une molécule pour dépister les cancers plus rapidement
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une molécule pour dépister les cancers plus rapidement
Santé : une molécule pour dépister les cancers plus rapidement
Des chercheurs ont trouvé une molécule présente dans de nombreux types de cancers qui permettrait de les dépister plus rapidement.
C’est une grande avancée que viennent de faire les chercheurs français de l’Inserm et américains du Mount Sinai School of Medicine de New York. Les scientifiques viennent de mettre en évidence une molécule uniquement présente dans les tissus tumoraux chez l’homme. Ce marqueur, le récepteur de l’hormone folliculo-stimulante (FSH), pourrait donc permettre de dépister des tumeurs cancéreuses à un stade précoce.
Au départ, l’équipe du Centre Mondor de recherche biomédicale, à Créteil, près de Paris, a voulu confirmer l’hypothèse que le récepteur de la FSH puisse apparaître dans les tumeurs du cancer de la prostate. Une fois cette hypothèse confirmée, « j’ai voulu vérifier qu’il n’apparaissait pas dans d’autres cancers, comme le sein, le poumon », dit le Dr Ghinea. Et là, « surprise totale, il y avait le même marqueur ! »
Présente dans onze cancers
Son équipe a alors étudié des biopsies prélevées après une chirurgie de 1.336 patients et a pu observer la présence du récepteur les cancers de la prostate, du sein, du côlon, du pancréas, de la vessie, du rein, du poumon, du foie, de l’estomac, des testicules et des ovaires que ce soit à un stage précoce ou plus avancé. A contrario, les récepteurs étaient totalement absents des tissus non malades de l’organisme, y compris des tissus sains de l’organe porteur de la tumeur. A noter que le marqueur n’était pas au centre de la tumeur mais à la périphérie. Les récepteurs – qui reconnaissent la FSH et lui permettent de se fixer – se trouvaient dans les vaisseaux sanguins à la périphérie de la tumeur, à proximité immédiate du flux sanguin. On peut donc espérer que la molécule soit facilement repérable par des agents de dépistage et même de traitement injectés dans le sang. « Le réseau vasculaire est effectivement l’un des constituants les plus importants des tumeurs cancéreuses, souligne l’Inserm. Il est nécessaire à leur croissance et leur maintien dans l’organisme. La plupart des tumeurs cancéreuses sont même capables de créer de nouveaux vaisseaux afin de survivre. Les chercheurs ont donc conduit une étude approfondie visant à déterminer si le récepteur de la FSH était présent dans les vaisseaux sanguins des tumeurs. »
On est cependant encore loin du compte, comme le reconnaît Nicolae Ghinea, docteur en biologie et directeur de recherches à l’Inserm, qui travaille sur le sujet depuis près de dix ans. Il faudrait en effet élargir la recherche à d’autres types de cancer, confirmer la détection du récepteur avec d’autres procédures telles qu’imagerie par résonance magnétique, ou par ultrasons, et conduire des études précliniques sur l’animal pour le perfectionnement des procédures et des éventuels agents thérapeutiques. L’Inserm explique néanmoins que la FSH est « un marqueur biologique très prometteur et un candidat intéressant pour l’imagerie et la thérapie. Des expériences de détection par imagerie ont d’ores et déjà été effectuées avec succès par les chercheurs chez la souris ». L’Inserm a déjà déposé une demande de brevet sur la méthode d’imagerie.
Des chercheurs ont trouvé une molécule présente dans de nombreux types de cancers qui permettrait de les dépister plus rapidement.
C’est une grande avancée que viennent de faire les chercheurs français de l’Inserm et américains du Mount Sinai School of Medicine de New York. Les scientifiques viennent de mettre en évidence une molécule uniquement présente dans les tissus tumoraux chez l’homme. Ce marqueur, le récepteur de l’hormone folliculo-stimulante (FSH), pourrait donc permettre de dépister des tumeurs cancéreuses à un stade précoce.
Au départ, l’équipe du Centre Mondor de recherche biomédicale, à Créteil, près de Paris, a voulu confirmer l’hypothèse que le récepteur de la FSH puisse apparaître dans les tumeurs du cancer de la prostate. Une fois cette hypothèse confirmée, « j’ai voulu vérifier qu’il n’apparaissait pas dans d’autres cancers, comme le sein, le poumon », dit le Dr Ghinea. Et là, « surprise totale, il y avait le même marqueur ! »
Présente dans onze cancers
Son équipe a alors étudié des biopsies prélevées après une chirurgie de 1.336 patients et a pu observer la présence du récepteur les cancers de la prostate, du sein, du côlon, du pancréas, de la vessie, du rein, du poumon, du foie, de l’estomac, des testicules et des ovaires que ce soit à un stage précoce ou plus avancé. A contrario, les récepteurs étaient totalement absents des tissus non malades de l’organisme, y compris des tissus sains de l’organe porteur de la tumeur. A noter que le marqueur n’était pas au centre de la tumeur mais à la périphérie. Les récepteurs – qui reconnaissent la FSH et lui permettent de se fixer – se trouvaient dans les vaisseaux sanguins à la périphérie de la tumeur, à proximité immédiate du flux sanguin. On peut donc espérer que la molécule soit facilement repérable par des agents de dépistage et même de traitement injectés dans le sang. « Le réseau vasculaire est effectivement l’un des constituants les plus importants des tumeurs cancéreuses, souligne l’Inserm. Il est nécessaire à leur croissance et leur maintien dans l’organisme. La plupart des tumeurs cancéreuses sont même capables de créer de nouveaux vaisseaux afin de survivre. Les chercheurs ont donc conduit une étude approfondie visant à déterminer si le récepteur de la FSH était présent dans les vaisseaux sanguins des tumeurs. »
On est cependant encore loin du compte, comme le reconnaît Nicolae Ghinea, docteur en biologie et directeur de recherches à l’Inserm, qui travaille sur le sujet depuis près de dix ans. Il faudrait en effet élargir la recherche à d’autres types de cancer, confirmer la détection du récepteur avec d’autres procédures telles qu’imagerie par résonance magnétique, ou par ultrasons, et conduire des études précliniques sur l’animal pour le perfectionnement des procédures et des éventuels agents thérapeutiques. L’Inserm explique néanmoins que la FSH est « un marqueur biologique très prometteur et un candidat intéressant pour l’imagerie et la thérapie. Des expériences de détection par imagerie ont d’ores et déjà été effectuées avec succès par les chercheurs chez la souris ». L’Inserm a déjà déposé une demande de brevet sur la méthode d’imagerie.
rain bow- V.I.P
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Re: une molécule pour dépister les cancers plus rapidement
c'est interessant merci
rania1- V.I.P
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Re: une molécule pour dépister les cancers plus rapidement
merci bcp pour l'info rain bow , ta toujours l'actualité, c'est super
ange22- V.I.P
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Re: une molécule pour dépister les cancers plus rapidement
salem. de rien les amis
et merci pour votre passage
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rain bow- V.I.P
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Re: une molécule pour dépister les cancers plus rapidement
Merci pour le partage .
nour elhouda-
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