Règles chez la jeune fille
5 posters
FORUM MÉDICAL ALGÉRIEN :: Médecine :: Préclinique :: 3ème année :: Sémiologie
Page 1 of 1
Règles chez la jeune fille
by sarihamid Thu 8 Dec - 17:26
Règles chez la jeune fille
[b]La première fois où elles arrivent, ça surprend, et parfois même ça inquiète lorsqu’on n’est pas prévenue. C’était le cas il y a encore une trentaine d’années, ce n’est sans doute plus le cas maintenant en raison de toutes les informations qui circulent sur la question des règles.
Toutefois, ce n’est pas inutile de comprendre comment ça marche et surtout à quoi ça correspond.
Petit tour d’horizon de ce phénomène mensuel, parfois un peu handicapant.
Les règles
Les règles encore appelées menstruations sont un écoulement de sang accompagné de fragments d'endomètre (le tissu qui tapisse l'intérieur de l'utérus) et qui se renouvelle environ une fois par mois. Elles témoignent de la féminité (les garçons n'en ont pas !) et de la fertilité (tant qu'on a des règles, on peut espérer avoir des enfants).
Le sang des règles
Elles sont en général très régulières, d'où leur nom. Le cycle dure entre 21 et 45 jours selon les femmes. Toutefois la moyenne se situe à 28 jours.
Ce sang est rouge, fluide et généralement sans caillots.
Il suinte plutôt qu'il ne coule. Il ne faut pas imaginer cela comme une plaie qui saignerait, mais simplement une sorte de peau à l'intérieur de l'utérus qui en se détachant libère du sang.
Cette hémorragie est de faible abondance et on ne risque absolument pas de se vider de son sang . Ce n'est pas sale, ni infecté, mais l'oxydation du sang peut prendre une odeur désagréable, d'où la nécessité d'une bonne hygiène.La perte de sang est généralement faible le premier jour des règles, puis maximale le deuxième jour, pour diminuer jusqu'à l'arrêt en 6 jours.
En général il suffit de changer 3 fois par jour les protections. Au delà, cela signifie que les règles sont abondantes.
Elles durent généralement 3 à 6 jours selon les femmes, et elles vont en diminuant peu à peu. Au moment où elles commencent à se tarir, elles peuvent devenir un peu plus foncées. Cela n'a rien d'inquiétant.
Durant les quelques jours qui précèdent les règles, des douleurs peuvent apparaître et déborder un peu sur le premier ou le deuxième jour.
Les protections périodiques
Si les règles durent chez la femme en moyenne de 13 ans, age de la puberté à 51 ans, age de la ménopause, à raison d'une fois par mois et pour une durée de 4 jours, un calcul a été fait que chaque femme utilise environ 12000 protections hygiéniques au cours de sa vie (couche, tampons, serviettes, protège slip). Autant de produit non recyclable du fait de la présence de la cellulose.
La coupe menstruelle est apparue sur le marché. En forme de cloche avec une tige pour pouvoir la retirer, elle séduit certaines femmes. Elle est en silicone, lavable, coute entre 20 et 30 euros et on peut la garder 10ans.
Une bonne hygiène au cours des règles est importante.
Les règles de la puberté à la ménopause
A la puberté
Les règles surviennent à la puberté, généralement vers l'âge de 11 ou 12 ans, au moment de l'adolescence, en moyenne deux à trois ans après l'apparition des caractères sexuels secondaires (seins, poils sur le pubis et sous les aisselles, élargissement du bassin...)
Au début ce peut-être un simple saignement de quelques gouttes qu'on retrouve dans le slip. Puis le mois suivant un peu plus. Parfois cela peut mettre quelques mois à devenir régulier. Il ne faut pas s'en inquiéter.
Au bout d'un temps variable, de 6 mois à 1 an, tout se met en place : on est devenu femme, et donc en mesure de faire des enfants, même très jeune.
Chez la jeune fille, l'apparition des premières règles est une étape déterminante de sa puberté qui témoigne de la maturation des organes génitaux : les ovaires qui fabriquent les ovules , les trompes qui les acheminent et l'utérus qui les reçoit quand ils sont fécondés.
