Examens complémentaires
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Examens complémentaires
Spermogramme
C'est un examen qui consiste à examiner les spermatozoïdes au microscope afin d'en apprécier la quantité, la mobilité et la normalité.
Résultats
Le recueil du sperme se fait après avoir uriné. Il est obtenu par masturbation avec recueil dans un tube stérile. Pour être valable, la personne ne doit avoir eu aucun rapport ni masturbation durant les 5 jours précédant l'examen. Ainsi est-on certain que la quantité de sperme est suffisante. L'examen est effectué aussitôt.
Le nombre de spermatozoïdes doit être aux alentours de 30 millions par millilitre. Un éjaculat est compris entre 2 et 6 ml. C'est la quantité de spermatozoïdes qui permet de dire s'il s'agit d'une azoospermie ou d'une oligospermie (simple diminution du nombre).
On étudie ensuite la mobilité. Une mobilité est dite normale si les spermatozoïdes sont vivants et actifs durant les 4 heures suivant l'éjaculation. Si le nombre de spermatozoïdes actifs tombe en dessous de 30%, il s'agit d'une asthénopermie (spermatozoïdes fatigués ).
On regarde enfin le pourcentage de formes anormales, dite tératospermie . Cet examen se fait par frottis du sperme sur une plaque de verre examinée ensuite au microscope. Le sperme est considéré comme normal (c'est à dire ayant potentiellement un pouvoir fécondant) que si au moins 30% des spermatozoïdes ont une forme normale (une tête, un corps et un flagelle). S'ils sont bicéphales (deux têtes), bifides (deux flagelles), c'est une tératospermie, et cela signifie une quantité de formes normales inférieure à 30%.
Quand demander un spermogramme?
Cet examen est demandé au cours du bilan de stérilité d'un couple.
Il est souvent précédé d'un test de Hunher , dont le but est d'évaluer le nombre et la mobilité des spermatozoïdes dans la glaire cervicale de la femme au moment de l'ovulation.
Si le spermatozoïdes sont en quantité insuffisante dans le spermogramme, on effectue un "test de survie" qui consiste à préparer le sperme comme si on allait faire une assistance médicale à la procréation. Ce test permet de savoir combien on peut obtenir de spermatozoïdes mobiles et de qualité.
Le spermogramme normal
Le spermogramme est considéré comme normal d'après les recommandations de l'OMS de 2010 si
le nombre de spermatozoïdes est supérieur à 15 millions par ml
la mobilité supérieure à 30%
la proportion de forme typique supérieure à 15%.
sarihamid-
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Trichogramme
Définition :
Le trichogramme est un examen de la structure des cheveux.
En quoi consiste-t-il :
Au microscope, il permet de déceler des défauts de leur surface et des parasites. C’est souvent un examen de coiffeurs spécialisés dans la santé du cheveu.
Il y a aussi possibilité de doser divers toxiques et métaux dans le cheveu : comme sa durée de vie est de plusieurs mois, c’est un témoin durable des divers contacts de l’organisme avec ces éléments.
Il consiste à arracher plusieurs cheveux à divers endroits du crâne, et de les examiner au microscope. On peut ainsi savoir si les cheveux sont en phase anagène (de croissance), ou télogène (fin de croissance).
C’est important pour connaître la vitalité du cuir chevelu et sa capacité à se régénérer.
sarihamid-
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Re: Examens complémentaires
Phonocardiogramme
Définition :
Le phonocardiogramme est un enregistrement des bruits du coeur, où le signal sonore est transformé en impulsions électriques de façon à pouvoir être enregistré sur un tracé. Cet examen permet de préciser ce que le cardiologue détecte à l’oreille avec son stéthoscope.
Il n'est plus effectué car il a été remplacé avec avantage par l'écho-Doppler et il n'est plus remboursé par la Sécurité Sociale. Il est donc décrit ici pour mémoire.
Comment cela se passe :
À la place du stéthoscope, le cardiologue met un petit micro sur les points habituels d’auscultation qui amplifie les bruits. Ceux-ci sont traduits en courant électrique, qui est enregistré en fonction du temps, sur un graphique.
Parallèlement, un électrocardiogramme est enregistré, pour situer précisément les bruits ^par rapport au cycle cardiaque.
L’ensemble dure environ un quart d’heure. Cela peut vous impressionner d’entendre si bien vos bruits cardiaques, c’est bien le seul effet indésirable...
Le phonocardiogramme est le plus souvent couplé aux mécanogrammes comme le carotidogramme (qui enregistre l'impact du flux sanguin sur la carotide) ou comme l'apexogramme (qui mesure le choc de la pointe du coeur).
Ses indications :
Il est utilisé soit systématiquement, dans le cadre de l’examen clinique du cardiologue, soit seulement quand il désire préciser certains bruits anormaux.
Il est maintenant remplacé par l'écho-doppler qui permet de relier immédiatement le bruit anormal à sa cause anatomique.
De ce fait, cet examen n'est guère plus utilisé.
sarihamid-
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Re: Examens complémentaires
Impédancemétrie
Définition :
L’impédancemétrie est un examen qui enregistre plusieurs graphiques, pour traduire le degré de souplesse du tympan selon la pression atmosphérique et les sons reçus. L’impédance du tympan est son degré de rigidité.
Comment cela se passe :
Après avoir vérifié l’absence de bouchon dans l’oreille ou l’avoir nettoyée, le médecin place un petit embout, où vont arriver 3 fins conduits : un pour faire varier la pression de l’air sur le tympan, un pour envoyer des sons, le dernier pour récupérer les sons réfléchis par le tympan. Plus le tympan est rigide, plus il les renvoie ; plus il est souple, plus il les absorbe.
L’examen total dure quelques minutes, n’a aucun désagrément, peut être fait à tout âge : il est très couramment pratiqué dans les examens de l’audition .
La tympanométrie :
On augmente progressivement la pression extérieure sur le tympan, et on enregistre les sons réfléchis à chaque niveau de pression.
La courbe normale fait un triangle pointant vers le haut ; la pointe correspond à une pression équivalent à celle de l’oreille moyenne, c’c'est à dire la caisse du tympan.
Si la courbe est décalée vers les basses pressions : c’est que la trompe d’Eustache, qui fait communiquer l’oreille moyenne avec les fosses nasales, fonctionne mal.
Si la courbe est émoussée, il y a du liquide dans l’oreille moyenne : c’est le cas dans les otites .
