Les femmes négligent trop souvent leur migraine
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Les femmes négligent trop souvent leur migraine
La migraine touche trois femmes pour un homme. Bien que différentes options permettent de prévenir ces crises, trop peu d’entre elles prennent en charge leur maladie. Des chercheurs américains font le point sur les armes à leur disposition de l’enfance à la ménopause.
Pour mieux comprendre la migraine féminine, des chercheurs de la prestigieuse Mayo Clinic ont passé en revue les principales études sur la migraine publiées dans les cinq dernières années. Ce travail a souligné l’intérêt des thérapies préventives à différentes étapes de la vie d’une femme. Selon Dr Tozer, les changements hormonaux jouent sur le développement de migraine, qui est plus fréquente pendant les années où les femmes sont en âge d’avoir des enfants.
Enfance et adolescence
De 4 à 7 ans, les filles sont moins fréquemment victimes de migraines que les garçons. Mais dès la puberté, elles sont trois fois plus touchées. Le stress est un facteur déclenchant important de la migraine pour les enfants et les ados. A ce titre, les techniques de gestion du stress ont aidé des enfants dès 8 ans.
Si ces thérapies et changements de style de vie se révèlent insuffisants, certaines études ont constaté que la cyproheptadine (Periactine®) peut se révéler utile pour des enfants de moins de 6 ans. Au-delà, plusieurs autres médicaments sont disponibles.
Vie active
Règles :
Les migraines augmentent sensiblement après la puberté. Les règles constituent ainsi l’un des facteurs déclenchants les plus communs. Les migraines menstruelles seraient causées par le déclin dans des niveaux d’estrogène avant la menstruation. Elles peuvent être prévenues grâce à la prise de médicament pendant la période de vulnérabilité.
Ces crises cataméniales sont traitées comme les autres crises migraineuses. Plus les traitements sont pris tôt en début de crises, plus ils sont efficaces : les traitements non spécifiques (anti-inflammatoires non stéroïdiens, antalgiques) et les traitements spécifiques (les triptans et les dérivés de l’ergot de seigle). Dans certains cas, la mise en place d’une contraception orale suffit à faire disparaître ces douleurs.
Grossesse :
Les femmes migraineuses enceintes voient généralement leurs migraines disparaître dès la fin du premier trimestre. Selon les études, c’est le cas 50 à 80 % d’entre-elles, alors qu’un plus petit pourcentage éprouve une détérioration ou un début des crises. En cas de grossesse, certains médicaments sont à prendre avec précautions. Dans tous les cas, il est fortement recommandé d’éviter l’automédication et de consulter son médecin qui devra évaluer les bénéfices attendus et les risques pour la mère et le foetus. Certains médicaments sont à proscrire durant cette période.
Ménopause
En cas de ménopause précoce, les changements hormonaux rendent la transition vers la ménopause difficile pour les femmes migraineuses. Pour ces femmes, plusieurs études suggèrent que l’utilisation d’une contraception orale faiblement dosée permet de contrôler ces migraines.
La survenue de migraines après 65 ans est extrêmement rare et justifie davantage d’explorations diagnostiques. Selon les auteurs, un tiers des migraines survenant à cet âge ont d’autres causes. Le choix du traitement doit ensuite prendre en considération l’état de santé général de la patiente et la présence d’autres pathologies.
En conclusion, les auteurs invitent les femmes migraineuses à s’engager dans des démarches préventives. Avant de commencer un traitement, ils recommandent l’essai de stratégies non médicamenteuses : la pratique régulière d’activités physiques, un bon sommeil, l’identification et l’évitement des facteurs déclenchants de la migraine, des techniques de relaxation. De plus, un agenda des migraines permettra de mieux évaluer l’efficacité de la prise en charge. Cependant, quand ces tentatives échouent, des médicaments efficaces (traitement de crise ou traitement de fond) permettent d’aider la plupart des femmes victimes de ces douleurs récurrentes.
Pour mieux comprendre la migraine féminine, des chercheurs de la prestigieuse Mayo Clinic ont passé en revue les principales études sur la migraine publiées dans les cinq dernières années. Ce travail a souligné l’intérêt des thérapies préventives à différentes étapes de la vie d’une femme. Selon Dr Tozer, les changements hormonaux jouent sur le développement de migraine, qui est plus fréquente pendant les années où les femmes sont en âge d’avoir des enfants.
Enfance et adolescence
De 4 à 7 ans, les filles sont moins fréquemment victimes de migraines que les garçons. Mais dès la puberté, elles sont trois fois plus touchées. Le stress est un facteur déclenchant important de la migraine pour les enfants et les ados. A ce titre, les techniques de gestion du stress ont aidé des enfants dès 8 ans.
Si ces thérapies et changements de style de vie se révèlent insuffisants, certaines études ont constaté que la cyproheptadine (Periactine®) peut se révéler utile pour des enfants de moins de 6 ans. Au-delà, plusieurs autres médicaments sont disponibles.
Vie active
Règles :
Les migraines augmentent sensiblement après la puberté. Les règles constituent ainsi l’un des facteurs déclenchants les plus communs. Les migraines menstruelles seraient causées par le déclin dans des niveaux d’estrogène avant la menstruation. Elles peuvent être prévenues grâce à la prise de médicament pendant la période de vulnérabilité.
Ces crises cataméniales sont traitées comme les autres crises migraineuses. Plus les traitements sont pris tôt en début de crises, plus ils sont efficaces : les traitements non spécifiques (anti-inflammatoires non stéroïdiens, antalgiques) et les traitements spécifiques (les triptans et les dérivés de l’ergot de seigle). Dans certains cas, la mise en place d’une contraception orale suffit à faire disparaître ces douleurs.
Grossesse :
Les femmes migraineuses enceintes voient généralement leurs migraines disparaître dès la fin du premier trimestre. Selon les études, c’est le cas 50 à 80 % d’entre-elles, alors qu’un plus petit pourcentage éprouve une détérioration ou un début des crises. En cas de grossesse, certains médicaments sont à prendre avec précautions. Dans tous les cas, il est fortement recommandé d’éviter l’automédication et de consulter son médecin qui devra évaluer les bénéfices attendus et les risques pour la mère et le foetus. Certains médicaments sont à proscrire durant cette période.
Ménopause
En cas de ménopause précoce, les changements hormonaux rendent la transition vers la ménopause difficile pour les femmes migraineuses. Pour ces femmes, plusieurs études suggèrent que l’utilisation d’une contraception orale faiblement dosée permet de contrôler ces migraines.
La survenue de migraines après 65 ans est extrêmement rare et justifie davantage d’explorations diagnostiques. Selon les auteurs, un tiers des migraines survenant à cet âge ont d’autres causes. Le choix du traitement doit ensuite prendre en considération l’état de santé général de la patiente et la présence d’autres pathologies.
En conclusion, les auteurs invitent les femmes migraineuses à s’engager dans des démarches préventives. Avant de commencer un traitement, ils recommandent l’essai de stratégies non médicamenteuses : la pratique régulière d’activités physiques, un bon sommeil, l’identification et l’évitement des facteurs déclenchants de la migraine, des techniques de relaxation. De plus, un agenda des migraines permettra de mieux évaluer l’efficacité de la prise en charge. Cependant, quand ces tentatives échouent, des médicaments efficaces (traitement de crise ou traitement de fond) permettent d’aider la plupart des femmes victimes de ces douleurs récurrentes.
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