De la puberté à la ménopause
Elles surviennnet régulièrement en moyenne 20 à 30 ans et disparaissent avec la survenue de la ménopause, entre 40 et 55 ans selon les femmes. La moyenne se situe vers 52 ans. Avant leur arrêt définitif, il peut exister une période de transition de plusieurs années, pendant laquelle elles deviennent irrégulières, d'abord plus rapprochées, puis plus espacées. Cette période porte le nom de préménopause.
Quelle est la signification des règles?
A priori, si vous avez vos règles, c'est que vous n'êtes pas enceinte.
Le cycle menstruel commence le premier jour des règles. C'est ce jour qu'il faut noter pour s'assurer qu'elles sont bien régulières.
Si les règles sont régulières et leur abondance normale, ceci témoigne d'un bon équilibre hormonal.
On fait le point
Les problèmes touchant les règles sont des problèmes féminins très fréquents. Il peut s'agir de :
de règles douloureuses appelées dysménorrhées .
de faible abondance appelées oligoménorrhée .
de saignements entre les règles appelés métrorragies .
de règles abondantes appelées ménorragies .
d'absence de règle appelé aménorrhée .
de règles irrégulières .
de règles de faible abondance appelées oligoménorrhée
Elles peuvent s'accompagner de migraines
Tous ces troubles, en dehors d'une hémorragie cataclysmique ou insistante n'imposent pas la consultation immédiate d'un médecin. Néanmoins il ne fait jamais laisser traîner un trouble persistant des règles.
Comprendre
Le cycle menstruel
On ne va pas vous faire un cours de sciences nat., mais seulement vous donner quelques petits repères.
Les règles, on l'a vu, sont un écoulement de sang qui survient régulièrement chaque mois.
Le cycle menstruel correspond au temps compris entre le premier jour de l'écoulement de sang et le premier jour des règles suivantes. Cette activité cyclique est due à une glande très importante de notre cerveau qu'on appelle l'hypothalamus .
Sans rentrer dans les détails, l'hypothalamus va stimuler une autre glande du cerveau, l'hypophyse , qui va fabriquer deux hormones : la FSH et la LH. Ces 2 hormones vont stimuler les ovaires, lesquelles fabriquent les hormones sexuelles : la progestérone et les oestrogènes.
Ça va, vous suivez toujours ?
Ce qui va se passer est en fait très simple : les oestrogènes et la progestérone vont agir sur l'utérus. La muqueuse de l'utérus se met à se gonfler de sang en vue d'une grossesse éventuelle. Au cours du cycle la régulation des hormones sexuelles (la progestérone et les oestrogènes) va assurer le contrôle du cycle qui va aboutir au déclenchement des règles en l'absence de grossesse.
L'ovulation
C'est un moment très important situé en général au milieu du cycle menstruel. Comme on l'a vu plus haut, les ovaires ont été stimulés durant tout le cycle par la FSH et la LH (les hormones fabriquées par l'hypophyse sous le contrôle de l'hypothalamus). La FSH (folliculo-stimulating hormone) a pour but de faire mûrir des petites boules situées à la surface des ovaires et qu'on appelle les follicules, lesquels contiennent l'ovule, c'est à dire le futur œuf. (Si cet œuf est fécondé par un spermatozoïde, cela donnera un embryon et donc un futur bébé).
Tant que la FSH stimule les ovaires, le follicule grossit. Mais il arrive un moment où il faut bien que le follicule s'ouvre pour libérer l'ovule afin qu'il soit éventuellement fécondé. Cette ouverture du follicule s'appelle l'ovulation. Ce qui fait s'ouvrir le follicule, c'est la LH (hormone lutéinisante), laquelle est fabriquée par l'hypothalamus vers le 14ème jour du cycle, soit donc vers son milieu. Deux solutions sont alors possibles :
Soit l'ovule est fécondé, et donc il y a grossesse qui va être entretenue par la progestérone fabriquée par les ovaires.
Soit l'oeuf n'est pas fécondé : il n'y a plus besoin de progestérone pour ce cycle-là, et donc les règles surviennent 14 jours après l'ovulation. Les règles sont donc le témoin qu'il n'y a pas de grossesse en cours.
