Actualités cliniques dans la LMC
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Actualités cliniques dans la LMC
Actualités cliniques dans la LMC
L’imatinib mesylate, premier inhibiteur de la tyrosine kinase BCR-ABL, a révolutionné la prise en charge et le devenir des patients atteints de leucémie myéloïde chronique (LMC). Pour la vaste majorité des patients, l’imatinib a transformé cette hémopathie, autrefois fatale du fait de son évolution naturelle vers la phase aiguë, en une maladie chronique, avec des taux de survie globale et sans progression inégalés auparavant. Après l’exemple de l’acide tout trans rétinoïque contre la leucémie aiguë promyélocytaire, l’imatinib a à nouveau permis de démontrer que du ciblage d’une anomalie moléculaire indispensable au développement d’une hémopathie résultait une avancée thérapeutique majeure en matière de lutte anti-leucémique.
Une dizaine d’années après l’avènement de l’imatinib en clinique, demeure-t-il des attentes, des besoins pour les patients atteints de LMC en phase chronique (PC) ? L’expérience acquise, issue de la recherche clinique et de l’hématologie au quotidien apporte une réponse affirmative : il était indispensable que le développement de nouvelles molécules se poursuive, pour les 20 à 30 % de patients intolérants à l’imatinib ou n’obtenant pas une efficacité thérapeutique suffisante pour les mettre à l’abri de la progression vers la phase avancée.
Les inhibiteurs de tyrosine kinase de seconde génération (ITK-2G), grâce à une inhibition plus puissante de BCR-ABL, une action contre certaines résistances primaires ou acquises sous imatinib, et un profil de tolérance différant de celui de l’imatinib, sont récemment venus à la rescousse en seconde ligne. Ils arrivent désormais en première ligne* et vont à nouveau bouleverser la prise en charge des patients atteints de LMC. Cependant, la question du meilleur choix de l’ITK de première ligne dans la LMC-PC nouvellement diagnostiquée demeure ouverte.
Les attentes envers les ITK-2G en première ligne sont grandes : moins d’échecs, une survie sans progression meilleure, un profil de tolérance à long terme aussi favorable que celui de l’imatinib, et peut être des perspectives de réponse moléculaire complète stable et des possibilités d’arrêts de traitement plus importantes que sous imatinib. C’est l’avenir qui nous dira si ces attentes seront comblées.
Le compte-rendu présenté dans cette première newsletter « spécial ASH 2010 » fait le point sur les résultats des essais évaluant les ITK-2G en première ligne, les options en développement pour les patients en échec thérapeutique, et fait l’état des lieux de la recherche en matière de possibilité d’arrêts de traitement.
Dr Delphine Rea
* le nilotinib et le dasatinib ont désormais été approuvés par la Commission européenne suite à l’avis positif du Comité européen des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne du médicament (EMA) comme traitement de 1ère ligne pour les patients atteints de Leucémie Myéloïde Chronique (LMC) chromosome Philadelphie positive (Ph+) en phase chronique nouvellement diagnostiquée.
Quoi de neuf dans le traitement de la LMC en première ligne ?
L’imatinib a révolutionné le traitement de la LMC. En cas de bonne réponse à un tel traitement pendant un temps donné, peut-on envisager d’arrêter l’imatinib ?
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L’imatinib mesylate, premier inhibiteur de la tyrosine kinase BCR-ABL, a révolutionné la prise en charge et le devenir des patients atteints de leucémie myéloïde chronique (LMC). Pour la vaste majorité des patients, l’imatinib a transformé cette hémopathie, autrefois fatale du fait de son évolution naturelle vers la phase aiguë, en une maladie chronique, avec des taux de survie globale et sans progression inégalés auparavant. Après l’exemple de l’acide tout trans rétinoïque contre la leucémie aiguë promyélocytaire, l’imatinib a à nouveau permis de démontrer que du ciblage d’une anomalie moléculaire indispensable au développement d’une hémopathie résultait une avancée thérapeutique majeure en matière de lutte anti-leucémique.
Une dizaine d’années après l’avènement de l’imatinib en clinique, demeure-t-il des attentes, des besoins pour les patients atteints de LMC en phase chronique (PC) ? L’expérience acquise, issue de la recherche clinique et de l’hématologie au quotidien apporte une réponse affirmative : il était indispensable que le développement de nouvelles molécules se poursuive, pour les 20 à 30 % de patients intolérants à l’imatinib ou n’obtenant pas une efficacité thérapeutique suffisante pour les mettre à l’abri de la progression vers la phase avancée.
Les inhibiteurs de tyrosine kinase de seconde génération (ITK-2G), grâce à une inhibition plus puissante de BCR-ABL, une action contre certaines résistances primaires ou acquises sous imatinib, et un profil de tolérance différant de celui de l’imatinib, sont récemment venus à la rescousse en seconde ligne. Ils arrivent désormais en première ligne* et vont à nouveau bouleverser la prise en charge des patients atteints de LMC. Cependant, la question du meilleur choix de l’ITK de première ligne dans la LMC-PC nouvellement diagnostiquée demeure ouverte.
Les attentes envers les ITK-2G en première ligne sont grandes : moins d’échecs, une survie sans progression meilleure, un profil de tolérance à long terme aussi favorable que celui de l’imatinib, et peut être des perspectives de réponse moléculaire complète stable et des possibilités d’arrêts de traitement plus importantes que sous imatinib. C’est l’avenir qui nous dira si ces attentes seront comblées.
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* le nilotinib et le dasatinib ont désormais été approuvés par la Commission européenne suite à l’avis positif du Comité européen des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne du médicament (EMA) comme traitement de 1ère ligne pour les patients atteints de Leucémie Myéloïde Chronique (LMC) chromosome Philadelphie positive (Ph+) en phase chronique nouvellement diagnostiquée.
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tedles-
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Re: Actualités cliniques dans la LMC
Merci pour le partage .
nour elhouda-
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