Examens complémentaires
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Examens complémentaires
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Spermogramme
C'est un examen qui consiste à examiner les spermatozoïdes au microscope afin d'en apprécier la quantité, la mobilité et la normalité.
Résultats
Le recueil du sperme se fait après avoir uriné. Il est obtenu par masturbation avec recueil dans un tube stérile. Pour être valable, la personne ne doit avoir eu aucun rapport ni masturbation durant les 5 jours précédant l'examen. Ainsi est-on certain que la quantité de sperme est suffisante. L'examen est effectué aussitôt.
Le nombre de spermatozoïdes doit être aux alentours de 30 millions par millilitre. Un éjaculat est compris entre 2 et 6 ml. C'est la quantité de spermatozoïdes qui permet de dire s'il s'agit d'une azoospermie ou d'une oligospermie (simple diminution du nombre).
On étudie ensuite la mobilité. Une mobilité est dite normale si les spermatozoïdes sont vivants et actifs durant les 4 heures suivant l'éjaculation. Si le nombre de spermatozoïdes actifs tombe en dessous de 30%, il s'agit d'une asthénopermie (spermatozoïdes fatigués ).
On regarde enfin le pourcentage de formes anormales, dite tératospermie . Cet examen se fait par frottis du sperme sur une plaque de verre examinée ensuite au microscope. Le sperme est considéré comme normal (c'est à dire ayant potentiellement un pouvoir fécondant) que si au moins 30% des spermatozoïdes ont une forme normale (une tête, un corps et un flagelle). S'ils sont bicéphales (deux têtes), bifides (deux flagelles), c'est une tératospermie, et cela signifie une quantité de formes normales inférieure à 30%.
Quand demander un spermogramme?
Cet examen est demandé au cours du bilan de stérilité d'un couple.
Il est souvent précédé d'un test de Hunher , dont le but est d'évaluer le nombre et la mobilité des spermatozoïdes dans la glaire cervicale de la femme au moment de l'ovulation.
Si le spermatozoïdes sont en quantité insuffisante dans le spermogramme, on effectue un "test de survie" qui consiste à préparer le sperme comme si on allait faire une assistance médicale à la procréation. Ce test permet de savoir combien on peut obtenir de spermatozoïdes mobiles et de qualité.
Le spermogramme normal
Le spermogramme est considéré comme normal d'après les recommandations de l'OMS de 2010 si
le nombre de spermatozoïdes est supérieur à 15 millions par ml
la mobilité supérieure à 30%
la proportion de forme typique supérieure à 15%.
Spermogramme
C'est un examen qui consiste à examiner les spermatozoïdes au microscope afin d'en apprécier la quantité, la mobilité et la normalité.
Résultats
Le recueil du sperme se fait après avoir uriné. Il est obtenu par masturbation avec recueil dans un tube stérile. Pour être valable, la personne ne doit avoir eu aucun rapport ni masturbation durant les 5 jours précédant l'examen. Ainsi est-on certain que la quantité de sperme est suffisante. L'examen est effectué aussitôt.
Le nombre de spermatozoïdes doit être aux alentours de 30 millions par millilitre. Un éjaculat est compris entre 2 et 6 ml. C'est la quantité de spermatozoïdes qui permet de dire s'il s'agit d'une azoospermie ou d'une oligospermie (simple diminution du nombre).
On étudie ensuite la mobilité. Une mobilité est dite normale si les spermatozoïdes sont vivants et actifs durant les 4 heures suivant l'éjaculation. Si le nombre de spermatozoïdes actifs tombe en dessous de 30%, il s'agit d'une asthénopermie (spermatozoïdes fatigués ).
On regarde enfin le pourcentage de formes anormales, dite tératospermie . Cet examen se fait par frottis du sperme sur une plaque de verre examinée ensuite au microscope. Le sperme est considéré comme normal (c'est à dire ayant potentiellement un pouvoir fécondant) que si au moins 30% des spermatozoïdes ont une forme normale (une tête, un corps et un flagelle). S'ils sont bicéphales (deux têtes), bifides (deux flagelles), c'est une tératospermie, et cela signifie une quantité de formes normales inférieure à 30%.
Quand demander un spermogramme?
Cet examen est demandé au cours du bilan de stérilité d'un couple.
Il est souvent précédé d'un test de Hunher , dont le but est d'évaluer le nombre et la mobilité des spermatozoïdes dans la glaire cervicale de la femme au moment de l'ovulation.
