Inhibiteur de pompe à protons : 80 % des prescriptions sont inappropriées et deux tiers peuvent être arrêtées

by **ismano** Tue 17 Jan - 19:49

Les prescriptions de tous les patients prenant un IPP (inhibiteur de pompe à protons) ont été analysées dans une EPHAD en 2010. Dans cette population, 40 % des 241 patients prenaient un IPP. Cette prescription n'était conforme aux recommandations de l'Afssaps que 21 fois (22 %), ce qui signifie que la prescription d'IPP était inappropriée près de 8 fois sur 10. Après concertation avec les soignants, les patients et les familles la prescription non justifiée d'IPP a pu être stoppée deux fois sur 3. L'arrêt du traitement a été poursuivi 9 fois sur 10 sans aucune incidence sur la morbi-mortalité à 1 an. Il serait intéressant de réaliser cette évaluation pour d'autres médicaments !

Dr Emmanuel Cuzin

Dechamp C et coll. Les IPP en EHPAD- l'expérience de l'EPHAD du Dr Chastaing à Limoges.
31ème Journées annuelles de la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie (Paris) : 4-6 octobre 2011.

by **nour elhouda** Mon 1 Oct - 3:13

Merci pour le partage Smile

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