Les régimes pour maigrir ne sont pas sans risque
2 posters
Page 1 of 1
Les régimes pour maigrir ne sont pas sans risque
Après examen de 15 régimes différents, l'Anses estime qu'ils sont très souvent déséquilibrés.
Plus de 50 % des femmes de corpulence normale veulent maigrir, selon une enquête de l'Institut national du cancer. La pratique d'un régime alimentaire restrictif pour perdre du poids est donc très répandue. Les bénéfices de ces régimes, pratiqués souvent de manière sauvage, en s'inspirant d'ouvrages grand public ou de conseils d'amis, ne sont pas toujours évidents. Mais y-a-t-il des risques ? Selon l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) qui a rendu un avis public jeudi dernier, la recherche de la perte de poids «sans indication médicale formelle comporte des risques cliniques, biologiques, comportementaux ou psychologiques».
Les régimes alimentaires peuvent être multiples, sans sucres, sans graisse, ou sans l'un et l'autre, riche en protéines, ou encore globalement restrictif. L'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation a examiné 15 types de régimes différents. Elle a pu ainsi mettre en évidence que l'apport en protéines est supérieur à l'apport nutritionnel conseillé dans plus de 80 % de ces régimes. Le besoin moyen en calcium n'est pas couvert pour 23 % d'entre eux. Pour plus de 50 %, les apports en sodium sont supérieurs aux limites recommandées par l'OMS. Enfin, trois régimes sur quatre conduisent à des apports en fibres insuffisants. Pour les experts de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation, les risques ne sont pas négligeables lorsque ces régimes font appel à des pratiques alimentaires déséquilibrées et peu diversifiées.
Nécessaire activité physique
Les risques sont d'ordre somatique , perte musculaire et osseuse, inflammation hépatique, insuffisance rénale, notamment avec le régime protéique… , mais concernent aussi des modifications profondes du métabolisme énergétique. Selon le Pr Irène Margaritis, chef de l'unité d'évaluation des risques nutritionnels, cela entraîne une «mise en économie» de l'organisme, qui diminue ses dépenses et fabrique de la graisse quand il y a reprise de poids. Les perturbations peuvent être aussi d'ordre psychologique. « La dépression et la perte de l'estime de soi sont des conséquences fréquentes des échecs à répétition des régimes amaigrissants», souligne l'Anses. Elle insiste sur la nécessité d'une «prise en charge spécialisée adaptée», allant de pair avec une activité physique régulière .
Par Martine Perez
Plus de 50 % des femmes de corpulence normale veulent maigrir, selon une enquête de l'Institut national du cancer. La pratique d'un régime alimentaire restrictif pour perdre du poids est donc très répandue. Les bénéfices de ces régimes, pratiqués souvent de manière sauvage, en s'inspirant d'ouvrages grand public ou de conseils d'amis, ne sont pas toujours évidents. Mais y-a-t-il des risques ? Selon l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) qui a rendu un avis public jeudi dernier, la recherche de la perte de poids «sans indication médicale formelle comporte des risques cliniques, biologiques, comportementaux ou psychologiques».
Les régimes alimentaires peuvent être multiples, sans sucres, sans graisse, ou sans l'un et l'autre, riche en protéines, ou encore globalement restrictif. L'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation a examiné 15 types de régimes différents. Elle a pu ainsi mettre en évidence que l'apport en protéines est supérieur à l'apport nutritionnel conseillé dans plus de 80 % de ces régimes. Le besoin moyen en calcium n'est pas couvert pour 23 % d'entre eux. Pour plus de 50 %, les apports en sodium sont supérieurs aux limites recommandées par l'OMS. Enfin, trois régimes sur quatre conduisent à des apports en fibres insuffisants. Pour les experts de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation, les risques ne sont pas négligeables lorsque ces régimes font appel à des pratiques alimentaires déséquilibrées et peu diversifiées.
Nécessaire activité physique
Les risques sont d'ordre somatique , perte musculaire et osseuse, inflammation hépatique, insuffisance rénale, notamment avec le régime protéique… , mais concernent aussi des modifications profondes du métabolisme énergétique. Selon le Pr Irène Margaritis, chef de l'unité d'évaluation des risques nutritionnels, cela entraîne une «mise en économie» de l'organisme, qui diminue ses dépenses et fabrique de la graisse quand il y a reprise de poids. Les perturbations peuvent être aussi d'ordre psychologique. « La dépression et la perte de l'estime de soi sont des conséquences fréquentes des échecs à répétition des régimes amaigrissants», souligne l'Anses. Elle insiste sur la nécessité d'une «prise en charge spécialisée adaptée», allant de pair avec une activité physique régulière .
Par Martine Perez
tedles-
Filière : Médecine
Niveau : Médecin généraliste
Messages : 1596
Points : 2941
Date d'inscription : 2010-10-16
Réputation : 43
Age : 103
Localisation : mostaganem
Niveau d'avertissement :
Re: Les régimes pour maigrir ne sont pas sans risque
Merci pour le partage .
nour elhouda-
Filière : Médecine
Niveau : Médecin généraliste
Messages : 7140
Points : 7928
Date d'inscription : 2011-12-27
Réputation : 79
Localisation : Algérie
Niveau d'avertissement :
Similar topics
» La méthode M.B.O pour maigrir sans régime
» Le pancréas artificiel pour dormir sans risque d’hypoglycémie
» Du chocolat pour maigrir ?
» FA : les échelles d’évaluation du risque d’AVC sont trop peu fiables
» La maladie d'Alzheimer, nouveau risque pour les astronautes ?
» Le pancréas artificiel pour dormir sans risque d’hypoglycémie
» Du chocolat pour maigrir ?
» FA : les échelles d’évaluation du risque d’AVC sont trop peu fiables
» La maladie d'Alzheimer, nouveau risque pour les astronautes ?
Page 1 of 1
Permissions in this forum:
You cannot reply to topics in this forum