UN PATIENT FRANÇAIS DE L’HÔPITAL ISLAMIQUE A CORDOUE RACONTE
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UN PATIENT FRANÇAIS DE L’HÔPITAL ISLAMIQUE A CORDOUE RACONTE
UN PATIENT FRANÇAIS DE L’HÔPITAL ISLAMIQUE A CORDOUE RACONTE
message rédigé il y a dix siècles
Ce message écrit par un patient français, fut trouvé par l’un des
chercheurs et chroniqueurs français. Ce message rédigé il y a dix
siècles, fut envoyé par l’un des patients français de l’hôpital
islamique où il se faisait soigner à Cordoue, à son père qui se
trouvait à Paris, pour lui décrire son état sanitaire ainsi que l’état
de l’hôpital islamique.
Voici la teneur de ce message traduit d’après son texte original :
« Mon cher père :
Vous avez mentionné dans votre message que vous m’enverriez de
l’argent pour mon traitement, je vous dis que je n’ai nullement besoin
d’argent, car le traitement dans cet hôpital islamique se fait
gratuitement.
De plus, l’administration de l’hôpital verse à chaque malade qui a
repris ses forces, une somme de cinq dinars et lui offre un nouveau
costume avant de quitter l’hôpital pour ne pas être forcé à travailler
durant la période de convalescence.
Mon cher père,
Si vous venez me visiter, vous me trouverez dans le département de la
chirurgie et du traitement des articulations. A votre rentrée par la
porte principale, dirigez-vous vers le salon du sud, là vous trouverez
d’abord le département des premiers secours et le centre du diagnostic
des maladies, puis celui des articulations. Vous verrez près de ma
chambre, une bibliothèque et un salon pour la lecture et les
séminaires, où les médecins se rencontrent quotidiennement pour
assister aux séminaires donnés par les professeurs.
Quant au département des maladies des femmes, il se trouve de l’autre
côté de la cour de l’hôpital. Il est interdit aux hommes d’y pénétrer.
Du côté droit de la cour, vous trouverez un grand salon consacré aux
malades qui se sont améliorés pour y passer leur convalescence de
quelques jours. Ce salon comprend une bibliothèque ainsi que certains
instruments musicaux.
Mon cher père,
Tout point et tout lieu dans cet hôpital, est très propre : le lit et
le coussin sur lesquels on dort, sont couverts d’un tissu damassé
blanc. Quant aux couvertures, elles sont fabriquées de soie douce et
lisse. Toutes les chambres de l’hôpital sont munies d’eau pure qui est
pompée à travers des tubes spéciaux liés à une grande source d’eau.
Dans chaque chambre, se trouve une cheminée pour les jours d’hiver.
Quant à la nourriture, c’est du poulet et des crudités, au point que
certains malades ne veulent pas quitter l’hôpital sous l’attrait du
repas délicieux. ».
Voici maintenant une image réelle de l’état sanitaire en France juste
avant 250 ans seulement : Docteur « Max Thrad » qui était médecin à
l’un des hôpitaux français de Paris en 1730, a décrit l’état de
l’hôpital français où il travaillait, en disant :
« Son dallage était fait avec du parterre et était couvert d’herbes
sèches, où les malades s’allaitaient l’un à côté de l’autre en sens
contraire, et il n’y avait ni ordre ni bienséances.
Les enfants dormaient avec les vieillards et les femmes à côté des
hommes. Ils étaient coulés les uns aux autres à cause du grand nombre
des malades et de l’étroitesse des chambres. Le son de leurs cris de
douleur retentissait, ils souffraient de la faim, puisqu’il n’y avait
pas dans cet hôpital (français) de la nourriture pour leur suffire.
Certains gens charitables faisaient don de nourrir les malades pour la
satisfaction de Dieu.
Cet hôpital (français) était impropre et plein de mouches et
d’insectes. Ses chambres puaient au point que le médecin de l’hôpital
trouvait difficile de pénétrer dans la salle des malades, sous l’effet
des odeurs fétides. C’est pourquoi il portait une éponge imbibée du
vinaigre qu’il mettait sur son nez de temps en temps. Les cadavres des
morts restaient sur place près de 24 heures jusqu’à leur décomposition
à côté des autres malades encore en vie ».
Tel était l’état de leurs hôpitaux depuis 300 ans et celui des
hôpitaux des musulmans depuis 1000 ans. L’hôpital islamique rivalisait
avec un hôpital international luxueux de nos jours, tandis que
l’hôpital français n’était qu’une tombe temporaire.
J’étais forcé de raconter cette histoire dans une réunion tenue à
Bahreïn quand certains répétaient que l’Histoire islamique n’était
composée que du retard, du meurtre, de barbarie et d’injustice. Alors
j’ai dit où sont les hôpitaux, les écoles et les waqfs islamiques ?
Il y avait un waqf du sucre pour le distribuer aux orphelins lors des fêtes.
Il y avait un waqf pour ceux qui distraient les malades. Le docteur
Ahmed Eissa Bek a écrit (qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) un
excellent ouvrage sur l’Histoire des « Bimâristânât » en Islam, où il
a montré la grandeur des hôpitaux islamiques qui étaient parrainés par
les gouverneurs et les gouvernés.
Pourquoi voyons-nous maintenant cette régression scientifique et la
négligence partout. Si seulement nous mettons ce message en face de
nous et le publions partout, pour dire voici comment nous étions et
comment ils étaient et comment nous sommes devenus et eux sont
devenus.
L’affaire est importante et sérieuse !
Par Dr Nazmi Khalil Abou Al-Atta Musa
ben mouhammed-
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