Vaccins et risques de Cancer
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Vaccins et risques de Cancer
Les vaccins antigrippaux sont de plus en plus fabriqués dans des lignées cellulaires qui sont effectivement ou potentiellement oncogènes ; par ailleurs le guide des directives de la FDA [l’Aministration des Médicaments et des Aliments aux Etats-Unis] permettent des niveaux élevés de contaminations et aucun test de contrôle n’est réalisé sur place, selon le Dr.Sherri J Tenpenny
Sommaire
Les vaccins contre la grippe et les risques de (...)
Mais ce ne sont pas les seules préoccupations
La fabrication du vaccin antigrippal annuel, saisonnier (...)
Le vaccin annuel et saisonnier contient trois souches (...)
Le troisième virus est typiquement une nouvelle souche (...)
Le processus complet, de la sélection du virus à la (...)
L’entrée de la technologie des cultures de lignées (...)
En 2012, la première usine de cultures cellulaires a été (...)
Les cultures cellulaires sont la prochaine frontière de (...)
Plusieurs lignées cellulaires sont actuellement au stade (...)
Sans doute, le vaccin contenait-il des débris de l’ADN (...)
Par leur nature même, ces cellules sont néoplasiques (...)
Si les tumeurs se forment lorsque les cellules sont (...)
Une vive préoccupation quant à l’ensemble du sujet (...)
Les risques des cellules tumorigènes sont connus
Mais il y a pire
La question qui reste posée est la suivante
Définitions et compléments en français ci joint en (...)
Les vaccins contre la grippe et les risques de cancer
par le Dr. Sherri J Tenpenny Rapport de l’ISIS, traduction de Jacques Hallard
Beaucoup d’inquiétudes ont été générées à propos des nouveaux vaccins du virus H1N1 de la grippe ‘porcine’ A, qui ont été mis sur le marché.
Les essais cliniques ont été de faible durée - moins de trois semaines - et il y a aussi la possibilité d’ajouter, à la dernière minute, une toxine supplémentaire avec des adjuvants dits oil-in-water, afin de diluer et d’augmenter l’approvisionnement en vaccins (voir [1]
Mais ce ne sont pas les seules préoccupations.
Le nouveau procédé de fabrication de vaccins contre la grippe, appelée technologies des cultures cellulaires, est peu connu et il a le potentiel d’avoir des conséquences graves à long terme.
La fabrication du vaccin antigrippal annuel, saisonnier et « habituel »
Chaque année, entre Janvier et Mars, un panel consultatif de la FDA sélectionne les trois souches de grippe qui sont supposées être en circulation durant la saison à venir.
En admettant que le processus est une « supposition éclairée », le Centre sanitaire CDC transmet le matériel de base du virus sélectionné à la FDA pour approbation, et il est ensuite distribué aux fabricants pour la production de vaccins.
Le vaccin annuel et saisonnier contient trois souches virales :
Deux virus de type A et un virus d’influenza de type B. La plupart du temps, deux des virus sont les mêmes virus que ceux qui avaient été inclus dans le plan de l’année précédente.
Le troisième virus est typiquement une nouvelle souche en circulation.
C’est la raison avancée pour remettre cela chaque année. La nouvelle souche est modifiée au laboratoire par un processus appelé réassortiment, afin de s’assurer qu’il peut facilement se développer dans des œufs.
Une fois la modification terminée, tous les trois virus passent par les étapes de fabrication délicate pour ce qui se passe dans le flacon.
La lourdeur du processus de production du vaccin de la grippe, utilise jusqu’à 500.000 œufs de poule fertilisés par jour pendant une durée maximale de huit mois.
Des centaines de millions d’œufs fécondés deviennent des "mini-incubateurs" pour le virus mis en culture.
Lorsque les embryons de poulet sont âgés de 11 jours, la membrane amniotique (le blanc d’œuf) est injectée manuellement avec une goutte contenant la solution virale.
