Dossier des calculs urinaires: douloureux mais sans lourdes conséquences.
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Dossier des calculs urinaires: douloureux mais sans lourdes conséquences.
INFOGRAPHIE - Une alimentation trop riche favorise la présence de ces cristaux dans l'urine.
«Plus de 80 % des calculs urinaires sont éliminés spontanément, avec parfois un simple petit coup de pouce médical pour faciliter la sortie, rappelle le Pr Jean-Philippe Ryckelynck, chef du service de néphrologie du CHU de Caen (Calvados). Ils n'ont que très rarement des conséquences graves pour la fonction urinaire.» La lithiase urinaire est une maladie de l'abondance, essentiellement présente dans les pays occidentalisés où le niveau de vie est élevé. Ainsi, les calculs ont pratiquement disparu en France au cours des deux guerres mondiales.
À l'heure actuelle, une personne sur 10 a ou aura des calculs au moins une fois dans sa vie, les hommes étant deux fois plus touchés que les femmes car ils mangent plus et moins bien. Si des facteurs génétiques peuvent favoriser leur apparition, le mode de vie et les déséquilibres alimentaires sont en effet le plus souvent en cause. Des travaux récents ont permis de mettre en évidence la présence de calculs plus fréquents chez les patients obèses, diabétiques ou atteints de syndrome métabolique. Le traitement et la prévention s'appuient donc essentiellement sur des mesures diététiques et parfois un traitement médical ou chirurgical.
Les calculs sont des petites pierres qui se forment dans les reins à partir des cristaux présents dans l'urine. «Plus l'urine est concentrée, plus les cristaux ont des chances de se rencontrer et de former des calculs, explique le Pr Denis Fouque, néphrologue au CHU de Lyon et au centre de recherche en nutrition de l'université de Lyon. Il faut donc boire plus souvent mais surtout uriner plus souvent pour diluer l'urine et éliminer les cristaux avant qu'ils ne forment des calculs.»
Une alimentation trop riche en protéines, en calories, en sel favorise la présence de ces cristaux dans l'urine. Les infections urinaires à répétition augmentent également le risque de formation de lithiases. Les calculs migrent vers l'uretère où ils sont normalement évacués vers la vessie. La taille moyenne des calculs observés est de 9 mm et, en dessous de 6 mm, ils sont le plus souvent éliminés sans aide, parfois même sans symptômes. Même lorsqu'il est très petit, le calcul peut cependant provoquer une inflammation du canal urinaire qui bloque son élimination et provoque une douleur qui conduit à consulter.
Rares cas de défaut de métabolisme du calcium
Lorsqu'ils ne sont pas découverts par hasard, les calculs se révèlent bien souvent par une crise douloureuse: la colique néphrétique. «Il s'agit d'une douleur violente, en coup de poignard, dans la zone lombaire ou de douleurs abdominales plus diffuses», indique le Pr Ryckelynck. Elle conduit aux urgences où l'équipe médicale vérifiera la présence de calculs et leur localisation. L'examen de référence est l'échographie du rein et des voies urinaires, plus rarement de la vessie car les calculs y restent rarement bloqués. «Le scanner peut être utile mais il ne faut pas avoir le scanner trop “facile” et privilégier les techniques moins irradiantes, rappelle le Pr Olivier Traxer, urologue à l'hôpital Tenon, à Paris. Avec un scanner pour voir le calcul, un autre pour voir s'il a bougé, encore un pour évaluer le traitement, les patients reçoivent une dose de rayons très élevée.»
Les images révèlent la présence du calcul et sa localisation. Dès que le diagnostic est confirmé, le patient reçoit un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) en intraveineuse, en général du kétoprofène. «L'effet est assez miraculeux: la douleur est soulagée avant la fin de l'injection», s'enthousiasme le Pr Ryckelynck. Il faut ensuite attendre quelques jours, en maintenant les anti-inflammatoires, pour que l'uretère se dégonfle et laisse passer le calcul, aidé par de grands volumes d'eau. Il est utile de récupérer le calcul pour en faire l'analyse spectrométrique et adapter le traitement à sa composition.
Si les douleurs persistent et que les cavités rénales sont dilatées, ou que le patient est fiévreux, un uroscanner peut être pratiqué pour localiser précisément le calcul, évaluer sa taille et sa composition afin de préparer une intervention plus musclée. Lorsque le calcul est infecté et/ou qu'il bloque le passage des urines, une sonde sera introduite jusqu'au rein pour évacuer rapidement les urines.
L'analyse du calcul, les examens sanguins et l'interrogatoire permettent, dans quelques cas rares, d'identifier des formes familiales, liées à un défaut du métabolisme du calcium. Il faudra alors mettre en place un traitement visant à protéger les os. Dans la majorité des cas, ils confirment cependant l'origine alimentaire et la nécessité de modifier ses habitudes pour éviter la récidive, qui reste trop fréquente: 50 % à cinq ans, 70 % à dix ans, malgré le souvenir de la terrible douleur d'une colique néphrétique…
«Plus de 80 % des calculs urinaires sont éliminés spontanément, avec parfois un simple petit coup de pouce médical pour faciliter la sortie, rappelle le Pr Jean-Philippe Ryckelynck, chef du service de néphrologie du CHU de Caen (Calvados). Ils n'ont que très rarement des conséquences graves pour la fonction urinaire.» La lithiase urinaire est une maladie de l'abondance, essentiellement présente dans les pays occidentalisés où le niveau de vie est élevé. Ainsi, les calculs ont pratiquement disparu en France au cours des deux guerres mondiales.
À l'heure actuelle, une personne sur 10 a ou aura des calculs au moins une fois dans sa vie, les hommes étant deux fois plus touchés que les femmes car ils mangent plus et moins bien. Si des facteurs génétiques peuvent favoriser leur apparition, le mode de vie et les déséquilibres alimentaires sont en effet le plus souvent en cause. Des travaux récents ont permis de mettre en évidence la présence de calculs plus fréquents chez les patients obèses, diabétiques ou atteints de syndrome métabolique. Le traitement et la prévention s'appuient donc essentiellement sur des mesures diététiques et parfois un traitement médical ou chirurgical.
Les calculs sont des petites pierres qui se forment dans les reins à partir des cristaux présents dans l'urine. «Plus l'urine est concentrée, plus les cristaux ont des chances de se rencontrer et de former des calculs, explique le Pr Denis Fouque, néphrologue au CHU de Lyon et au centre de recherche en nutrition de l'université de Lyon. Il faut donc boire plus souvent mais surtout uriner plus souvent pour diluer l'urine et éliminer les cristaux avant qu'ils ne forment des calculs.»
Une alimentation trop riche en protéines, en calories, en sel favorise la présence de ces cristaux dans l'urine. Les infections urinaires à répétition augmentent également le risque de formation de lithiases. Les calculs migrent vers l'uretère où ils sont normalement évacués vers la vessie. La taille moyenne des calculs observés est de 9 mm et, en dessous de 6 mm, ils sont le plus souvent éliminés sans aide, parfois même sans symptômes. Même lorsqu'il est très petit, le calcul peut cependant provoquer une inflammation du canal urinaire qui bloque son élimination et provoque une douleur qui conduit à consulter.
Rares cas de défaut de métabolisme du calcium
Lorsqu'ils ne sont pas découverts par hasard, les calculs se révèlent bien souvent par une crise douloureuse: la colique néphrétique. «Il s'agit d'une douleur violente, en coup de poignard, dans la zone lombaire ou de douleurs abdominales plus diffuses», indique le Pr Ryckelynck. Elle conduit aux urgences où l'équipe médicale vérifiera la présence de calculs et leur localisation. L'examen de référence est l'échographie du rein et des voies urinaires, plus rarement de la vessie car les calculs y restent rarement bloqués. «Le scanner peut être utile mais il ne faut pas avoir le scanner trop “facile” et privilégier les techniques moins irradiantes, rappelle le Pr Olivier Traxer, urologue à l'hôpital Tenon, à Paris. Avec un scanner pour voir le calcul, un autre pour voir s'il a bougé, encore un pour évaluer le traitement, les patients reçoivent une dose de rayons très élevée.»
Les images révèlent la présence du calcul et sa localisation. Dès que le diagnostic est confirmé, le patient reçoit un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) en intraveineuse, en général du kétoprofène. «L'effet est assez miraculeux: la douleur est soulagée avant la fin de l'injection», s'enthousiasme le Pr Ryckelynck. Il faut ensuite attendre quelques jours, en maintenant les anti-inflammatoires, pour que l'uretère se dégonfle et laisse passer le calcul, aidé par de grands volumes d'eau. Il est utile de récupérer le calcul pour en faire l'analyse spectrométrique et adapter le traitement à sa composition.
Si les douleurs persistent et que les cavités rénales sont dilatées, ou que le patient est fiévreux, un uroscanner peut être pratiqué pour localiser précisément le calcul, évaluer sa taille et sa composition afin de préparer une intervention plus musclée. Lorsque le calcul est infecté et/ou qu'il bloque le passage des urines, une sonde sera introduite jusqu'au rein pour évacuer rapidement les urines.