Si le spermatozoïdes sont en quantité insuffisante dans le spermogramme, on effectue un "test de survie" qui consiste à préparer le sperme comme si on allait faire une assistance médicale à la procréation. Ce test permet de savoir combien on peut obtenir de spermatozoïdes mobiles et de qualité.
Le spermogramme normal
Le spermogramme est considéré comme normal d'après les recommandations de l'OMS de 2010 si
le nombre de spermatozoïdes est supérieur à 15 millions par ml
la mobilité supérieure à 30%
la proportion de forme typique supérieure à 15%.
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Artériographie abdominale
Définition de l'artériographie abdominale
Les artériographies abdominales sont des radiographies des artères nourricières des organes situés dans l'abdomen opacifiées par un produit, iodé opaque aux rayonsX, injecté depuis une grosse artère périphérique.
Comment s’y prend-on ?
Le principe est le même pour toutes les artériographies : seul change le niveau où l'on va positionner le bout du cathéter (le fin tuyau que l'on fait glisser le long des artères sous contrôle visuel) pour injecter le produit de contraste .
Les différentes artériographies abdominales
L'artériographie rénale
Elle sert à diagnostiquer des sténoses de l'artère rénale, des malformations vasculaires, ou en bilan préopératoire pour voir les rapports entre les artères rénales et ce que l'on doit opérer.
L'artériographie intestinale
Elle est surtout employée pour rechercher une source de saignements digestifs, quand les endoscopies de l'estomac et du côlon n'ont rien apporté.
L'artériographie mésentérique
Elle explore tous les autres organes digestifs.
L'artériographie hépatique
Très utile en préopératoire, pour explorer une cirrhose , une tumeur, un kyste, ou avant d'effectuer une greffe de foie.
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Artériographie intestinale
Définition de l'artériographie intestinale
L'artériographie intestinale est une radiographie avec opacification des artères nourricières des intestins. On injecte le produit de contraste en poussant doucement dans les grosses artères un fin tuyau (cathéter) depuis une artère périphérique jusqu'à l'origine de l'artère principale.
À quoi sert-elle ?
La principale indication est la recherche de l'origine d'un saignement intestinal, quand les examens par endoscopie n'ont rien trouvé. Cela permet de voir des malformations vasculaires par exemple. Elle permet également de déterminer la cause de certaines douleurs appelées angor mésentérique qui est l'équivalent de l'infarctus du mycocarde au niveau intestinal. Le risque de cet angor mésentérique est l'infarctus du mésentère .
Elle peut aussi aider à retrouver certaines tumeurs petites, mais avec des symptômes généraux, comme une tumeur carcinoïde (elle sécrète des hormones provoquant des flushs ou bouffées de chaleur particulières), quand les autres examens (scanner , imagerie par résonance magnétique nucléaire , scintigraphie ) plus faciles techniquement, n'ont rien apporté.
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Artériographie rénale
Définition de l'artériographie rénale
L'artériographie rénale est obtenue en opacifiant les artères nourricières rénales, pour chercher une malformation, un rétrécissement, évaluer une image de tumeur, ou en bilan préopératoire avant d'intervenir sur le rein.
Comment cela se passe :
Pour une artériographie par voie artérielle : le produit de contraste est injecté à l'entrée des artères rénales, depuis l'aorte dans sa partie abdominale.
Pour une artériographie par voie veineuse : on injecte le produit de contraste dans une veine du bras. Les clichés sur le rein sont lisibles grâce au traitement informatique : c'est une angiographie numérisée . il n'y a pas besoin alors d'hospitalisation.
Ses principales indications :
Ce sont avant tout les problèmes vasculaires : hypertension artérielle rebelle à l'association de plusieurs médicaments, suspicion de malformation vasculaire.
Pour le reste : tumeurs, traumatismes, le scanner a largement supplanté l'artériographie.
Les effets secondaires :
Les possibles allergies à l'iode contenu dans le produit de contraste, que l'on peut prévenir.
Les aléas de la piqûre dans une artère chez les personnes qui ont beaucoup d'athérosclérose , que l'on préfère éviter, pour ne pas mobiliser de fragment (risque d'embolie plus loin).
L'irradiation en elle-même est modérée.