Plusieurs jours plus tard, la suspension virale gluante est centrifugée pour enlever si possible le sang de poulet et beaucoup de tissus.
Des protéines d’oeuf résiduelles restent dans la solution vaccinale finale et c’est la raison pour laquelle il est déconseillé d’administrer le vaccin antigrippal aux personnes qui ont une allergie aux œufs.
Le processus complet, de la sélection du virus à la récolte virale, peut prendre jusqu’à neuf mois [2].
Devant le potentiel d’une pandémie et l’annonce de la Directrice générale de l’OMS, Margaret Chan, qui demanda jusqu’à 4,9 milliard de doses de vaccins contre la grippe pour vacciner le monde [3], les longs délais de réalisation et le processus de production très exigent en main d’œuvre, font que l’on ne peut pas satisfaire la demande pour des quantités massives de vaccin contre la grippe pandémique.
L’entrée de la technologie des cultures de lignées cellulaires
Les technologies de cultures cellulaires, qui utilisent des cellules et des tissus animaux que l’on trouve dans les vaccins, ont été élaborées et déployées depuis les années 1950.
Les exemples incluent : la lymphe de veau pour les vaccins contre la variole, les cellules de singes verts africains (cellules AGMK) pour les vaccins contre la polio et les cellules du cerveau de souris pour le vaccin contre l’encéphalite japonaise.
Dans les années 1960, des cellules de tissus de fœtus humains avortés, appelées cellules MRC-5 et WI-38, ont été élaborées et sont encore utilisées pour la fabrication de vaccins contre la varicelle, la rubéole et l’hépatite A.
Depuis le début des années 2000, des dizaines de tissus humains et animaux ont été étudiés pour leur utilisation dans des vaccins viraux, en particulier pour la production de vaccins antigrippaux.
Les lots de vaccins peuvent être produits en moins de six semaines au lieu d’une seule récupération par an avec des œufs, améliorant ainsi énormément la production.
Bien que plusieurs des nouvelles lignées de cellules soient encore considérées comme expérimentales, les techniques de culture de lignées cellulaires ont attiré tous les grands acteurs dans le secteur de la production des vaccins et dans les industries des biotechnologies.
Avant 2007, les lignées cellulaires ont été peu utilisées pour les vaccins contre la grippe, principalement pour des raisons logistiques : Les vaccins contre la grippe fabriqués à partir de cellules, au lieu des œufs, exigeaient une transformation complète des équipements et des installations de production existantes.
Aucun des fabricants n’était prêt à investir des centaines de millions de dollars et d’attendre les cinq à sept années nécessaires pour construire des usines pour fabriquer les nouveaux vaccins.
Mais lorsque la menace de la pandémie de grippe aviaire a été agitée médiatiquement en 2006, le gouvernement a ouvert ses coffres et il a déversé des milliards de dollars dans les poches des entreprises pharmaceutiques, leur donnant ainsi les capitaux pour construire de nouvelles installations de production de vaccins contre la grippe.
En 2012, la première usine de cultures cellulaires a été achevée en Caroline du Nord, aux États-Unis.
Le géant des produits vaccinants Novartis aura alors la capacité de produire chaque année 150 millions de vaccins contre la grippe, ce qui en fera la plus grosse usine au monde pour la production commerciale de vaccins contre la grippe et de l’adjuvant MF-59.
Les cultures cellulaires sont la prochaine frontière de la production de vaccins
Plusieurs lignées cellulaires sont actuellement au stade des recherches scientifiques.
Le vaccin antigrippal Optaflu de Novartis a été approuvé par l’Union Européenne et il a été produit en utilisant une lignée de cellules appelées Madin-Darby (MDCK), des cellules extraites des reins d’un épagneul cocker femelle.
Le Géant néerlandais Solvay Pharmaceuticals, a travaillé avec des cellules MDCK depuis le début des années 1990.
