Pyélonéphrite aiguë sans signes urinaires
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Pyélonéphrite aiguë sans signes urinaires
by ben mouhammed Thu 9 May - 23:22
Peut-on faire une pyélonéphrite aiguë (PNA) sans avoir de brûlures mictionnelles et de cystite ?
La PNA est infection d’origine ascendante dont le foyer est le plus souvent vésical.
Le diagnostic est fait devant une lombalgie unilatérale fébrile avec brûlures mictionnelles (qui peuvent manquer), présence de nitrites et leucocyturie. D’ailleurs on traiter une PNA (sans facteurs de risque associés) sur la simple constatation de signes urinaires avec fièvre, leucocyturie et nitriurie.
Comme pour la cystite, le germe le plus souvent en cause dans la PNA est E.coli.
Rarement la PNA peut être d’origine hématogène et le germe est différent, il s’agit le plus souvent d’un staphylocoque, exceptionnellement une salmonelle. Dans ce cas il n’y a pas de brûlures mictionnelles et l’ECBU est le négatif.
Bien sûr, on peut avoir une PNA sans signes urinaires. L’exemple classique est celui de l’infection urinaire asymtomatique de la femme enceinte et de la femme diabétique qui peut se compliquer de PNA. Le risque est grand pour la femme diabétique, la mère et le foetus.
D’où l’intérêt de la pratique systématique d’une chimie des urines (complétée éventuellement d’un ECBU) chez toutes les femmes enceintes, comme il est de bonne pratique de rechercher une infection urinaire devant tout déséquilibre diabétique de cause non apparente.
Je vous rappelle que la cystite aiguë n’est pas fébrile.
Si fièvre, évoquer une PNA.
Classiquement, il n’y a pas de cystite isolée chez l’homme, elle s’intègre dans un tableau de prostatite aiguë, laquelle est presque toujours fébrile (atteinte parenchymateuse) et l’ECBU est le plus souvent négatif. Chez l’adulte jeune la prostatite aiguë prend parfois la forme d’un syndrome grippal. Il faut y penser !
Schématiquement :
Tableau de cystite aiguë + fièvre chez la femme = PNA
Tableau de cystite + fièvre chez l’homme = Prostatite aiguë.
C’est très schématique, bien sûr !
La PNA est infection d’origine ascendante dont le foyer est le plus souvent vésical.
Le diagnostic est fait devant une lombalgie unilatérale fébrile avec brûlures mictionnelles (qui peuvent manquer), présence de nitrites et leucocyturie. D’ailleurs on traiter une PNA (sans facteurs de risque associés) sur la simple constatation de signes urinaires avec fièvre, leucocyturie et nitriurie.
Comme pour la cystite, le germe le plus souvent en cause dans la PNA est E.coli.
Rarement la PNA peut être d’origine hématogène et le germe est différent, il s’agit le plus souvent d’un staphylocoque, exceptionnellement une salmonelle. Dans ce cas il n’y a pas de brûlures mictionnelles et l’ECBU est le négatif.
Bien sûr, on peut avoir une PNA sans signes urinaires. L’exemple classique est celui de l’infection urinaire asymtomatique de la femme enceinte et de la femme diabétique qui peut se compliquer de PNA. Le risque est grand pour la femme diabétique, la mère et le foetus.
D’où l’intérêt de la pratique systématique d’une chimie des urines (complétée éventuellement d’un ECBU) chez toutes les femmes enceintes, comme il est de bonne pratique de rechercher une infection urinaire devant tout déséquilibre diabétique de cause non apparente.
Je vous rappelle que la cystite aiguë n’est pas fébrile.
Si fièvre, évoquer une PNA.
Classiquement, il n’y a pas de cystite isolée chez l’homme, elle s’intègre dans un tableau de prostatite aiguë, laquelle est presque toujours fébrile (atteinte parenchymateuse) et l’ECBU est le plus souvent négatif. Chez l’adulte jeune la prostatite aiguë prend parfois la forme d’un syndrome grippal. Il faut y penser !
Schématiquement :
Tableau de cystite aiguë + fièvre chez la femme = PNA
Tableau de cystite + fièvre chez l’homme = Prostatite aiguë.
C’est très schématique, bien sûr !
ben mouhammed
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