Antécédent de crise cardiaque? Alors, gare aux anti-inflammatoires
3 posters
Page 1 of 1
Antécédent de crise cardiaque? Alors, gare aux anti-inflammatoires
Un antécédent de crise cardiaque? Alors, prendre des anti-inflammatoires (AINS), c’est prendre un risque supplémentaire de 55%, de récidive ou de décès de crise cardiaque selon les résultats de cette recherche. L’étude conclut ainsi à l’absence d’option thérapeutique sûre, en matière d’AINS pour les patients déjà victimes d'une crise cardiaque. Donc, pas d’analgésiques AINS, si possible, après un infarctus, expliquent ces chercheurs de Hôpital Universitaire de Copenhague dans l’édition du 9 mai de la revue Circulation de l’American Heart Association.
Les AINS- dont l’Ibuprofène- ou anti-inflammatoires non stéroïdiens, ont des propriétés analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires difficilement remplaçables. Les lignes directrices d’utilsation prévoient déjà une utilisation prudente, voire une absence d’utilisation, chez les personnes souffrant de problèmes cardiaques. Si leur utilisation est inévitable, il est conseillé dans ce cas une utilisation pour une durée aussi courte que possible. Des études antérieures ont reconnu que les AINS augmentent le risque de complications cardiovasculaires, dont les crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux.
Cette étude a utilisé des données recueillies sur 100.000 patients danois victimes d’une première crise cardiaque entre 1997 et 2006 et a mesuré si l’utilisation d'AINS était lié à un risque de décès ou de récidive. L'étude confirme que l'utilisation, même de courte durée d’AINS est associée à un risque accru d’événement cardiaque. L’augmentation du risque de décès avec un maximum de 90 jours d'utilisation des AINS s’élève à 56%.
Cette étude réalisée au Danemark a examiné les médicaments prescrits aux personnes à antécédent de maladie cardiaque, tels que les AINS, les bêta-bloquants, les inhibiteurs de l'ECA (habituellement prescrits aux personnes atteintes d 'hypertension artérielle), les diurétiques et les médicaments anti-diabétiques. Pour chaque AINS, les doses ont été considérées comme élevées à partir de:
• Ibuprofène: plus de 1200mg
• Diclofénac: plus de 100mg
• Naproxène: plus de 500mg
• Rofécoxib: plus de 25 mg
• Célécoxib: plus de 200 mg
102.138 patients ont été admis pour une crise cardiaque pour la première fois entre 1997 et 2006. Parmi eux 83.675 ont survécu et ont été inclus dans l'étude. 42% des participants avaient reçu au moins une prescription de type AINS. Dans la période de suivi, 35.257 crises cardiaques ont été recensées et 29.234 décès. Les chercheurs constatent que
· la prise d'un AINS durant une semaine est associée à un risque accru de 45% de décès ou de récidive de crise cardiaque par rapport l’absence totale d’utilisation de ce type de médicament: (HR 1,45, IC: 95% de 1,29 à 1,62).
· Les patients ayant reçu des AINS durant des périodes plus longues présentent également une augmentation du risque: L’utilisation durant 90 jours est associée à un risque accru de 55% (HR 1,55, IC: 95% de 1,46 à 1,64).
· La prise de Diclofénac et de Naproxène durant seulement 7 jours augmente le risque de décès ou de récidive (respectivement (HR 3,26, IC: 95% 2,75 à 3,86) et (HR 1,76, 95% de 1,04 à 2,98)).
· L'utilisation du Rofécoxib, du Célécoxib et de l'Ibuprofène pendant 7 à 14 jours est associée à un risque accru par rapport aux personnes qui n'avaient reçu aucune prescription d’AINS (respectivement (HR 2,27, IC 95% 1,69 à 3,04), (HR 1,90, IC 95% 1,46 à 2,48) et (HR 1,50, IC 95% 1,24 à 1,82))
Les chercheurs concluent que les patients ayant subi une crise cardiaque avant traitement à court terme par AINS présentent une augmentation du risque cardiovasculaire. Ils ajoutent: “Il n'y a pas de fenêtre thérapeutique sûre pour les AINS chez ces patients ayant subi une crise cardiaque”.
Les AINS- dont l’Ibuprofène- ou anti-inflammatoires non stéroïdiens, ont des propriétés analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires difficilement remplaçables. Les lignes directrices d’utilsation prévoient déjà une utilisation prudente, voire une absence d’utilisation, chez les personnes souffrant de problèmes cardiaques. Si leur utilisation est inévitable, il est conseillé dans ce cas une utilisation pour une durée aussi courte que possible. Des études antérieures ont reconnu que les AINS augmentent le risque de complications cardiovasculaires, dont les crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux.