Une autre entreprise indépendante, Protein Sciences Corporation, a travaillé sur un vaccin contre la grippe, breveté et fabriqué à partir d’oeufs d’insectes. T
Cette stratégie vaccinale, connue commercialement sous la dénomination ‘FluBlok’, consiste à isoler une concentration purifiée de l’antigène (H) à la surface d’un virus de la grippe et à insérer l’antigène dans un second virus appelé un baculovirus.
Le baculovirus contenant (H) est alors inséré dans des cellules d’insectes en culture.
Plusieurs essais cliniques, portant sur ce vaccin créé à partir d’insectes, ont montré que les antigènes induisent une forte réponse d’anticorps chez les êtres humains [4].
Sans doute, le vaccin contenait-il des débris de l’ADN des insectes.
Cette technologie est actuellement testée en Europe et n’a pas encore été autorisée pour son utilisation aux États-Unis.
Un troisième type de lignée cellulaire, appelées cellules PER.C6, est dérivé de cellules de la rétine des tissus de fœtus avortés.
Les cellules fœtales sont transformées en les infectant avec un adénovirus, ce qui les transforme en cellules « immortalisées » et qui présente la propriété et la capacité de se reproduire à l’infini.
Par leur nature même, ces cellules sont néoplasiques (générant une cancérisation) ; les chercheurs se réfèrent à leur propos à des cellules "oncogènes".
Si les tumeurs se forment lorsque les cellules sont injectées dans les animaux de laboratoire, les lignées cellulaires sont plus qu’oncogéniques : elles sont tumorigènes.
Une vive préoccupation quant à l’ensemble du sujet :
« C’est que les cellules vivantes PER.C6 sont capables de causer des tumeurs lorsqu’elles sont transplantées dans la peau de souris. »
La FDA exige une méthode de filtration pouvant être utilisée pendant la production d’un vaccin et qui est conçue pour éliminer toutes les cellules avant que le produit ne soit conditionné.
Plusieurs études ont été menées pour s’assurer, à l’intention des développeurs de vaccins, que les cellules PER.C6 ne causent pas de cancer et qu’elles ne contiennent pas de tumeurs parasites libérant des virus [5], mais le risque demeure que les cellules puissent contaminer finalement les produits vaccinaux.
Il existe un risque réel de présence d’ADN de la rétine à l’état résiduel et de fragments viraux errants, à partir des tissus des animaux, et d’entrée possible dans le vaccin antigrippal.
Les petits fragments d’ADN sont classés comme "infectieux" ou "oncogènes" par les chercheurs qui craignent que de l’ADN parasite ne soit incorporé dans l’ADN de l’organisme receveur.
Les règlements de la FDA insistent sur « l’importance de minimiser le risque de cancérogenèse chez les receveurs de vaccins ».
Mais les fabricants ont reçu pour instruction de veiller à ce que le vaccin final contienne moins d’un million de cellules animales résiduelles et moins de 10 ng d’ADN errants par vaccin [6].
Est-ce que les lots de vaccins sont testés pour vérifier sa pureté, conformément à ces exigences ? Non ! Les lots sélectionnés sur le lieu de production sont envoyés à la FDA, et la FDA enregistre la déclaration des fabricants de vaccins, indiquant que ces normes ont été respectées.
Les risques des cellules tumorigènes sont connus
Depuis 1998, la FDA et ses subdivisions, les Centers for Biological Evaluation and Research (CBER), ont été amenés à élaborer des règlements pour permettre l’utilisation de lignées cellulaires à la fois oncogéniques et tumorigènes, dans la production de vaccins.
La FDA est pleinement consciente que les nouvelles lignées cellulaires, en particulier les cellules PER.C6, comportent des risques substantiels, y compris le risque d’un danger mortel par des virus ‘adventices’ (parasites) qui peuvent se retrouver dans les vaccins.