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Artériographie cérébrale
Définition de l’artériographie cérébrale :
L'artériographie cérébrale est obtenue en opacifiant les artères nourricières du cerveau. Selon ce que l'on veut examiner, on emploiera des moyens différents.
Comment cela se passe :
On peut injecter le produit de contraste soit directement dans les artères carotides, soit en passant par une artère du bras ou de l'aine, en montant éventuellement un cathéter jusqu'à l'origine des gros vaisseaux du cou. Par cette voie, on peut opacifier autant les carotides que les artères vertébrales, qui passent par les vertèbres cervicales.
On peut parfois se contenter d'une angiographie numérisée par voie intraveineuse , qui ne demande pas d'hospitalisation, mais qui n'a pas toujours la précision nécessaire.
Les indications principales :
Le bilan préopératoire avant d'intervenir sur un rétrécissement important d'une carotide, responsable d'accidents vasculaires cérébraux , ou pour évaluer une tumeur.
La recherche d'un anévrysme artériel en cas de maux de tête violents et récents suspects, ou d'hémorragie méningée .
Dans beaucoup de cas, à moins d'envisager une embolisation dans la foulée, elle peut être avantageusement remplacée par un scanner ou une imagerie par résonance magnétique nucléaire .
Les avantages et inconvénients :
Les avantages sont la possibilité d'intervenir dans le même temps, soit pour désobstruer une sténose de la carotide (angioplastie ), soit pour envoyer un produit spongieux dans une artère qui saigne ou un anévrysme (embolisation).
Ceux de toute artériographie.
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Thermographie
Définition :
La thermographie est un examen d’imagerie qui consiste à impressionner un film sensible à la chaleur, pour imager les différences de température à la surface de la peau.
Elle part du principe que certaines lésions (abcès, tumeurs) d’organes superficiels, induisent des différences de température à la surface de la peau.
À quoi sert-elle :
À plus grand-chose aujourd’hui sur le plan diagnostique, nettement concurrencée pour le cancer du sein, qui était sa principale indication, par la mammographie et l’échographie .
Peut-être qu’une nouvelle utilité est en voie de développement, pour mieux cibler les traitements locaux des cancers, mais c’est à suivre...
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Tomographies
Définition des tomographies
Les tomographies sont des radiographies qui, au lieu de montrer un organe d'un coup, avec toutes les superpositions des éléments traversés, le montre en coupes de 1mm à 10mm d'épaisseur.
À quoi servent-elles :
Elles étaient surtout utilisées en pathologie pulmonaire(pour le poumon), pour différencier des lésions de tout ce qu'il y a autour, et les préciser avant traitement. Elles sont aujourd'hui supplantées par le scanner .
Elles sont encore pratiquées au détours d'une urographie pour préciser les contours rénaux, rechercher un micro-calculins avant injection, ou apprécier la néphroographie, mais là encore le scanner est plus précis.
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Scintigraphie
Définition :
Une scintigraphie est un examen qui utilise un marqueur radioactif à vie courte pour donner une image anatomique ou fonctionnelle d’un organe, après que cet organe ait incorporé le marqueur.
Comment cela se passe :
L’examen est effectué dans un service de médecine nucléaire, qui dispose des protections adéquates contre les rayonnements radioactifs. C’est une protection utile pour le personnel soignant, en raison du nombre d’examens faits, mais au niveau du patient, l’irradiation est négligeable et fugace.
Pour étudier un organe, le médecin choisit un marqueur qui va y être fixé de manière naturelle. Celui-ci est repérable par un élément à radioactivité brève, sans danger pour l’organisme, qui perd son activité en quelques heures. C’est généralement un métal qui se présente sous une forme particulière injectable, avec un poids moléculaire un peu différent et qui est instable : il est appelé isotope. Le marqueur peut être l’isotope tout seul ou une molécule plus complexe, une hormone, dont il va remplacer un constituant.
Le marqueur est administré par voie intraveineuse , ou inhalé pour la scintigraphie pulmonaire .
Le marqueur émet des rayonnements radioactifs qui vont déclencher une scintillation immédiatement captée par des caméras spéciales, qui tournent autour de la table. Elle va impressionner des plaques, équivalentes aux plaques photographiques des radiographies habituelles.
Des images précoces sont prises, illustrant la circulation sanguine dans le corps.