On a donc fait un tour rapide sur 3 éléments intimement liés : les règles, le cycle menstruel et l'ovulation.
À eux trois, ils résument l'activité de tous les organes que nous avons vus (hypothalamus, hypophyse, ovaires, utérus) et dont le but est d'aboutir à une grossesse si des spermatozoïdes viennent au contact de l'ovule.
sarihamid
-
Filière : Médecine
Messages : 7944
Points : 10361
Date d'inscription : 2011-01-21
Réputation : 123
Localisation : tlemcen
Niveau d'avertissement :
Re: Règles chez la jeune fille
by sarihamid Thu 8 Dec - 17:36
Hygiène pendant les règles
Un minimum d'hygiène s'impose durant les règles : protection et hygiène intime.
Il existe deux types de protection : les garnitures (familièrement appelées couches) ou les tampons.
Les garnitures doivent être changées régulièrement toutes les quatre à six heures si l'on veut éviter les mauvaises odeurs (dues à l'oxydation du sang à l'air libre), les débordements, voire les cystites.
Les tampons s'utilisent dans les mêmes conditions à condition de choisir une formule mini, normal, super ou super plus adaptée à son flux sanguin. Il est important de se laver les mains avant leur introduction ou leur retrait. Il faut procéder en position accroupie ou un pied posé sur une chaise. Les tampons ne doivent jamais s'utiliser entre les règles car ils peuvent être à l'origine d'une dégradation de la flore protectrice de la muqueuse vaginale normale.
Quelle est l'abondance et la durée normale des règles ?
Elles durent en moyenne six jours, ce qui veut dire qu'elles peuvent tout aussi bien en faire quatre que huit, sans pour autant être anormales.
L'abondance varie d'une personne à l'autre, et pour la même femme d'un cycle à l'autre. Le volume des règles a été mesuré : il est aux alentours de 50 grammes de sang et de muqueuse par mois. Quantité suffisamment faible pour ne pas provoquer d'anémie .
Contrairement à une idée reçue, les règles ne sont pas chargées de déchets ou de substances toxiques. Leur diminution de volume ne présente donc pas d'inconvénient ou de risque pour l'organisme.
Une jeune fille vierge peut-elle utiliser des tampons ?
Lorsque l'on pratique un sport, surtout la natation, c'est une motivation évidente. Rien n'empêche le recours à ces protections féminines. En effet, l'hymen n'est pas la barrière infranchissable que l'on croit et qui barre l'entrée du vagin. C'est au contraire une fine membrane souple qui comporte un orifice par lequel le sang des règles s'écoule. C'est dans cet orifice que le tampon peut-être introduit sans dommage pour l'hymen.
sarihamid-
Filière : Médecine
Messages : 7944
Points : 10361
Date d'inscription : 2011-01-21
Réputation : 123
Localisation : tlemcen
Niveau d'avertissement :
Re: Règles chez la jeune fille
by sarihamid Thu 8 Dec - 17:41
Syndrome prémenstruel de la jeune fille
Pour de nombreuses femmes, la période précédant les règles est particulièrement pénible, s'accompagnant de troubles physiques et psychiques.
Définition
C’est un ensemble de troubles. C’est pour cela qu’on parle de syndrome .
Les troubles physiques
Les plus souvent cités sont tout ce qui a trait aux oedèmes et gonflements :
seins tendus,
ventre ballonné,
jambes lourdes,
chevilles enflées,
doigts boudinés,
prise de poids,
visage bouffi...
migraine,
poussée d'acné, d'herpès ou d'eczéma,
nausées,
constipation,
fringales,
boulimie,
envie immodérée de sucre.
Les troubles psychiques
l'irritabilité,
la nervosité,
l'hypersensibilité voire la susceptibilité maladive,
les sautes d'humeur,
le manque de tonus,
les difficultés de concentration.
En un mot comme en cent, les femmes se disent patraques et déprimées, mal dans leur peau, dans leurs mauvais jours; à ne pas prendre avec des pincettes...
Les causes
Ses causes restent encore relativement mystérieuses même si l'on est pratiquement certain que les hormones jouent un rôle déterminant. Les femmes seraient 38% à en souffrir tous les mois, et pour 10% d'entre elles, les troubles altèreraient leur relation avec leur entourage. Les malaises varient selon les femmes et surviennent de un jour avant les règles à deux semaines avant.
