Dix ans après l’arrêt de la gymnastique, l’effet sur la masse osseuse persiste
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Dix ans après l’arrêt de la gymnastique, l’effet sur la masse osseuse persiste
L’activité physique a généralement un effet positif sur la densité minérale osseuse. La pratique du sport, en particulier des sports avec impact comme la gymnastique, s’accompagne d’une augmentation de la masse osseuse aux sites soumis aux contraintes mécaniques. Ceci a été observé chez les enfants quel que soit leur sexe. La densité osseuse de sujets pratiquant un sport avec impact est de 5 % à 20 % supérieure à celle de sujets non sportifs.
Ces effets favorables sur la masse osseuse ont été observés malgré une forte prévalence des troubles du cycle menstruel chez ces jeunes athlètes.
Ainsi la pratique de sports avec impact chez les enfants ou adolescents, garçons et filles, a pour effet d’augmenter la densité osseuse en particulier à la hanche.
Il a été suggéré que cela pourrait contribuer à réduire ultérieurement l’ostéoporose post ménopausique et le risque de fractures de hanche observées à un âge avancé.
Cependant, l’évolution de cet avantage en terme de masse osseuse après l’arrêt du sport est mal connue.
Le but de cette étude était d'évaluer si le gain de masse osseuse obtenu dans un groupe de gymnastes pré-pubères se maintenait 10 ans après l’arrêt de l’activité sportive.
Trente gymnastes âgées de 8 à 15 ans ont été comparées à 30 jeunes filles non gymnastes appariées pour l'âge. Vingt-cinq parmi les 30 gymnastes, et 22 parmi les 30 jeunes femmes non gymnastes ont été réevaluées à nouveau 14 ans plus tard. Les gymnastes ne pratiquaient plus leur sport depuis en moyenne 10 ans.
Les gymnastes pré-pubères avaient à l’entrée dans l’étude une DMO significativement plus élevée au corps entier, au rachis lombaire, et à la hanche (15, 17 et 12 %, respectivement) que les non-gymnastes.
En moyenne dix ans après l’arrêt de la gymnastique, les gymnastes avaient maintenu une DMO significativement plus élevée au corps entier, au rachis et à la hanche (13, 19 et 13 %, respectivement) comparativement aux non gymnastes.
Ainsi, le gain de masse osseuse obtenu par la pratique sportive chez les gymnastes pré-pubères se maintient même après l’arrêt du sport. Il ne s’agit pas de la première étude faisant ce constat.
Reste à prouver que ce gain de masse osseuse se maintient sur un plus long terme car il permettrait peut être alors à ces femmes, anciennes sportives de haut niveau, d’aborder la ménopause avec sérénité, avec un risque réduit de fractures.
Dr Juliette Lasoudris Laloux
Ces effets favorables sur la masse osseuse ont été observés malgré une forte prévalence des troubles du cycle menstruel chez ces jeunes athlètes.
Ainsi la pratique de sports avec impact chez les enfants ou adolescents, garçons et filles, a pour effet d’augmenter la densité osseuse en particulier à la hanche.
Il a été suggéré que cela pourrait contribuer à réduire ultérieurement l’ostéoporose post ménopausique et le risque de fractures de hanche observées à un âge avancé.
Cependant, l’évolution de cet avantage en terme de masse osseuse après l’arrêt du sport est mal connue.
Le but de cette étude était d'évaluer si le gain de masse osseuse obtenu dans un groupe de gymnastes pré-pubères se maintenait 10 ans après l’arrêt de l’activité sportive.
Trente gymnastes âgées de 8 à 15 ans ont été comparées à 30 jeunes filles non gymnastes appariées pour l'âge. Vingt-cinq parmi les 30 gymnastes, et 22 parmi les 30 jeunes femmes non gymnastes ont été réevaluées à nouveau 14 ans plus tard. Les gymnastes ne pratiquaient plus leur sport depuis en moyenne 10 ans.
Les gymnastes pré-pubères avaient à l’entrée dans l’étude une DMO significativement plus élevée au corps entier, au rachis lombaire, et à la hanche (15, 17 et 12 %, respectivement) que les non-gymnastes.
En moyenne dix ans après l’arrêt de la gymnastique, les gymnastes avaient maintenu une DMO significativement plus élevée au corps entier, au rachis et à la hanche (13, 19 et 13 %, respectivement) comparativement aux non gymnastes.
Ainsi, le gain de masse osseuse obtenu par la pratique sportive chez les gymnastes pré-pubères se maintient même après l’arrêt du sport. Il ne s’agit pas de la première étude faisant ce constat.
Reste à prouver que ce gain de masse osseuse se maintient sur un plus long terme car il permettrait peut être alors à ces femmes, anciennes sportives de haut niveau, d’aborder la ménopause avec sérénité, avec un risque réduit de fractures.
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tedles-
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Re: Dix ans après l’arrêt de la gymnastique, l’effet sur la masse osseuse persiste
Merci pour le partage .
nour elhouda-
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