Par exemple, la FDA reconnaît, qu’au début, le virus SV 40 (virus simien 40 provenant de cellules de rein de singe) était présent dans les vaccins contre la polio et avec ses risques [7] : « L’expérience du début des années 1960, de la contamination par le SV40 des vaccins contre le poliovirus et l’adénovirus et la question continuellement posée sur le fait de savoir si le SV40 pourrait être responsable de certains néoplasmes humains [cancers], souligne l’importance de veiller à bien garder les vaccins viraux exempts d’agents ‘adventices’.
"Cela est particulièrement important quand il y a un potentiel théorique de contamination d’un vaccin avec les virus qui pourraient être associés à une néoplasie [cancer]. Il est difficile de savoir si les substrats cellulaires présentent un risque plus élevé ou plus faible [de contamination] que pour d’autres types de cellules. Cependant, si leur croissance en culture de tissus n’est pas bien contrôlée, il peut y avoir d’autres occasions de contamination ... "
Mais il y a pire.
La même note de la FDA continue en disant [7] :
« En plus de la possibilité de contamination des substrats cellulaires par des virus ‘adventices’ ... l’utilisation de cellules humaines immortalisées et néoplasiques, pour développer des vaccins, soulève des préoccupations d’ordre théorique en ce qui concerne une contamination possible par les agents d’ EST / ESB ».
L‘EST est l’encéphalopathie spongiforme transmissible, une maladie qui inclut un groupe de maladies dégénératives rares du cerveau, caractérisées par des trous minuscules dans les tissus du cerveau, ce qui donne une apparence "spongieuse" lorsqu’on les examine sous un microscope.
Lorsque cette condition se produit chez la vache, elle est appelée encéphalopathie spongiforme bovine, ou ESB, communément appelée "maladie de la vache folle." Dans une étude publiée en 2004, des chercheurs ont constaté que toute lignée cellulaire pourrait soutenir la propagation des agents de l’EST [8].
De toute évidence, les centres sanitaires CBER sont conscients et inquiets à propos du potentiel cancérigène des cellules animales dans les vaccins, car ils imposent aux fabricants de prendre « toutes les mesures de précaution possibles » pour éliminer les cellules suspectes dans les produits vaccinaux qui en résultent.
La FDA admet également des préoccupations au sujet de la possibilité de provoquer des cancers à partir de tous les types de lignées cellulaires.
Sommaire
Les vaccins contre la grippe et les risques de (...)
Mais ce ne sont pas les seules préoccupations
La fabrication du vaccin antigrippal annuel, saisonnier (...)
Le vaccin annuel et saisonnier contient trois souches (...)
Le troisième virus est typiquement une nouvelle souche (...)
Le processus complet, de la sélection du virus à la (...)
L’entrée de la technologie des cultures de lignées (...)
En 2012, la première usine de cultures cellulaires a été (...)
Les cultures cellulaires sont la prochaine frontière de (...)
Plusieurs lignées cellulaires sont actuellement au stade (...)
Sans doute, le vaccin contenait-il des débris de l’ADN (...)
Par leur nature même, ces cellules sont néoplasiques (...)
Si les tumeurs se forment lorsque les cellules sont (...)
Une vive préoccupation quant à l’ensemble du sujet (...)
Les risques des cellules tumorigènes sont connus
Mais il y a pire
La question qui reste posée est la suivante
Définitions et compléments en français ci joint en (...)
Les vaccins contre la grippe et les risques de cancer
par le Dr. Sherri J Tenpenny Rapport de l’ISIS, traduction de Jacques Hallard
Beaucoup d’inquiétudes ont été générées à propos des nouveaux vaccins du virus H1N1 de la grippe ‘porcine’ A, qui ont été mis sur le marché.
Les essais cliniques ont été de faible durée - moins de trois semaines - et il y a aussi la possibilité d’ajouter, à la dernière minute, une toxine supplémentaire avec des adjuvants dits oil-in-water, afin de diluer et d’augmenter l’approvisionnement en vaccins (voir [1]
Mais ce ne sont pas les seules préoccupations.
