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MAIS POURQUOI DORT-ON SI MAL ?

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Post by tedles Sat 18 Feb - 23:21

Certains troubles du sommeil sont liés à une véritable maladie, qu’il convient de traiter pour retrouver un bon sommeil. D’autres troubles du sommeil sont davantage liés à une mauvaise hygiène de vie. Il est donc possible en rectifiant certaines habitudes de vie d’améliorer son sommeil, sans recourir à des médicaments. Petit tour d’horizon des différents troubles du sommeil et des solutions respectives.


Sortes d’impatiences qui troublent le sommeil, le syndrome des jambes sans repos est fréquent, surtout passé la cinquantaine. Pour un tiers de patients, il existe une prédisposition familiale, mais la cause des impatiences reste à ce jour inconnue.

Cette sensation de fourmillements plus ou moins intense dans les jambes, impose un besoin urgent de bouger les jambes, pouvant empêcher de dormir. C’est ainsi que le syndrome des jambes sans repos fait partie des différents troubles du sommeil.

En cas de forme légère, le traitement des impatiences repose sur une révision de l’hygiène de vie. En effet, les jambes sans repos sont favorisées par le stress, la sédentarité, le tabac, l’alcool, l’obésité, la caféine, certains médicaments dont des antidépresseurs…

Les cas les plus sévères relèvent du traitement médicamenteux. Au cas par cas, de nombreuses familles médicamenteuses peuvent être utilisées, à commencer par les dopaminergiques, et elles peuvent être combinées entre elles : benzodiazépines, opiacés, antiépileptiques…

On retiendra que les jambes sans repos représentent un syndrome qu’il convient de diagnostiquer et de traiter… au risque d’en perdre le sommeil.

Apnées du sommeil, un syndrome à dépister !

Le syndrome d’apnées du sommeil est lui aussi une affection très fréquente et dont le risque augmente avec l’âge. Les hommes sont plus souvent concernés que les femmes, par ces multiples arrêts respiratoires qui se répètent durant la nuit.

Si ces apnées ont l’inconvénient de favoriser les ronflements (en raison d’une reprise bruyante de la respiration après chaque arrêt respiratoire), ce syndrome d’apnées perturbe également le sommeil, provoquant fatigue et insomnie diurne, et favorisant dépression, maux de tête, perte de mémoire, difficultés de concentration, etc. Enfin, le syndrome d’apnées du sommeil constitue un important facteur de risque cardiovasculaire.

Si l’hygiène de vie peut améliorer la situation (arrêt de l’alcool, du tabac, perte de poids, etc.), le traitement du syndrome d’apnées du sommeil repose sur la pression positive continue : à l’aide d’un masque sur le nez et d’un compresseur, de l’air est insufflé afin de maintenir les voies aériennes supérieures ouvertes. Dans ce même objectif, on peut aussi également recourir à une orthèse mandibulair
e.
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Post by tedles Sat 18 Feb - 23:22

Quelles solutions contre les ronflements ?

Le ronflement résulte d'une vibration du voile du palais. Une malformation du nez peut favoriser le ronflement, tout comme la prise d'alcool ou de tranquillisants. Le syndrome d’apnées du sommeil est également un grand pourvoyeur de ronflements. Si c’est le cas, le traitement des apnées du sommeil devrait faire cesser les ronflements et diminuer les risques cardiovasculaires inhérents à ce syndrome.

Certaines recommandations peuvent aussi atténuer les ronflements : arrêt de l’alcool, du tabac, des tranquillisants, et ne pas dormir sur le dos. À défaut, la chirurgie peut être envisagée pour diminuer l'excès de tissu dans l'arrière-gorge ou pour élargir le passage de l'air.

Certaines techniques utilisent le laser et peuvent nécessiter plusieurs séances. Enfin, il existe des appareillages buccaux que l’on porte durant la nuit et qui maintiennent les voies respiratoires ouvertes, limitant ainsi la vibration du voile du palais.

Solutions douces contre l’insomnie

Si en cas d’insomnie sévère, les somnifères représentent une solution temporaire efficace, il est toujours préférable d’essayer au préalable des solutions plus naturelles, à commencer par modifier son hygiène de vie.

Petit rappel des grands principes pour bien dormir et éviter les insomnies :

Pratiquer quotidiennement une activité physique, mais éviter les séances de sport en fin de journée.

Pas d’alcool le soir. Si l’alcool facilite l’endormissement, le sommeil est en revanche de mauvaise qualité.