Il faut attendre un temps variable selon l’examen, pour que le produit soit suffisamment fixé, et une nouvelle série d’images est prise. La plus ou moins grande densité de la fixation donne une image de l’activité métabolique dans l’organe concerné. Cela oriente le médecin dans son diagnostic ou permet de localiser d’un coup toutes les localisations d’une maladie connue : par exemple des métastases osseuses ou les zones de la thyroïde qui fonctionnent par excès.
Il n’y a pas d’effets secondaires, et vous rentrez chez vous tout de suite après.
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Électronystagmogramme
Définition :
L’électronystagmograme consiste à imager le nystagmus (mouvements saccadés des yeux dus à certains troubles neurologiques) sous forme d’un graphique qui enregistre les différences de potentiels électriques provoquées par ces mouvements.
Comment cela se passe :
Le médecin colle 3 petites électrodes autour de chaque oeil.
Ce sont les modifications électriques qui accompagnent ces mouvements qui sont reproduites sur un graphique (toute action musculaire étant associée à des variations de potentiel électrique dans l’environnement du muscle).
On enregistre le nystagmus spontané, celui provoqué par les mouvements des yeux, ou par des mouvements du fauteuil où vous êtes assis, pendant que vous êtes en pleine lumière ou dans l’obscurité, éventuellement avec une épreuve de Barany .
L’ensemble dure environ 1 heure.
À part des petites sensations vertigineuses brèves provoquées par certaines stimulations, il n’y a pas d’effets indésirables.
Ses indications :
Il est employé pour préciser l’origine de vertiges, quand la clinique n’est pas assez évocatrice, ou pour explorer les troubles de l’équilibre.
En même temps, si une intervention chirurgicale est envisagée (quand le nystagmus vous perturbe trop, par exemple sur la vision, sans que l’on puisse agir sur la cause, cela permet de bien préciser ses caractéristiques, et la position où il est bloqué.
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Myélographie
Définition de la myélographie
La myélographie est une radiographie (faite par l'intermédiaire des rayons X) de la moelle épinière et des racines nerveuses qui s'en écartent.
Elle est obtenue en opacifiant l'espace entre ces structures nerveuses et les méninges (membranes protectrices qui cloisonnent l'ensemble) à l'intérieur du canal rachidien, avec un produit opaque aux rayons X.
Les indications
C'est avant tout la recherche d'un obstacle à la circulation du LCR ou d'une compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses qui partent de son extrémité (cela s'appelle la queue de cheval).
Très souvent remplacée par le scanner ou l'imagerie par résonance nucléaire , elle garde son intérêt parfois car c'est le seul examen dynamique, où le mouvement du produit de contraste peut préciser une compression.
Comment cela se passe
On injecte un produit de contraste soit par une ponction lombaire , soit en passant par une voie sous l'occiput (arrière du crâne). Il n'y a pas besoin normalement d'anesthésie locale.
On profite du prélèvement du liquide céphalo-rachidien pour en faire une analyse biologique.
L'examen se fait autour d'une hospitalisation de 24 à 48 heures, selon l'endroit de l'injection.
Vous êtes attaché sur une table qui bascule dans différents plans, pendant que le radiologue surveille sur un écran de scopie (qui visualise sans prendre de photographie) et en plus des classiques face, profil et trois-quarts, lorsqu'il repère une anomalie, il prend un cliché. Il choisira parfois de compléter par des coupes de scanner .
Une fois l'examen terminé, vous restez allongé plusieurs heures la tête plus haut que le reste du corps, pour que le produit de contraste n'irrite pas le cerveau (c'est une cause de nausées et de mal de tête).
Les effets secondaires
Les réactions allergiques au produit de contraste, que l'on prévient si vous avez des risques d'allergie.
Les maux de tête et nausées : soit provoqués par le retrait de LCR et on les prévient par le repos allongé et l'hydratation abondante. Soit liées à une irritation des méninges du cerveau, que l'on prévient par le repos demi assis les premières heures.
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Urographie intraveineuse
Définition de l'urographie intraveineuse
L'urographie intraveineuse est un examen aux rayons X des reins et des voies urinaires jusqu'à la vessie après opacification.
Cette opacification est obtenue en injectant dans le sang un produit opaque aux rayons X qui va être filtré dans les urines, et opacifier ainsi tout le trajet de l'urine.
Elle montre non seulement l'anatomie, mais aussi le fonctionnement des reins.
Comment cela se passe :
On vous demande en général d'être à jeun depuis plusieurs heures.
