Ma santé sur Internet
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Ma santé sur Internet
by samira Sat 17 Sep - 15:02
Des patients plus responsables ?
« On s’adresse aussi bien à des gens malades ou qui ont un vrai souci de santé qu’à ceux qui cherchent à s’informer pour un proche », rectifie le docteur Olivier Chabot, rédacteur en chef de 33docavenue.fr qui, se présente comme « la première adresse patients-médecins ». Il se positionne sur le créneau « médical » stricto sensu, alors que d’autres adresses font la part belle au bien-être au quotidien ou à la forme : « Aujourd’hui, les patients veulent avoir accès à toute l’information concernant leur maladie et son traitement. La tendance s’est affirmée avec les associations de malades du sida ou de l’hépatite C, qui ont remis en cause la toute-puissance du savoir médical. Grâce au web notamment, ils ont cherché et ils ont trouvé », poursuit Olivier Chabot. Souffrant d’hypertension, Paul a pris l’habitude de partir une fois par mois à la pêche aux nouvelles. En cliquant sur le bouton « envoyer à un ami », il transmet les pages qui l’intéressent à son frère Hubert, frappé de la même pathologie. Depuis peu, il se connecte sur des sites spécialisés où les patients hypertendus échangent conseils et messages de solidarité. Dany, quant à elle, a pris connaissance, sur cvotresanté.fr, de la découverte d’un vaccin contre le psoriasis en Nouvelle-Zélande. « J’ai hésité avant d’en parler à mon dermato. Je ne sais pas s’il était vraiment au courant. Il a juste dit en souriant : “C’est pas encore pour tout de suite…” »
L’errance sans limites dans les arcanes du savoir médical peut parfois s’avérer anxiogène, comme le confie Hélène qui a surfé un peu plus de trois heures pour tout savoir sur le cancer du sein : « Ma gynécologue avait palpé une grosseur suspecte et je devais faire un prélèvement. Elle avait bien tenté de me rassurer en me disant que l’examen était une simple précaution, et finalement… je n’avais rien. Je ne sais pas pourquoi je me suis laissée entraîner par une sorte de fascination morbide pour la maladie. » Pour certains patients, c’est sûr, trop d’info tue l’info.
L’avis du e-docteur… pas de diagnostic !
L’internaute qui ne trouve pas la réponse à sa question peut la poser directement à un médecin. Tous les sites de santé le proposent. Déception pourtant pour le néophyte : le diagnostic en ligne est interdit en France, au même titre que la vente de médicaments. En l’absence d’examen clinique, le « e-docteur » refusera, en principe, de vous donner son avis sur votre éruption de boutons ou la forte fièvre du petit dernier. « En liaison avec une équipe de spécialistes, les médecins de la rédaction répondent à des questions qui visent plutôt à compléter la consultation, reconnaît Olivier Chabot. Protégé par l’anonymat de l’écran, l’internaute se lâche plus facilement. »
Quoi de neuf : Les petits plus de la e-médecine
Comme tous les sites, les adresses santé doivent avoir leur « goodies », leurs « petits plus ». Aperçu des outils interactifs ou personnalisables repérés au fil d’un surf hypocondriaque :
* Pour celles qui veulent un bébé, le calcul de la période de fertilité (4-5 jours) pour les mois à venir (sur medisite).
* Pour celles qui sont enceintes, un planning santé sur neuf mois. Il suffit d’entrer la date de conception du bébé pour se voir rappeler en temps voulu échographies, examens, visites prénatales, etc. (sur medinweb).
* Des tests à cocher pour savoir si vous êtes dépressif, dépendant à l’alcool, ou si votre enfant est « hyperactif » (sur medisite).
* Un écorché anatomique pour visualiser chaque organe susceptible de nous faire souffrir (sur doctissimo).