L'analyse du calcul, les examens sanguins et l'interrogatoire permettent, dans quelques cas rares, d'identifier des formes familiales, liées à un défaut du métabolisme du calcium. Il faudra alors mettre en place un traitement visant à protéger les os. Dans la majorité des cas, ils confirment cependant l'origine alimentaire et la nécessité de modifier ses habitudes pour éviter la récidive, qui reste trop fréquente: 50 % à cinq ans, 70 % à dix ans, malgré le souvenir de la terrible douleur d'une colique néphrétique…
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Calculs urinaires : quelles techniques d'extraction ?
Calculs urinaires : quelles techniques d'extraction ?
Lorsque les médicaments ne suffisent pas à prendre en charge une lithiase ou qu'il faut éliminer les calculs en urgence car la fonction rénale est remise en question, plusieurs techniques peuvent être mises en œuvre pour détruire et retirer le calcul des voies urinaires, de manière plus ou moins invasive.
La méthode de référence, la lithotripsie extracorporelle, a été pratiquée 35.000 fois en 2012. Elle est peu à peu rejointe par l'urétéroscopie, le plus souvent au laser, qui a représenté environ 33.000 cas pour l'année 2012. La néphrolithotomie percutanée, en revanche, reste rare puisqu'elle n'a été utilisée que 1 800 fois en 2012 et continue à diminuer.
La lithotripsie (ou lithotritie), qui permet de traiter les calculs jusqu'à 2 centimètres de diamètre, a bouleversé la prise en charge des calculs dès les années 1980. Cette méthode, non invasive et rapide, permet d'éliminer les calculs de l'uretère et du rein avec un taux de succès d'environ 60 %. La technique consiste à fragmenter le calcul par des ondes de choc appliquées à l'extérieur du corps. Le patient, allongé sur une table, doit rester immobile pour que les ondes restent ciblées sur le calcul. Le patient peut rentrer chez lui après la séance, qui dure 45 à 60 minutes et se fait généralement sans anesthésie. Les fragments de calculs, très petits, sont éliminés par les voies naturelles. Cependant, «les résultats n'ont pas été améliorés au cours des années car certains fragments se retrouvent coincés dans la partie basse du rein et ne sont pas bien évacués, favorisant la récidive», souligne le Pr Traxer, urologue à l'hôpital Tenon.
L'urétéroscopie, en progrès constant, devient peu à peu la technique de référence. Elle consiste à faire passer un tube, par les voies naturelles, jusqu'au calcul à éliminer, dans l'uretère ou dans les reins. Si la lithiase est très petite, elle peut être saisie et extraite directement à travers le tube. Elle peut également être fragmentée, par ondes de choc ou désormais par laser. Les fragments peuvent alors être récupérés et analysés.
Selon la localisation, le chirurgien pourra parfois décider de laisser les fragments s'évacuer seuls, par le biais d'une sonde laissée en place quelques jours. L'intervention se fait sous anesthésie générale, nécessite une courte hospitalisation et donne des résultats satisfaisants dans plus de 90 % des cas.
La chirurgie n'est utilisée que pour les plus gros calculs rénaux, au-delà de 2 à 3 centimètres, qui sont de plus en plus rares. La technique actuelle consiste à faire passer les instruments chirurgicaux à travers un tube de 1 cm de diamètre introduit par une incision de 1 cm pratiquée dans le dos pour atteindre le rein. Une fois localisé, le calcul est localisé et brisé en petits morceaux qui sont extraits par l'incision. Un drain est laissé en place durant l'hospitalisation qui dure quelques jours. Les résultats atteignent 70 à 80 % de succès mais des complications sont possibles.
«Avec les techniques peu invasives, les interventions chirurgicales à ciel ouvert, au bistouri, ne devraient plus exister à l'heure actuelle, insiste le Pr Olivier Traxer. Il faut prendre un second avis si elle est proposée.»
Lorsque les médicaments ne suffisent pas à prendre en charge une lithiase ou qu'il faut éliminer les calculs en urgence car la fonction rénale est remise en question, plusieurs techniques peuvent être mises en œuvre pour détruire et retirer le calcul des voies urinaires, de manière plus ou moins invasive.
La méthode de référence, la lithotripsie extracorporelle, a été pratiquée 35.000 fois en 2012. Elle est peu à peu rejointe par l'urétéroscopie, le plus souvent au laser, qui a représenté environ 33.000 cas pour l'année 2012. La néphrolithotomie percutanée, en revanche, reste rare puisqu'elle n'a été utilisée que 1 800 fois en 2012 et continue à diminuer.
La lithotripsie (ou lithotritie), qui permet de traiter les calculs jusqu'à 2 centimètres de diamètre, a bouleversé la prise en charge des calculs dès les années 1980. Cette méthode, non invasive et rapide, permet d'éliminer les calculs de l'uretère et du rein avec un taux de succès d'environ 60 %. La technique consiste à fragmenter le calcul par des ondes de choc appliquées à l'extérieur du corps. Le patient, allongé sur une table, doit rester immobile pour que les ondes restent ciblées sur le calcul. Le patient peut rentrer chez lui après la séance, qui dure 45 à 60 minutes et se fait généralement sans anesthésie. Les fragments de calculs, très petits, sont éliminés par les voies naturelles. Cependant, «les résultats n'ont pas été améliorés au cours des années car certains fragments se retrouvent coincés dans la partie basse du rein et ne sont pas bien évacués, favorisant la récidive», souligne le Pr Traxer, urologue à l'hôpital Tenon.
L'urétéroscopie, en progrès constant, devient peu à peu la technique de référence. Elle consiste à faire passer un tube, par les voies naturelles, jusqu'au calcul à éliminer, dans l'uretère ou dans les reins. Si la lithiase est très petite, elle peut être saisie et extraite directement à travers le tube. Elle peut également être fragmentée, par ondes de choc ou désormais par laser. Les fragments peuvent alors être récupérés et analysés.
Selon la localisation, le chirurgien pourra parfois décider de laisser les fragments s'évacuer seuls, par le biais d'une sonde laissée en place quelques jours. L'intervention se fait sous anesthésie générale, nécessite une courte hospitalisation et donne des résultats satisfaisants dans plus de 90 % des cas.
La chirurgie n'est utilisée que pour les plus gros calculs rénaux, au-delà de 2 à 3 centimètres, qui sont de plus en plus rares. La technique actuelle consiste à faire passer les instruments chirurgicaux à travers un tube de 1 cm de diamètre introduit par une incision de 1 cm pratiquée dans le dos pour atteindre le rein. Une fois localisé, le calcul est localisé et brisé en petits morceaux qui sont extraits par l'incision. Un drain est laissé en place durant l'hospitalisation qui dure quelques jours. Les résultats atteignent 70 à 80 % de succès mais des complications sont possibles.
«Avec les techniques peu invasives, les interventions chirurgicales à ciel ouvert, au bistouri, ne devraient plus exister à l'heure actuelle, insiste le Pr Olivier Traxer. Il faut prendre un second avis si elle est proposée.»
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Re: Dossier des calculs urinaires: douloureux mais sans lourdes conséquences.
Les bons gestes pour éviter les calculs urinaires
Boire en quantité suffit à éliminer la moitié des calculs. Il faut aussi limiter sa consommation de sel.
«Si le patient ne change pas ses habitudes alimentaires, des calculs se formeront à nouveau, même si le premier traitement a permis de les éliminer, souligne le Pr Denis Fouque, néphrologue au CHU de Lyon et au centre de recherche en nutrition de l'université de Lyon. Ils peuvent se reformer en un mois, les conseils diététiques doivent donc être appliqués tout le temps.» Les calculs sont constitués, dans 90 % des cas, d'oxalate de calcium qui se forme à partir des éléments apportés par l'alimentation, notamment lorsque les urines sont trop concentrées.
La chose la plus utile à faire est donc de boire beaucoup, mais surtout d'uriner beaucoup. Boire en quantité suffit d'ailleurs à éliminer la moitié des calculs. «Les urgences de Lyon se remplissent, au moment des grands départs d'été, de patients qui voyagent en pleine chaleur et qui, même s'ils ont l'impression de boire, éliminent l'eau surtout par la transpiration, regrette le Pr Fouque. Ils font une colique néphrétique et passent leur première semaine de vacances chez nous…»
Deux litres d'urine par jour
La quantité d'eau ingérée chaque jour doit permettre d'éliminer 2 litres d'urine par jour, à répartir le jour et la nuit lorsqu'on est sujet aux calculs. «On utilise des trucs, comme de boire un verre d'eau à chaque fois que la pendule sonne l'heure ainsi qu'un verre au coucher et si on se lève pour faire pipi.» L'eau du robinet est parfaitement adaptée dans tous les cas.
Deuxième point d'attaque: le calcium. Contrairement aux idées reçues, il ne faut surtout pas éliminer le calcium de l'alimentation car son absence favorise les calculs. «Il faut consommer environ 1 g de calcium par jour, soit en buvant de l'eau riche en calcium ou en consommant un peu de produits laitiers.»
La recherche a également montré que l'insuline favorise la sécrétion de calcium. Les aliments sucrés doivent donc être évités et les patients diabétiques doivent adapter leur consommation de calcium.
Le sel entraîne le calcium vers les urines: sa consommation doit donc être limitée à 6 ou 7 g/j. Les études montrent que les Français réduisent peu à peu la quantité de sel dans leur alimentation, mais les plats tout préparés en contiennent encore trop et doivent être évités.