L'assistante pose une perfusion dans une veine au coude, pour injecter le produit de contraste iodé selon les besoins. Lors de l'injection, vous ressentez une grosse chaleur, peu durable.
Les clichés sont pris à des intervalles réguliers, pour suivre la progression du contraste dans l'urine.
Une fois que l'on a pris tout l'arbre urinaire jusqu'à la vessie, il faut attendre qu'elle se remplisse. Vous faites ce que vous voulez en attendant, mais en revenant régulièrement dans la salle de radiologie pour un cliché. Il y aura aussi, si vous ne faites pas un blocage psychologique, un cliché pendant la miction (c'est le fait d'uriner), et un dernier une fois la vessie vidée. L'ensemble de l'examen dure environ une heure.
Ensuite, le cathéter est retiré, et vous pouvez partir aussitôt.
Les inconvénients :
Ce sont d'abord ceux liés au produit de contraste, la sensation de chaleur, et le risque d'allergie, que l'on prévient.
Il faut aussi, pour préserver une bonne fonction du rein chez les personnes à risque (diabète, insuffisance rénale), s'hydrater abondamment avant et après.
Les indications :
Avant tout, elle est utile au bilan anatomique et fonctionnel (avec des clichés très précoces, on a une idée de la sécrétion des reins), en cas d'infection rénale ou de calcul urinaire .
Elle peut encore servir de complément à l'exploration d'image de tumeur ou de kyste par l'échographie rénale , mais on préfère le plus souvent le scanner abdominal .
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Urétéropyélographie rétrograde
Définition de l'urétéropyélographie rétrograde
L'urétéropyélographie rétrograde est un examen radiographique des voies d'évacuation de l'urine depuis la vessie jusqu'aux reins. Elle est pratiquée, quand l'urographie intraveineuse n'a pas permis de les visualiser correctement ou qu'elle est impossible à réaliser.
On passe cette fois par les voies naturelles (l'urètre et la vessie) où l'on introduit d'abord un tube fin mais rigide, le cystoscope, qui permet de repérer les orifices des uretères (canaux amenant l'urine du rein à la vessie). Le radiologue insère ensuite un fin tuyau souple qui permet d'injecter le liquide opaque, qui va opacifier les voies urinaires jusqu'aux reins.
Comment cela se passe :
Chez l'homme :
L'urètre est long, et pas très linéaire...cela demande une anesthésie générale , et une hospitalisation de 24 heures, avec consultation d'anesthésie la veille, lors de l'admission.
Juste avant l'examen, l'anesthésie est pratiquée.
Puis le radiologue pratique une cystoscopie . Après repérage de l'orifice d'un uretère, il insère un fin cathéter et injecte le produit de contraste , qui va opacifier l'uretère, puis le bassinet et les calices (leur nom indique leur forme) qui réceptionnent au niveau du rein l'urine formée (le terme pyélo indique le bassinet).
Des clichés sont pris au long de la progression du contraste.
La même chose est faite pour le deuxième uretère.
L'ensemble dure environ une demi-heure. Si une intervention chirurgicale était envisagée selon le résultat, elle peut être faite avec la même anesthésie.
Vous avez ensuite un traitement antibiotique préventif pendant plusieurs jours.
Chez la femme
L'introduction du cystoscope est moins sensible, l'urètre est court et droit, et cela peut être fait en ambulatoire.
L'introduction du cystoscope est quand même délicate et demande beaucoup de douceur.
L'injection du produit de contraste n'entraîne pas de sensation particulière, elle est
progressive.
Les inconvénients :
Ceux de l'obligation d'une anesthésie générale chez l'homme, parfois seulement pour l'examen.
Le risque essentiel est l'infection urinaire. Ceci implique que cet examen doit être pratiqué dans des conditions rigoureuses d'asepsie et un traitement antobiotique doit être sytématiquement présent.
Par contre, il n'y a pas de problèmes d'allergie.
Les indications :
Le plus souvent pour rechercher, et traiter dans le même temps, un calcul urinaire coincé dans l'uretère on le soupçonne quand il y a des signes de colique néphrétique et une dilatation au niveau du rein sur l'échographie rénale .
Parfois pour préciser une suspicion de tumeur dans les voies urinaires ou rechercher la cause d'hématuries.
Elle peut parfois être avantageusement remplacée par le scanner abdominal mais pas toujours.