* L’agenda du patient surinformé qui veut être sûr de coincer son médecin en consultation. Avant d’aller chez votre dermatologue pour de l’acné, connectez-vous pour trouver de la documentation sur cette pathologie (sur 33docavenue).
* Le kamasutra illustré et commenté par des sexologues (sur doctissimo)
* L’interprétation des examens biologiques (urine, sang) avec l’évocation des raisons médicales – des plus bénignes aux plus graves – pour lesquelles ces analyses vous ont été prescrites… (sur notredocteur).
* Une chaîne de télé santé sur le web avec interviews de spécialistes, extraits de conférence et une « météo santé » qui vous parle de l’incidence des maladies en France (sur medisite).
S’informer sans limites
* Le web représente aujourd’hui le meilleur moyen de s’informer de façon assez exhaustive et bien documentée sur la santé.
* Les internautes les plus chevronnés commenceront directement leur recherche en inscrivant un ou plusieurs mots clés sur un moteur de recherche (Voila, Yahoo, Altavista, Google, par exemple).
* Une liste interminable de liens permet de consulter d’un clic tous les sites – grand public, professionnels ou personnels – qui traitent du sujet. Vous pouvez surfer dans le monde entier et dans toutes les langues.
* Et tenter de vous procurer, mais à vos risques et périls, sur un site américain d’achat en ligne, des produits dont la vente est illicite ou réglementée en France : mélatonine, DHEA, Viagra, ecstasy, cannabis, absinthe, etc.
A signaler : ces sites ferment les uns après les autres, faute d’audience et victimes de la Bourse.
* L’avantage de sites de santé pour grand public comme medisite, doctissimo ou 33docavenue est la recherche guidée, avec une entrée par cible (homme, femme, enfant, etc.) et des « menus déroulants » où les thèmes sont classés par ordre alphabétique ou par spécialité.
* Les sites ont de plus en plus vocation de « portail » et possèdent de nombreux liens qui dirigent vers des adresses spécialisées.
Sites :
* Pour un surf « scientifique » et spécialisé : [You must be registered and logged in to see this link.]
* Pour un accès plus convivial et des infos pratiques au quotidien : [You must be registered and logged in to see this link.]
* Pour répondre aux 12-25 ans : [You must be registered and logged in to see this link.]
« On s’adresse aussi bien à des gens malades ou qui ont un vrai souci de santé qu’à ceux qui cherchent à s’informer pour un proche », rectifie le docteur Olivier Chabot, rédacteur en chef de 33docavenue.fr qui, se présente comme « la première adresse patients-médecins ». Il se positionne sur le créneau « médical » stricto sensu, alors que d’autres adresses font la part belle au bien-être au quotidien ou à la forme : « Aujourd’hui, les patients veulent avoir accès à toute l’information concernant leur maladie et son traitement. La tendance s’est affirmée avec les associations de malades du sida ou de l’hépatite C, qui ont remis en cause la toute-puissance du savoir médical. Grâce au web notamment, ils ont cherché et ils ont trouvé », poursuit Olivier Chabot. Souffrant d’hypertension, Paul a pris l’habitude de partir une fois par mois à la pêche aux nouvelles. En cliquant sur le bouton « envoyer à un ami », il transmet les pages qui l’intéressent à son frère Hubert, frappé de la même pathologie. Depuis peu, il se connecte sur des sites spécialisés où les patients hypertendus échangent conseils et messages de solidarité. Dany, quant à elle, a pris connaissance, sur cvotresanté.fr, de la découverte d’un vaccin contre le psoriasis en Nouvelle-Zélande. « J’ai hésité avant d’en parler à mon dermato. Je ne sais pas s’il était vraiment au courant. Il a juste dit en souriant : “C’est pas encore pour tout de suite…” »
L’errance sans limites dans les arcanes du savoir médical peut parfois s’avérer anxiogène, comme le confie Hélène qui a surfé un peu plus de trois heures pour tout savoir sur le cancer du sein : « Ma gynécologue avait palpé une grosseur suspecte et je devais faire un prélèvement. Elle avait bien tenté de me rassurer en me disant que l’examen était une simple précaution, et finalement… je n’avais rien. Je ne sais pas pourquoi je me suis laissée entraîner par une sorte de fascination morbide pour la maladie. » Pour certains patients, c’est sûr, trop d’info tue l’info.