L’étude du réflexe stapédien :
Le réflexe stapédien est une réaction de durcissement de la chaîne des osselets, et donc du tympan qui lui est accolé, lorsqu’un son trop fort est émis.
S’il est absent : c’est une anomalie de la chaîne des osselets, que l’on a dans l’otospongiose.
S’il est présent pour des sons trop faibles, c’est que l’oreille interne, donc le nerf auditif, est touchée. Cela peut être par exemple un neurinome .
Ses indications :
Elle est utile dans l’exploration des otites chroniques, des troubles de l’audition, pour préciser la localisation des atteintes.
sarihamid-
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Re: Examens complémentaires
Merci sarihamid , sujet intéréssent!
sarahmed1- V.I.P
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Re: Examens complémentaires
Sans problème sarahmed mais il faut rester avec nous pour sauver le forum en participant aux différents sujets
Merci
sarihamid-
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Re: Examens complémentaires
Audiogramme
Définition :
L’audiogramme est un examen explorant l’audition. Il rassemble plusieurs graphiques représentant les seuils de perception des différentes fréquences audibles. Il différencie aussi la conduction aérienne et la conduction osseuse des sons.
Comment cela se passe
L’audiométrie tonale :
Elle explore le niveau d’audition des sons purs.
Dans une cabine insonorisée, après vérification des tympans et de l’absence de bouchon de cérumen, vous mettez un casque isolant. L’oreille qui n’est pas examinée est occupée par un bruit blanc , comme un parasite permanent. L’examinateur, en masquant ce qu’il fait, envoie un son pur assez fort pour que vous puissiez l’identifier, puis il baisse l’intensité à 0, et remonte ensuite de 5 dB en 5 dB (c’est l’unité de puissance des sons), jusqu’à ce que vous lui signaliez de la main que vous entendez. Il explore ainsi toute une plage de fréquences, allant des sons graves (125 Hz) aux sons aigus (8000 Hz), qui est la plage moyenne des sons audibles.
Mais les jeunes, et certains moins jeunes, entendent des sons aigus jusqu’à 18000 Hz. Cela peut être exploré de la même manière : c’est l’audiométrie des hautes fréquences, non systématique.
Ensuite, c’est l’exploration de la conduction osseuse des bruits : l’examinateur applique un stimulateur juste derrière l’oreille, qui envoie des vibrations sur l’os, toujours des fréquences graves aux fréquences aiguës.
L’examen des 2 courbes obtenues permet d’évaluer le déficit de l’audition, et son type (cela oriente vers un déficit se situant sur les voies nerveuses ou dans l’oreille moyenne).
Il n’y a pas d’effets indésirables, à part d’éventuels bourdonnements d’oreille transitoires, qui peuvent rendre difficile la concentration sur ces bruits très légers.
L’audiométrie vocale :
Elle étudie la compréhension des mots en fonction du niveau sonore, et est utile pour prévoir les chances de succès d’une prothèse auditive.
L’examen se déroule dans les mêmes conditions, et on vous fait entendre une série de mots de 1 ou 2 syllabes, en baissant l’intensité de 5 dB en 5 dB. Plusieurs séries de mots sont testées.
À la fin, la courbe des seuils d’audition obtenue doit être superposable ou au moins parallèle à la courbe dite normale, la différence d’intensité étant proportionnelle à la perte retrouvée en audiométrie tonale.
Si votre courbe et la courbe normale ne sont pas parallèles, ou si la perte en audiométrie vocale est très supérieure à celle de l’audiométrie tonale, c’est qu’il y a un problème d’intelligibilité des mots en plus de la perte auditive.
À quoi cela sert :
À préciser un problème d’audition ressenti, pour décider si le traitement va être une prothèse auditive, une rééducation orthophonique, une chirurgie sur l’oreille moyenne (tympan et caisse du tympan) ou rien du tout.
Elle est aussi employée en dépistage (audiométrie tonale possible en automatique, où vous faites défiler vous-même les différents sons) dans les milieux professionnels à risque auditif ou chez les jeunes, qui abusent des fortes intensités sonores dans leurs loisirs.
sarihamid-
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Re: Examens complémentaires
Les examens pour la stérilité
[b]Explorer un problème de stérilité passe par un bilan complet de l'homme et de la femme, sur tous les plans car de nombreux problèmes peuvent être à l'origine d'une difficulté à avoir des enfants.
La première consultation
La première consultation pour stérilité peut se faire chez le généraliste mais c'est au spécialiste gynécologue obstétricien qu'il appartiendra de suivre et traiter le couple. Au cours du premier entretien, le médecin essayera de retrouver les causes médicales (ou les pratiques du couple) susceptibles d'expliquer l'absence de procréation. Le médecin s'assure que le couple a eu des rapports réguliers, au moins deux fois par semaine, sans contraception depuis deux ans.
Le mode de vie en particulier, attire toute son attention, ainsi que les pratiques sexuelles, l'environnement, le métier...
Bilans
Le plus souvent c'est la femme qui vient consulter. Dans la mesure où les cycles sont réguliers et ou la femme ne présente aucun symptôme révélateur d'une pathologie, les examens vont être programmés étape par étape. En première intention, ces examens sont simples mais décisifs :
La courbe de température de la femme sur un ou deux cycles permet de repérer l'ovulation.
L'échographie pelvienne effectuée en début de cycle permet de rechercher une anomalie de l'uteus et des ovaires et de noter la présence de follicules sur l'ovaire.
Les dosages hormonaux, effectués en début de cycle, le 3 eme jour après le début des règles, en particulier des oestrogènes , de la FSH , et de la LH , permettent de savoir si le climat hormonal est favorable ou non à une grossesse
Le test de Hunher apprécie la qualité de la glaire et le nombre et la mobilité des spermatozoïdes.
Le spermogramme permet d'étudier les spermatozoïdes et leur vitalité.
L'hystérosalpingographie visualise la cavité utérine et s'assure de la perméabilité tubaire.
L'hystéroscopie qui décèle des anomalies à l'intérieur de la cavité utérine permet en les corrigeant d'augmenter les résultats des assistances médicales à la procréation.
D'autres examens pourront être effectués à une étape ultérieure, en fonction de ces premiers résultats, cœlioscopie, IRM, hysteroscopie....
Un bilan complet parfois approfondi pourra prendre trois à six mois. L'exploration comme le traitement sont entièrement pris en charge par la sécurité sociale (avec toutefois un nombre de tentatives limitées). C'est à la suite de cela que seront proposées des solutions qui répondent à un protocole précis.