Les protéines animales sont également mises en cause dans la formation des calculs. Elles favorisent la libération du calcium osseux qui se retrouve dans les calculs calciques ou bien apportent des purines responsables des calculs uriques. «Il faut consommer 1 g de viande ou de poisson par jour et par kg.»
Dernier pilier d'intervention: les fruits et les légumes, qui contiennent de l'eau mais aussi des citrates, lesquels inhibent la formation des calculs.
Toutes les mesures diététiques mises en œuvre pour éviter les calculs sont favorables à un bon état de santé général, et chacun devrait avoir envie de les suivre pour être en forme. Le médecin sera néanmoins amené à vérifier, par le biais d'analyses de sang et d'urine, que le patient obéit bien à ses recommandations…
Boire en quantité suffit à éliminer la moitié des calculs. Il faut aussi limiter sa consommation de sel.
«Si le patient ne change pas ses habitudes alimentaires, des calculs se formeront à nouveau, même si le premier traitement a permis de les éliminer, souligne le Pr Denis Fouque, néphrologue au CHU de Lyon et au centre de recherche en nutrition de l'université de Lyon. Ils peuvent se reformer en un mois, les conseils diététiques doivent donc être appliqués tout le temps.» Les calculs sont constitués, dans 90 % des cas, d'oxalate de calcium qui se forme à partir des éléments apportés par l'alimentation, notamment lorsque les urines sont trop concentrées.
La chose la plus utile à faire est donc de boire beaucoup, mais surtout d'uriner beaucoup. Boire en quantité suffit d'ailleurs à éliminer la moitié des calculs. «Les urgences de Lyon se remplissent, au moment des grands départs d'été, de patients qui voyagent en pleine chaleur et qui, même s'ils ont l'impression de boire, éliminent l'eau surtout par la transpiration, regrette le Pr Fouque. Ils font une colique néphrétique et passent leur première semaine de vacances chez nous…»
Deux litres d'urine par jour
La quantité d'eau ingérée chaque jour doit permettre d'éliminer 2 litres d'urine par jour, à répartir le jour et la nuit lorsqu'on est sujet aux calculs. «On utilise des trucs, comme de boire un verre d'eau à chaque fois que la pendule sonne l'heure ainsi qu'un verre au coucher et si on se lève pour faire pipi.» L'eau du robinet est parfaitement adaptée dans tous les cas.
Deuxième point d'attaque: le calcium. Contrairement aux idées reçues, il ne faut surtout pas éliminer le calcium de l'alimentation car son absence favorise les calculs. «Il faut consommer environ 1 g de calcium par jour, soit en buvant de l'eau riche en calcium ou en consommant un peu de produits laitiers.»
La recherche a également montré que l'insuline favorise la sécrétion de calcium. Les aliments sucrés doivent donc être évités et les patients diabétiques doivent adapter leur consommation de calcium.
Le sel entraîne le calcium vers les urines: sa consommation doit donc être limitée à 6 ou 7 g/j. Les études montrent que les Français réduisent peu à peu la quantité de sel dans leur alimentation, mais les plats tout préparés en contiennent encore trop et doivent être évités.
Les protéines animales sont également mises en cause dans la formation des calculs. Elles favorisent la libération du calcium osseux qui se retrouve dans les calculs calciques ou bien apportent des purines responsables des calculs uriques. «Il faut consommer 1 g de viande ou de poisson par jour et par kg.»
Dernier pilier d'intervention: les fruits et les légumes, qui contiennent de l'eau mais aussi des citrates, lesquels inhibent la formation des calculs.
Toutes les mesures diététiques mises en œuvre pour éviter les calculs sont favorables à un bon état de santé général, et chacun devrait avoir envie de les suivre pour être en forme. Le médecin sera néanmoins amené à vérifier, par le biais d'analyses de sang et d'urine, que le patient obéit bien à ses recommandations…
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L'acide oxalique.
L'acide oxalique est un acide organique synthétisé à partir d'un acide aminé qui est la glycine, de nature endogène (provenant de l'organisme lui-même), ou exogène alimentaire c'est-à-dire provenant de l'alimentation. Les épinards, la rhubarbe, l'oseille, le café ou le thé sont riches en acide oxalique.
Généralités
L'acide oxalique, qui est un toxique violent, est utilisé pur dans l'industrie, comme produit anti-rouille.
Physiopathologie
Un excès d'acide oxalique provoque une cristallisation c'est-à-dire l'apparition de petits cristaux qui se regroupent, s'agglomèrent sous la forme de calculs pouvant chez certaines personnes entraîner l'apparition de lithiase urinaire (calcul urinaire) à l'origine de colique néphrétique source de douleurs intolérables dont l'irradiation (douleurs projetées) se fait vers l'appareil urinaire et l'appareil sexuel, ainsi que le bas du dos, entre autres.
Causes
Certains produits alimentaires (surtout l'oseille la rhubarbe et les épinards, contiennent de grandes quantités d'acide oxalique.
Il s'agit en particulier (les plus courants) :
De l'épinard qui est une plante potagère appartenant la famille des chénopodiacées), originaire d’Iran.
De l'oseille qui est une plante potagère appartenant la famille des polygonacées et cultivée pour ses feuilles à la saveur acide.
De la rhubarbe qui est une plante potagère appartenant à la famille des polygonacées dont les fleurs sont groupées en panicules, aux larges feuilles vertes et possédant des épais pétioles charnus qui se consomment cuits et sucrés sous la forme de tarte, compote ou bien confiture.
Du thé appartenant à la famille des théacées.
Du café provenant du caféier qui est un arbuste appartenant la famille des rubiacées possédant des feuilles persistantes et cultivé pour sa graine (le café).
Du cacao provenant de la graine de cacaoyer, qui une fois, torréfiée et broyée, sert à fabriquer le chocolat. Le cacao contient de la théobromine.
Du chocolat.
Des noix et noisettes.
Des baies.
Des haricots qui sont une plante potagère appartenant à la famille des papilionacées dont la tige fait herbacée, généralement volubile et dont on consomme les gousses vertes et les graines.
Symptômes
Certaines personnes sont intoxiquées par l'acide oxalique. Les symptômes dans ce cas sont les suivants (liste n'en exhaustive) :
Douleurs abdominales.
Vomissements.
Apparition rapide de tremblements.
Apparition rapide de convulsions.
Survenue d'une anurie c'est-à-dire d'un arrêt de la production et de l'élimination des urines par les reins.
Analyses médicales
Le taux sanguin d'acide oxalique est habituellement faible. Dans le cas contraire un excès d'acide oxalique est susceptible d'évoluer vers l'apparition de calculs rénaux donc de coliques néphrétiques à plus ou moins long terme.
Les aliments qui sont riches en acide oxalique comme la rhubarbe et l'oseille peuvent faire augmenter le taux d'acide oxalique dans le sang.
C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de les éviter ou d'en manger en très petite quantité. La rhubarbe et l'oseille sont d'ailleurs totalement interdites au cours de certaines maladies. C'est le cas entre autres de l'oxalose qui est une affection héréditaire due à un trouble du métabolisme de la glycine c'est-à-dire de l'utilisation de la glycine par l'organisme. L'oseille et la rhubarbe sont également interdites quand un patient présente des calculs rénaux de nature oxalique.
L'intoxication par l'acide oxalique entraîne une hypocalcémie (chute du taux de calcium dans le sang).
Complications de la maladie
L'évolution d'une intoxication par l'acide oxalique est quelquefois péjorative, entraînant le décès du patient si celui-ci n'est pas pris en charge sur le plan thérapeutique, dans un centre de réanimation et en urgence.
L'intoxication chronique par l'acide oxalique entraîne parfois l'apparition de nécrose cutanée c'est-à-dire de destruction localisée de la peau quand une personne est en contact avec ce produit.
L'autre évolution possible de l'intoxication par l'acide oxalique est une atteinte rénale si un patient inhale (respire) ce produit sur une longue période.
Traitement
Le traitement d'une intoxication par l'acide oxalique, qu'elle soit mineure ou majeure, consiste à éliminer rapidement cette substance.
Ceci est obtenu en favorisant la survenue d'une diarrhée ou en pratiquant une évacuation de l'estomac.
Il est d'autre part nécessaire de donner du calcium au patient afin de prévenir la baisse de sa calcémie.
Généralités
L'acide oxalique, qui est un toxique violent, est utilisé pur dans l'industrie, comme produit anti-rouille.
Physiopathologie
Un excès d'acide oxalique provoque une cristallisation c'est-à-dire l'apparition de petits cristaux qui se regroupent, s'agglomèrent sous la forme de calculs pouvant chez certaines personnes entraîner l'apparition de lithiase urinaire (calcul urinaire) à l'origine de colique néphrétique source de douleurs intolérables dont l'irradiation (douleurs projetées) se fait vers l'appareil urinaire et l'appareil sexuel, ainsi que le bas du dos, entre autres.
Causes
Certains produits alimentaires (surtout l'oseille la rhubarbe et les épinards, contiennent de grandes quantités d'acide oxalique.
Il s'agit en particulier (les plus courants) :
De l'épinard qui est une plante potagère appartenant la famille des chénopodiacées), originaire d’Iran.
De l'oseille qui est une plante potagère appartenant la famille des polygonacées et cultivée pour ses feuilles à la saveur acide.
