Trois initiatives grand public pour faire réagir devant des signes d'AVC
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Trois initiatives grand public pour faire réagir devant des signes d'AVC
Trois initiatives grand public pour faire réagir devant des signes d'AVC
Auteur : Stéphanie Lavaud
29 octobre 2012
Paris, France - A l'occasion de la Journée mondiale de l'AVC, plusieurs initiatives sont mises en place pour apprendre les signes d'alerte à la population - laquelle les connaît mal, comme le montre une étude IFOP/Bayer Healthcare [1].
La Direction Générale de la Santé (DGS) lance une campagne nationale d'information et de sensibilisation sous format radiophonique sur les signes de l'AVC [2]. En parallèle, une autre campagne d'information, basée cette fois-ci sur un clip musical et des brochures mais relayant le même message « agir vite », est lancée par l'association d'aide aux patients France AVC et la Société Française Neuro Vasculaire (SFNV), soutenues financièrement par Bayer HealthCare [3].
Par ailleurs, Boehringer Ingelheim se lance, avec France AVC, dans la réalisation d'une série de 10 livrets à destination des patients afin d'améliorer leur prise en charge [4].
Autant d'initiatives bienvenues, mais qui devront être poursuivies sur le long terme pour un effet sur le grand public, à en croire des initiatives régionales précédentes.
L'AVC en chiffres
Plus de 771 000 personnes concernées par l'AVC
33000 décès chaque année en France
3eme cause de mortalité
1ere cause de handicap acquis de l'adulte
2eme cause de démence après la maladie d'Alzheimer
3/4 des patients gardent de séquelles
25 % surviennent chez des moins de 65 ans
Les Français méconnaissent les signes de l'AVC
On ne le répètera jamais assez : face à une personne manifestant des signes d'AVC, il est urgent d'agir. Il faut intervenir impérativement dans les 4 heures et demi qui suivent l'accident pour que les traitements soient efficaces mais le plus vite est le mieux. En effet, chaque minute compte dès les premiers symptômes.
« En 1 minute, on estime la perte de neurones à 2 millions, en 1 heure, ce sont 120 millions de neurones qui sont perdus d'où la nécessité d'agir vite en revascularisant l'artère » a indiqué le Pr France Woimant, neurologue vasculaire à l'hôpital Lariboisière à Paris lors d'une conférence de presse [3].
Mais agir vite suppose de connaître les symptômes, ce qui est loin d'être le cas si on s'en réfère au sondage IFOP/Bayer HealthCare portant sur un échantillon de 1002 personnes [1]. Car si 60% des personnes interrogées déclarent connaître les signes d'alerte de l'AVC, seulement 11% en ont connaissance précisément. Avec une meilleure connaissance chez les personnes âgées de 65 ans et plus toutefois : 68% les connaissent dont 17% avec précision.
Parmi ces symptômes : les troubles du langage ou les difficultés à parler est le plus connu de la population (79%), suit l'engourdissement ou la paralysie d'un membre (64%), puis la paralysie faciale (60%).
Dès l'apparition de l'un de ces symptômes, il est primordial de prévenir les services d'urgence très rapidement. Un message qui passe de façon incomplète dans la population car si 96% des personnes interrogées considèrent que l'AVC est une urgence thérapeutique comparable à un infarctus, confrontées à un individu faisant un AVC, seules 69% des personnes déclarent avoir comme premier réflexe d'appeler le 15.
Composer le 15 très rapidement : un geste, en effet, essentiel pour déclencher la chaîne des secours. Il faut le faire « même si les symptômes régressent » précise le Pr Woimant. « Et si possible, noter l'heure d'apparition des symptômes. »
2 campagnes avec le même objectif pour 1 même cause
Pour que la population soit en mesure de reconnaître les symptômes de l'AVC afin d'avoir le bon réflexe, deux initiatives ont été menées et voient le jour aujourd'hui.
La première émane de la Direction Générale de la Santé (DGS). Peu d'informations sont disponibles à ce jour, mais il s'agit, selon le communiqué, d'une campagne nationale radiophonique, sur le thème « AVC, agir vite c'est important », qui débutera sur les ondes le 29 octobre. Objectif : faire connaître les signes d'alerte de l'AVC et la conduite à tenir en cas d'apparition de ces signes.
La deuxième est à l'initiative de l'association d'aide aux patients France AVC et de la Société Française Neuro Vasculaire (SFNV), soutenue par Bayer HealthCare et prend la forme d'un clip musical animé, téléchargeable gratuitement sur le site [You must be registered and logged in to see this link.] L'objectif est le même : sensibiliser la population à la nécessité de connaître les symptômes de l'AVC et à l'urgence de contacter le 15.