Alimentation et règles
On le sait aujourd'hui avec plus de précision : l'appétit et les choix alimentaires peuvent varier selon les moments du cycle féminin. Une étude a montré que la consommation de sucres était nettement plus importante les dix jours précédant les règles que dans la période pré-ovulaire (c'est à dire la première partie du cycle menstruel).
Pour donner une idée, dans les dix jours qui précèdent les règles, la consommation alimentaire moyenne est supérieure de 300 à 500 kcal (l'équivalent de 200g de pain ou de 3 pommes par exemple) à celle observée dans les 10 jours qui suivent les règles.
Ce qui est rassurant toutefois, pour la plupart des femmes, qui n'ont ni syndrome prémenstruel marqué, ni trouble gynécologique ou nutritionnel particulier, c'est que ces modifications temporaires de l'alimentation sont sans conséquence sur le poids. Leur effet est transitoire et, entre le plus ou le moins, l'équilibre tend à se rétablir de lui-même. Donc mesdemoiselles, pas trop de souci à vous faire !
Le traitement
La solution n'est surtout pas de prendre des diurétiques mais de la progestérone naturelle du quinzième au vingt cinquième jour pour rétablir l'équilibre hormonal. Tout cela doit être prescrit par un médecin.
La progestérone est aussi une hormone calmante et sédative, et donc il est logique qu'une femme qui en manque soit, juste avant les règles, énervée, mal dans sa peau, voire insomniaque. Là encore, le simple fait de prendre de la progestérone naturelle régularise son humeur et lui fait retrouver un sommeil de bébé.
La pilule est une solution intéressante car les femmes reçoivent alors des hormones en quantité optimale. Il arrive toutefois que la pilule soit mal équilibrée, les signes de rétention d'eau apparaissent alors progressivement au fil des mois, il suffit alors de rééquilibrer la balance hormonale avec de la progestérone naturelle. Le choix de la pilule et même sa nécessité sont discutés avec le médecin car, à l’adolescence, le système hormonal se met en place.
Petits conseils
S’il n’est pas possible de prendre des hormones, quelques conseils d'hygiène de vie peuvent atténuer avec plus ou moins de bonheur les troubles ressentis :
Boire beaucoup (des eaux minérales riches en magnésium).
Manger peu salé afin de limiter les oedèmes.
Faire de la gymnastique et de la marche qui favorisent la circulation.
Si l'on n'a que des problèmes de gonflement, un médicament veinotonique suffit à résoudre les problèmes circulatoires.
Enfin l'homéopathie offre une alternative douce : une dose de Folliculinum 15 CH le 8ème jour du cycle s'avère souvent efficace
En cas de nervosité, on peut compléter avec Ignatia 15 CH ; si on est irritable et coléreuse avec Nux vomica 9 CH. Pour les seins douloureux, c'est Lac Caninum 9 CH qu'il faut prendre. Le tout à raison de 5 granules à partir du 14ème jour jusqu'aux règles.
sarihamid-
Filière : Médecine
Messages : 7944
Points : 10361
Date d'inscription : 2011-01-21
Réputation : 123
Localisation : tlemcen
Niveau d'avertissement :
Re: Règles chez la jeune fille
by sarihamid Thu 8 Dec - 17:53
Douleur des règles (dysménorrhée) de la jeune fille
Comment ça se manifeste ?
Les dysménorrhées (c'est le nom médical des règles douloureuses) sont fréquentes. Certaines adolescentes souffrent beaucoup de cette mise en place du système hormonal.
La douleur dans le bas ventre est maximale en général le premier jour ; elle nécessite parfois de rester au lit. Elle est ressentie comme une crampe sourde, plus ou moins violente, qui part du bas-ventre et qui peut irradier à tout le ventre. Les douleurs sont parfois si fortes qu'on peut les prendre pour autre chose que des simples douleurs de règles et qu'elles peuvent nécessiter l'intervention d'un médecin.
Le traitement
Le premier traitement consiste à prendre des antalgiques, médicaments anti douleurs du type paracétamol et antispasmodique, du type Spasfon.