Cette étude a utilisé des données recueillies sur 100.000 patients danois victimes d’une première crise cardiaque entre 1997 et 2006 et a mesuré si l’utilisation d'AINS était lié à un risque de décès ou de récidive. L'étude confirme que l'utilisation, même de courte durée d’AINS est associée à un risque accru d’événement cardiaque. L’augmentation du risque de décès avec un maximum de 90 jours d'utilisation des AINS s’élève à 56%.
Cette étude réalisée au Danemark a examiné les médicaments prescrits aux personnes à antécédent de maladie cardiaque, tels que les AINS, les bêta-bloquants, les inhibiteurs de l'ECA (habituellement prescrits aux personnes atteintes d 'hypertension artérielle), les diurétiques et les médicaments anti-diabétiques. Pour chaque AINS, les doses ont été considérées comme élevées à partir de:
• Ibuprofène: plus de 1200mg
• Diclofénac: plus de 100mg
• Naproxène: plus de 500mg
• Rofécoxib: plus de 25 mg
• Célécoxib: plus de 200 mg
102.138 patients ont été admis pour une crise cardiaque pour la première fois entre 1997 et 2006. Parmi eux 83.675 ont survécu et ont été inclus dans l'étude. 42% des participants avaient reçu au moins une prescription de type AINS. Dans la période de suivi, 35.257 crises cardiaques ont été recensées et 29.234 décès. Les chercheurs constatent que
· la prise d'un AINS durant une semaine est associée à un risque accru de 45% de décès ou de récidive de crise cardiaque par rapport l’absence totale d’utilisation de ce type de médicament: (HR 1,45, IC: 95% de 1,29 à 1,62).
· Les patients ayant reçu des AINS durant des périodes plus longues présentent également une augmentation du risque: L’utilisation durant 90 jours est associée à un risque accru de 55% (HR 1,55, IC: 95% de 1,46 à 1,64).
· La prise de Diclofénac et de Naproxène durant seulement 7 jours augmente le risque de décès ou de récidive (respectivement (HR 3,26, IC: 95% 2,75 à 3,86) et (HR 1,76, 95% de 1,04 à 2,98)).
· L'utilisation du Rofécoxib, du Célécoxib et de l'Ibuprofène pendant 7 à 14 jours est associée à un risque accru par rapport aux personnes qui n'avaient reçu aucune prescription d’AINS (respectivement (HR 2,27, IC 95% 1,69 à 3,04), (HR 1,90, IC 95% 1,46 à 2,48) et (HR 1,50, IC 95% 1,24 à 1,82))
Les chercheurs concluent que les patients ayant subi une crise cardiaque avant traitement à court terme par AINS présentent une augmentation du risque cardiovasculaire. Ils ajoutent: “Il n'y a pas de fenêtre thérapeutique sûre pour les AINS chez ces patients ayant subi une crise cardiaque”.
tedles-
Filière : Médecine
Niveau : Médecin généraliste
Messages : 1596
Points : 2941
Date d'inscription : 2010-10-16
Réputation : 43
Age : 103
Localisation : mostaganem
Niveau d'avertissement :
Re: Antécédent de crise cardiaque? Alors, gare aux anti-inflammatoires
Les AINS- dont l’Ibuprofène- ou anti-inflammatoires non stéroïdiens, ont des propriétés analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires difficilement remplaçables. Les lignes directrices d’utilsation prévoient déjà une utilisation prudente, voire une absence d’utilisation, chez les personnes souffrant de problèmes cardiaques. Si leur utilisation est inévitable, il est conseillé dans ce cas une utilisation pour une durée aussi courte que possible. Des études antérieures ont reconnu que les AINS augmentent le risque de complications cardiovasculaires, dont les crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux.
merci pour ce rappel.trés important de le savoir.
Eugenate- Membre actif
-
Filière : Chirurgie dentaire
Niveau : Médecin généraliste
Messages : 231
Points : 278
Date d'inscription : 2011-04-20
Réputation : 0
Localisation : Alger
Niveau d'avertissement :
Re: Antécédent de crise cardiaque? Alors, gare aux anti-inflammatoires
Merci pour le partage .
nour elhouda-
Filière : Médecine
Niveau : Médecin généraliste
Messages : 7140
Points : 7928
Date d'inscription : 2011-12-27
Réputation : 79
Localisation : Algérie
Niveau d'avertissement :
Similar topics
» La fraction insaponifiable de l’huile d’olive extra vierge (HOEV) : effets anti-inflammatoires, antiprolifératifs et pro-apoptiques
» Femmes au bord de la crise…cardiaque, ce n’est pas comme pour les hommes !
» CRISE CARDIAQUE: 96 mn sans pouls et aucun trouble neurologique
» comment suivre une crise cardiaque???
» très important: crise cardiaque, comment agir?
» Femmes au bord de la crise…cardiaque, ce n’est pas comme pour les hommes !
» CRISE CARDIAQUE: 96 mn sans pouls et aucun trouble neurologique
» comment suivre une crise cardiaque???
» très important: crise cardiaque, comment agir?
Page 1 of 1
Permissions in this forum:
You cannot reply to topics in this forum