Cette campagne, à l'instar de ce qui se fait dans les pays Anglo-saxons depuis plusieurs années (voir encadré FAST ci-dessous), cette campagne utilise un acronyme pour mieux faire passer le message. Il s'agit de VITE, pour
- Visage paralysé
- Inertie d'un membre
- Trouble de la parole
- En urgence, appeler le 15
« Le parti pris est celui d'une mélodie joyeuse, facile à retenir qui fonctionne comme une ritournelle visant à mémoriser les signes d'appels dans une population allant de 7 à 77 ans », a indiqué Françoise Benon, secrétaire nationale de France AVC. La campagne s'accompagne d'un livret d'information destiné au grand public, sur l'AVC, ses principaux facteurs de risque, ses symptômes et l'urgence de l'appel au 15 sera distribué en 40 000 exemplaires chez les professionnels de santé, médecins généralistes, pharmaciens, hôpitaux…via les réunions d'information organisées dans toute la France par France AVC et via la visite médicale du laboratoire. L'ensemble des documents seront également disponibles sur le site [You must be registered and logged in to see this link.]
Livrets pédagogiques
De son côté, le laboratoire Boehringer Ingelheim annonce la publication en 2012 et 2013 d'une série de dix livrets pédagogiques d'information sur l'accident vasculaire cérébral (AVC) à destination des patients et des aidants. Cette série est réalisée en collaboration avec la fédération nationale France AVC.
A ce jour, deux livrets ont été réalisés :
« Mieux comprendre ce qu'est un AVC »
« Éviter une récidive après un AVC »
Chacun est diffusé à 30 000 exemplaires par les 35 antennes de France AVC auprès des patients et des aidants, et par Boehringer Ingelheim auprès des neurologues hospitaliers et en téléchargement sur les sites de France AVC, Boehringer Ingelheim et Stop AVC.
VITE, un FAST à la française
Pour rappel, les États-Unis ont lancé il y a quelques années une campagne nationale sur les AVC en s'appuyant sur un aide-mémoire pour la population appelé « FAST » , qui regroupe les 3 principaux symptômes et qui rappelle l'urgence de la prise en charge :
Face : perte de force ou engourdissement du visage
Arm : perte de force ou engourdissement au niveau d'un membre supérieur
Speech : trouble de la parole
Time : pour agir le plus rapidement possible
La campagne a été relayée sous forme de vidéos mettant en scène des personnes atteintes des symptômes de l'AVC.
De la même façon, au Royaume-Uni, le Department of Health (l'équivalent de notre Direction Générale de la Santé), a, elle aussi lancée la campagne nationale « Act FAST » utilisant elle aussi des vidéos très réalistes.
Références
Etude IFOP : Bayer HealthCare, « Les Français et les accidents vasculaires cérébraux », du 18 au 20 novembre 2012, échantillon de 1002 personnes âgées de 18 ans et plus.
Communiqué de la DGS, 29 octobre 2012.
Conférence de presse AVC VITE le 15 ! de la Société française neuro-vasculaire et France AVC, avec le soutien des laboratoires Bayer HealthCare. 23 octobre 2012.
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Auteur : Stéphanie Lavaud
29 octobre 2012
Paris, France - A l'occasion de la Journée mondiale de l'AVC, plusieurs initiatives sont mises en place pour apprendre les signes d'alerte à la population - laquelle les connaît mal, comme le montre une étude IFOP/Bayer Healthcare [1].
La Direction Générale de la Santé (DGS) lance une campagne nationale d'information et de sensibilisation sous format radiophonique sur les signes de l'AVC [2]. En parallèle, une autre campagne d'information, basée cette fois-ci sur un clip musical et des brochures mais relayant le même message « agir vite », est lancée par l'association d'aide aux patients France AVC et la Société Française Neuro Vasculaire (SFNV), soutenues financièrement par Bayer HealthCare [3].
Par ailleurs, Boehringer Ingelheim se lance, avec France AVC, dans la réalisation d'une série de 10 livrets à destination des patients afin d'améliorer leur prise en charge [4].
Autant d'initiatives bienvenues, mais qui devront être poursuivies sur le long terme pour un effet sur le grand public, à en croire des initiatives régionales précédentes.
L'AVC en chiffres
Plus de 771 000 personnes concernées par l'AVC
33000 décès chaque année en France
3eme cause de mortalité
1ere cause de handicap acquis de l'adulte
2eme cause de démence après la maladie d'Alzheimer
3/4 des patients gardent de séquelles
25 % surviennent chez des moins de 65 ans
Les Français méconnaissent les signes de l'AVC
On ne le répètera jamais assez : face à une personne manifestant des signes d'AVC, il est urgent d'agir. Il faut intervenir impérativement dans les 4 heures et demi qui suivent l'accident pour que les traitements soient efficaces mais le plus vite est le mieux. En effet, chaque minute compte dès les premiers symptômes.
« En 1 minute, on estime la perte de neurones à 2 millions, en 1 heure, ce sont 120 millions de neurones qui sont perdus d'où la nécessité d'agir vite en revascularisant l'artère » a indiqué le Pr France Woimant, neurologue vasculaire à l'hôpital Lariboisière à Paris lors d'une conférence de presse [3].