On peut aussi se tourner vers les anti-inflammatoires à prendre dès le début des règles pendant 1 à 3 jours. Leurs noms commerciaux sont Antadys, Ponstyl, Nurofen, Advil, Ibuproféne, ....
Le médecin est parfois amené à prescrire des progestatifs du 16ème au 25ème jour du cycle menstruel pour régulariser le cycle si il est irrégulier, le plus souvent trop long.
La pilule contraceptive est particulièrement efficace sue les douleurs des règles. Elles sont beaucoup moins douloureuses, durent peu de temps et sont peu abondantes.
Règles irrégulières chez la jeune femme
Les règles surviennent habituellement de la puberté à la ménopause tous les mois environ. C'est ce qu'on appelle le cycle menstruel. Lorsque les règles sont irrégulières, le cycle peut être soit raccourci soit allongé.
Quand peut on parler de règles irrégulières ?
Plusieurs cas de figure existent.
Pour une femme réglée comme un métronome, le retard dans l'apparition des règles peut signifier, selon les circonstances, une grossesse ou la survenue de la ménopause.
Un retard isolé peut être suivi de règles normales les mois suivants et dans ce cas, il ne s'agissait que d'une péripétie à laquelle on peut souvent trouver une cause : déménagement, voyage, décalage horaire, choc psychologique, stress, etc.
Parfois un cycle court succède à un cycle long ou le cycle devient anarchique il s'agit bien de règles irrégulières. L'irrégularité des règles se juge donc sur la durée.
Lorsque que le retard se répète et que l'espacement entre les règles excède plus de 6 à 8 semaines, c'est une spanioménorrhée.
Au delà d'une absence de règle de plus de 3 mois, il ne s'agit plus de règles irrégulières, mais d'une aménorrhée .
Les causes
La grossesse avec des règles anniversaires . C'est en fait une authentique grossesse qui se développe, et assez régulièrement surviennent des saignements. Si la personne se sait enceinte, elle risque de prendre cela comme une menace de fausse couche , et si elle ne se sait pas enceinte, elle prend ces saignements pour des règles irrégulières alors qu'il ne s'agit que de fausses règles. Le test de grossesse permet de tirer l'affaire au clair.
Les chocs psychologiques ou les évènements extérieurs comme les voyages peuvent décaler les règles. Parfois un choc psychologique violent peut être le prélude à un arrêt des règles définitif.
La prise de certains médicaments qui augmentent le taux de prolactine (certains médicaments contre les vomissements, certains neuroleptiques ou encore certains anti-histaminiques).
La polykystose ovarienne .
Les insuffisances hypophysaires .
L'anorexie mentale .
L'exercice physique trop intense.
L'insuffisance lutéale .
Une préménopause précoce peut se manifester au début par des règles irrégulières.
De même des maladies endocriniennes comme la maladie de Cushing sont à l'origine de ce genre de troubles.
le traitement
Il dépend de la cause initiale et également du mode de contraception éventuelle choisi par la personne. Le traitement de la cause permet souvent une régularisation des cycles mais il peut arriver que ce ne soit pas suffisant. Il faut alors recourir à un traitement hormonal.
En cas de désir de grossesse, la prise de progestérone naturelle à partir du 15ème jour du cycle, voire des inducteurs de l'ovulation permet de forcer les ovaires à fabriquer de la progestérone dont la décroissance progressive provoquera les règles et régularisera donc les cycles.
En cas de non désir de grossesse, une contraception adaptée permettra la création de cycles artificiels qui rendront les règles régulières. L'intérêt n'est pas de voir revenir ses règles comme un métronome, mais surtout de rétablir le déséquilibre hormonal dont cette irrégularité des règles témoigne. L'utilisation de stérilets à la progestérone permet une certaine régularisation des cycles lorsque la prise de progestérone est contre-indiquée en comprimés.
sarihamid-
Filière : Médecine
Messages : 7944
Points : 10361
Date d'inscription : 2011-01-21
Réputation : 123
Localisation : tlemcen
Niveau d'avertissement :
Re: Règles chez la jeune fille
by sarihamid Thu 8 Dec - 18:03
Oligoménorrhées de la jeune femme
Définition
Des règles peu abondantes sont des pertes de sang qui colorent à peine un tampon par jour.