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Urétrocystographie rétrograde
Définition de l'urétrocystographie rétrograde
L'urétrocystographie rétrograde est l'examen consistant à l'opacification par voie rétrograde du bas-appareil urinaire par un produit de contraste radio-opaque (le même que pour U.I.V).
Comment cela se passe :
Le radiologue désinfecte l'orifice de l'urètre (le méat), insère doucement une canule souple, si besoin après avoir posé un gel anesthésique localement, mais ce n'est pas indispensable, et il injecte le produit de contraste qui va remonter jusque dans la vessie.
Ensuite, tout se passe comme dans les autres cystographies.
Les inconvénients :
De petits risque infectieux facilement prévenus par les soins d'asepsie pendant le geste.
On ne le fait pas chez la femme enceinte, car bien sûr non urgent.
Les indications :
Anomalies suspectées au niveau de l'urètre (sténoses cicatricielles, valvules congénitales, adénome de la prostate ).
Fonctionnement et morphologie de a vessie avec en outre recherche d'anomalies inflamatoires ou tumorales.
Diagnostic de reflux vesico-ureteral, en particulier chez l'enfant
Les contre indications
Cet examen ne peut pas être partiqué dans le cas d'infection urinaire.
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Meyélogramme
Un myélogramme est un examen (examen hématologique) qui permet l'étude de la moelle osseuse. Ce nom correspond aussi bien à l'acte de prélèvement qu'à l'examen biologique.
Indications
La moelle osseuse est le site de formation des précurseurs des cellules du sang. Les globules rouges, globules blancs et plaquettes se forment à partir de différentes lignées cellulaires produites dans la moelle osseuse. Le myélogramme est indiqué dans différents situations:
En cas d'anomalie quantitatives ou qualitatives des cellules sanguines visibles sur l'hémogramme (ou numération formule sanguine), en particulier s'il existe une atteinte de plusieurs lignées (faisant suspecter un défaut de production par la moelle) ou si on a vu sur le frottis sanguin des cellules anormales (suspicion d'hémopathie maligne).
En cas de suspicion d'hémopathie maligne (leucémie, lymphome, myélome) même si l'hémogramme est normal
Pour rechercher des métastases médullaires d'une tumeur solide (une biopsie ostéo-médullaire peut aussi être nécessaire)
Plus rarement pour le diagnostic de certaines maladies métaboliques ou pour réaliser une myéloculture dans le cadre du bilan de certaines infections bactériennes
Réalisation
La ponction de la moelle osseuse se déroule sous anesthésie locale. Elle se fait au niveau du sternum ou de la crête iliaque (os de la hanche). Chez l'enfant, le prélèvement s’effectue uniquement au niveau de la hanche et peut aussi se faire au niveau de la crête tibiale chez le nouveau né ou le nourrisson. Plus rarement (dans le cadre d'un bilan des atteintes médullaires d'une tumeur solide par exemple) d'autres sites peuvent être ponctionnés, comme les apophyses postérieures des vertèbres. Si la ponction est réalisée au niveau du sternum, le patient est allongé sur le dos. Si elle est réalisée au niveau de l'os iliaque, le patient est allongé sur le côté, allongé à plat ventre ou assis sur le lit. La prévention de la douleur peut utiliser plusieurs approches pouvant être combinées:
-injection locale d'un agent anesthésiant (xylocaïne)
-mise en place préalable (1 à 2h avant) d'une crème anesthésique
-prise orale (45 minutes avant le geste) ou injection (juste avant le geste) d'un morphinique
-inhalation (pendant le geste) de protoxyde d'azote (MEOPA)
Le médecin va ensuite ponctionner l'os en utilisant un trocart muni d'un mandrin, spécifiquement conçu pour la ponction de moelle. La longueur de l'aiguille dépend du site ponctionné. Une fois le trocart en place, le mandrin est retiré et un peu de moelle est aspirée. La douleur la plus franche est ressentie lors de cette aspiration. Si on souhaite faire uniquement des frottis médullaires on ne prélève que très peu de moelle (1 ml) pour ne pas diluer celle-ci. Le prélèvement est ensuite étalé sur des lames d'observation: le médecin dépose une goutte de moelle sur une lame et réalise ensuite un étalement: c'est ce qu'on appelle un frottis. L'analyse du frottis est faite par un biologiste, un médecin ou un pharmacien en laboratoire. L'examinateur regarde les lames au microscope optique après coloration.