De la rhubarbe qui est une plante potagère appartenant à la famille des polygonacées dont les fleurs sont groupées en panicules, aux larges feuilles vertes et possédant des épais pétioles charnus qui se consomment cuits et sucrés sous la forme de tarte, compote ou bien confiture.
Du thé appartenant à la famille des théacées.
Du café provenant du caféier qui est un arbuste appartenant la famille des rubiacées possédant des feuilles persistantes et cultivé pour sa graine (le café).
Du cacao provenant de la graine de cacaoyer, qui une fois, torréfiée et broyée, sert à fabriquer le chocolat. Le cacao contient de la théobromine.
Du chocolat.
Des noix et noisettes.
Des baies.
Des haricots qui sont une plante potagère appartenant à la famille des papilionacées dont la tige fait herbacée, généralement volubile et dont on consomme les gousses vertes et les graines.
Symptômes
Certaines personnes sont intoxiquées par l'acide oxalique. Les symptômes dans ce cas sont les suivants (liste n'en exhaustive) :
Douleurs abdominales.
Vomissements.
Apparition rapide de tremblements.
Apparition rapide de convulsions.
Survenue d'une anurie c'est-à-dire d'un arrêt de la production et de l'élimination des urines par les reins.
Analyses médicales
Le taux sanguin d'acide oxalique est habituellement faible. Dans le cas contraire un excès d'acide oxalique est susceptible d'évoluer vers l'apparition de calculs rénaux donc de coliques néphrétiques à plus ou moins long terme.
Les aliments qui sont riches en acide oxalique comme la rhubarbe et l'oseille peuvent faire augmenter le taux d'acide oxalique dans le sang.
C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de les éviter ou d'en manger en très petite quantité. La rhubarbe et l'oseille sont d'ailleurs totalement interdites au cours de certaines maladies. C'est le cas entre autres de l'oxalose qui est une affection héréditaire due à un trouble du métabolisme de la glycine c'est-à-dire de l'utilisation de la glycine par l'organisme. L'oseille et la rhubarbe sont également interdites quand un patient présente des calculs rénaux de nature oxalique.
L'intoxication par l'acide oxalique entraîne une hypocalcémie (chute du taux de calcium dans le sang).
Complications de la maladie
L'évolution d'une intoxication par l'acide oxalique est quelquefois péjorative, entraînant le décès du patient si celui-ci n'est pas pris en charge sur le plan thérapeutique, dans un centre de réanimation et en urgence.
L'intoxication chronique par l'acide oxalique entraîne parfois l'apparition de nécrose cutanée c'est-à-dire de destruction localisée de la peau quand une personne est en contact avec ce produit.
L'autre évolution possible de l'intoxication par l'acide oxalique est une atteinte rénale si un patient inhale (respire) ce produit sur une longue période.
Traitement
Le traitement d'une intoxication par l'acide oxalique, qu'elle soit mineure ou majeure, consiste à éliminer rapidement cette substance.
Ceci est obtenu en favorisant la survenue d'une diarrhée ou en pratiquant une évacuation de l'estomac.
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COLIQUE NÉPHRÉTIQUE.
COLIQUE NÉPHRÉTIQUE
Habituellement le terme colique désigne ce qui se rapporte au côlon. La colique néphrétique quant à elle est constituée de spasmes secondaires à la distension d'un composant ou de plusieurs composants de l'appareil urinaire (rein, uretère, vessie, urètre). La caractéristique majeure de la colique est la répétition d'accès douloureux très violents entrecoupés d'épisodes d'accalmie.
Physiopathologie (mécanisme)
Tout obstacle empêchant l'excrétion et l'évacuation normale des urines vers l'extérieur du corps est susceptible d'être à l'origine d'une stagnation des urines dans le rein ou dans les voies excrétrices (voir ci-dessus). La compression peut provenir de l'extérieur, on parle alors de compression extrinsèque. Ce sont les calculs qui sont la cause la plus fréquente de colique néphrétique. Les rétrécissements d'origine inflammatoire ou pas (cicatriciels) comme entre autres ceux survenant après une intervention chirurgicale sont également des causes d'obstacle à l'élimination des urines. Les principales causes d'obstruction d'origine extrinsèque au passage des urines sont les tumeurs et tout particulièrement les tumeurs gynécologiques, les ligatures chirurgicales accidentelles, les oedèmes (épanchement de liquide) et les hématomes (collection de sangs).
Symptômes
L'interrogatoire permet quelquefois de préciser le début des douleurs après un trajet en voiture. On constate la présence de pollakiurie (fréquence excessive des mictions avec expulsion de l'urine contenue dans la vessie), de sueur, d'une angoisse, d'une pâleur.
Survenue brutale de douleurs typiques se situant dans les fosses lombaires d'un seul côté (unilatéralement) et irradiant dans les organes génitaux, le flanc. Il s'agit de douleurs pouvant être comparées à un broiement, une brûlure, un déchirement dont l'intensité très importante et dont l'évolution se fait par épisodes de renforcements paroxystiques (survenant par accès).
Le patient apparaît classiquement très agité (on parle de colique frénétique) et le patient ne trouve aucune position antalgique (susceptible de lui apporter une accalmie)
À la palpation qui n'est pas facile, le patient se défend, celle-ci s'accompagne de douleurs ce qui permet quelquefois de faire le diagnostic différentiel avec une péritonite, une appendicite, un ulcère perforé. Le médecin, profitent de cet examen du patient pour vérifier si il existe pas de hernie est sa tension artérielle normale. En effet en présence d'une hypotension artérielle (baisse de la tension) il faut penser à un infarctus viscéral (arret de la vascularisation d'un viscère)
Les urines sont troubles et, quelquefois le patient a du mal à uriner et surtout…
Les douleurs ne sont pas calmées par le traitement médical (antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens et parfois morphine),. Chez certains patients il est retrouvé une notion de déshydratation, de voyage.
La colique néphrétique peut également apparaître sous un tableau clinique différent c'est-à-dire non accompagné de douleurs brutales, sans fièvre, les urines étant limpides, le patient urine normalement, les douleurs spontanées par un traitement médical, les examens complémentaires sont normaux.
Les examens complémentaires et tout particulièrement L''échographie sont susceptibles de préciser le diagnostic. Néanmoins il est nécessaire de savoir qu'il existe des faux négatifs c'est-à-dire que l'échographie apparaît comme négative alors qu'il existe réellement un obstacle à l'élimination des urines.
La radiographie de l'abdomen sans préparation est également nécessaire. En effet elle peut aider à faire un diagnostic différentiel en mettant en évidence des niveaux liquides (occlusion intestinale). Quelquefois est en évidence une image de calcification se situant pour le calcul du bassinet au niveau de la première ou de la deuxième vertèbre lombaire, pour le calcul de l'uretère entre la deuxième et la cinquième vertèbre lombaire, pour le calcul du bassin au niveau de l'articulation entre le sacrum et l'os iliaque. Le calcul étant quelquefois radiotransparent c'est-à-dire laissant passer les rayons X il existe un risque de faux négatif. C'est le cas entre autres des calculs constitués d'acide urique ou encore si le calcul est inférieur à 2 mm ou bien si le cliché est de mauvaise qualité. Dans certains cas l'équipe médicale peu habituée à la lecture des radios ou utilisant des films de mauvaise qualité est exposée au risque de ne pas voir le calcul.
Dans certains cas il existe des calcifications d'autre origine telle que : Les phlébolithes qui sont des calcifications des vaisseaux et plus particulièrement des veines du bassin
Les calcifications des ganglions mésentériques
Les calcifications des articulations situées au niveau des cartilages costaux
Les calcifications de la vessie (lithiase vésiculaire)
Les calcifications pancréatiques
Les calcifications des selles (stercorale)…
C'est la raison pour laquelle il est nécessaire d'effectuer l'échographie associée à la radiographie sans préparation (ASP) de l'abdomen.
Le scanner spiralé est un des examens complémentaires les plus intéressants en dehors de l'échographie.
L'urographie intraveineuse qui n'est réalisée en urgence qu'en cas de doute diagnostique, consiste à opacifier les voies urinaires grâce à une injection par voie intraveineuse (dans une veine) d'un produit de contraste qui ne laisse pas passer les rayons X à la radiographie.
L'examen dure environ une heure et demie et nécessite au préalable une radiographie simple pour localiser éventuellement la présence de calculs urinaires ce qui requiert l'injection de produit de contraste (les calculs apparaissent spontanément sur la radio sans nécessité de préparation au préalable).
Plusieurs clichés sont pris à intervalles réguliers de 5 minutes au début, dix minutes, 15 minutes et enfin de 20 minutes. Ce type de clichés permet d'étudier la morphologie des voies urinaires et la quantité de produit éliminée par les reins (fonction rénale).
Des clichés sont également pris avant, pendant, et après l'émission d'urine et parfois même 24 à 48 heures plus tard.
Les examens cytobactériologiques permettent de mettre en évidence une bactérie à l'origine d'une éventuelle infection urinaire pour laquelle un antibiogramme (recherche d'un antibiotique efficace contre l'infection) est nécessaire.
Complications
La colique néphrétique constitue une urgence nécessitant une hospitalisation en service de chirurgie urologique. Elle se complique quelquefois d'une infection urinaire accompagnée d'une élévation de la température, d'une anurie (absence démission d'urine) d'une hématurie (présence de sang dans les urines). D'autre part, elle a tendance à récidiver, s'accompagnant de crises hyperalgiques (épisodes douloureux) récidivantes.
