Ces femmes qui mangent leur placenta
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Ces femmes qui mangent leur placenta
Manger son placenta après la naissance : l’image en fait grimacer plus d’une et d’un. Pourtant, cette pratique a des adeptes, mises en avant par un article récent du New York Times Magazine ironiquement intitulé «Placenta : le livre de recettes». Si le phénomène reste marginal y compris aux Etats-Unis, on en trouve quand même des échos sur des forums un peu partout. Et celle qui s’y intéressent sont toujours attirées par les effets bénéfiques supposés pour la santé de la mère et de l’enfant.
Le reporter du New York Times a rencontré Jennifer Mayer, «préparatrice en placenta » de profession. La jeune femme transforme les organes que lui confient ses clientes en petites gélules de placenta séché, parfois accommodées de gingembre ou d’épices. Ces gélules sont à prendre comme des suppléments alimentaires et sont censés protéger contre le baby blues, favoriser la montée de lait, tonifier l’utérus et compenser les carences causées par la grossesse. Les clientes de Jennifer sont essentiellement des femmes de la classe moyenne, relativement aisées et éduquées.
Les bienfaits de la consommation de placenta n’ont toutefois jamais fait l’objet d’études sérieuses, rappellent les scientifiques. Mark Kristal, chercheur en psychologie à l’Université de Buffalo, spécialisé en «placentophagie», explique dans ses travaux que le fait de manger le placenta est propre aux mammifères, hommes et cétacées exceptés. Cette pratique permettrait à la fois de favoriser les liens entre la mère et le petit, mais aussi, par la consommation d’opioïdes présents dans le placenta, de réduire les douleurs post-partum chez la mère. Mais, rappelle-t-il, ce geste n’est pas observé chez l’Homo sapiens qui répond à ses besoins par d’autres moyens. Selon lui, il s’agit plutôt d’une mode New Age née dans les années 70. «Tous les 10 ou 20 ans, les gens se disent ‘on devrait le faire parce que les animaux le font et c’est naturel’. Mais il n’y a aucune assise scientifique. C’est un engouement», confie-t-il au New York Times.
«Aucun intérêt médical »
Même doute chez les spécialistes français. «Le placenta ne contient aucun élément exceptionnel qu’on ne puisse retrouver ailleurs, qu’il s’agisse de fer ou de vitamines, rappelle le Dr Jean Marty, gynécologue-obstétricien à Albi. Son seul intérêt, c’est qu’il est une source de cellules souches mais il ne sert à rien de les consommer, elles ne sont intéressantes que pour la recherche médicale». Selon lui, ce genre de pratique «relève du fantasme», même si elle n’est pas dangereuse. D’autant que le placenta n’est programmé que pour servir 9 mois : «en fin de grossesse, ce n’est donc plus un tissu de très bonne qualité, certaines parties sont névrosées ».
Lui-même ne s’est jamais vu réclamer son placenta par une patiente. De toute façon, la loi française ne l’y autoriserait pas. Selon l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, le placenta a le statut de résidu opératoire et ne peut, à ce titre, être remis à la patiente. Y compris en cas d’accouchement à domicile, puisque le médecin ou la sage-femme sont responsables. Pour autant, des conversations sur des forums francophones montrent que certaines femmes obtiennent des morceaux de l’organe du personnel médical, qui ne présente plus aucun intérêt une fois la naissance passée. Elles en font alors des décoctions dans de l’alcool qu’elles consomment par goutte.
Quant à la question ultime, «quel goût ça a ?», que beaucoup se posent, la réponse est donnée par le New York Times. De l’aveu de Doug Hughes, dont l’épouse a fait déshydrater son placenta qui lui est présenté sous forme de petits morceaux : «Ça a le goût de la viande séchée. De la viande séchée de gibier, un peu fade ».
Source : Le Figaro
Le reporter du New York Times a rencontré Jennifer Mayer, «préparatrice en placenta » de profession. La jeune femme transforme les organes que lui confient ses clientes en petites gélules de placenta séché, parfois accommodées de gingembre ou d’épices. Ces gélules sont à prendre comme des suppléments alimentaires et sont censés protéger contre le baby blues, favoriser la montée de lait, tonifier l’utérus et compenser les carences causées par la grossesse. Les clientes de Jennifer sont essentiellement des femmes de la classe moyenne, relativement aisées et éduquées.