La réserve ovarienne
Cette notion concerne la réserve ovarienne en ovocyte et est indispensable à connaitre chez les femmes squi souhaitent une grossesse tardive. Elle est évaluée sur
Le dosage de FSH qui organise l'ovulation et sur celui de l'AMH, hormone anti mullerienne qui est secrétée par les follicules qui contiennent l'ovocyte. Ce dosage n'est pas remboursé par la sécurité sociale.
Le comptage des follicules sur les ovaires à l'échographie pelvienne.[/b]
[b]Explorer un problème de stérilité passe par un bilan complet de l'homme et de la femme, sur tous les plans car de nombreux problèmes peuvent être à l'origine d'une difficulté à avoir des enfants.
La première consultation
La première consultation pour stérilité peut se faire chez le généraliste mais c'est au spécialiste gynécologue obstétricien qu'il appartiendra de suivre et traiter le couple. Au cours du premier entretien, le médecin essayera de retrouver les causes médicales (ou les pratiques du couple) susceptibles d'expliquer l'absence de procréation. Le médecin s'assure que le couple a eu des rapports réguliers, au moins deux fois par semaine, sans contraception depuis deux ans.
Le mode de vie en particulier, attire toute son attention, ainsi que les pratiques sexuelles, l'environnement, le métier...
Bilans
Le plus souvent c'est la femme qui vient consulter. Dans la mesure où les cycles sont réguliers et ou la femme ne présente aucun symptôme révélateur d'une pathologie, les examens vont être programmés étape par étape. En première intention, ces examens sont simples mais décisifs :
La courbe de température de la femme sur un ou deux cycles permet de repérer l'ovulation.
L'échographie pelvienne effectuée en début de cycle permet de rechercher une anomalie de l'uteus et des ovaires et de noter la présence de follicules sur l'ovaire.
Les dosages hormonaux, effectués en début de cycle, le 3 eme jour après le début des règles, en particulier des oestrogènes , de la FSH , et de la LH , permettent de savoir si le climat hormonal est favorable ou non à une grossesse
Le test de Hunher apprécie la qualité de la glaire et le nombre et la mobilité des spermatozoïdes.
Le spermogramme permet d'étudier les spermatozoïdes et leur vitalité.
L'hystérosalpingographie visualise la cavité utérine et s'assure de la perméabilité tubaire.
L'hystéroscopie qui décèle des anomalies à l'intérieur de la cavité utérine permet en les corrigeant d'augmenter les résultats des assistances médicales à la procréation.
D'autres examens pourront être effectués à une étape ultérieure, en fonction de ces premiers résultats, cœlioscopie, IRM, hysteroscopie....
Un bilan complet parfois approfondi pourra prendre trois à six mois. L'exploration comme le traitement sont entièrement pris en charge par la sécurité sociale (avec toutefois un nombre de tentatives limitées). C'est à la suite de cela que seront proposées des solutions qui répondent à un protocole précis.
La réserve ovarienne
Cette notion concerne la réserve ovarienne en ovocyte et est indispensable à connaitre chez les femmes squi souhaitent une grossesse tardive. Elle est évaluée sur
Le dosage de FSH qui organise l'ovulation et sur celui de l'AMH, hormone anti mullerienne qui est secrétée par les follicules qui contiennent l'ovocyte. Ce dosage n'est pas remboursé par la sécurité sociale.
Le comptage des follicules sur les ovaires à l'échographie pelvienne.[/b]
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Re: Examens complémentaires
Épreuve d'effort
Définition :
Une épreuve d’effort consiste à enregistrer en permanence des données reflétant soit l’activité cardiaque, soit l’activité respiratoire. Ces mesures sont effectuées au cours d'un effort régulier d’intensité croissante, jusqu’à un maximum choisi à l’avance (en général vers le plus près du maximum possible de la personne).
Comment cela se passe :
Les précautions préalables :
Au cas où vous prendriez des médicaments pour une affection cardiaque, le cardiologue décidera lors de la consultation préalable si vous devez les arrêter ou les poursuivre.
Le test d’effort ne sera pas effectué si vous souffrez d’une réactivation de signes d’insuffisance coronarienne , car celle-ci peut s’aggraver brutalement.
Si vous souffrez d’arthrose importante ou d’une arthrite en poussée des membres inférieurs, elle ne pourra pas non plus être effectuée.
L’épreuve d’effort sur la bicyclette dite ergométrique :
Vous arriverez à distance d’un repas (2 heures au moins). Puis, après une période de repos de quelques minutes, vous vous mettez en tenue adaptée au sport. Les électrodes de l’électrocardiographe ainsi que le tensiomètre sont installées solidement pour résister à la transpiration.
Vous pédalez régulièrement sur la bicyclette, en suivant un rythme donné par un métronome. Après un court échauffement, le médecin augmente progressivement la résistance opposée à votre pédalage, par paliers de durée constante.
Régulièrement, votre tension est vérifiée, et un appareil enregistre le tracé d’ECG.
Parfois sont enregistrés : soit la consommation d’oxygène (vous respirez dans un circuit fermé, par un tuyau souple), soit une scintigraphie cardiaque .
Le test peut s’arrêter à 70 % de votre maximum d’effort théorique (par exemple dans les bilans d’évaluation de sportifs) ou à 100 %, en milieu cardiologique, bien équipé pour parer à toute éventualité de malaise, ou tout simplement si apparaissent des symptômes de mauvaise tolérance. On note à partir de quelle puissance se sont manifestés les symptômes. C'est ce qui permettra d'apprécier le degré d’incapacité à l’effort dont vous souffrez.
À la fin du test, la résistance du pédalier est diminuée rapidement, mais vous ralentissez progressivement, car on n’arrête pas brutalement un effort intensif.
Parfois, tout simplement, on arrête le test si vous êtes incapable de poursuivre à cause de la fatigue musculaire.
Les effets indésirables sont essentiellement la fatigue musculaire importante qui dépend de votre entraînement habituel. Plus sérieux sont les troubles du rythme cardiaque ou les signes d’insuffisance coronaire , selon votre pathologie, qui font arrêter immédiatement le test, et sont traités sur le champ. Avec les précautions normales, il n’y a pas plus de risques que dans la vie courante, et même plutôt moins.
