DIABÈTE: 50g de viande rouge transformée augmente le risque de 50%
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DIABÈTE: 50g de viande rouge transformée augmente le risque de 50%
La consommation de viande rouge est associée à un risque accru de diabète de type 2, en particulier lorsque cette viande est transformée, conclut cette gigantesque étude menée par la Harvard School of Public Health (HSPH). L'étude montre également que le remplacement de la viande rouge par d’autres sources de protéines, comme les produits laitiers allégés, les noix, ou des graines entières, peut réduire considérablement ce risque de diabète. Un argument supplémentaire à une consommation limitée de viande rouge, à découvrir dans l’édition en ligne du 10 août de l'American Journal of Clinical Nutrition.
An Pan, l’auteur principal, professeur de nutrition et d'épidémiologie à HSPH, et ses collègues ont analysé les réponses sur questionnaire de 37.083 hommes suivis pendant 20 ans dans une étude cohorte, la Health Professionals Follow-Up Study ainsi que 79.570 femmes suivies pendant 28 ans dans l'étude Nurses’Health study I et 87.504 autres femmes suivies pendant 14 ans dans la Nurses 'Health Study II. Ils ont complété leur étude par une méta-analyse, combinant les données de leur nouvelle étude avec des données provenant d'études existantes portant sur un total de 442.101 participants dont 28000 avaient développé un diabète de type 2.
Après ajustement pour l'âge, l'indice de masse corporelle (IMC), et autres critères liés au mode de vie, les facteurs de risque alimentaire, les chercheurs constatent
- qu'un apport quotidien de 100 g de viande rouge non transformée est associé à un risque accru de 19% diabète de type 2.
- Une portion quotidienne de 50 grammes de viande rouge transformée (saucisse ou 2 tranches de bacon) est associée à un risque accru de 51%.
Des résultats qui peuvent avoir d'importantes répercussions sur la santé publique étant donné l'augmentation de l’épidémie de diabète de type 2 ", commente Frank Hu, professeur de nutrition and d’epidemiologie à HSPH.
L’alternative à ce facteur de risque (évitable) serait donc de compenser cette consommation de viande par d’autres apports de protéines plus sains. Une portion quotidienne de viande rouge pourrait être remplacée par une portion de noix associée à un risque inférieur de 21% de diabète de type 2, par des produits laitiers allégés en matières grasses associés à un risque inférieur de 17%, et/ou des grains entiers associés à un risque inférieur de 23%.
Ces chercheurs nutritionnistes conseillent donc d’éviter la consommation de viande rouge traitée comme saucisses et charcuterie, qui ont généralement des niveaux élevés de sodium et de nitrites et de réduire sa consommation de viande rouge non traitée. Ils évoques des études antérieures ont qui indiquaient également le lien entre consommation de viandes transformées et risque de diabète de type 2.
Cette étude impressionnante en termes de taille d’échantillon et de durée confirme bien que la consommation de viandes à la fois transformées et non transformées augmente le risque de diabète de type 2 et suggère des alternatives plus saines pour un apport suffisant de protéines.
En France, le Centre d’Information des Viandes (CIV) “rassure” en informant que la majorité des Français sont de petits consommateurs de viandes de boucherie (c'est-à-dire de boeuf, de veau, d'agneau, de porc frais et de viande chevaline): 56% en mangent moins de 45 g par jour, soit moins de 315 g par semaine, alors que 20% en mangent plus de 70 g par jour (Voir schéma ci-contre).
Sources: American Journal of Clinical Nutrition, online August 10, 2011 doi: 10.3945/ajcn.111.018978 “Red Meat
An Pan, l’auteur principal, professeur de nutrition et d'épidémiologie à HSPH, et ses collègues ont analysé les réponses sur questionnaire de 37.083 hommes suivis pendant 20 ans dans une étude cohorte, la Health Professionals Follow-Up Study ainsi que 79.570 femmes suivies pendant 28 ans dans l'étude Nurses’Health study I et 87.504 autres femmes suivies pendant 14 ans dans la Nurses 'Health Study II. Ils ont complété leur étude par une méta-analyse, combinant les données de leur nouvelle étude avec des données provenant d'études existantes portant sur un total de 442.101 participants dont 28000 avaient développé un diabète de type 2.
Après ajustement pour l'âge, l'indice de masse corporelle (IMC), et autres critères liés au mode de vie, les facteurs de risque alimentaire, les chercheurs constatent
- qu'un apport quotidien de 100 g de viande rouge non transformée est associé à un risque accru de 19% diabète de type 2.
- Une portion quotidienne de 50 grammes de viande rouge transformée (saucisse ou 2 tranches de bacon) est associée à un risque accru de 51%.
Des résultats qui peuvent avoir d'importantes répercussions sur la santé publique étant donné l'augmentation de l’épidémie de diabète de type 2 ", commente Frank Hu, professeur de nutrition and d’epidemiologie à HSPH.
L’alternative à ce facteur de risque (évitable) serait donc de compenser cette consommation de viande par d’autres apports de protéines plus sains. Une portion quotidienne de viande rouge pourrait être remplacée par une portion de noix associée à un risque inférieur de 21% de diabète de type 2, par des produits laitiers allégés en matières grasses associés à un risque inférieur de 17%, et/ou des grains entiers associés à un risque inférieur de 23%.
Ces chercheurs nutritionnistes conseillent donc d’éviter la consommation de viande rouge traitée comme saucisses et charcuterie, qui ont généralement des niveaux élevés de sodium et de nitrites et de réduire sa consommation de viande rouge non traitée. Ils évoques des études antérieures ont qui indiquaient également le lien entre consommation de viandes transformées et risque de diabète de type 2.
Cette étude impressionnante en termes de taille d’échantillon et de durée confirme bien que la consommation de viandes à la fois transformées et non transformées augmente le risque de diabète de type 2 et suggère des alternatives plus saines pour un apport suffisant de protéines.
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tedles-
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Re: DIABÈTE: 50g de viande rouge transformée augmente le risque de 50%
Excellent partage ,merci
nour elhouda-
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