Points importants
Les règles correspondent à une perte de sang difficile à évaluer facilement. Elles représentent environ 50 ml sur 5 ou 6 jours, soit l'équivalent d'un demi verre à moutarde. Cette perte de sang étalée sur la durée des règles remplit généralement une moyenne de 4 tampons ou couches par jour, sachant qu'au début ce sera plus et les derniers jours de règles beaucoup moins.
Lorsque les pertes sont très faibles, cela colore à peine un tampon par jour.
Si vous perdez peu de sang au moment où doivent venir vos règles, ce sont des oligoménorrhées.
Par contre, si ces pertes de sang se situent entre les règles, ce ne sont plus des règles mais des métrorragies de faible abondance, qu’on peut assimiler à des pertes brunes .
Points particuliers
À priori, vous n'êtes pas enceinte puisqu’il s’agit de vos règles :
Si ce sont vos règles et que c’est la première fois qu’elles sont peu abondantes, il n'y a pas de problème immédiat, il faut seulement surveiller les mois suivants ce qui se passe.
Si cela fait depuis plusieurs mois que vos règles sont peu abondantes, il faut consulter le médecin pour trouver la cause.
Mais il est possible que ces saignements ne soient pas des règles.
Dans ce cas, en particulier si ces saignements s’accompagnent de douleurs, il faut consulter un médecin très rapidement.
sarihamid-
Filière : Médecine
Messages : 7944
Points : 10361
Date d'inscription : 2011-01-21
Réputation : 123
Localisation : tlemcen
Niveau d'avertissement :
Re: Règles chez la jeune fille
by sarihamid Thu 8 Dec - 18:12
Régles abondantes chez la jeune femme (Ménorragies)
Les ménorragies sont des règles trop abondantes.Elle sont plus longues, plus abondantes et présentent des caillots. Elles s'accompagnent parfois de cycles irréguliers.
Les règles correspondent à une perte de sang difficile à évaluer facilement.
Elles représentent environ 50 ml sur 5 ou 6 jours, soit l'équivalent d'un demi verre à moutarde.
Cette perte de sang étalée sur la durée des règles remplit généralement une moyenne de 4 tampons ou couches par jour, sachant qu'au début ce sera plus et les derniers jours de règles beaucoup moins.
Au delà de 6 à 8 changements de garniture par jour, ou d'un changement au cours de la nuit, on considère que ce sont des règles trop abondantes.
Régles abondantes et saignements entre les règles
Si vous perdez du sang en excès au moment où doivent venir vos règles, ce sont des ménorragies.
Par contre, si ces pertes de sang se situent entre les règles, ce sont des métrorragies.
Et si ces saignements consistent en alternance des règles et de saignements entre les règles, ce sont des ménométrorragies.
La cause de ces pertes de sang excessive est généralement soit un problème local au niveau de l'utérus ou de l'ovaire, soit un déséquilibre hormonal au cours duquel l'ovaire fabrique trop d'oestrogènes par rapport à la progestérone .
Points particuliers
À priori, vous n'êtes pas enceinte puisqu'il s'agit de vos règles.
Si ce sont vos règles (saignements venant régulièrement à la date prévue, faits de sang rouge sans caillots), il n'y a pas de problème, c'est normal.
Si ce sont vos règles, mais qu'elles sont plus abondantes que d'habitude, vous obligeant à changer de garniture plus de 6 à 8 fois par jour, ce sont des ménorragies. Ce n'est pas normal. Il en est de même, si au cours de la nuit vous êtes obligée de changer de garniture une ou deux fois.
À plus long terme, la répétition de ces saignements risquent d'entraîner une anémie .
Il est préférable de consulter le médecin.
Conduite à tenir
En cas de règles trop abondante, il est nécessaire de consulter votre médecin.
Il effectuera un examen gynécologique par observation du vagin et du col utérin grâce à un spéculum , et un toucher vaginal . Il s'assure ainsi que le saignement provient bien de l'utérus Comme toutes les causes d'hémorragie vaginale ont à peu près les mêmes effets (pertes, douleurs), cet examen suffit généralement à faire connaître le diagnostic.