Un calcul de l'uretère (petit canal transportant les urines du rein vers la vessie) doit être éliminé en quatre semaines.
Il est nécessaire de ne pas confondre cette pathologie avec (diagnostic différentiel) une autre urgence chirurgicale :
Une appendicite (douleurs de la fosse iliaque à droite)
Une cholécystite (douleurs à la palpation de l'hypochondre droit)
Colique hépatique (douleur sous costale droite)
Une occlusion intestinale (vomissements, arrêt de matières des gaz, météorisme, la radio montre un iléus paralytique)
Une pancréatite (douleurs transfixiantes classiques et particulièrement violentes)
Une torsion du kyste de l'ovaire
Une inflammation du sigmoïde
Une pyélonéphrite
Douleur la palpation d'un testicule
Une fissuration, anévrisme de l'aorte
Une forme atypique d'infarctus du myocarde
Traitement
Quelquefois le traitement est simplement l'absorption de bicarbonate pendant quelques mois uniquement quand le calcul est constitué d'acide urique. On associe également un régime hydrique abondant (2 à 3 litres d'eau par jour). Malheureusement ce traitement est contraignant et n'est pas toujours efficace. Dans la forme simple il fait avant tous appel au médicaments antalgiques (antidouleurs) contenant du paracétamol, aux morphiniques (morphine), aux anti-inflammatoires (PROFENID), et aux antispasmodiques (SPASFON).
Certaines équipes médicales proposent une restriction hydrique modérée (diminution de l'apport de boissons).
La surveillance passe par le suivi des crises douloureuses et d'une éventuelle expulsion du calcul. Pour cela il est nécessaire de filtrer les urines. La température et la diurèse (émission d'urine) sont également contrôlés. L'échographie est répétée si nécessaire.
La lithotritie extracorporelle est une technique qui prend en charge les calculs en utilisant des ondes de choc d'origine externe. Ces ondes qui sont produites par un appareil appelé le lithotriteur, se propagent directement à travers la paroi du corps humain pour arriver sur le calcul. Leur but est de l'émietter de façons à permettre son évacuation au travers des voies urinaires vers la vessie. Ce traitement ne nécessite pas une hospitalisation longue et coûteuse. Certains calculs ne sont pas accessibles à ce type de technique c'est le cas en particulier des gros calculs sans complications chez une personne âgée ou du petit calcul de moins de 5 mm qui ne s'évacue pas spontanément. L'urétéroscopie consiste à monter une sonde (petit tube très fin) dans l'uretère par les voies naturelles. Puis on réalise l'émiettement du calcul grâce à un laser. Les déchets ainsi obtenus sont récupérés par une sonde panier.
Le traitement chirurgical consiste à faire une néphrolithotomie percutanée dont le but est la destruction des calculs à l'intérieur même des cavités du rein en passant à travers la peau par l'intermédiaire d'une ouverture dont le diamètre ne dépasse pas celui d'un doigt. Dans ce cas l'hospitalisation est d'environ quatre à huit jours.
Quand il existe une malformation du rein ou encore en cas d'échec d'un traitement antérieur ou si le calcul est trop gros, il est proposé au patient un autre type d'intervention. Dans ce cas d'hospitalisation dure environ 7 à 10 jours après lesquels, 3 à 6 semaines de récupération sont nécessaires
Physiopathologie (mécanisme)
Tout obstacle empêchant l'excrétion et l'évacuation normale des urines vers l'extérieur du corps est susceptible d'être à l'origine d'une stagnation des urines dans le rein ou dans les voies excrétrices (voir ci-dessus). La compression peut provenir de l'extérieur, on parle alors de compression extrinsèque. Ce sont les calculs qui sont la cause la plus fréquente de colique néphrétique. Les rétrécissements d'origine inflammatoire ou pas (cicatriciels) comme entre autres ceux survenant après une intervention chirurgicale sont également des causes d'obstacle à l'élimination des urines. Les principales causes d'obstruction d'origine extrinsèque au passage des urines sont les tumeurs et tout particulièrement les tumeurs gynécologiques, les ligatures chirurgicales accidentelles, les oedèmes (épanchement de liquide) et les hématomes (collection de sangs).
Symptômes
L'interrogatoire permet quelquefois de préciser le début des douleurs après un trajet en voiture. On constate la présence de pollakiurie (fréquence excessive des mictions avec expulsion de l'urine contenue dans la vessie), de sueur, d'une angoisse, d'une pâleur.
Survenue brutale de douleurs typiques se situant dans les fosses lombaires d'un seul côté (unilatéralement) et irradiant dans les organes génitaux, le flanc. Il s'agit de douleurs pouvant être comparées à un broiement, une brûlure, un déchirement dont l'intensité très importante et dont l'évolution se fait par épisodes de renforcements paroxystiques (survenant par accès).
Le patient apparaît classiquement très agité (on parle de colique frénétique) et le patient ne trouve aucune position antalgique (susceptible de lui apporter une accalmie)
À la palpation qui n'est pas facile, le patient se défend, celle-ci s'accompagne de douleurs ce qui permet quelquefois de faire le diagnostic différentiel avec une péritonite, une appendicite, un ulcère perforé. Le médecin, profitent de cet examen du patient pour vérifier si il existe pas de hernie est sa tension artérielle normale. En effet en présence d'une hypotension artérielle (baisse de la tension) il faut penser à un infarctus viscéral (arret de la vascularisation d'un viscère)
Les urines sont troubles et, quelquefois le patient a du mal à uriner et surtout…
Les douleurs ne sont pas calmées par le traitement médical (antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens et parfois morphine),. Chez certains patients il est retrouvé une notion de déshydratation, de voyage.
La colique néphrétique peut également apparaître sous un tableau clinique différent c'est-à-dire non accompagné de douleurs brutales, sans fièvre, les urines étant limpides, le patient urine normalement, les douleurs spontanées par un traitement médical, les examens complémentaires sont normaux.
Les examens complémentaires et tout particulièrement L''échographie sont susceptibles de préciser le diagnostic. Néanmoins il est nécessaire de savoir qu'il existe des faux négatifs c'est-à-dire que l'échographie apparaît comme négative alors qu'il existe réellement un obstacle à l'élimination des urines.
La radiographie de l'abdomen sans préparation est également nécessaire. En effet elle peut aider à faire un diagnostic différentiel en mettant en évidence des niveaux liquides (occlusion intestinale). Quelquefois est en évidence une image de calcification se situant pour le calcul du bassinet au niveau de la première ou de la deuxième vertèbre lombaire, pour le calcul de l'uretère entre la deuxième et la cinquième vertèbre lombaire, pour le calcul du bassin au niveau de l'articulation entre le sacrum et l'os iliaque. Le calcul étant quelquefois radiotransparent c'est-à-dire laissant passer les rayons X il existe un risque de faux négatif. C'est le cas entre autres des calculs constitués d'acide urique ou encore si le calcul est inférieur à 2 mm ou bien si le cliché est de mauvaise qualité. Dans certains cas l'équipe médicale peu habituée à la lecture des radios ou utilisant des films de mauvaise qualité est exposée au risque de ne pas voir le calcul.
Dans certains cas il existe des calcifications d'autre origine telle que : Les phlébolithes qui sont des calcifications des vaisseaux et plus particulièrement des veines du bassin
Les calcifications des ganglions mésentériques
Les calcifications des articulations situées au niveau des cartilages costaux
Les calcifications de la vessie (lithiase vésiculaire)
Les calcifications pancréatiques
Les calcifications des selles (stercorale)…
C'est la raison pour laquelle il est nécessaire d'effectuer l'échographie associée à la radiographie sans préparation (ASP) de l'abdomen.
Le scanner spiralé est un des examens complémentaires les plus intéressants en dehors de l'échographie.
L'urographie intraveineuse qui n'est réalisée en urgence qu'en cas de doute diagnostique, consiste à opacifier les voies urinaires grâce à une injection par voie intraveineuse (dans une veine) d'un produit de contraste qui ne laisse pas passer les rayons X à la radiographie.
L'examen dure environ une heure et demie et nécessite au préalable une radiographie simple pour localiser éventuellement la présence de calculs urinaires ce qui requiert l'injection de produit de contraste (les calculs apparaissent spontanément sur la radio sans nécessité de préparation au préalable).
Plusieurs clichés sont pris à intervalles réguliers de 5 minutes au début, dix minutes, 15 minutes et enfin de 20 minutes. Ce type de clichés permet d'étudier la morphologie des voies urinaires et la quantité de produit éliminée par les reins (fonction rénale).
Des clichés sont également pris avant, pendant, et après l'émission d'urine et parfois même 24 à 48 heures plus tard.
Les examens cytobactériologiques permettent de mettre en évidence une bactérie à l'origine d'une éventuelle infection urinaire pour laquelle un antibiogramme (recherche d'un antibiotique efficace contre l'infection) est nécessaire.
Complications
La colique néphrétique constitue une urgence nécessitant une hospitalisation en service de chirurgie urologique. Elle se complique quelquefois d'une infection urinaire accompagnée d'une élévation de la température, d'une anurie (absence démission d'urine) d'une hématurie (présence de sang dans les urines). D'autre part, elle a tendance à récidiver, s'accompagnant de crises hyperalgiques (épisodes douloureux) récidivantes.
