Le linge, principale source de moisissure dans les maisons
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Le linge, principale source de moisissure dans les maisons
Des architectes plaident pour le retour des buanderies pour se protéger des moisissures.
Elles se nomment Acremonium strictum, Fusarium solaniou encore Aureobasidium pullulans… Et ne sont que quelques-unes parmi les très nombreuses moisissures qui peuvent empoisonner la vie en proliférant dans les espaces humides.
«L'exposition aux moisissures est universelle. Celles-ci jouent un rôle critique dans l'écosystème», rappelle un rapport publié il y a quelques années par le Conseil supérieur d'hygiène publique de France. Mais dès qu'elles s'installent dans les appartements, les maisons ou les lieux de travail, elles peuvent vite se transformer en problème de santé publique provoquant allergies, asthmes, mycoses ou encore rhinites. «Les moisissures comme tous les organismes vivants ont besoin d'humidité pour se développer. Au-dessous d'une certaine disponibilité de l'eau, elles ne peuvent pas pousser», poursuit le rapport.
Disparition de la ventilation naturelle
Or une étude effectuée par une équipe de l'école d'architecture Mackintosh (Grande-Bretagne) tend à montrer que l'une des causes de l'humidité dans les appartements pourrait être aisément éradiquée: il s'agit en effet du linge qui sèche. On l'étend parfois dans un espace dédié, mais il est souvent éparpillé dans toutes les pièces, jusque et y compris le salon et les chambres à coucher. L'étude anglaise montre ainsi que, sur une centaine de foyers, 87 % faisaient sécher leur linge à l'intérieur à l'approche de l'hiver. Et si le sèche-linge est une solution, encore faut-il qu'il bénéficie d'une bonne évacuation.
Selon les auteurs de l'étude reprise sur le site de la BBC «quelque deux litres d'eau peuvent s'évaporer du linge sortant d'une seule machine». Ils plaident donc pour un retour des buanderies, espaces réservés, à condition bien sûr qu'elles soient à leur tour bien aérées et chauffées.
Si le linge représente une source de d'humidité, et donc de moisissures, il est toutefois loin d'être le seul.
Une maison que l'on vient de construire doit sécher avant de pouvoir être habitée. Et ce sont environ 4000 litres d'eau qu'il faut éliminer. Or, bien souvent, le temps nécessaire n'est pas respecté. Les constructions de médiocre qualité peuvent également être responsables d'infiltration.
À l'inverse, une construction trop bien isolée peut représenter un risque. Afin de favoriser les économies d'énergies, les bâtiments sont aujourd'hui de plus en plus hermétiques. La ventilation naturelle qui se faisait autrefois en raison des fuites n'existe plus. Mais si elle n'est pas remplacée par des systèmes de ventilation mécanique adéquats, les moisissures feront rapidement leur apparition.
Car il ne faut pas perdre de vue le fait que l'homme est le plus gros producteur d'humidité. «On estime qu'un couple avec deux enfants produit quotidiennement environ 10 litres d'eau sous forme de vapeur», explique l'Institut scientifique de santé publique de Bruxelles. Sur ces 10 litres, on estime que 6 litres proviennent de l'ordinaire de la vie familiale (cuisson des aliments, bains, douches…) et que 4 litres sont dus uniquement à la respiration. «Ne pas évacuer cette vapeur d'eau et lui permettre de se condenser dans l'habitat équivaut à barbouiller les murs de l'habitation chaque matin avec l'eau d'un seau de 10 litres», précise encore l'organisme. Et quand bien même l'aération d'un appartement prévu pour quatre personnes est bien conçue, il suffit que la famille s'agrandisse pour qu'à nouveau tout soit déséquilibré.
Elles se nomment Acremonium strictum, Fusarium solaniou encore Aureobasidium pullulans… Et ne sont que quelques-unes parmi les très nombreuses moisissures qui peuvent empoisonner la vie en proliférant dans les espaces humides.
«L'exposition aux moisissures est universelle. Celles-ci jouent un rôle critique dans l'écosystème», rappelle un rapport publié il y a quelques années par le Conseil supérieur d'hygiène publique de France. Mais dès qu'elles s'installent dans les appartements, les maisons ou les lieux de travail, elles peuvent vite se transformer en problème de santé publique provoquant allergies, asthmes, mycoses ou encore rhinites. «Les moisissures comme tous les organismes vivants ont besoin d'humidité pour se développer. Au-dessous d'une certaine disponibilité de l'eau, elles ne peuvent pas pousser», poursuit le rapport.
Disparition de la ventilation naturelle
Or une étude effectuée par une équipe de l'école d'architecture Mackintosh (Grande-Bretagne) tend à montrer que l'une des causes de l'humidité dans les appartements pourrait être aisément éradiquée: il s'agit en effet du linge qui sèche. On l'étend parfois dans un espace dédié, mais il est souvent éparpillé dans toutes les pièces, jusque et y compris le salon et les chambres à coucher. L'étude anglaise montre ainsi que, sur une centaine de foyers, 87 % faisaient sécher leur linge à l'intérieur à l'approche de l'hiver. Et si le sèche-linge est une solution, encore faut-il qu'il bénéficie d'une bonne évacuation.
Selon les auteurs de l'étude reprise sur le site de la BBC «quelque deux litres d'eau peuvent s'évaporer du linge sortant d'une seule machine». Ils plaident donc pour un retour des buanderies, espaces réservés, à condition bien sûr qu'elles soient à leur tour bien aérées et chauffées.
Si le linge représente une source de d'humidité, et donc de moisissures, il est toutefois loin d'être le seul.
Une maison que l'on vient de construire doit sécher avant de pouvoir être habitée. Et ce sont environ 4000 litres d'eau qu'il faut éliminer. Or, bien souvent, le temps nécessaire n'est pas respecté. Les constructions de médiocre qualité peuvent également être responsables d'infiltration.
À l'inverse, une construction trop bien isolée peut représenter un risque. Afin de favoriser les économies d'énergies, les bâtiments sont aujourd'hui de plus en plus hermétiques. La ventilation naturelle qui se faisait autrefois en raison des fuites n'existe plus. Mais si elle n'est pas remplacée par des systèmes de ventilation mécanique adéquats, les moisissures feront rapidement leur apparition.
Car il ne faut pas perdre de vue le fait que l'homme est le plus gros producteur d'humidité. «On estime qu'un couple avec deux enfants produit quotidiennement environ 10 litres d'eau sous forme de vapeur», explique l'Institut scientifique de santé publique de Bruxelles. Sur ces 10 litres, on estime que 6 litres proviennent de l'ordinaire de la vie familiale (cuisson des aliments, bains, douches…) et que 4 litres sont dus uniquement à la respiration. «Ne pas évacuer cette vapeur d'eau et lui permettre de se condenser dans l'habitat équivaut à barbouiller les murs de l'habitation chaque matin avec l'eau d'un seau de 10 litres», précise encore l'organisme. Et quand bien même l'aération d'un appartement prévu pour quatre personnes est bien conçue, il suffit que la famille s'agrandisse pour qu'à nouveau tout soit déséquilibré.
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