Il demande des examens complémentaires: un test de grossesse et une prise de sang à la recherche d'une anémie, un frottis lorsque les saignements auront cessé, une échographie pelvienne . Les dosages hormonaux ne sont pas nécéssaires.
Selon la cause retrouvée, il pourra demander une hystéroscopie qui vérifie l'intégrité de la cavité utérine ou mets en évidence des polypes ou fibromes sous muqueux passés inapercu à l'échographie pelvienne
L' IRM peut être utile pour le diagnostic de l'adénomyose. L'hystérographie n'est effectuée pour rechercher l'adénomyose si l'échographie est normale et L IRM indisponible ou dans le cadre d'un bilan pour infertilité.
Raisonnement du médecin
Il recherchera
Une [infection génitale{D=INGEN}] avec pertes jaunes, saignements, douleurs du bas-ventre et fièvre.
Une inflammation du col utérin.
Un fibrome utérin avec saignements répétés et parfois importants.
Un polype qui est une petite tumeur bénigne de la cavité utérine, ou un kyste de l'ovaire avec des saignements imprévisibles.
Une hyperplasie de la muqueuse utérine due à un déséquilibre hormonal.
Il pourra s'agir aussi d'un stérilet au cuivre ou hormonal mal supporté ou déplacé,
Une adénomyose qui est un développement de la muqueuse utérine dans le muscle utérin.
Un traitement anticoagulant ou un traitement par oestrogène , peuvent également être responsables.
Le cancer du col de l'utérus en général avant 40 ans se manifeste le plus souvent des saignements entre les règles. Ils sont moins fréquents depuis les dépistages systématiques par les frottis réguliers.
Si aucune cause locale n'est retrouvée il faut rechercher un trouble de la coagulation et en particulier une maladie de Willebrand.
Les ménométrorragies fonctionnelles
On pose le diagnostic de méno métrorragies fonctionnelles lorsque après tous les examens aucune cause n'est retrouvée. La femme ne présente aucune lésion organique, ni utérine ni générale. Le traitement peut associer différents médicaments en fonction du désir de la femme de contraception ou grossesse.
La complication
L'anémie et la fatigue qu'elle entraine, en particulier au moment des règles.
Les règles trop abondantes sont la cause principale d'anémie chez la femme.
Le traitement
Le traitement consiste à soigner la cause lorsqu'elle existe.
Meno métrorragies fonctionnelles
Des médicaments qui agissent sur la coagulation du type Exacyl®, Spotof® et qui réduisent l'abondance des saignements.
Une contraception hormonale, pilule ou stérilet à la progestérone qui va diffuser cette hormone en permanence. Les médicaments à base de progestérone réduisent l'épaisseur de la muqueuse de l'utérus. Moins de muqueuse, donc moins de vaisseaux sanguins, donc moins d'hémorragies.
Si ces traitements sont inefficaces ou mal supportés, on peut envisager un traitement chirurgical. Lorsque les saignements sont handicapants, voire entraînent une anémie , il faut retirer l'excès de muqueuse.
Soit une destruction locale de la muqueuse sous hystéroscopie sous anesthésie générale.
La seconde, plus légère consiste à introduire sous anesthésie locale ou générale un ballonnet par les voies naturelles et de le pousser jusqu'au fond de l'utérus. il est alors envoyé un liquide à 80°C maximum (ce qui fait très chaud tout de même) durant 8 mn. On peut aussi utiliser un ballonnet chauffant. Le résultat est une véritable fonte de la muqueuse. Ces techniques ne sont pratiquées que dans certains centres et sont plus honéreuses.
Ces techniques ont permis de diminuer le recours à la solution ultime qui consiste à retirer tout l'utérus.
sarihamid-
Filière : Médecine
Messages : 7944
Points : 10361
Date d'inscription : 2011-01-21
Réputation : 123
Localisation : tlemcen
Niveau d'avertissement :
Re: Règles chez la jeune fille
by sarihamid Thu 8 Dec - 18:17
Aménorrhée
L'aménorrhée est une absence de règle ou leur disparition pendant plus de trois mois.Dans le premier cas il s'agit d'une aménorrhée primaire, dans la second d'une aménorrhée secondaire.