Un calcul de l'uretère (petit canal transportant les urines du rein vers la vessie) doit être éliminé en quatre semaines.
Il est nécessaire de ne pas confondre cette pathologie avec (diagnostic différentiel) une autre urgence chirurgicale :
Une appendicite (douleurs de la fosse iliaque à droite)
Une cholécystite (douleurs à la palpation de l'hypochondre droit)
Colique hépatique (douleur sous costale droite)
Une occlusion intestinale (vomissements, arrêt de matières des gaz, météorisme, la radio montre un iléus paralytique)
Une pancréatite (douleurs transfixiantes classiques et particulièrement violentes)
Une torsion du kyste de l'ovaire
Une inflammation du sigmoïde
Une pyélonéphrite
Douleur la palpation d'un testicule
Une fissuration, anévrisme de l'aorte
Une forme atypique d'infarctus du myocarde
Traitement
Quelquefois le traitement est simplement l'absorption de bicarbonate pendant quelques mois uniquement quand le calcul est constitué d'acide urique. On associe également un régime hydrique abondant (2 à 3 litres d'eau par jour). Malheureusement ce traitement est contraignant et n'est pas toujours efficace. Dans la forme simple il fait avant tous appel au médicaments antalgiques (antidouleurs) contenant du paracétamol, aux morphiniques (morphine), aux anti-inflammatoires (PROFENID), et aux antispasmodiques (SPASFON).
Certaines équipes médicales proposent une restriction hydrique modérée (diminution de l'apport de boissons).
La surveillance passe par le suivi des crises douloureuses et d'une éventuelle expulsion du calcul. Pour cela il est nécessaire de filtrer les urines. La température et la diurèse (émission d'urine) sont également contrôlés. L'échographie est répétée si nécessaire.
La lithotritie extracorporelle est une technique qui prend en charge les calculs en utilisant des ondes de choc d'origine externe. Ces ondes qui sont produites par un appareil appelé le lithotriteur, se propagent directement à travers la paroi du corps humain pour arriver sur le calcul. Leur but est de l'émietter de façons à permettre son évacuation au travers des voies urinaires vers la vessie. Ce traitement ne nécessite pas une hospitalisation longue et coûteuse. Certains calculs ne sont pas accessibles à ce type de technique c'est le cas en particulier des gros calculs sans complications chez une personne âgée ou du petit calcul de moins de 5 mm qui ne s'évacue pas spontanément. L'urétéroscopie consiste à monter une sonde (petit tube très fin) dans l'uretère par les voies naturelles. Puis on réalise l'émiettement du calcul grâce à un laser. Les déchets ainsi obtenus sont récupérés par une sonde panier.
Le traitement chirurgical consiste à faire une néphrolithotomie percutanée dont le but est la destruction des calculs à l'intérieur même des cavités du rein en passant à travers la peau par l'intermédiaire d'une ouverture dont le diamètre ne dépasse pas celui d'un doigt. Dans ce cas l'hospitalisation est d'environ quatre à huit jours.
Quand il existe une malformation du rein ou encore en cas d'échec d'un traitement antérieur ou si le calcul est trop gros, il est proposé au patient un autre type d'intervention. Dans ce cas d'hospitalisation dure environ 7 à 10 jours après lesquels, 3 à 6 semaines de récupération sont nécessaires
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Comment peut-on éviter la récidive des calculs urinaires ?
Comment peut-on éviter la récidive des calculs urinaires ?
La réponse de Olivier Traxer, responsable du comité lithiase de l'Association française d'urologie (Hôpital Tenon Paris XXe - Université Pierre et Marie Curie Paris-VI).
Les caractéristiques épidémiologiques des calculs urinaires sont en perpétuelle évolution et traduisent les modifications des habitudes alimentaires, des conditions sanitaires (infections urinaires), des facteurs d'environnement (climat chaud) ou de la prévalence des pathologies qui prédisposent au risque de calculs comme le diabète ou l'obésité. En France, les calculs urinaires atteignent au moins 10% de la population, avec une nette prévalence masculine (environ deux hommes pour une femme). Ils touchent essentiellement la population de 40 à 50 ans et sont beaucoup plus rares chez l'enfant. Les calculs urinaires sont responsables d'environ 100.000 coliques néphrétiques annuelles (douleurs violentes), traitées par 50.000 lithotripsies et 38.000 urétéroscopies.
En l'absence de mesures de prévention, la récidive d'un calcul urinaire est quasi inéluctable. On estime que le risque de récidive est de 30 à 40% à cinq ans et de 50 à 70% à dix ans. Cette récidive surviendra plus facilement si la maladie a commencé chez un sujet jeune (avant 30-40 ans). Les facteurs de risque sont essentiellement liés à notre diététique qui est aujourd'hui trop riche en protéines, sel, sucres, graisses, sodas et trop pauvre en fruits, légumes et produits laitiers.
Depuis vingt ans, les concepts du traitement médical et de la prévention de la lithiase rénale se sont considérablement modifiés. Ils reposent sur une enquête étiologique (recherche des causes) indispensable pour chaque patient lithiasique. Elle comprend l'analyse du calcul urinaire s'il a été récupéré, un bilan sanguin et urinaire et une enquête diététique.
La nature des calculs en France s'est complètement modifiée depuis cent ans avec aujourd'hui une prédominance de la lithiase oxalo-calcique. Ce sont les modifications des habitudes alimentaires qui expliquent ces changements de nature des calculs. L'enquête diététique représente donc un moment important pour la mise en place des règles hygiéno-diététiques qui permettront, si elles sont suivies par le patient, de prévenir les récidives. Dans la majorité des cas, il ne s'agit pas d'un régime alimentaire, au sens restrictif du terme, mais d'un réajustement des habitudes alimentaires. La prescription d'un traitement médicamenteux est rare et sera discutée après que les règles diététiques soient respectées par le patient. En aucun cas, un traitement médicamenteux ne peut remplacer les efforts à faire sur les habitudes alimentaires.
L'enquête alimentaire doit renseigner sur les habitudes du patient présentes plusieurs mois et années avant la découverte des calculs. Les excès alimentaires et plus encore le défaut de boisson constituent les facteurs principaux des calculs urinaires. En fonction des résultats de cette enquête, les règles diététiques suivantes seront alors discutées et adaptées à chaque patient.
Les boissons
L'absorption de boissons abondantes de manière à diluer les urines et de les amener au-dessous du seuil de cristallisation des sels calciques est un principe fondamental de la prévention des récidives des calculs urinaires. Il n'est pas toujours facile pour les patients de savoir quelle eau de boisson ils peuvent absorber. Il faut alors informer les patients sur les différences entre l'eau de distribution publique («eau du robinet»), les eaux minérales et les eaux de source. Mais le message essentiel reste la quantité de boissons qui doit approcher 2 litres afin d'assurer une diurèse (volume des urines quotidiennes) d'environ 2 litres. Lorsque ce volume urinaire est atteint, le risque de cristallisation des urines est très fortement diminué, voire inexistant: on parle de dilution des urines.
Autant que possible il faut essayer d'assurer une prise régulière des boissons sur toute la journée en privilégiant l'eau, seule boisson indispensable! Un verre de jus d'orange de 150-200 ml (pas plus en raison du sucre) est également régulièrement conseillé pour ces effets protecteurs sur la lithiase d'oxalate de calcium. La bière et les colas sont déconseillés.
Le calcium
Les produits laitiers sont indispensables pour une diététique normale et équilibrée. Dans le cadre des calculs urinaires, ils restent indispensables et il ne faut surtout pas les supprimer comme cela a été recommandé par le passé. Il s'agissait d'une grave erreur. Les apports doivent donc être maintenus entre 2 et 3 produits laitiers par jour, en considérant qu'un yogourt, un morceau de fromage de 30 g ou un verre de lait (120 ml) représente un produit laitier chacun. La recommandation est donc de prendre un produit laitier par repas.
Le sel alimentaire
Il existe une relation directe entre la survenue de calcul urinaire et la consommation de sel alimentaire. De nos jours, les Français consomment trop de sel, environ 10 grammes par jour et par habitant alors que cette consommation ne devrait pas dépasser 6 g/jour. Le combat contre le sel alimentaire est difficile car notre alimentation de type occidental est très riche en sel. Il n'est pas recommandé de «manger sans sel» mais il faut saler le minimum (pour la cuisson), éviter les aliments très salés (soupes et cuisine industrielles, charcuterie, moutarde…) et surtout éliminer les salières de la table! Les patients doivent se «réhabituer» à manger «peu salé».
Les protéines animales
Comme pour le sel, les protéines animales (viandes blanches et rouges, poissons, œufs, charcuterie) favorisent la survenue de calculs urinaires si elles sont consommées en excès. On parle d'excès lorsque les protéines animales sont présentes à plus d'un repas par jour. En clair si un patient a consommé de la viande, du poisson ou des œufs au repas de midi, pour son dîner, il ne devrait pas consommer à nouveau ces aliments ou les remplacer par de la charcuterie. En termes de protéines animales, le poisson est aussi délétère que la viande, en termes de graisses le poisson est meilleur!
