’une allergie.
Parfois, ils arrivent que les hydrolysats poussés continuent à provoquer des symptômes allergiques car les fragments de protéines suffisent à les déclencher. Dans ce cas, le nourrisson est alimenté avec des solutions à base d’acides aminés (les éléments de base des protéines). Leur coût est très élevé et leur usage réservé aux cas les plus difficiles à traiter.
On tente généralement de réintroduire le lait chez un nourrisson allergique aux protéines de lait de vache vers l’âge de douze à quatorze mois. En effet, ce type d’allergie ayant tendance à disparaître avec le temps, une réintroduction progressive est parfois possible dès cet âge.
Les parents de nourrissons allergiques doivent veiller à utiliser des produits de toilette (shampooings, pommades, etc.) qui ne contiennent pas de protéines de lait.
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Re: Allergie aux protéines du lait de vache .
MERCI mon amie
sarihamid-
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