Cannabis, quand on l’a dans la peau

by **ismano** Thu 7 Jul - 19:34

Le chanvre, habituellement appelée de son nom latin cannabis, est une plante appartenant à l’ordre des urticales. Elle est connue de longue date pour ses utilisations industrielles et « récréatives ». Pour les premières, les fibres de chanvre peuvent être employées pour fabriquer des cordages et de la toile, du papier, des filtres mais aussi de l’huile et des carburants.

Les aspects pharmacologiques ont fait l’objet de différentes recherches et on sait que le dérivé le plus psycho-actif du cannabis est le delta-9-tétrahydrocannabinol (ou THC). Le THC est lui-même converti en 11-hydroxy-THC qui est la forme pharmacologiquement active du cannabis.

Les consommations dites récréatives de cannabis peuvent se faire sous forme de cigarettes mais il peut être également consommé sous forme de gâteaux, d’infusions ou de vaporisations.

La concentration du THC varie selon le type de préparation et la concentration du cannabis au sein de cette préparation. Les effets du cannabis apparaissent entre 45 et 120 minutes après sa consommation : en dehors de ceux recherchés (euphorie, excitation, relaxation, etc…) certains sont plus indésirables et permettent souvent de « tracer » l’utilisation de ce produit : tachycardie, tremblements, nausées, troubles de l’orientation temporo-spatiale.

Les effets secondaires muqueux du cannabis sont représentés essentiellement par la conjonctivite qui témoigne de la dilatation des vaisseaux conjonctivaux, d’une sensation de bouche sèche, d’une glossite atrophiante et de phénomènes de péri-odontopathie parfois sévères. La prise de cannabis peut également provoquer des manifestations d’angio-œdème au niveau du palais mou. Les effets secondaires cutanés sont dominés, en dehors de troubles immuno-allergiques à type d’urticaire et de prurit, par l’artérite au cannabis qui se traduit par une artériopathie oblitérante chez des sujets de moins de 50 ans, associée fréquemment à un phénomène de Raynaud et à des nécroses cutanées des extrémités assez évocatrices quand il s’agit de nécroses de petite taille siégeant sur les doigts. Cette artériopathie s’améliore à l’arrêt du cannabis et on propose habituellement un traitement par acide acétylsalicylique dans les formes invalidantes.

Dr Patrice Plantin

Tennstedt D et coll. : Cannabis and skin diseases. Eur J Dermatol., 2011; 21: 5-11

by **sarihamid** Fri 8 Jul - 0:14

Effets sur la reproduction. Il a été montré que l'administration de hautes doses de THC aux animaux abaisse leur niveau de testostérone dans le sang, affecte la production de sperme, la mobilité et la viabilité des spermatozoïdes, affecte le cycle d’ovulation, et réduit la production d'hormones gonadotropes. Des tests ont montré que les spermatozoïdes exposés à de hauts niveaux de THC commencent à se mouvoir de manière anormale, et sont moins capables de s'attacher à un œuf de manière à le fertiliser[9].

Ceci est modéré par des rapports contradictoires selon lesquels la tolérance pourrait se développer à ces effets[4],[10]. D'après le 1997 Merck Manual of Diagnosis and Therapy, les effets sur la fertilité dus à la consommation de cannabis seraient incertains.

La recherche a montré que le sperme humain contient des récepteurs qui sont stimulés par des substances comme la THC et d'autres produits chimiques du cannabis.

La consommation de marijuana durant la grossesse a été corrélée, dans certains cas, à des cas de poids faibles à la naissance des bébés mais le lien entre cannabis et les complications de naissance est mis en doute par la communauté scientifique.

by **nour elhouda** Tue 6 Nov - 3:46

Merci pour le partage Smile

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