Le nouveau procédé de fabrication de vaccins contre la grippe, appelée technologies des cultures cellulaires, est peu connu et il a le potentiel d’avoir des conséquences graves à long terme.
La fabrication du vaccin antigrippal annuel, saisonnier et « habituel »
Chaque année, entre Janvier et Mars, un panel consultatif de la FDA sélectionne les trois souches de grippe qui sont supposées être en circulation durant la saison à venir.
En admettant que le processus est une « supposition éclairée », le Centre sanitaire CDC transmet le matériel de base du virus sélectionné à la FDA pour approbation, et il est ensuite distribué aux fabricants pour la production de vaccins.
Le vaccin annuel et saisonnier contient trois souches virales :
Deux virus de type A et un virus d’influenza de type B. La plupart du temps, deux des virus sont les mêmes virus que ceux qui avaient été inclus dans le plan de l’année précédente.
Le troisième virus est typiquement une nouvelle souche en circulation.
C’est la raison avancée pour remettre cela chaque année. La nouvelle souche est modifiée au laboratoire par un processus appelé réassortiment, afin de s’assurer qu’il peut facilement se développer dans des œufs.
Une fois la modification terminée, tous les trois virus passent par les étapes de fabrication délicate pour ce qui se passe dans le flacon.
La lourdeur du processus de production du vaccin de la grippe, utilise jusqu’à 500.000 œufs de poule fertilisés par jour pendant une durée maximale de huit mois.
Des centaines de millions d’œufs fécondés deviennent des "mini-incubateurs" pour le virus mis en culture.
Lorsque les embryons de poulet sont âgés de 11 jours, la membrane amniotique (le blanc d’œuf) est injectée manuellement avec une goutte contenant la solution virale.
Plusieurs jours plus tard, la suspension virale gluante est centrifugée pour enlever si possible le sang de poulet et beaucoup de tissus.
Des protéines d’oeuf résiduelles restent dans la solution vaccinale finale et c’est la raison pour laquelle il est déconseillé d’administrer le vaccin antigrippal aux personnes qui ont une allergie aux œufs.
Le processus complet, de la sélection du virus à la récolte virale, peut prendre jusqu’à neuf mois [2].
Devant le potentiel d’une pandémie et l’annonce de la Directrice générale de l’OMS, Margaret Chan, qui demanda jusqu’à 4,9 milliard de doses de vaccins contre la grippe pour vacciner le monde [3], les longs délais de réalisation et le processus de production très exigent en main d’œuvre, font que l’on ne peut pas satisfaire la demande pour des quantités massives de vaccin contre la grippe pandémique.
L’entrée de la technologie des cultures de lignées cellulaires
Les technologies de cultures cellulaires, qui utilisent des cellules et des tissus animaux que l’on trouve dans les vaccins, ont été élaborées et déployées depuis les années 1950.
Les exemples incluent : la lymphe de veau pour les vaccins contre la variole, les cellules de singes verts africains (cellules AGMK) pour les vaccins contre la polio et les cellules du cerveau de souris pour le vaccin contre l’encéphalite japonaise.
Dans les années 1960, des cellules de tissus de fœtus humains avortés, appelées cellules MRC-5 et WI-38, ont été élaborées et sont encore utilisées pour la fabrication de vaccins contre la varicelle, la rubéole et l’hépatite A.
Depuis le début des années 2000, des dizaines de tissus humains et animaux ont été étudiés pour leur utilisation dans des vaccins viraux, en particulier pour la production de vaccins antigrippaux.
Les lots de vaccins peuvent être produits en moins de six semaines au lieu d’une seule récupération par an avec des œufs, améliorant ainsi énormément la production.
Bien que plusieurs des nouvelles lignées de cellules soient encore considérées comme expérimentales, les techniques de culture de lignées cellulaires ont attiré tous les grands acteurs dans le secteur de la production des vaccins et dans les industries des biotechnologies.