Pas de dîner trop copieux ni trop riche en graisses.

Pas de caféine dans la soirée, voire l’après-midi (à chacun d’identifier l’heure à partir de laquelle la caféine l’empêchera de dormir).

Pas d’activité excitante le soir : discussions animées, jeux, travail… Inversement, privilégier les activités calmes, relaxantes et déstressantes.

Réserver son lit au sommeil et non à la télé, aux jeux vidéo, à l’ordinateur…

Tisanes : certaines plantes favorisent l’endormissement.

La température modérée de la chambre (18-19°C suffit) et l’humidité sont des paramètres importants, tout comme l’obscurité, l’absence de bruit et une bonne literie. Veillez également à aérer votre chambre tous les jours pendant au moins 10 minutes.

Adopter des horaires réguliers de lever et de coucher, y compris les week-ends !

Et en cas de symptômes dépressifs, il faut consulter.
En matière de sommeil, nous sommes tous différents. Certains remèdes fonctionnent chez certains et pas chez d’autres, il faut les tester, voire les aménager afin de trouver ceux qui vous réussissent et d’éviter ceux qui, inversement, vous empêchent de trouver le sommeil. C’est le cas par exemple du lait chaud avant de se coucher ou du bain.

N’hésitez pas à consulter votre médecin. Même en matière d’hygiène de vie, il peut vous aider et vous conseiller de façon personnalis
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Post by tedles Sat 18 Feb - 23:24

RONFLEMENTS : COMMENT LES ÉLIMINER ?

"La chirurgie du ronflement est avant tout une chirurgie d'amour : on se fait opérer pour son conjoint que l'on empêche de dormir". Mais est-ce la seule solution contre le ronflement et quelles sont les techniques disponibles ?

Le ronflement, une nuisance sonore intense
Éliminer les facteurs de risque du ronflement
Trois types d'intervention chirurgicale contre le ronflement
Le ronflement, une nuisance sonore intense

Le ronflement peut faire sourire ceux qui ne sont pas concernés. En revanche, au sein d'un couple, cette nuisance sonore peut atteindre des degrés intolérables à l'origine de séparation. Mieux vaut trouver une solution avant d'en arriver là. On pense immédiatement à la chirurgie, à se faire opérer pour empêcher une bonne fois pour toutes le voile du palais de vibrer, phénomène à l'origine du tapage nocturne, lequel empêche le conjoint de dormir et trouble le sommeil du ronfleur lui-même.

Éliminer les facteurs de risque du ronflement

Mais avant d'en venir à la chirurgie, il est préférable de s'intéresser sérieusement aux facteurs de risque que sont le surpoids, le tabagisme, la prise d'alcool, d'hypnotiques ou de tranquillisants le soir. Tous ces facteurs, isolément ou en association, favorisent le ronflement.

Il est aussi nécessaire de vérifier l'absence d'une pathologie nasale qui pourrait être à l'origine de ces ronflements ou encore d'un syndrome d'apnées du sommeil. Ce dernier a la particularité de provoquer des somnolences durant la journée et des pauses respiratoires pendant le sommeil. Ces pauses respiratoires sont caractéristiques : elles durent quelques secondes et se répètent de nombreuses fois pendant le sommeil. C'est généralement le conjoint qui remarque ce trouble.

Trois types d'intervention chirurgicale contre le ronflement

Le bilan étant fait, et si la réduction des facteurs de risque n'est pas concluante, il est alors logique de s'orienter vers la chirurgie. Trois techniques sont disponibles, toutes efficaces et douloureuses.

La première consiste en l'ablation classique d'une partie du voile du palais, de la luette ou des deux, et parfois des amygdales. Cette intervention chirurgicale nécessite une anesthésie générale, un séjour à l'hôpital et une convalescence d'une à deux semaines. L'opération est douloureuse, mais efficace dans les deux tiers des cas.
La deuxième a le même objectif, réduire le voile du palais, mais cette chirurgie se réalise à l'aide d'un laser au cabinet du médecin ORL. Elle nécessite une anesthésie locale et le plus souvent plusieurs séances sont requises. L'inconvénient est que l'efficacité ne semble pas durer sur le long terme.
La troisième technique repose sur la somnoplastie. Elle fait appel à des ondes de radiofréquence pour rétracter les muscles du palais, ce qui diminue l'épaisseur des tissus qui gênent le passage de l'air. Plusieurs séances d'une trentaine de minutes sous anesthésie locale sont nécessaires. Cette chirurgie est efficace dans 75% des cas. Il faut cependant prévoir deux semaines de déglutitions douloureuses, ainsi qu'un amaigrissement, souvent positif chez les ronfleurs.
N'hésitez pas à en discuter avec votre médecin, il pourra vous indiquer la technique chirurgicale contre les ronflements la plus adaptée à votre
cas.
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Post by tedles Sat 18 Feb - 23:25