Le test sur tapis roulant :
Les préliminaires sont les mêmes. Il peut être préféré pour diverses raisons : vous pouvez être meilleur marcheur ou jogger que cycliste. L'autre raison peut être de mieux évaluer le degré d’artérite des membres inférieurs.
La pente est déterminée en fonction de l’intensité d’effort souhaitée, puis celle-ci est modulée par la vitesse du tapis. À tout moment, il y a possibilité d’arrêter rapidement le tapis en cas de problème.
Les tracés et mesures sont effectués et lus par le médecin régulièrement au cours du test. Ensuite, vous ralentissez progressivement, toujours sous surveillance.
Les effets indésirables sont les mêmes que pour la bicyclette.
Quelles sont ses indications ?
Chez le sportif :
Un test poussé à 70% des possibilités maximales est souvent suffisant pour évaluer les capacités et aider à moduler l’entraînement. Il peut être pratiqué soit en milieu cardiologique, soit, chez les moins de 40 ans, dans un service d’explorations fonctionnelles du sport. La consommation maximale d’oxygène (Vo2 max.) est évaluée sur des abaques tenant compte de la puissance de l’exercice du niveau de fréquence cardiaque atteint, de l’âge et du sexe.
Mais les sportifs de haut niveau, repoussant en permanence leurs limites, peuvent bénéficier d’un test poussé à leur vrai maximum, avec la mesure directe de la consommation d’oxygène.
En cardiologie :
Il s’agit avant tout d’évaluer les répercussions d’une insuffisance coronarienne.
Elle est aussi utile pour mesurer la tension artérielle à l’effort (profil tensionnel d’effort).
Ou pour évaluer le risque de troubles du rythme à l’effort.
On effectue en particulier ce test en cas de palpitations à l’effort ou encore de découverte d’une anomalie à l’ECG de repos ou lors d’un test moins intensif).
En pathologie respiratoire :
Toutes les affections respiratoires chroniques peuvent être évaluées par un test à l’effort, avec spirométrie et mesure des gaz du sang pendant l’effort.
sarihamid-
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Re: Examens complémentaires
Hystérographie
Définition :
Une hystérographie est un examen d'imagerie aux rayons X de l'utérus avec opacification interne par un produit injecté par le vagin
Comment cela se passe :
L'examen étant bien sûr contre-indiqué pendant la grossesse, on le fait d'office après les règles pour être sûr de l'absence de conception, et il faut traiter efficacement toute infection génitale avant.
Vous vous installez sur la table de radiologie après avoir vidé votre vessie, en position gynécologique (les jambes repliées et écartées).
Le radiologue commence par un examen vaginal avec un doigtier, afin de vérifier que rien ne va gêner ou empêcher l'examen (infection locale par exemple), puis il pose un spéculum , et il désinfecte le vagin et l'orifice du col avec des tampons de coton tenus sur une pince.
Il doit ensuite injecter le produit de contraste en l'empêchant de refluer vers le vagin : soit en fermant le col avec une pince spéciale et l'injection se fait avec une canule conique, soit avec un appareil adapté appelé tulipe, qui à la fois, injecte le produit et aspire le col pour le fermer. Il est moins désagréable que la pince mais pas toujours utilisable.
L'injection est faite en se réglant sur vos sensations : trop lente, l'examen s'éterniserait, mais si vous ressentez une douleur, le débit est ralenti. Puis le spéculum est retiré pour la prise des radiographies .
Les clichés sont pris au fil de la progression du produit de contraste : de face, pour voir le col et la cavité utérine. Un profil montre l'orientation de l'utérus et localise mieux les anomalies vues ; un autre est pris une fois les instruments fermant le col retirés, pour montrer l'endocol (partie interne du col).
Vous pouvez partir aussitôt l'examen terminé.
Les indications :
On la propose dans certains troubles des règles, les saignements anormaux, le bilan de stérilité.
Elle montre des anomalies dans l'utérus : polypes, fibromes, anomalies de la muqueuse (maintenant concurrencée par l'échographie par voie sus-pubienne et endo-vaginale).
En fait, toutes ses indications sont celles de l'Hystéropalpingographie hormis celles qui concernent l'étude des trompes.
Les effets secondaires :
Pendant l'examen :
Il est ressenti comme plus ou moins douloureux selon les femmes, mais vous prenez depuis la veille de l'examen un traitement contre la douleur et les spasmes.
Certaines femmes peuvent faire un malaise (mais en général, elles se connaissent et préviennent le médecin).
Il peut y avoir de petits saignements avec l'usage de la pince, qui sont bénins.
En cas d'allergie à l'iode, cela peut donner une rougeur locale ou de l'urticaire sur le corps. Les femmes allergiques à l'iode doivent prévenir à tout prix le médecin ou le radiologue avant l'examen.
Après l'examen :
Ceux qui sont fréquents et pas inquiétants : douleurs et poussée de température dans les premières heures. C'est une réaction fugace au produit de contraste.
Par contre, si les mêmes symptômes surviennent au-delà de 8 heures, et jusqu'à 48 heures, à fortiori s'il y a des irradiations jusque vers les épaules, il faut re-consulter : c'est une inflammation régionale, il faut traiter avant que cela n'évolue en pelvipéritonite .
sarihamid-
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Re: Examens complémentaires
Artériographies des membres inférieurs
Définition de l'artériographie des membres inférieurs
Examen radiologique obtenu par l'injection d'un produit de contraste iodé dans l'artère fémorale au niveau de l'aine (haut de la cuisse). Ceci permet d'opacifier les artères des membres inférieurs.
Des clichés radiologiques sont ensuite effectués .
À savoir :
Le radiologue injecte le produit de contraste dans une artère fémorale par un cathéter de petite taille de façon à opacifier le réseau artériel des jambes.
Il est aussi possible, pour examiner les 2 côtés à la fois, de remonter jusqu'à la terminaison de l'aorte pour injecter le produit contraste , ce qui opacifie d'abord les artères iliaques qui sont à l'origine des artères fémorales superficielles qui irriguent les jambes, et sont fréquemment responsables des lésions d'artérite.
Ses indications :
Ce sont les signes cliniques d'artérite , lorsqu'on envisage de faire un geste dit de revascularisation, ou pour rechercher une malformation vasculaire. L'artériographie montre les zones rétrécies ou bouchées sur les artères, jusqu'aux pieds, et met en évidence le degré d'efficacité des vaisseaux de suppléance qui se sont créés si le défaut d'irrigation a été progressif.