Les bienfaits de la consommation de placenta n’ont toutefois jamais fait l’objet d’études sérieuses, rappellent les scientifiques. Mark Kristal, chercheur en psychologie à l’Université de Buffalo, spécialisé en «placentophagie», explique dans ses travaux que le fait de manger le placenta est propre aux mammifères, hommes et cétacées exceptés. Cette pratique permettrait à la fois de favoriser les liens entre la mère et le petit, mais aussi, par la consommation d’opioïdes présents dans le placenta, de réduire les douleurs post-partum chez la mère. Mais, rappelle-t-il, ce geste n’est pas observé chez l’Homo sapiens qui répond à ses besoins par d’autres moyens. Selon lui, il s’agit plutôt d’une mode New Age née dans les années 70. «Tous les 10 ou 20 ans, les gens se disent ‘on devrait le faire parce que les animaux le font et c’est naturel’. Mais il n’y a aucune assise scientifique. C’est un engouement», confie-t-il au New York Times.
«Aucun intérêt médical »
Même doute chez les spécialistes français. «Le placenta ne contient aucun élément exceptionnel qu’on ne puisse retrouver ailleurs, qu’il s’agisse de fer ou de vitamines, rappelle le Dr Jean Marty, gynécologue-obstétricien à Albi. Son seul intérêt, c’est qu’il est une source de cellules souches mais il ne sert à rien de les consommer, elles ne sont intéressantes que pour la recherche médicale». Selon lui, ce genre de pratique «relève du fantasme», même si elle n’est pas dangereuse. D’autant que le placenta n’est programmé que pour servir 9 mois : «en fin de grossesse, ce n’est donc plus un tissu de très bonne qualité, certaines parties sont névrosées ».
Lui-même ne s’est jamais vu réclamer son placenta par une patiente. De toute façon, la loi française ne l’y autoriserait pas. Selon l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, le placenta a le statut de résidu opératoire et ne peut, à ce titre, être remis à la patiente. Y compris en cas d’accouchement à domicile, puisque le médecin ou la sage-femme sont responsables. Pour autant, des conversations sur des forums francophones montrent que certaines femmes obtiennent des morceaux de l’organe du personnel médical, qui ne présente plus aucun intérêt une fois la naissance passée. Elles en font alors des décoctions dans de l’alcool qu’elles consomment par goutte.
Quant à la question ultime, «quel goût ça a ?», que beaucoup se posent, la réponse est donnée par le New York Times. De l’aveu de Doug Hughes, dont l’épouse a fait déshydrater son placenta qui lui est présenté sous forme de petits morceaux : «Ça a le goût de la viande séchée. De la viande séchée de gibier, un peu fade ».
Source : Le Figaro
tedles-
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Re: Ces femmes qui mangent leur placenta
je rapporte cette éxtrait:
une infirmière et sage-femme américaine, a fait l'expérience lors de son second accouchement. Selon son témoignage, elle pense que cela a amélioré sa peau et ses cheveux, a permis de prolonger d'une semaine la sensation de plénitude due à la grossesse, a favorisé ses montées de lait et entretenu une euphorie postnatale « je me sentais si forte, j'avais l'impression de pouvoir tout réussir... J'ai continué de manger des morceaux de placenta cru conservés dans le frigo, perfectionnant au passage ma méthode pour l'ingérer : en coupant des petits morceaux que je plaçais directement au fond de la gorge et que j'avalais rond, sans ressentir le goût. Pendant cette période, chaque fois que j'ai ressenti de la tristesse ou du découragement, j'ai avalé un petit morceau de placenta cru qui a agi comme un anti-dépresseur immédiat ».
Le Dr. Mark Kristal, neurologue comportementaliste de l'Université de Buffalo, a conclu de ses études que la consommation des résidus de naissance (placenta et cordon) réduit la douleur consécutive à l'accouchement...
source:wikipédia
c'est marrant mais ça reste à prouver! personnelemnt je ne peux pas l'imaginer méme si c'est bénifique...
une infirmière et sage-femme américaine, a fait l'expérience lors de son second accouchement. Selon son témoignage, elle pense que cela a amélioré sa peau et ses cheveux, a permis de prolonger d'une semaine la sensation de plénitude due à la grossesse, a favorisé ses montées de lait et entretenu une euphorie postnatale « je me sentais si forte, j'avais l'impression de pouvoir tout réussir... J'ai continué de manger des morceaux de placenta cru conservés dans le frigo, perfectionnant au passage ma méthode pour l'ingérer : en coupant des petits morceaux que je plaçais directement au fond de la gorge et que j'avalais rond, sans ressentir le goût. Pendant cette période, chaque fois que j'ai ressenti de la tristesse ou du découragement, j'ai avalé un petit morceau de placenta cru qui a agi comme un anti-dépresseur immédiat ».
Le Dr. Mark Kristal, neurologue comportementaliste de l'Université de Buffalo, a conclu de ses études que la consommation des résidus de naissance (placenta et cordon) réduit la douleur consécutive à l'accouchement...
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ange22- V.I.P
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Re: Ces femmes qui mangent leur placenta
Ca contribuerait a l'environnement en tout cas!!!...........Mdrrr
tedles-
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Re: Ces femmes qui mangent leur placenta
Merci pour le partage,c'est incroyable .
nour elhouda-
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