10 RÈGLES D'OR POUR BIEN DORMIR

Et si vous profitiez des vacances pour apprendre ou réapprendre à bien dormir ? Veillez à un bon sommeil est vital pour notre organisme, pour bien fonctionner physiquement et mentalement. Pris dans nos nombreuses activités nous avons souvent tendance à le négliger.

Quelles sont les 10 règles d'or pour bien dormir ?

Apprenez à connaître vos besoins. N'hésitez pas à noter vos horaires de sommeil. Une période de vacances est idéale pour déterminer si vous êtes plutôt du soir ou matin, gros dormeur ou petit dormeur. Profitez-en aussi pour déterminer les besoins de votre conjoint et de vos enfants. Ces informations sont précieuses pour mieux respecter votre rythme et vous aménager un espace propice au sommeil.
Maintenez des horaires de sommeil les plus réguliers possible, et particulièrement pour le lever.
Pour améliorer votre forme, aménagez au mieux votre réveil par des rituels : douche, petit-déjeuner, lumière…
Soyez attentif aux signes du sommeil et respectez-les. Bâillements, paupières lourdes, étirements, yeux qui piquent… sont autant de signes indiquant que votre organisme fatigue et qu'il est temps de vous mettre au repos. Ne résistez pas, allez vous coucher sans tarder.
Évitez les excitants le soir : café, thé, tabac, vitamine C, boissons contenant de la caféine, etc.
Évitez les repas copieux le soir. De même, évitez l'alcool. L'alcool facilite peut-être l'endormissement, mais ensuite il déstructure le sommeil.
Pas de sport ni d'autres activités stimulantes le soir. Inversement, au minimum une heure avant de vous coucher, privilégiez les tâches calmes et relaxantes.
Tisane, lait tiède, lecture, prière, relaxation… sont autant de rituels bénéfiques à l'endormissement. Répétés chaque soir, ils conditionnent l'endormissement et raccourcissent la durée d'endormissement.
Créez un environnement calme et apaisant : pièce aérée, isolée du bruit, température comprise entre 18 et 20°C, lumière douce…
Réservez votre lit au sommeil et à l'intimité : pas de télé, d'ordinateur, ni d'activités intellectuelles.
Le sommeil et la télé : bon à savoir

Nous sommes nombreux à avoir la télé dans notre chambre. Certains d'entre nous reconnaissent qu'attiré par les images et le son, nous sommes maintenus en éveil.

Pour ceux qui s'endorment devant leur télé, un conseil, programmez-la pour qu'elle s'éteigne toute seule. Sinon vous risquez d'être réveillé au moindre changement de son. C'est souvent le générique de fin qui réveille et qui risque de casser votre sommeil.
Quant à ceux qui ont tendance à s'endormir devant leur télé sur le canapé du salon, soyez prévoyant en vous préparant pour la nuit. Avant de vous installer, mettez-vous en pyjama, lavez-vous les dents et fermez vos portes et fenêtres. De la sorte, si vous réveillez quelques heures plus tard, vous n'aurez plus qu'à vous transporter jusqu'à votre lit. Sinon, vos préparatifs de coucher auront pour effet de vous réveiller totaleme
nt.
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Post by tedles Sat 18 Feb - 23:28

SOMMEIL DU SENIOR : L'ÂGE N'EST PAS LE SEUL PERTURBATEUR !

Le temps fragilise bon nombre de nos rythmes biologiques. Ainsi, l'horloge chargée de l'alternance veille/sommeil a tendance à se désynchroniser. Il n'empêche que la qualité de l'environnement du dormeur est autant, sinon plus, en cause dans les troubles du sommeil, que l'âge lui-même. Voici quelques pistes, aussi simples que fondamentales, pour trouver des solutions autres que médicamenteuses à un bon sommeil.