Elle peut aussi être faite en préopératoire sur une tumeur, pour prévoir comment l'aborder en fonction de la manière dont celle-ci est irriguée.
Résultats
L'artérographie montre les zones rétrécies ou bouchées sur les artères de la cuisse jusqu'au pied et précise le degré d'efficacité des vaissaux de suppléance (voies de dérivation qui se sont éventuellement crées).
Précautions
L'examen se pratique à jeun.
Cet examen nécessite une petite prémédication (prise d'un calmant) et une anestésie locale.
Le médecin effectue après l'examen une compression prolongée du point de ponction .
Autres précautions en rapport avec l'utilisation d'un produit iodé (allergie).
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Électroencéphalogramme
Définition :
L’électroencéphalogramme consiste à amplifier et enregistrer par des capteurs placés sur le cerveau, l’activité électrique spontanée des cellules du cerveau.
Comment cela se passe
Le médecin vous passe une pâte conductrice sur le cuir chevelu, et vous met un casque en caoutchouc grillagé, qui tient les électrodes de recueil lesquelles sont imbibées d’eau salée. Elles sont au nombre de 18 à 24, et enregistrent ce que l’on appelle des dérivations (courant recueilli entre 2 points, chaque point étant sous une électrode, et venant de l’activité électrique spontanée des cellules nerveuses).
Les courbes correspondant à cette activité sont inscrites par groupes les unes au-dessous des autres, correspondant à des régions différentes du cerveau, et sont enregistrées en continu sur plusieurs minutes, en alternant les phases de repos et de stimulations.
Vous fermez d’abord les yeux (phase de repos), puis vous les ouvrez par intermittence. Ensuite, pour rechercher la sensibilité aux crises convulsives, vous respirez profondément et amplement pendant 3 à 5 minutes, puis, à la fin du test, on vous envoie des flashs de lumière intermittents. L’enregistrement peut aussi faire appel à des techniques d’activation comme le calcul mental.
À la fin de l’examen, le casque et la pâte conductrice sont enlevés. Vous avez les résultats au plus tôt le lendemain, le temps d’analyser les tracés (où il sera tenu compte des médicaments que vous prenez).
Les effets secondaires sont seulement le risque d’avoir une crise d’épilepsie avec les tests de stimulation, chez les personnes épileptiques qui y sont sensibles. Si c’est ce que l’on suspecte, une surveillance attentive du tracé permet d’arrêter la stimulation à temps.
Les indications :
Il sert avant tout à préciser le diagnostic d’une épilepsie, son type, et à la surveillance sous traitement.
Il peut aider à orienter vers l’origine métabolique ou toxique d’un coma , d’une encéphalite .
Il participe à la surveillance après un traumatisme crânien .
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Électromyogramme
Définition :
L’électromyogramme est un enregistrement de l’activité électrique, spontanée ou provoquée, des nerfs et des muscles.
Comment cela se passe :
Elle se fait en consultation de neurologie, qu’elle soit en ville ou à l’hôpital : ce n’est qu’une question d’outillage du neurologue. L’examen clinique préalable oriente les tests à faire.
Évitez d’avoir froid sur les membres avant l’examen, cela fausserait les résultats.
L’ensemble peut durer de 15 minutes à 1 heure.
L’examen de détection :
Le neurologue choisit d’explorer tel ou tel territoire en fonction des données cliniques.
Il désinfecte la peau à l’alcool, et pique avec une aiguille fine qui sert d’électrode, le muscle à explorer. Il pratique l’enregistrement au repos et après une contraction contre résistance, parfois après des contractions répétées ; en même temps que l’enregistrement graphique, il y a une amplification sonore qui l’aide à l’interprétation.
Il explore à la suite les différents territoires souhaités, qui ne sont pas toujours limités à ceux qui semblent vous gêner.
L’examen de stimulation-détection :
Le médecin prépare la peau avec une substance un peu abrasive pour améliorer la conduction. Il pose en brassard une électrode dite de terre ; deux autres électrodes sont mises sur le territoire concerné : une qui va envoyer la stimulation, et l’autre est sur le trajet du nerf, pour détecter la réponse.
Pour détecter la conduction motrice, il utilise cette fois des électrodes plates, et il envoie la stimulation sur plusieurs points différents, pour comparer l’efficacité de la réponse obtenue.
Pour détecter la conduction sensitive, l’électrode de stimulation est plate ; celle de recueil est soit plate, soit il s’agit de 2 petites aiguilles. Il calcule la vitesse de conduction tout simplement en mesurant la distance entre le point de stimulation et celui de détection.
Pour chercher une anomalie de la jonction neuromusculaire, il stimule 2 ou 3 fois de suite le muscle concerné pendant 3 secondes.
Les effets secondaires :
Ils sont seulement de l’ordre du désagréable : la piqûre des aiguilles, et lorsque le muscle se contracte involontairement, parfois un peu vivement, sous la stimulation. La stimulation en elle-même est une petite décharge, comme lorsqu’on se cogne sur le trajet d’un nerf.
Les stimulations sensitives sont très modérées, comme des fourmis.
Lors de la recherche d’un bloc neuromusculaire, les contractions répétées donnent une sensation de fatigue musculaire.
Les indications :
L’électromyogramme permet de détecter et de préciser une compression des nerfs périphériques, une névrite et d’en surveiller l’évolution.
Il précise des troubles du fonctionnement des muscles seuls, ou de la jonction neuromusculaire, pour le diagnostic des myosites , des myopathies , de la myasthénie .
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Angiographies
Définition de l'angiographie
Une angiographie est une radiographie des vaisseaux sanguins. Elle est effectuée en injectant un produit de contraste dans les artères ou dans les veines dans le but de rendre ces vaisseaux visibles aux rayons X.
Technique
Le radiologue vous demande d'abord si vous avez une allergie à l'iode. Si c'est le cas, ou s'il y a un doute on vous fera auparavant une injection de corticoïdes dans le but de couper court à toute réaction allergique.
On introduit ensuite une aiguille dans le vaisseau à opacifier, ou en amont de celui-ci. Cette piqûre se fait soit sans anesthésie quand il s'agit d'une veine, soit parfois avec une anesthésie locale lorsqu'il s'agit d'une artère.
Parfois cette aiguille permet le passage d'un cathéter, qui est donc une sonde que l'on va remonter jusqu'à l'endroit adéquat. Par exemple, la coronarographie nécessite de remonter la sonde dans l'aorte juste avant le coeur.