Il est également recommandé d'éviter les sucreries et la consommation régulière d'alcool. Enfin, certains aliments très riches en oxalate (composé d'origine végétale qui s'associe au calcium dans les urines pour former les calculs d'oxalate de calcium) doivent être évités ou au moins très fortement limités. Il s'agit en tout premier lieu du chocolat et plus encore le chocolat noir (l'oxalate est contenu dans le cacao). La consommation régulière et de façon trop abondante de chocolat est donc fortement déconseillée (1 à 2 carrés par jour reste acceptable). Il en est de même pour le thé (principalement le thé vert), le poivre, les colas, les noix et noisettes, les cacahuètes, le brocoli, les épinards, l'oseille, la rhubarbe.
En conclusion, la mise en évidence des facteurs de risques de la lithiase rénale permet désormais d'instaurer les mesures de «réajustement diététique». Il ne s'agit pas à probablement parler d'un «régime» mais plutôt d'une rééquilibration, d'un réapprentissage des bonnes règles diététiques. Cette enquête et les mesures qui en découlent devraient être proposées systématiquement à tout patient ayant présenté ou présentant des calculs urinaires. Elles sont essentielles, indispensables et simples à mettre en œuvre pour lutter contre la récidive des calculs urinaires.
L'Association française d'urologie par l'intermédiaire de son Comité lithiase (CLAFU) a rédigé et édité une fiche «conseils diététiques» pour les patients lithiasiques qui explique l'ensemble des règles à suivre
Les caractéristiques épidémiologiques des calculs urinaires sont en perpétuelle évolution et traduisent les modifications des habitudes alimentaires, des conditions sanitaires (infections urinaires), des facteurs d'environnement (climat chaud) ou de la prévalence des pathologies qui prédisposent au risque de calculs comme le diabète ou l'obésité. En France, les calculs urinaires atteignent au moins 10% de la population, avec une nette prévalence masculine (environ deux hommes pour une femme). Ils touchent essentiellement la population de 40 à 50 ans et sont beaucoup plus rares chez l'enfant. Les calculs urinaires sont responsables d'environ 100.000 coliques néphrétiques annuelles (douleurs violentes), traitées par 50.000 lithotripsies et 38.000 urétéroscopies.
En l'absence de mesures de prévention, la récidive d'un calcul urinaire est quasi inéluctable. On estime que le risque de récidive est de 30 à 40% à cinq ans et de 50 à 70% à dix ans. Cette récidive surviendra plus facilement si la maladie a commencé chez un sujet jeune (avant 30-40 ans). Les facteurs de risque sont essentiellement liés à notre diététique qui est aujourd'hui trop riche en protéines, sel, sucres, graisses, sodas et trop pauvre en fruits, légumes et produits laitiers.
Depuis vingt ans, les concepts du traitement médical et de la prévention de la lithiase rénale se sont considérablement modifiés. Ils reposent sur une enquête étiologique (recherche des causes) indispensable pour chaque patient lithiasique. Elle comprend l'analyse du calcul urinaire s'il a été récupéré, un bilan sanguin et urinaire et une enquête diététique.
La nature des calculs en France s'est complètement modifiée depuis cent ans avec aujourd'hui une prédominance de la lithiase oxalo-calcique. Ce sont les modifications des habitudes alimentaires qui expliquent ces changements de nature des calculs. L'enquête diététique représente donc un moment important pour la mise en place des règles hygiéno-diététiques qui permettront, si elles sont suivies par le patient, de prévenir les récidives. Dans la majorité des cas, il ne s'agit pas d'un régime alimentaire, au sens restrictif du terme, mais d'un réajustement des habitudes alimentaires. La prescription d'un traitement médicamenteux est rare et sera discutée après que les règles diététiques soient respectées par le patient. En aucun cas, un traitement médicamenteux ne peut remplacer les efforts à faire sur les habitudes alimentaires.
L'enquête alimentaire doit renseigner sur les habitudes du patient présentes plusieurs mois et années avant la découverte des calculs. Les excès alimentaires et plus encore le défaut de boisson constituent les facteurs principaux des calculs urinaires. En fonction des résultats de cette enquête, les règles diététiques suivantes seront alors discutées et adaptées à chaque patient.
Les boissons
L'absorption de boissons abondantes de manière à diluer les urines et de les amener au-dessous du seuil de cristallisation des sels calciques est un principe fondamental de la prévention des récidives des calculs urinaires. Il n'est pas toujours facile pour les patients de savoir quelle eau de boisson ils peuvent absorber. Il faut alors informer les patients sur les différences entre l'eau de distribution publique («eau du robinet»), les eaux minérales et les eaux de source. Mais le message essentiel reste la quantité de boissons qui doit approcher 2 litres afin d'assurer une diurèse (volume des urines quotidiennes) d'environ 2 litres. Lorsque ce volume urinaire est atteint, le risque de cristallisation des urines est très fortement diminué, voire inexistant: on parle de dilution des urines.
Autant que possible il faut essayer d'assurer une prise régulière des boissons sur toute la journée en privilégiant l'eau, seule boisson indispensable! Un verre de jus d'orange de 150-200 ml (pas plus en raison du sucre) est également régulièrement conseillé pour ces effets protecteurs sur la lithiase d'oxalate de calcium. La bière et les colas sont déconseillés.
Le calcium
Les produits laitiers sont indispensables pour une diététique normale et équilibrée. Dans le cadre des calculs urinaires, ils restent indispensables et il ne faut surtout pas les supprimer comme cela a été recommandé par le passé. Il s'agissait d'une grave erreur. Les apports doivent donc être maintenus entre 2 et 3 produits laitiers par jour, en considérant qu'un yogourt, un morceau de fromage de 30 g ou un verre de lait (120 ml) représente un produit laitier chacun. La recommandation est donc de prendre un produit laitier par repas.
Le sel alimentaire
Il existe une relation directe entre la survenue de calcul urinaire et la consommation de sel alimentaire. De nos jours, les Français consomment trop de sel, environ 10 grammes par jour et par habitant alors que cette consommation ne devrait pas dépasser 6 g/jour. Le combat contre le sel alimentaire est difficile car notre alimentation de type occidental est très riche en sel. Il n'est pas recommandé de «manger sans sel» mais il faut saler le minimum (pour la cuisson), éviter les aliments très salés (soupes et cuisine industrielles, charcuterie, moutarde…) et surtout éliminer les salières de la table! Les patients doivent se «réhabituer» à manger «peu salé».
Les protéines animales
Comme pour le sel, les protéines animales (viandes blanches et rouges, poissons, œufs, charcuterie) favorisent la survenue de calculs urinaires si elles sont consommées en excès. On parle d'excès lorsque les protéines animales sont présentes à plus d'un repas par jour. En clair si un patient a consommé de la viande, du poisson ou des œufs au repas de midi, pour son dîner, il ne devrait pas consommer à nouveau ces aliments ou les remplacer par de la charcuterie. En termes de protéines animales, le poisson est aussi délétère que la viande, en termes de graisses le poisson est meilleur!
Il est également recommandé d'éviter les sucreries et la consommation régulière d'alcool. Enfin, certains aliments très riches en oxalate (composé d'origine végétale qui s'associe au calcium dans les urines pour former les calculs d'oxalate de calcium) doivent être évités ou au moins très fortement limités. Il s'agit en tout premier lieu du chocolat et plus encore le chocolat noir (l'oxalate est contenu dans le cacao). La consommation régulière et de façon trop abondante de chocolat est donc fortement déconseillée (1 à 2 carrés par jour reste acceptable). Il en est de même pour le thé (principalement le thé vert), le poivre, les colas, les noix et noisettes, les cacahuètes, le brocoli, les épinards, l'oseille, la rhubarbe.
En conclusion, la mise en évidence des facteurs de risques de la lithiase rénale permet désormais d'instaurer les mesures de «réajustement diététique». Il ne s'agit pas à probablement parler d'un «régime» mais plutôt d'une rééquilibration, d'un réapprentissage des bonnes règles diététiques. Cette enquête et les mesures qui en découlent devraient être proposées systématiquement à tout patient ayant présenté ou présentant des calculs urinaires. Elles sont essentielles, indispensables et simples à mettre en œuvre pour lutter contre la récidive des calculs urinaires.
L'Association française d'urologie par l'intermédiaire de son Comité lithiase (CLAFU) a rédigé et édité une fiche «conseils diététiques» pour les patients lithiasiques qui explique l'ensemble des règles à suivre
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Boire un soda par jour augmente le risque de calculs rénaux
Boire un soda par jour augmente le risque de calculs rénaux
D'après une étude américaine publiée dans le Clinical Journal of the American Society of Nephrology, la consommation quotidienne de sodas et de jus de fruits à haute teneur en sucre augmente nettement le risque de souffrir de calculs rénaux. Telle est la conclusion des travaux du Dr Gary Curhan et de son équipe à l'hôpital de Boston.
Ceux-ci ont suivi pendant 8 ans 194 000 personnes en examinant notamment la composition des boissons qu'elles absorbaient habituellement. Si la consommation régulière d'eau tout au long de la journée reste le meilleur moyen de s'hydrater et d'éviter la formation de calculs, le café, le thé ou le jus d'orange naturel ne présentent que peu de danger pour les reins. On ne peut pas en dire autant des breuvages plus sucrés. « Nous nous sommes aperçus que les personnes qui buvaient au moins un soda ou un jus de fruit sucré chaque jour avaient 23 % de risques en plus d'avoir des calculs rénaux que celles qui en buvaient moins d'une fois par semaine », indique Dr Gary Curhan.