Mais agir vite suppose de connaître les symptômes, ce qui est loin d'être le cas si on s'en réfère au sondage IFOP/Bayer HealthCare portant sur un échantillon de 1002 personnes [1]. Car si 60% des personnes interrogées déclarent connaître les signes d'alerte de l'AVC, seulement 11% en ont connaissance précisément. Avec une meilleure connaissance chez les personnes âgées de 65 ans et plus toutefois : 68% les connaissent dont 17% avec précision.
Parmi ces symptômes : les troubles du langage ou les difficultés à parler est le plus connu de la population (79%), suit l'engourdissement ou la paralysie d'un membre (64%), puis la paralysie faciale (60%).
Dès l'apparition de l'un de ces symptômes, il est primordial de prévenir les services d'urgence très rapidement. Un message qui passe de façon incomplète dans la population car si 96% des personnes interrogées considèrent que l'AVC est une urgence thérapeutique comparable à un infarctus, confrontées à un individu faisant un AVC, seules 69% des personnes déclarent avoir comme premier réflexe d'appeler le 15.
Composer le 15 très rapidement : un geste, en effet, essentiel pour déclencher la chaîne des secours. Il faut le faire « même si les symptômes régressent » précise le Pr Woimant. « Et si possible, noter l'heure d'apparition des symptômes. »
2 campagnes avec le même objectif pour 1 même cause
Pour que la population soit en mesure de reconnaître les symptômes de l'AVC afin d'avoir le bon réflexe, deux initiatives ont été menées et voient le jour aujourd'hui.
La première émane de la Direction Générale de la Santé (DGS). Peu d'informations sont disponibles à ce jour, mais il s'agit, selon le communiqué, d'une campagne nationale radiophonique, sur le thème « AVC, agir vite c'est important », qui débutera sur les ondes le 29 octobre. Objectif : faire connaître les signes d'alerte de l'AVC et la conduite à tenir en cas d'apparition de ces signes.
La deuxième est à l'initiative de l'association d'aide aux patients France AVC et de la Société Française Neuro Vasculaire (SFNV), soutenue par Bayer HealthCare et prend la forme d'un clip musical animé, téléchargeable gratuitement sur le site [You must be registered and logged in to see this link.] L'objectif est le même : sensibiliser la population à la nécessité de connaître les symptômes de l'AVC et à l'urgence de contacter le 15.
Cette campagne, à l'instar de ce qui se fait dans les pays Anglo-saxons depuis plusieurs années (voir encadré FAST ci-dessous), cette campagne utilise un acronyme pour mieux faire passer le message. Il s'agit de VITE, pour
- Visage paralysé
- Inertie d'un membre
- Trouble de la parole
- En urgence, appeler le 15
« Le parti pris est celui d'une mélodie joyeuse, facile à retenir qui fonctionne comme une ritournelle visant à mémoriser les signes d'appels dans une population allant de 7 à 77 ans », a indiqué Françoise Benon, secrétaire nationale de France AVC. La campagne s'accompagne d'un livret d'information destiné au grand public, sur l'AVC, ses principaux facteurs de risque, ses symptômes et l'urgence de l'appel au 15 sera distribué en 40 000 exemplaires chez les professionnels de santé, médecins généralistes, pharmaciens, hôpitaux…via les réunions d'information organisées dans toute la France par France AVC et via la visite médicale du laboratoire. L'ensemble des documents seront également disponibles sur le site [You must be registered and logged in to see this link.]
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De son côté, le laboratoire Boehringer Ingelheim annonce la publication en 2012 et 2013 d'une série de dix livrets pédagogiques d'information sur l'accident vasculaire cérébral (AVC) à destination des patients et des aidants. Cette série est réalisée en collaboration avec la fédération nationale France AVC.
A ce jour, deux livrets ont été réalisés :
« Mieux comprendre ce qu'est un AVC »
« Éviter une récidive après un AVC »
Chacun est diffusé à 30 000 exemplaires par les 35 antennes de France AVC auprès des patients et des aidants, et par Boehringer Ingelheim auprès des neurologues hospitaliers et en téléchargement sur les sites de France AVC, Boehringer Ingelheim et Stop AVC.
VITE, un FAST à la française
Pour rappel, les États-Unis ont lancé il y a quelques années une campagne nationale sur les AVC en s'appuyant sur un aide-mémoire pour la population appelé « FAST » , qui regroupe les 3 principaux symptômes et qui rappelle l'urgence de la prise en charge :
Face : perte de force ou engourdissement du visage
Arm : perte de force ou engourdissement au niveau d'un membre supérieur
Speech : trouble de la parole
Time : pour agir le plus rapidement possible
La campagne a été relayée sous forme de vidéos mettant en scène des personnes atteintes des symptômes de l'AVC.
De la même façon, au Royaume-Uni, le Department of Health (l'équivalent de notre Direction Générale de la Santé), a, elle aussi lancée la campagne nationale « Act FAST » utilisant elle aussi des vidéos très réalistes.
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ben mouhammed-
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Merci pour le partage .
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