Le produit de contraste est alors injecté : on peut alors ressentir une impression de chaleur, parfois un peu désagréable sans être franchement douloureuse.
Des clichés sont alors pris, soit avec une caméra, soit avec des films fixes.
Les films sont ensuite développés ou visionnés sur un écran quand il s'agit d'une caméra.
Les différentes angiographies
L'artériographie est un exemple d'angiographie qui utilise un produit de contraste envoyé dans une artère. On peut ainsi visualiser les artères du bras ou de la jambe, les artères de l'abdomen, et parfois des artères très fines comme l'artère rénale. L'artériographie prend alors le nom de l'artère examinée.
Les phlébographies utilisent un produit de contraste envoyé dans les veines.
À la différence des artères, le fait que l'injection de produit de contraste se fasse dans une veine simplifie les choses : pas d'anesthésie locale, pas de problèmes avec les troubles de la coagulation, pas d'hospitalisation ni de surveillance. Les indications sont par contre plus limitées, et le traitement numérique des clichés très souvent utile.
Certaines angiographies sont plus spécialisées : ce sont l'angiographie rétinienne et l'angiographie pulmonaire . D'autres angiographies utilisent des techniques de reconstitution informatique de l'image : c'est le cas de l'angiographie numérisée et l'angiographie par scanner.
angiographie numérisée
Cette angiographie a pour seule particularité le traitement informatique des clichés, qui élimine les parasites et les superpositions en comparant les clichés entre eux.
La précision obtenue est bien meilleure et permet d'élargir les indications des angiographies par voie veineuse . Elles permettent en plus d'employer moins de produit iodé.
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Coronarographie
Définition de la coronarographie
La coronarographie est une artériographie sélective centrée sur les coronaires, qui sont les vaisseaux nourriciers du coeur. Cet examen est effectué en en injectant le produit de contraste juste à l'entrée des coronaires, qui est au départ de l'aorte .
Comment cela se passe :
Avant l'examen : la manière dont votre sang coagule est vérifiée (c'est le bilan d'hémostase) . Vous ne devrez pas prendre d'anti-coagulants , mais vous pouvez poursuivre l'aspirine . Il faut arriver à jeun depuis 6 heures (cela limite les problèmes en cas de malaise) et ne pas avoir fumé (le tabac modifie les réactions des artères). Mais il va de soi que toutes ces précautions ne sont pas nécessaires dans les situations où il faut faire une coronarographie d'extrême urgence.
Le radiologue désinfecte, après rasage si besoin, l'endroit où il va piquer, et pratique une petite anesthésie locale . Puis il repère l'artère là où il sent le pouls et il la ponctionne avec une aiguille au travers de laquelle il passe un guide métallique. Il retire l'aiguille et la remplace par un petit tube en plastique muni d'une valve à l'entrée (désilet).
Par ce désilet, il fait ensuite glisser un cathéter encore plus fin le long de l'artère, en suivant sur un écran la progression, jusqu'à l'endroit à examiner : en l'occurrence les coronaires.
Le produit de contraste est alors injecté à l'extrémité. La sensation de chaleur parfois intense est tout à fait normale à cause de l'iode qu'il contient. Veillez bien à rester immobile, et à bloquer votre respiration quand on vous le demande. Les clichés sont pris sous divers angles soit après avoir gonflé la poitrine, soit après avoir soufflé.
Pendant tout ce temps, les artères moulées par le produit de contraste sont filmées avec une caméra à rayons X. Le film obtenu est enregistré sur un magnétoscope et se regarde sur une télévision comme un film normal, ou sur un CD-Rom qui permet un archivage plus simple. On peut faire des ralentis pour observer une séquence précise.
Les particularités sont : l'enregistrement permanent d'un électrocardiogramme pendant l'examen, non seulement pour surveiller l'état du coeur, mais aussi pour mieux coordonner les clichés avec les battements du coeur.
Après l’examen
Une fois l'examen terminé, on retire le guide et on comprime l'artère pendant quelques minutes. Si on est passé par la fémorale, une hospitalisation de prudence de 24 heures est utile. On reste allongé pour éviter les saignements retardés.
Les effets secondaires : ce sont les bouffées de chaleur liées à l'iode, qui donnent parfois des malaises de type vagal ou de type allergique . Ces malaises sont le plus souvent bénins mais éventuellement impressionnants. Des palpitations sont également possibles, relevant des mêmes mécanismes. Pensez à prévenir le médecin de toutes vos allergies à l'avance, pour qu'il anticipe avec un traitement corticoïdes
Actuellement, la coronarographie est très souvent le préalable à un geste dit de revascularisation (dilatation, pose d'un stent ) pour redonner une meilleure irrigation au coeur en augmentant le diamètre des coronaires malades.
Quand les lésions découvertes s'y prêtent, on peut dans la foulée, une fois repérées les coronaires touchées par les plus importants rétrécissements, pratiquer une angioplastie , qui consiste à dilater les coronaires. Cette intervention est complétée par diverses techniques (Rotabletor, Echographie endocoronaire...)
De nombreuses équipes préfèrent cependant opérer en deux temps : le geste de revascularisation est alors pratiqué le lendemain ou quelques jours après la coronarographie qui a été effectuée dans un but diagnostic.
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Discographie
Définition de la discographie
La discographie est un examen radiographique d'un disque intervertébral soupçonné d'être responsable de douleurs lombaires chroniques. Elle est obtenue par l'injection d'un produit opaque aux rayons à l'intérieur du disque. Cet examen est de plus en plus remplacé par le scanner et par L'IRM (l'imagerie par résonance magnétique nucléaire) .
Comment cela se passe :
L'examen est fait au cours d'une hospitalisation de 24 heures.
On vérifie auparavant si vous avez des troubles de la coagulation, et vous signalez vos risques d'allergie pour avoir un traitement préventif.
Le radiologue fait d'abord des radiographies simples du rachis pour repérer l'endroit à ponctionner.
Puis il repère la ligne des épineuses (qui fait saillie au milieu du dos), désinfecte la zone à ponctionner et pratique une anesthésie locale.
Il introduit une aiguille en oblique, en piquant à quelques centimètres de la ligne des épineuses, et suit la progression de l'aiguille sur un écran. Une fois certain d'être dans l'espace du disque, il injecte doucement le produit de contraste . Vous sentez une chaleur fugace. Par contre, si vous ressentez votre douleur spontanée, signalez-le, cela prouve que c'est bien ce disque qui est en cause. La discographie permettra de mieux choisir la technique de traitement. Cette injection sera éventuellement suivie d'une infiltration de corticoïdes, en fonction de l'indication.