Interrogé sur les conclusions de cette étude, le Dr Michael Palese, professeur d'urologie à l'hôpital du Mont Sinaï, à New-York, précise que « le lien direct entre les boissons sucrées et les calculs rénaux n'a pas été établi formellement. Mais nous savons que les sodas augmentent le risque de diabète et d'obésité, qui ont eux-mêmes des sur-risques de calculs rénaux ».
Ceux-ci ont suivi pendant 8 ans 194 000 personnes en examinant notamment la composition des boissons qu'elles absorbaient habituellement. Si la consommation régulière d'eau tout au long de la journée reste le meilleur moyen de s'hydrater et d'éviter la formation de calculs, le café, le thé ou le jus d'orange naturel ne présentent que peu de danger pour les reins. On ne peut pas en dire autant des breuvages plus sucrés. « Nous nous sommes aperçus que les personnes qui buvaient au moins un soda ou un jus de fruit sucré chaque jour avaient 23 % de risques en plus d'avoir des calculs rénaux que celles qui en buvaient moins d'une fois par semaine », indique Dr Gary Curhan.
Interrogé sur les conclusions de cette étude, le Dr Michael Palese, professeur d'urologie à l'hôpital du Mont Sinaï, à New-York, précise que « le lien direct entre les boissons sucrées et les calculs rénaux n'a pas été établi formellement. Mais nous savons que les sodas augmentent le risque de diabète et d'obésité, qui ont eux-mêmes des sur-risques de calculs rénaux ».
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Prise en charge urologique des calculs rénaux et urétéraux de l'adulte.
La lithiase affecte 13% de la population masculine et 6% des femmes. Dans cette population 50% sont exposés à la récidive lithiasique [6].
La nature des calculs a changé depuis près de cinquante ans du fait des modifications de nos régimes alimentaires. La lithiase oxalo-calcique augmente chez le patient âgé aux dépends de la lithiase urique par exemple [12]. Les indications thérapeutiques évoluent avec les variations épidémiologiques.
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La nature des calculs a changé depuis près de cinquante ans du fait des modifications de nos régimes alimentaires. La lithiase oxalo-calcique augmente chez le patient âgé aux dépends de la lithiase urique par exemple [12]. Les indications thérapeutiques évoluent avec les variations épidémiologiques.
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L'urétéroscopie
L'urétéroscopie
L'urétéroscopie permet de visualiser les voies urinaires entre les reins et la vessie.
Cette technique est souvent utilisée dans l'investigation et le traitement de différentes conditions qui affectent cette région du système urinaire.
L’investigation et le traitement de plusieurs maladie des reins et de leur système
collecteur nécessitent souvent un examen visuel. L’uretère est le conduit qui sert à évacuer l’urine de chacun des reins vers la vessie. L’urétéroscopie consiste à passer un urétéroscope par l’urètre (conduit urinaire distal) jusqu’à la vessie puis dans l’uretère jusqu’au rein.
L’urétéroscopie est surtout pratiquée pour enlever des calculs urinaires (pierres aux reins) qui se sont coincées dans l’uretère. L’investigation et le traitement d’un saignement inexpliqué ou d’un blocage de l’uretère peuvent aussi nécessiter une urétéroscopie.
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L'urétéroscopie permet de visualiser les voies urinaires entre les reins et la vessie.
Cette technique est souvent utilisée dans l'investigation et le traitement de différentes conditions qui affectent cette région du système urinaire.
L’investigation et le traitement de plusieurs maladie des reins et de leur système
collecteur nécessitent souvent un examen visuel. L’uretère est le conduit qui sert à évacuer l’urine de chacun des reins vers la vessie. L’urétéroscopie consiste à passer un urétéroscope par l’urètre (conduit urinaire distal) jusqu’à la vessie puis dans l’uretère jusqu’au rein.
L’urétéroscopie est surtout pratiquée pour enlever des calculs urinaires (pierres aux reins) qui se sont coincées dans l’uretère. L’investigation et le traitement d’un saignement inexpliqué ou d’un blocage de l’uretère peuvent aussi nécessiter une urétéroscopie.
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Calculs urinaires et rein en fer à cheval : place de l’urétérorénoscopie souple-laser.
Le rein en fer à cheval est l’anomalie de fusion rénale la plus fréquente, sa prévalence est d’une sur 400 à une sur 666 naissances [1–3]. Les pôles inférieurs qui sont accolés empêchent la rotation normale et l’ascension des reins, ce qui entraîne un déplacement antérieur du système collecteur avec une insertion haute des uretères, ainsi la principale conséquence est une altération du drainage urinaire, ce qui prédispose les voies excrétrices à l’apparition des infections urinaires et la formation des calculs surtout rénaux, qui se voient dans environ 20 % des cas [2]. Cette altération anatomique représente un défi de prise en charge des patients ayant des calculs symptomatiques. Ainsi les modalités les plus courantes de traitement sont la néphrolithotomie percutanée (NLPC) et la lithotripsie extracorporelle (LEC) [20], cependant dans plusieurs situations la NLPC et la LEC sont contre-indiquées ou techniquement difficilement réalisables [4].
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COLIQUES NÉPHRÉTIQUES Quelles causes ?
Dans 75 % des cas, les coliques néphrétiques sont dues à une lithiase (calcul) urinaire
.En dehors des facteurs nutritionnels, des facteurs personnels et familiaux favorisent la formation de calculs :
- Des antécédents néphrologiques :
• des infections urinaires ou des pyélonéphrites ;
• des antécédents familiaux de lithiasiques ;
• des antécédents personnels de calculs rénaux.
- Des malformations anatomiques :
• un rein en fer à cheval ;
• une malformation de la jonction urétéro-pelvienne ;
• un rein unique ;
• des antécédents d’intervention sur le rein ou l’uretère ;
• une urétérocèle.
- Des maladies :
-
• hyperparathyroïdie primaire ;
• acidose tubulaire ;
• cystinurie ;
• hyperoxalurie primaire ;
• goutte ;
• diabète ;
• maladie de Crohn ;
• rectocolite hémorragique ;
• shunt jéjuno-iléale, résection intestinale ;
• insuffisance rénale ;
• sarcoïdose ;
• maladie de Cacchi-Ricci
- La prise de certains médicaments :
• l’indinavir ;
• le triamtérène ;
• le calcium et la vitamine D ;
• l’éphédrine ;
• le topiramate ;
• l’acétazolamide ;
• l’acide ascorbique à haute dose (> 4 g/j).
- Dans 25 % des cas, l’obstruction est due à une autre cause :
• urétérite radique, tuberculeuse, etc. ;
• syndrome de la jonction pyélo-urétérale ;
• tumeur de la voie excrétrice supérieure ;
• tumeur pelvienne ;
• fibrose et adénopathies rétropéritonéales ;
• grossesse.
Des facteurs déclenchants sont aussi bine identifiés
La déshydratation (manque d’eau) est un facteur déclenchant souvent retrouvé. Il faut se méfier de certaines situations où les pertes d’eau sont augmentées ; par exemple en cas de fièvre, de climat chaud et sec, d’effort physique important ou de diarrhées importantes.
Parmi les facteurs alimentaires pouvant favoriser la formation des calculs figurent :
-une alimentation riche en protéines animales (augmente le calcium et l’oxalate urinaire),
-un apport en calcium insuffisant (< 600 mg/j) ou excessif (> 1 200 mg/j),
-une consommation importante de sel, d’aliments riches en oxalate (chocolat, épinards, rhubarbe, thé)
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Le rein et la formation de l'urine.
Le système d'évacuation des urines à partir du rein est assez complexe
L'urine, une fois filtrée dans le rein, est évacuée par une succession de tuyaux collecteurs : les calices rénaux, le bassinet et l'uretère.
Les calices rénaux sont situés au sommet des pyramides rénales, entités qui regroupent les néphrons. Les calices les plus importants, les calices majeurs, sont habituellement au nombre de trois : un supérieur, un moyen et un inférieur. Il peut en exister davantage. C'est la réunion de ces trois calices (ou plus) qui donne naissance au bassinet.
Le bassinet est constitué de la réunion des calices en un entonnoir situé, pour une partie, dans le sinus rénal ou hile rénal et, pour l’autre, en dehors de ce sinus.
Le bassinet à la sortie du rein va donner naissance à l'uretère.
L'uretère est un conduit relativement long qui permet d'acheminer l'urine du bassinet vers la vessie. Il est composé de deux parties : l'une, initiale, est située dans l'abdomen et l'autre, terminale, au sein de la cavité pelvienne. L'uretère décrit une courbe jusqu’à la partie supérieure de la vessie qu’il traverse pour s’achever dans la cavité vésicale par un orifice nommé l'ostium de l'uretère.
Last edited by slaouti on Thu 18 Jul - 1:25; edited 1 time in total (Reason for editing : Ajout du system d'évacuation.)
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Traitement chirurgical d’un cancer du rein.
Certaines cellules de votre rein se sont multipliées anormalement, formant une masse que l’on appelle une tumeur. Toutes les tumeurs ne sont pas cancéreuses, mais la majorité de celles qui touchent le rein le sont.
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Last edited by slaouti on Thu 18 Jul - 1:57; edited 1 time in total (Reason for editing : Ajout image de la couverture du document.)
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