C'est vrai à tout âge : l'exposition au bruit nocturne provoque des perturbations du sommeil, proportionnelles à sa fréquence et à son intensité. Le bruit peut entraîner plusieurs types de réactions corporelles. Lorsqu'il atteint 5 à 10 dB au-dessus du seuil auditif du sujet éveillé, il est responsable d'une augmentation du rythme cardiaque ou respiratoire, de modifications du tracé de l'activité cérébrale et éventuellement d'un changement de stade du sommeil (d'un stade profond à un stade plus léger).

Quand le bruit est plus important et dépasse de 35 dB le seuil auditif de veille, il provoque une réaction motrice et un éveil de durée variable. Parfois, le réendormissement est différé et, pour certains, la nuit est « fichue ».

La mauvaise qualité du sommeil due au bruit n'est que peu améliorée par la prise de médicaments. En effet, certains remèdes aident à s'endormir (les hypnotiques) mais n'ont pas d'influence sur les réactions cardiovasculaires.

De même, l'impression de pouvoir s'habituer au bruit nocturne est fausse, puisque, même si la sensation de ne plus être gêné prédomine, le corps ne change aucune de ses réactions. La fatigue s'accumule, se répercutant immanquablement en troubles de l'humeur, avec le risque de se voir prescrire d'autres médicaments… L'isolation phonique est donc à prendre très au sérieux.

Température et sommeil : ni trop, ni pas assez

Une ambiance thermique confortable est indispensable. Si toutes les phases du sommeil permettent la thermorégulation, il est prouvé qu'une trop grande amplitude (réchauffement / refroidissement) provoque systématiquement l'éveil.

De même, une exposition du corps pendant la journée à de fortes chaleurs modifie la structure même du sommeil, en augmentant les phases du sommeil lent profond.

Quand c'est possible, mieux vaut donc patienter avant de se coucher, pour avoir le temps de se « rafraîchir » et de s'approcher de la zone de confort thermique. À l'inverse, le froid est responsable d'un sommeil de mauvaise qualité, avec augmentation des mouvements du corps et diminution du sommeil paradoxal.

SOMMEIL DU SENIOR : L'ÂGE N'EST PAS LE SEUL PERTURBATEUR !



La lumière est, nous le savons bien, le « synchroniseur externe » de notre organisme. Elle détermine la sécrétion de beaucoup d'hormones, dont la fameuse mélatonine.

Si certains ont pu supposer que l'âge était responsable de la diminution de fabrication de cette hormone, des études récentes indiquent qu'elle serait due uniquement au manque d'exposition à la lumière. Il est vrai que les grands vieillards ou les personnes en institution ne sortent plus beaucoup de chez eux.

Rythme et sommeil : le garder, même s'il n'y a plus de contraintes sociales

Les rythmes biologiques sont également influencés par les habitudes sociales (heures du lever, du coucher, des repas, etc.) et les cellules vieillissantes sont moins réactives aux stimulateurs externes.

De plus, la perte des contraintes professionnelles et sociales diminue encore les codes de bonne rythmicité.

La conséquence la plus remarquable est l'autonomisation du cycle veille/sommeil, avec ce que l'on appelle une « avance de phase » : on s'endort plus tôt et on se réveille plus tôt que les habitudes sociales ne le permettaient.

De même, le cycle circadien passe de 24 à 20h, avec apparition d'endormissements diurnes et de siestes. Garder des habitudes de vie est un soutien fort du rythme veille/sommeil, mais attention, trop de rigueur peut entraîner une vraie entrave aux évolutions naturelles du rythme. Alors pourquoi lutter contre les envies de siestes, par exemple


Le sommeil est un état fragile dont l'équilibre est mis à mal dès le début de la vie. Il est nécessaire de le préserver autant que possible, tant son importance est grande sur le fonctionnement global de l'organisme et donc sur la qualité de vie.

Ainsi, quand le sommeil se fait fuyant et que l'âge augmente, il faut se reposer les bonnes questions :

Puis-je faire des travaux d'isolation phonique dans ma chambre à coucher ?
Qu'en est-il de sa température ? Se coucher dans une chambre glaciale l'hiver est aussi perturbant pour le sommeil qu'une nuit caniculaire en été.
Combien de temps ai-je été exposé(e) à la lumière aujourd'hui ? Une promenade, des courses, l'ouverture des volets et rideaux, et pourquoi pas, l'installation d'un fauteuil près d'une fenêtre que l'on dégagera des plantes encombrantes
...
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Post by tedles Sat 18 Feb - 23:33

SOMMEIL ET ALIMENTATION : LES 4 GRANDES RÈGLES DES DÎNERS ANTI-INSOMNIE

Fatigue, somnolence, baisse de la concentration, troubles de la mémoire, si l'on dort mal, les conséquences ne manquent pas. L'instauration d'un rituel du coucher s'impose, mais il convient aussi de changer ses habitudes alimentaires, au moins en ce qui concerne le dîner. Voici les 4 grandes règles d'alimentation à respecter pour favoriser votre sommeil et endiguer les insomnies.