Définitions
Si les règles ne sont jamais survenues lors de l'adolescence, soit donc vers l'âge de 16 ans, on parle d'aménorrhée primaire. Cette absence de règles de l'adolescente est bien différente du retard pubertaire , qui va se manifester par des règles n'arrivant que tardivement. En pratique, on considère qu'il y a aménorrhée primaire en cas d'absence des premières règles à partir de l'âge de 16 ans.
Si les règles sont déjà survenues, mais se sont interrompues, on parle alors d'aménorrhée secondaire. On considère qu'il y a aménorrhée secondaire en cas d'absence de règles depuis plus de 3 mois chez une femme déjà réglée auparavant.
Le terme d'aménorrhée est également utilisé pour évaluer l'âge de la grossesse. Ainsi une femme qui a 4 semaines d'aménorrhée est enceinte de 6 semaines.
Comprendre l'aménorrhée
L'aménorrhée est le résultat d'un dysfonctionnement de la régulation du cycle menstruel qui commence dans l'hypothalamus et l'hypophyse dans le cerveau, et descend jusqu'aux ovaires et àl'utérus.
Les causes peuvent être fonctionnelle, psychologique (un choc affectif), médicale (un kyste, une tumeur) sans compter les maladies génétiques ( Maladie de Turner). C'est le contexte qui va orienter le médecin dans un premier temps.
sarihamid-
Filière : Médecine
Messages : 7944
Points : 10361
Date d'inscription : 2011-01-21
Réputation : 123
Localisation : tlemcen
Niveau d'avertissement :
Re: Règles chez la jeune fille
by Doc Kate Libby Mon 23 Jan - 1:47
un article très pertinent 
merciiiiii
merciiiiii
Doc Kate Libby- Amateur
-
Filière : Médecine
Niveau : Interne
Messages : 55
Points : 61
Date d'inscription : 2011-07-18
Réputation : 0
Age : 37
Localisation : Constantine
Niveau d'avertissement :
doc.merry- Débutant(e)
-
Filière : Médecine
Niveau : Fin d'étude
Messages : 36
Points : 37
Date d'inscription : 2012-01-23
Réputation : 0
Localisation : Algérie
Niveau d'avertissement :
Re: Règles chez la jeune fille
by sarihamid Tue 24 Jan - 2:39
C'est bien d'etre remercier et encourager à la fois
sarihamid-
Filière : Médecine
Messages : 7944
Points : 10361
Date d'inscription : 2011-01-21
Réputation : 123
Localisation : tlemcen
Niveau d'avertissement :
Re: Règles chez la jeune fille
by Docteur Angy Mon 17 Sep - 23:30
c'est intéressant ce qu'on peux apprendre à chaque fois 
Docteur Angy- V.I.P
-
Filière : Médecine
Niveau : 2ème Année
Messages : 483
Points : 518
Date d'inscription : 2012-08-05
Réputation : 4
Age : 30
Localisation : Annaba
Niveau d'avertissement :
Admin
-
Filière : Médecine
Niveau : Médecin généraliste
Messages : 4777
Points : 6839
Date d'inscription : 2009-05-19
Réputation : 102
Age : 39
Localisation : Amis-med Land
Niveau d'avertissement :
Similar topics» La restriction des lipides n’est pas recommandée chez le jeune enfant
» Règles de prescription chez la femme enceinte "pdf"
» Dissection aortique : plus fréquente chez les hommes, plus souvent mortelle chez les femmes
» Cirrhose biliaire primitive : moins de récidives chez les hommes que chez les femmes après transplantation hépatique
» une fille avec 26 doigts
» Règles de prescription chez la femme enceinte "pdf"
» Dissection aortique : plus fréquente chez les hommes, plus souvent mortelle chez les femmes
» Cirrhose biliaire primitive : moins de récidives chez les hommes que chez les femmes après transplantation hépatique
» une fille avec 26 doigts
FORUM MÉDICAL ALGÉRIEN :: Médecine :: Préclinique :: 3ème année :: Sémiologie
Page 1 of 1
Permissions in this forum:
You cannot reply to topics in this forum