Un enfant après un cancer du sein : est-ce dangereux ?
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Un enfant après un cancer du sein : est-ce dangereux ?
De plus en plus de jeunes femmes, guéries d’un cancer du sein (KS), souhaitent mener à bien une grossesse. Aucune étude, en effet n’a démontré la nocivité de la grossesse après antécédent de KS, mais toutes reposent sur de faibles échantillons qui n’emportent pas la conviction. Les tables de pronostic en fonction de nombreux paramètres (âge, stade, récepteurs, traitements, etc.) accessibles en ligne (par ex. sur [You must be registered and logged in to see this link.] pèchent par un excès d’optimisme pour les femmes jeunes et ne considèrent que la survie à 10 ans.
A partir de registres de cancers et de naissance (Singapour et Suède) ont pu être colligés les accouchements survenus au moins un an après un diagnostic de KS (avant, les femmes risquent de n’avoir pas pris en compte leur maladie dans leur décision de procréation). Leur devenir a été comparé à celui de la population générale et à celui des femmes jeunes atteintes de KS mais sans grossesse ultérieure.
Dans la cohorte singapourienne, sur les 320 000 femmes ayant accouché sur une période de 20 ans, 96 ont eu un KS suivi d’un accouchement, vs 685 femmes de moins de 40 ans qui ont eu un KS non suivi de naissance. Ces deux derniers chiffres sont de 396 vs 7 844 dans la cohorte suédoise, soit au total 492 KS suivis de grossesses menées à terme (groupe A), comparés à 8 529 KS sans accouchement dans la suite (groupe SA).
L’âge moyen des femmes au moment du diagnostic de KS était de 31 ans, et 56 % d’entre elles étaient déjà mères. On a noté 68 décès de toutes causes à 15 ans (13,8 %) dans le groupe A (mais on a fait démarrer la courbe de mortalité à 2 ans pour laisser aux femmes le temps d’accoucher). Tel n’est pas le cas dans le groupe SA où le taux de mortalité cumulée atteint 40 % à 15 ans.
Comparé à celui de la population générale, le risque de décès est multiplié par 14 dans le groupe A et par 30 dans le groupe SA. Dans le groupe A, la mortalité comparée est d’autant plus forte que la grossesse a suivi de peu le KS, le risque s’estompant quelque peu après 4 ans, mais la parité ne le modifie pas. Les malades du groupe A ont une mortalité cumulée à 10 ans comparable à celle du groupe le plus favorable (T1N0 en parfaite santé par ailleurs) calculée par le site internet référencé ci-dessus.
La grossesse menée à terme, surtout après un certain délai, n’obère donc pas la survie de la femme jeune atteinte d’un cancer du sein.
A partir de registres de cancers et de naissance (Singapour et Suède) ont pu être colligés les accouchements survenus au moins un an après un diagnostic de KS (avant, les femmes risquent de n’avoir pas pris en compte leur maladie dans leur décision de procréation). Leur devenir a été comparé à celui de la population générale et à celui des femmes jeunes atteintes de KS mais sans grossesse ultérieure.
Dans la cohorte singapourienne, sur les 320 000 femmes ayant accouché sur une période de 20 ans, 96 ont eu un KS suivi d’un accouchement, vs 685 femmes de moins de 40 ans qui ont eu un KS non suivi de naissance. Ces deux derniers chiffres sont de 396 vs 7 844 dans la cohorte suédoise, soit au total 492 KS suivis de grossesses menées à terme (groupe A), comparés à 8 529 KS sans accouchement dans la suite (groupe SA).
L’âge moyen des femmes au moment du diagnostic de KS était de 31 ans, et 56 % d’entre elles étaient déjà mères. On a noté 68 décès de toutes causes à 15 ans (13,8 %) dans le groupe A (mais on a fait démarrer la courbe de mortalité à 2 ans pour laisser aux femmes le temps d’accoucher). Tel n’est pas le cas dans le groupe SA où le taux de mortalité cumulée atteint 40 % à 15 ans.
Comparé à celui de la population générale, le risque de décès est multiplié par 14 dans le groupe A et par 30 dans le groupe SA. Dans le groupe A, la mortalité comparée est d’autant plus forte que la grossesse a suivi de peu le KS, le risque s’estompant quelque peu après 4 ans, mais la parité ne le modifie pas. Les malades du groupe A ont une mortalité cumulée à 10 ans comparable à celle du groupe le plus favorable (T1N0 en parfaite santé par ailleurs) calculée par le site internet référencé ci-dessus.
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tedles-
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Re: Un enfant après un cancer du sein : est-ce dangereux ?
Merci pour le partage .
nour elhouda-
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