Avant 2007, les lignées cellulaires ont été peu utilisées pour les vaccins contre la grippe, principalement pour des raisons logistiques : Les vaccins contre la grippe fabriqués à partir de cellules, au lieu des œufs, exigeaient une transformation complète des équipements et des installations de production existantes.
Aucun des fabricants n’était prêt à investir des centaines de millions de dollars et d’attendre les cinq à sept années nécessaires pour construire des usines pour fabriquer les nouveaux vaccins.
Mais lorsque la menace de la pandémie de grippe aviaire a été agitée médiatiquement en 2006, le gouvernement a ouvert ses coffres et il a déversé des milliards de dollars dans les poches des entreprises pharmaceutiques, leur donnant ainsi les capitaux pour construire de nouvelles installations de production de vaccins contre la grippe.
En 2012, la première usine de cultures cellulaires a été achevée en Caroline du Nord, aux États-Unis.
Le géant des produits vaccinants Novartis aura alors la capacité de produire chaque année 150 millions de vaccins contre la grippe, ce qui en fera la plus grosse usine au monde pour la production commerciale de vaccins contre la grippe et de l’adjuvant MF-59.
Les cultures cellulaires sont la prochaine frontière de la production de vaccins
Plusieurs lignées cellulaires sont actuellement au stade des recherches scientifiques.
Le vaccin antigrippal Optaflu de Novartis a été approuvé par l’Union Européenne et il a été produit en utilisant une lignée de cellules appelées Madin-Darby (MDCK), des cellules extraites des reins d’un épagneul cocker femelle.
Le Géant néerlandais Solvay Pharmaceuticals, a travaillé avec des cellules MDCK depuis le début des années 1990.
Une autre entreprise indépendante, Protein Sciences Corporation, a travaillé sur un vaccin contre la grippe, breveté et fabriqué à partir d’oeufs d’insectes. T
Cette stratégie vaccinale, connue commercialement sous la dénomination ‘FluBlok’, consiste à isoler une concentration purifiée de l’antigène (H) à la surface d’un virus de la grippe et à insérer l’antigène dans un second virus appelé un baculovirus.
Le baculovirus contenant (H) est alors inséré dans des cellules d’insectes en culture.
Plusieurs essais cliniques, portant sur ce vaccin créé à partir d’insectes, ont montré que les antigènes induisent une forte réponse d’anticorps chez les êtres humains [4].
Sans doute, le vaccin contenait-il des débris de l’ADN des insectes.
Cette technologie est actuellement testée en Europe et n’a pas encore été autorisée pour son utilisation aux États-Unis.
Un troisième type de lignée cellulaire, appelées cellules PER.C6, est dérivé de cellules de la rétine des tissus de fœtus avortés.
Les cellules fœtales sont transformées en les infectant avec un adénovirus, ce qui les transforme en cellules « immortalisées » et qui présente la propriété et la capacité de se reproduire à l’infini.
Par leur nature même, ces cellules sont néoplasiques (générant une cancérisation) ; les chercheurs se réfèrent à leur propos à des cellules "oncogènes".
Si les tumeurs se forment lorsque les cellules sont injectées dans les animaux de laboratoire, les lignées cellulaires sont plus qu’oncogéniques : elles sont tumorigènes.
Une vive préoccupation quant à l’ensemble du sujet :
« C’est que les cellules vivantes PER.C6 sont capables de causer des tumeurs lorsqu’elles sont transplantées dans la peau de souris. »
La FDA exige une méthode de filtration pouvant être utilisée pendant la production d’un vaccin et qui est conçue pour éliminer toutes les cellules avant que le produit ne soit conditionné.
Plusieurs études ont été menées pour s’assurer, à l’intention des développeurs de vaccins, que les cellules PER.C6 ne causent pas de cancer et qu’elles ne contiennent pas de tumeurs parasites libérant des virus [5], mais le risque demeure que les cellules puissent contaminer finalement les produits vaccinaux.