L'examen dure une demi-heure. Vous restez ensuite allongé quelques heures pour ne pas agresser le disque qui est encore gonflé par le liquide.
Les effets secondaires :
Ce sont les effets habituels du produit de contraste iodé : la chaleur à l'injection, modérée ici, et le risque d'allergie.
Les indications :
Quand on suspecte une pathologie discale d'être à l'origine de douleurs chroniques, la discographie peut préciser les lésions pour aider à choisir le traitement.
Elle est en fait très souvent rendue inutile par les performances du scanner et de l'imagerie par résonance magnétique nucléaire .
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Cathétérisme cardiaque
Définition :
Le cathétérisme cardiaque consiste à introduire dans une grosse veine ou artère un long et fin tuyau (le cathéter) et à l'amener avec le flot sanguin jusqu'aux cavités cardiaques.
Il sert à mesurer les pressions et le débit du sang dans le coeur et les gros vaisseaux du thorax. Il peut aussi permettre d'opacifier les vaisseaux pour les rendre visibles aux rayons X (il s'agit alors d'une angiographie ) ou d'effectuer des traitements (dilatation des artères nourricières du coeur par exemple).
Comment cela se passe :
Vous entrez la veille au soir pour une courte hospitalisation, et restez à jeun pour l'examen le lendemain, sans fumer non plus. Un bilan de votre coagulation, avec divers autres contrôles sanguins selon les cas, est effectué par une prise de sang. Si vous prenez des traitements anticoagulants , vous les aurez diminué ou arrêté selon les instructions du médecin.
La zone où le cathéter (tuyau souple de 1,5 à 2,5 mm de section) sera introduit est rasée si besoin et désinfectée. C'est souvent à l'aine car le trajet est plus facile et rectiligne.
Le médecin fait une anesthésie locale , voire une courte anesthésie générale s'il s'agit d'un enfant. Des électrodes sont placées pour permettre la surveillance continue du tracé de l'électrocardiogramme .
Puis il pique le vaisseau choisi (artère ou veine selon les zones à examiner) avec une aiguille. Un guide métallique est alors introduit par le centre de l'aiguille. Le médecin fait glisser le cathéter le long du guide jusqu'au coeur, et contrôle son trajet sur un écran aux rayons X.
Le cathéter possède à son extrémité un capteur de pression pour la surveillance des pressions, ou un orifice qui permet d'injecter un produit de contraste ou encore des mini-instruments (comme un ballonnet gonflable pour dilater une valvule ou une coronaire . Le cathéter est laissé en place le temps voulu pour faire ce qui est nécessaire (cela peut être plusieurs heures voire plusieurs jours s'il s'agit d'une urgence de réanimation, de façon à adapter en permanence le traitement).
Dans le cadre d'un examen programmé, le cathéter est retiré à la fin, le vaisseau est comprimé, et vous vous reposez allongé quelques heures si on a utilisé une veine, un peu plus s'il s'agissait d'une artère.
Les effets secondaires sont rares et bénins, malgré l'aspect impressionnant de la technique : petit hématome dans la zone piquée, allergie au produit de contraste que l'on prévient par des corticoïdes prescrits avant l'examen, chaleur ressentie lors de son injection, trouble de la fonction rénale (il faut boire beaucoup quand on a un examen comme une angiographie ).
Ses indications :
En réanimation :
C'est un outil de surveillance irremplaçable, pour surveiller en continu les variations de pressions et de débits dans les différentes cavités cardiaques, et pour adapter en permanence les doses de médicaments.
Il permet aussi de pratiquer des traitements : déboucher une coronaire, poser un stent , traiter un trouble du rythme cardiaque en imposant au coeur une autre fréquence au moyen d'une stimulation électrique envoyée par une sonde (entraînement électro-systolique).
Dans les cathétérismes programmés, hors urgence :
Il sert avant tout à pratiquer des angiographies , suivies parfois d'interventions sur les valves ou les coronaires (dilatations).
La prise des pressions est parfois utile pour évaluer les répercussions d'une anomalie connue, et choisir entre le suivi médical ou une intervention correctrice. Toutefois, le cathétérisme est de plus en plus supplanté par l'échocardiographie transthoracique ou transoesophagienne.
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Cholangiographie transhépatique
Définition :
La cholangiographie trans-hépatique est une radiographie des voies biliaires obtenue en injectant directement dans le foie un produit qui les rend opaques. Cela n’est possible que si elles sont dilatées.
Comment cela se passe :
La radio doit se faire pendant une courte hospitalisation.
Une perfusion est posée, qui sert d’abord à injecter un calmant (pour décontracter et pour diminuer la douleur). Puis le radiologue désinfecte la partie droite du thorax et injecte localement une anesthésie locale .
Pendant que vous respirez profondément et lentement, il introduit une fine aiguille, et se déplace doucement en aspirant pour chercher la bile. Cette étape se fait sous contrôle de la vue grâce à l’échographie . Quand elle vient facilement, c’est qu’il est bien dans un canal biliaire.
Il injecte alors le produit de contraste , prend les clichés et les interprète immédiatement.
S’il y a besoin, il peut alors utiliser le guide de l’aiguille pour installer un petit cathéter (fin tuyau souple) pour drainer la bile qui est bloquée par un obstacle.
L’ensemble dure 45 à 60 minutes.
Vous restez ensuite sous surveillance, allongé, encore à jeun pendant quelques heures, avec des antibiotiques dans la perfusion.
Les effets secondaires :
Grâce à toutes ces précautions, l’examen n’est pas douloureux.
Il y a toujours le risque d’allergie à l’iode. Il faut prévenir le radiologue de vos allergies pour qu’il évite cela en vous faisant une injection préalable de corticoïdes .
Dans quelques cas rares, il peut y avoir des saignements ou des épanchements de bile qui obligent à intervenir pour les stopper (c’est pour cela que la surveillance se fait en restant à jeun) . Autre risque, les infections malgré l’antibiotique choisi en prévention.
Les indications :
Ce sont tous les blocages de la bile sur obstacle, qu’on appelle une rétention biliaire .
Elle est de moins en moins pratiquée, remplacée par la cholangio-pancréatographie rétrograde pratiquée sous fibroscopie , dont les indications mixtes, diagnostiques et thérapeutiques, sont les mêmes.