Bon dîner, bon sommeil
Règle n°1 anti-insomnie : un dîner riche en glucides et pauvre en protéines
Règle n°2 anti-insomnie : un dîner léger, non épicé et pas trop tardif
Règle n°3 anti-insomnie : privilégier les oméga-3
Règle n°4 anti-insomnie : pas de boisson alcoolisée, ni caféinée
Bon dîner, bon sommeil

Quelques changements dans la façon de vous alimenter le soir peuvent contribuer à améliorer votre sommeil. Que les insomniaques testent avant de recourir à des somnifères…...

Règle n°1 anti-insomnie : un dîner riche en glucides et pauvre en protéines

Ces nutriments jouent un rôle dans la synthèse de certains neurotransmetteurs dans le cerveau et peuvent ainsi contribuer au sommeil ou inversement l'entraver.

Privilégiez une alimentation riche en glucides à index glycémique bas, c'est-à-dire ceux qui sont absorbés et métabolisés lentement : pain aux céréales, pain complet, céréales entières (boulgour, riz brun, quinoa, sarrasin), les pâtes al dente, les légumineuses (haricots, pois, lentilles), les légumes, les fruits frais, etc.

Inversement, limitez les glucides à index glycémique élevé : pain blanc, riz blanc, céréales raffinées ou sucrées, couscous, tapioca, pommes de terre, gnocchis, pâtisseries industrielles (croissants, gâteaux, beignets, biscuits…), chocolat au lait, sucre, miel, crèmes glacées…...

Diminuez les protéines : il est préférable de consommer les aliments riches en protéines, comme les viandes, volailles, poissons, fruits de mer et oeufs, le midi plutôt que le soir.

Si l'on mange trop et trop gras, épicé et tardivement, la digestion sera plus lente et s'accompagnera d'une augmentation de la température corporelle, deux facteurs qui retardent l'endormissement et sont souvent responsables d'insomnies.

Ainsi, ne dînez pas trop tard, évitez les mets épicés, ne mangez pas trop copieux et limitez les graisses, particulièrement les acides gras saturés (charcuteries, viandes grasses, crème fraîche, beurre, fromages, fritures et panures, sauces, etc.) et les acides gras trans (margarine, beignets, pâtes à tarte, feuilletés, viennoiseries, biscuits, gâteaux industriels, etc.).

Règle n°3 anti-insomnie : privilégier les oméga-3

Les oméga-3 contribuent au bon fonctionnement du cerveau et sont avantageux pour trouver le sommeil.

Privilégiez les sources d'oméga-3 : poissons gras (saumon, truite, maquereau, flétan, sardines…), huile de colza, huile de lin.

Limitez en revanche les sources d'oméga-6, molécules qui entrent en compétition avec les oméga-3 : huile de tournesol, de maïs, mayonnaise, etc



Contrairement à ce que l'on veut bien croire, l'alcool n'est pas bénéfique au sommeil. Certes, consommer de l'alcool favorise l'endormissement, mais déstructure ensuite le sommeil en provoquant des micro-réveils et favorise l'insomnie.

Au final, le sommeil est de mauvaise qualité et non récupérateur. La caféine exerce des effets sur le cerveau jusqu'à 6 heures après sa consommation.

Alors dès le milieu de l'après-midi, évitez de boire du café et toute autre boisson contenant de la caféine : thé, chocolat, sodas… Pour renforcer l'efficacité de ces 4 règles d'alimentation anti-insomnie :

luttez contre le stress,
ne pratiquez que des activités calmes avant de vous mettre au lit,
couchez-vous toujours à la même heure,
exercez une activité sportive régulière mais pas en soir
ée.



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Post by tedles Sat 18 Feb - 23:35

POUR UN SOMMEIL DE QUALITÉ, CHOISISSEZ LA BONNE LITERIE

Une bonne literie conditionne la qualité du sommeil. Encore faut-il savoir sur quels critères doit-on choisir son matelas et son sommier. Mais aussi quand les changer? Voici des réponses à vos questions et des conseils pratiques.