Il existe un risque réel de présence d’ADN de la rétine à l’état résiduel et de fragments viraux errants, à partir des tissus des animaux, et d’entrée possible dans le vaccin antigrippal.
Les petits fragments d’ADN sont classés comme "infectieux" ou "oncogènes" par les chercheurs qui craignent que de l’ADN parasite ne soit incorporé dans l’ADN de l’organisme receveur.
Les règlements de la FDA insistent sur « l’importance de minimiser le risque de cancérogenèse chez les receveurs de vaccins ».
Mais les fabricants ont reçu pour instruction de veiller à ce que le vaccin final contienne moins d’un million de cellules animales résiduelles et moins de 10 ng d’ADN errants par vaccin [6].
Est-ce que les lots de vaccins sont testés pour vérifier sa pureté, conformément à ces exigences ? Non ! Les lots sélectionnés sur le lieu de production sont envoyés à la FDA, et la FDA enregistre la déclaration des fabricants de vaccins, indiquant que ces normes ont été respectées.
Les risques des cellules tumorigènes sont connus
Depuis 1998, la FDA et ses subdivisions, les Centers for Biological Evaluation and Research (CBER), ont été amenés à élaborer des règlements pour permettre l’utilisation de lignées cellulaires à la fois oncogéniques et tumorigènes, dans la production de vaccins.
La FDA est pleinement consciente que les nouvelles lignées cellulaires, en particulier les cellules PER.C6, comportent des risques substantiels, y compris le risque d’un danger mortel par des virus ‘adventices’ (parasites) qui peuvent se retrouver dans les vaccins.
Par exemple, la FDA reconnaît, qu’au début, le virus SV 40 (virus simien 40 provenant de cellules de rein de singe) était présent dans les vaccins contre la polio et avec ses risques [7] : « L’expérience du début des années 1960, de la contamination par le SV40 des vaccins contre le poliovirus et l’adénovirus et la question continuellement posée sur le fait de savoir si le SV40 pourrait être responsable de certains néoplasmes humains [cancers], souligne l’importance de veiller à bien garder les vaccins viraux exempts d’agents ‘adventices’.
"Cela est particulièrement important quand il y a un potentiel théorique de contamination d’un vaccin avec les virus qui pourraient être associés à une néoplasie [cancer]. Il est difficile de savoir si les substrats cellulaires présentent un risque plus élevé ou plus faible [de contamination] que pour d’autres types de cellules. Cependant, si leur croissance en culture de tissus n’est pas bien contrôlée, il peut y avoir d’autres occasions de contamination ... "
Mais il y a pire.
La même note de la FDA continue en disant [7] :
« En plus de la possibilité de contamination des substrats cellulaires par des virus ‘adventices’ ... l’utilisation de cellules humaines immortalisées et néoplasiques, pour développer des vaccins, soulève des préoccupations d’ordre théorique en ce qui concerne une contamination possible par les agents d’ EST / ESB ».
L‘EST est l’encéphalopathie spongiforme transmissible, une maladie qui inclut un groupe de maladies dégénératives rares du cerveau, caractérisées par des trous minuscules dans les tissus du cerveau, ce qui donne une apparence "spongieuse" lorsqu’on les examine sous un microscope.
Lorsque cette condition se produit chez la vache, elle est appelée encéphalopathie spongiforme bovine, ou ESB, communément appelée "maladie de la vache folle." Dans une étude publiée en 2004, des chercheurs ont constaté que toute lignée cellulaire pourrait soutenir la propagation des agents de l’EST [8].
De toute évidence, les centres sanitaires CBER sont conscients et inquiets à propos du potentiel cancérigène des cellules animales dans les vaccins, car ils imposent aux fabricants de prendre « toutes les mesures de précaution possibles » pour éliminer les cellules suspectes dans les produits vaccinaux qui en résultent.
La FDA admet également des préoccupations au sujet de la possibilité de provoquer des cancers à partir de tous les types de lignées cellulaires.
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Re: Vaccins et risques de Cancer
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