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Cholangio-pancréatographie rétrograde
Définition de la cholangio-pancréatographie
La cholangio-pancréatographie rétrograde (sous-entendu : par voie endoscopique) est une radiographie avec opacification du canal cholédoque (canal d'évacuation principal de la bile) et du canal pancréatique (canal d'évacuation des sécrétions digestives du pancréas). Pour pouvoir opacifier ces canaux, il faut se placer à leur abouchement dans le duodénum (situé entre l'estomac et l'intestin grêle) à l'aide d'un tuyau souple que vous avalez, et par lequel passe le cathéter, fin tuyau souple, où l'on va envoyer le contraste.
Cela se fait au cours d'une fibroscopie oesogastrique .
Comment cela se passe :
Vous êtes en général hospitalisé la veille de l'examen. Vous aurez été vu par l'anesthésiste au moins 2 jours auparavant.
Avant l'examen, on vous pose une perfusion , qui permet d'injecter à la demande ce qu'il faut. D'emblée, elle sert à administrer une dose d'antibiotique, précaution utile quand on intervient dans les conduits naturels.
Le début de l'examen est une fibroscopie oeso-gastro-duodénale. L'endoscopiste vous anesthésie l'arrière-gorge avec un spray ou un gel en gargarisme, et vous allonge sur le côté gauche, puis l'anesthésiste vous administre des sédatifs, mais sans vous endormir complètement, seulement pour engourdir les sensations et les muscles.
L'endoscopiste fait progresser doucement le fibroscope jusqu'au duodénum (il forme un cadre entre l'estomac et l'intestin grêle).
Le radiologue fait ensuite glisser un fin cathéter dans la lumière du fibroscope, l'oriente vers l'orifice commun du canal cholédoque et pancréatique, et injecte le produit de contraste .
Ce produit va remonter dans l'ensemble des voies biliaires et pancréatiques, et des clichés sont pris de tout l'arbre biliaire, dans différentes positions.
L'endoscope n'est pas retiré tout de suite. Les clichés sont développés et interprétés immédiatement, et s'il faut un geste thérapeutique par voie endoscopique, il peut être réalisé aussitôt, sans recommencer la fibroscopie.
La perfusion est gardée le temps de la surveillance (1 à 3 jours selon le geste réalisé), en surveillant tout signe d'infection.
Les effets secondaires :
Il peut y avoir une réaction inflammatoire du pancréas (pancréatite), se manifestant par des douleurs abdominales.
Il peut y avoir une infection des voies biliaires, ou un saignement.
Si on a pratiqué une ouverture du sphincter (en cas de calcul mal placé), il peut, rarement, y avoir une perforation du duodénum .
Avec ce principe de surveillance sous perfusion, cela permet des réactions rapides et efficaces.
Les indications :
Recherche et localisation de calculs biliaires , ou d'un autre obstacle, surtout si on envisage d'intervenir dans la foulée par l'endoscope (extraction par sphincterotomie endoscopique d'un calcul biliaire enclavé).
Recherche d'une compression sur les voies biliaires, ou de pathologies plus rares, qui peuvent les déformer et surtout les rétrécir (mise en place d'une endoprothèse).
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bain merci BCP BCP BCP méme ,
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Je veux relever le défi en essayant de maintenir le forum à son top avec l'aide de tous ses membres .
Merci sara de tes encouragement
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Angiographie pulmonaire
Définition :
L'angiographie est un examen radiologique avec opacification des artères pulmonaires, principalement pour voir si un caillot obstrue une artère ou une de ses branches (embolie pulmonaire).
Comment cela se passe une angiographie?
C'est souvent un examen demandé en urgence en cas de suspicion d'embolie pulmonaire , mais il est quand même préférable d'être à jeun depuis 6 heures, pour simplifier les choses en cas de malaise.
Dans l'angiographie classique :
Le médecin indroduit, soit dans une veine du bras , , soit dans la veine fémorale de l'aine un fin cathéter (petit tuyau souple) qu'il fait remonter dans le réseau veineux puis dans le coeur droit et dans l'artère pulmonaire.
Lorsque le cathéter est en bonne position, le produit de contraste est injecté. Le plus souvent plusieurs injections, avec plusieurs séries de clichés en "salves rapides" sont nécessaires.
L'examen terminé, après retrait du cathéter, une compression du point de ponction sera effectué pendant 5 à 10 minutes.
L'ensemble de l'examen dure environ une demi-heure.
L'angioscanner :
Il associe l'injection intraveineuse du produit de contraste et l'acquisition d'images par le scanner spiralé, et supplante progressivement l'angiographie, car le cathétérisme est inutile. L'examen devient à la fois rapide et non invasif.
Après l'injection du produit de contraste, le scanner spiralé peut balayer l'ensemble du thorax en moins de 30 secondes, rendant l'apnée réalisable par la majorité des patients.
Ensuite, le traitement numérique des images permet de reconstituer des images d'angiographie classique avec une bonne netteté.
Les indications :
L'indication maîtresse : la suspicion d'embolie pulmonaire.
Les avantages et inconvénients :
L'avantage de la disponibilité des machines.
Les inconvénients des risques d'allergie à l'iode. Le cathétérisme en lui-même n'a pas de risque si on comprime bien le point de ponction ensuite.
sarihamid-
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Angiographie rétinienne
Définition de l'angiographie rétinienne.
L’angiographie rétinienne est un examen qui permet de visualiser les vaisseaux de la rétine après une injection d'un produit de contraste et prise de clichés photographiques.
Comment se passe une angiographie rétinienne ? :
Le médecin pratique une dilatation préalable des pupilles avec l'examen du "fond d’oeil" .
Puis il injecte dans une veine de l'avant bras ou du coude un produit fluorescent (fluoresceine) qui permet de visualiser les vaisseaux rétiniens.
Des clichés photographiques sant pris avec "flash" à un rythme très rapide.
Le colorant est éliminé naturellement dans les 24/48 heures et est à l'origine d'une coloration jaune des urines.
Les indications :
L'agiographie rétinienne est utilisée pour la recherche de lessions (occlusion, sténose,anevrysme) lors d'affections telles que
diabète
hypertension artérielle .
dégénérescence de la rétine
décollement de rétine .
sarihamid-
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Re: Examens complémentaires
salut; merci pour ses sujets là; dés que tu termine informe moi svp pour crée une version téléchargeable. bonne continuation
Admin-
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