A quoi sert le sommier ?
A quel rythme renouveler sa literie ?
Les sommiers de relaxation
A quoi sert le sommier ?

Environ 4% des Français dorment sur un matelas posé à même le sol. Cette pratique n'est pas recommandée car elle empêche le matelas de respirer et le met en contact direct avec les poussières. Cette mauvaise hygiène et cette ventilation défaillante du matelas favorisent notamment le développement des bactéries.
Le sommier assure 1/3 du soutien du dormeur (les 2 autres tiers étant assurés directement par le matelas) et la totalité du soutien du matelas. Il contribue ainsi à la qualité du matelas, au confort du dormeur et préserve le matelas d'une usure prématurée.
Autrement dit, sommier et matelas forment un couple qu'il faut veiller à bien assortir. C'est ainsi qu'idéalement on conseille d'acquérir en même temps sommier + matelas et si possible dans la même marque, ou encore mieux, dans la même gamme, car les fabriquant veillent théoriquement à la compatibilité technique de leurs produits et à leur complémentarité.

A quel rythme renouveler sa literie ?

Les fabricants recommandent de changer sa literie tous les 10 ans, idéalement sommier et matelas en même temps.
Dans tous les cas, si les ressorts du sommier sont visibles, il importe de le changer.
Quant au sommier à lattes, vérifiez l'élasticité des lattes et l'état des fixations.

Quelle est la bonne taille du matelas ?
La taille du matelas est celle du plus grand dormeur plus 20 cm.

Matelas : face été et face hiver
De plus en plus de matelas ont un côté été et un côté hiver. Respectez cette indication en retournant votre matelas deux fois par an. Profitez-en pour lui faire faire aussi un demi-tour horizontal (tête au pied) afin de répartir les pressions.

A lattes ou à ressorts ?
Pour optimiser le confort et la souplesse, il est préférable d'associer un sommier à ressorts avec un matelas à ressorts également.
Les sommiers à lattes font davantage circuler l'air et ne retiennent pas la chaleur. Dans la mesure où ils apportent plus de fermeté, ils s'associent bien avec les matelas en latex ou mousse, mais peuvent aussi convenir à tout type de matelas, dont un matelas à ressorts à condition que les lattes ne soient pas trop écartées.
A savoir : les lattes en bois multiplis sont plus flexibles que les lattes en bois massif, mais ces dernières assurent une très forte robustesse. Que les lattes soient apparentes ou non (sommiers tapissiers : les lattes sont recouvertes de tissus ou d'un garnissage de mousse), c'est surtout le type de lattes qui comptent en cas de surpoids par exemple. De la même façon, il existe des sommiers à lattes à cadre métallique ou en bois.
Ils ont la particularité d'être inclinables grâce à une télécommande. On peut ainsi relever les pieds ou la tête du lit afin de répartir différemment les points de pression du dormeur ou lors d'autres activités.

Matelas à part
Si votre conjoint bouge beaucoup ou si son poids diffère beaucoup du vôtre par exemple, il est préférable de faire matelas à part, voir matelas et sommier à part. De cette façon, chacun peut choisir le confort qui lui convient le mieux, en tenant compte de ses propres faiblesses : lombaires, cervicales...
Attention, en terme de santé, et même en cas de mal de dos, il ne faut pas choisir un lit trop dur ou trop mou ! C'est pourquoi aujourd'hui on utilise plutôt les expressions " plus ou moins ferme " ou " plus ou moins souple ". Enfin, un lit, ça s'essaye en magasin !

Mais aussi...
Choisissez un oreiller peu épais pour ne pas forcer sur votre nuque.
Surélevez les pieds du lit en cas de troubles veineux, à l'aide de petites cales.
La température de la chambre idéale est de 18-19°C, pas plus.
Sachez qu'il existe différents types de couettes, certaines étant plus chaudes que d'autres.
Veillez à une humidité ambiante suffisante. Si nécessaire, posez un récipient d'eau sur le radiate
ur.

.
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Post by sarahmed1 Mon 20 Feb - 19:31

Merci pour l'article tedles , ça nous apprend bcp de chose évidement il faut banisser la télé de la chambre ,éviter d'avoir les portables à proximité de la tête et couper le WiFi ..
c'est une culture qui est absente malheureusement chez nous ,
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Post by nour elhouda Sat 26 Jan - 5:50

Excellent partage,merci Smile .
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