La prévention des escarres reste un challenge
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La prévention des escarres reste un challenge
La prévention des escarres reste un challenge
Publié le 18/04/2011
Les escarres se constituent le plus souvent chez les sujets âges dans les 10 premiers jours d’une hospitalisation. Certains facteurs favorisent leur apparition et le premier défi pour l’équipe soignante est de repérer les patients les plus à risque pour mettre en place une stratégie préventive.
Différentes échelles d’évaluation peuvent les y aider : échelles anglo saxonnes de Braden, Waterlow, Norton, échelles francophones d’Angers, des Peupliers/Gonesse.
Les mesures de prévention repose sur 3 axes :
• Changements de position (en tenant une feuille de positionnement) et mise en place, si besoin, d’un matériel et de techniques de mobilisation ;
• Surveillance de l’état nutritionnel avec apports protéino-énergétiques adaptés à chaque patient ;
• Hygiène renforcée en particulier à chaque change, recours à des protections cutanées en cas de macération secondaire à une incontinence.
L’efficacité de la mise en place d’un protocole de prévention est illustrée par l’expérience rapportée au cours de ce congrès par une équipe de gérontologie clinique, en charge de 63 lits, avec une moyenne d’âge des patients de 88 ans ! L’hospitalisation y est le plus souvent motivée par une perte d’autonomie liée à des troubles cognitifs et/ou des pathologies décompensées. Pour autant, seuls 5 % des patients sont en toute fin de vie.
Nombreux parmi ces malades, sont ceux qui sont à risque d’escarres. Ils sont pris en charge de manière spécifique : matelas et coussins anti-escarres, changements de position avec effleurage des points d’appui par une huile hyperoxygénée Sanyrène, suivi nutritionnel et adaptation des apports par la diététicienne. Depuis son application, ce protocole a conduit à une diminution drastique de la prévalence des escarres qui n’est plus que de 4,7 % dans cette population. Elles touchent le plus souvent les malades en fin de vie, victimes d’une affection aiguë grave, siègent essentiellement aux talons et au sacrum, et sont de stade 3 ou 4. Le traitement repose sur la détersion et l’application de pansements Cellostart qui donnent de bons résultats en terme de cicatrisation.
Malheureusement, d’autres communications au cours de ce congrès ont souligné la nécessité d’améliorer la formation des personnels soignants, par exemple aux urgences et dans les EHPAD.
Dr Mari
Publié le 18/04/2011
Les escarres se constituent le plus souvent chez les sujets âges dans les 10 premiers jours d’une hospitalisation. Certains facteurs favorisent leur apparition et le premier défi pour l’équipe soignante est de repérer les patients les plus à risque pour mettre en place une stratégie préventive.
Différentes échelles d’évaluation peuvent les y aider : échelles anglo saxonnes de Braden, Waterlow, Norton, échelles francophones d’Angers, des Peupliers/Gonesse.
Les mesures de prévention repose sur 3 axes :
• Changements de position (en tenant une feuille de positionnement) et mise en place, si besoin, d’un matériel et de techniques de mobilisation ;
• Surveillance de l’état nutritionnel avec apports protéino-énergétiques adaptés à chaque patient ;
• Hygiène renforcée en particulier à chaque change, recours à des protections cutanées en cas de macération secondaire à une incontinence.
L’efficacité de la mise en place d’un protocole de prévention est illustrée par l’expérience rapportée au cours de ce congrès par une équipe de gérontologie clinique, en charge de 63 lits, avec une moyenne d’âge des patients de 88 ans ! L’hospitalisation y est le plus souvent motivée par une perte d’autonomie liée à des troubles cognitifs et/ou des pathologies décompensées. Pour autant, seuls 5 % des patients sont en toute fin de vie.
Nombreux parmi ces malades, sont ceux qui sont à risque d’escarres. Ils sont pris en charge de manière spécifique : matelas et coussins anti-escarres, changements de position avec effleurage des points d’appui par une huile hyperoxygénée Sanyrène, suivi nutritionnel et adaptation des apports par la diététicienne. Depuis son application, ce protocole a conduit à une diminution drastique de la prévalence des escarres qui n’est plus que de 4,7 % dans cette population. Elles touchent le plus souvent les malades en fin de vie, victimes d’une affection aiguë grave, siègent essentiellement aux talons et au sacrum, et sont de stade 3 ou 4. Le traitement repose sur la détersion et l’application de pansements Cellostart qui donnent de bons résultats en terme de cicatrisation.
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Re: La prévention des escarres reste un challenge
Merci pour le partage .
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