L’avis du e-docteur… pas de diagnostic !
L’internaute qui ne trouve pas la réponse à sa question peut la poser directement à un médecin. Tous les sites de santé le proposent. Déception pourtant pour le néophyte : le diagnostic en ligne est interdit en France, au même titre que la vente de médicaments. En l’absence d’examen clinique, le « e-docteur » refusera, en principe, de vous donner son avis sur votre éruption de boutons ou la forte fièvre du petit dernier. « En liaison avec une équipe de spécialistes, les médecins de la rédaction répondent à des questions qui visent plutôt à compléter la consultation, reconnaît Olivier Chabot. Protégé par l’anonymat de l’écran, l’internaute se lâche plus facilement. »
Quoi de neuf : Les petits plus de la e-médecine
Comme tous les sites, les adresses santé doivent avoir leur « goodies », leurs « petits plus ». Aperçu des outils interactifs ou personnalisables repérés au fil d’un surf hypocondriaque :
* Pour celles qui veulent un bébé, le calcul de la période de fertilité (4-5 jours) pour les mois à venir (sur medisite).
* Pour celles qui sont enceintes, un planning santé sur neuf mois. Il suffit d’entrer la date de conception du bébé pour se voir rappeler en temps voulu échographies, examens, visites prénatales, etc. (sur medinweb).
* Des tests à cocher pour savoir si vous êtes dépressif, dépendant à l’alcool, ou si votre enfant est « hyperactif » (sur medisite).
* Un écorché anatomique pour visualiser chaque organe susceptible de nous faire souffrir (sur doctissimo).
* L’agenda du patient surinformé qui veut être sûr de coincer son médecin en consultation. Avant d’aller chez votre dermatologue pour de l’acné, connectez-vous pour trouver de la documentation sur cette pathologie (sur 33docavenue).
* Le kamasutra illustré et commenté par des sexologues (sur doctissimo)
* L’interprétation des examens biologiques (urine, sang) avec l’évocation des raisons médicales – des plus bénignes aux plus graves – pour lesquelles ces analyses vous ont été prescrites… (sur notredocteur).
* Une chaîne de télé santé sur le web avec interviews de spécialistes, extraits de conférence et une « météo santé » qui vous parle de l’incidence des maladies en France (sur medisite).
S’informer sans limites
* Le web représente aujourd’hui le meilleur moyen de s’informer de façon assez exhaustive et bien documentée sur la santé.
* Les internautes les plus chevronnés commenceront directement leur recherche en inscrivant un ou plusieurs mots clés sur un moteur de recherche (Voila, Yahoo, Altavista, Google, par exemple).
* Une liste interminable de liens permet de consulter d’un clic tous les sites – grand public, professionnels ou personnels – qui traitent du sujet. Vous pouvez surfer dans le monde entier et dans toutes les langues.
* Et tenter de vous procurer, mais à vos risques et périls, sur un site américain d’achat en ligne, des produits dont la vente est illicite ou réglementée en France : mélatonine, DHEA, Viagra, ecstasy, cannabis, absinthe, etc.
A signaler : ces sites ferment les uns après les autres, faute d’audience et victimes de la Bourse.
* L’avantage de sites de santé pour grand public comme medisite, doctissimo ou 33docavenue est la recherche guidée, avec une entrée par cible (homme, femme, enfant, etc.) et des « menus déroulants » où les thèmes sont classés par ordre alphabétique ou par spécialité.
* Les sites ont de plus en plus vocation de « portail » et possèdent de nombreux liens qui dirigent vers des adresses spécialisées.
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