Résultats
Le myélogramme permet d'analyser la richesse de l’étalement et la représentation normale ou non des différentes lignées cellualires. Il analyse aussi la présence ou l’absence de cellules anormales.
La richesse globale de l'étalement est évaluée par le nombre de cellules présentes sur un champs. La moelle osseuse est dite très riche, riche, normale, pauvre, ou désertique. La pauvreté du frottis peut être due à une aspiration difficile ou une dilution excessive par du sang. Il est à noter que seule une biopsie ostéo-médullaire peut affirmer la pauvreté de la moelle osseuse.
La représentation des différentes lignées est calculée par comptage des éléments cellulaires. Par la suite le taux de chaque lignée est calculé par rapport à l’ensemble des cellules de la moelle. Pour cela 7 types de lignées cellulaires sont analysées:
lignée mégacaryoblastique: ce sont les précurseurs des plaquettes sanguines. Ces cellules sont trop rares pour que l’on puisse calculer un pourcentage. En effet on compte seulement 1 à 10 mégacaryocytes pour 10 000 cellules. Elles sont donc quantifiées de manière semi-quantitative (absents, rares, présents, nombreux).
lignée érythroblastique: les érythroblastes sont les précurseurs des globules rouges ; cette lignée représente normalement 10 à 30% des éléments cellulaires de la moelle.
lignée granulocytaire: ces cellules sont les précurseurs des polynucléaires neutrophiles qui font partie des leucocytes, ou plus simplement, globules blancs. Cette lignée représente normalement 50 à 70% des cellules de la moelle.
lignées éosinophile et basophile: elles représentent 2 à 4% des cellules; ce sont les précurseurs des polynucléaires éosinophiles et basophiles
lignée monocytaire, représente elle 2 à 3% des cellules de la moelle. Ces cellules sont aussi à l’origine de certains globules blancs: les monocytes.
cellules indifférenciées ou hémoblastes. Elles représentent 1 à 2% des cellules. Ce ne sont pas des cellules souches au sens strict mais plutôt les éléments les plus jeunes de la lignée granulocytaire.
Les autres cellules présentes dans la moelle osseuse sont dites "non myéloïdes" et représentent normalement moins de 20% des éléments nucléés. Il s'agit des lymphocytes ou des plasmocytes qui font également partie des globules blancs.
Le myélogramme peut être associé à d'autres examens surtout utiles au diagnostic des leucémies ou des lymphomes quand ces derniers envahissent la moelle : caryotype médullaire, immunophénotypage des cellules anormales pour aider à leur caractérisation ou examens de biologie moléculaire; ces analyses impliquent que plusieurs millilitres de moelle soient prélevés lors de la ponction.
Ce myélogramme peut enfin être associé à une biopsie ostéomédullaire, seule capable d'établir les diagnostics d'aplasie médullaire ou de fibrose médullaire. Elle sera étudiée en anatomopathologie après fixation, découpe et coloration.
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Lymphographie
Définition de la lymphographie
La lymphographie est une radiographie obtenue en opacifiant les vaisseaux lymphatiques et les ganglions, depuis les pieds jusqu'aux réservoirs lymphatiques du thorax.
Comment cela se passe :
L'examen complet s'étale sur 2 jours.
Le premier jour :
Le médecin radiologue injecte après déinsfection un produit bleuté près du gros orteil.
Ce colorant est drainé vers les conduits lymphatiques du pied qui deviennent visibles et peuvent être cathétérisés (introduction d'un fin tuyeau souple sur quelques millimètres)
Le produit iodé est alors injecté lentement en prendant des clichés au fur et à mesure de sa progression jusqu'au canal thoracique.
Le lendemain :
Le produit de contraste s'est concentré au niveau des ganglions lymphatiques.
Des clichés sont pris aux différents niveaux de l'organisme (bassin , abdomen, thorax)
Les effets secondaires :
L'injection est parfois ressentie comme un peu douloureuse.
Et bien sûr, les risques d'allergie à l'iode, qu'il faut prévenir si vous avez des doutes sur vos allergies.
Les indications :
Elles sont devenues très rares depuis le scanner .
Elles sont essentiellement constituées par les lyphomes (maladies de Hodgkin) et par l'étude ganglionnaires et des tumeurs du petit bassin (utérue, prostate, testicules) .
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Phlébographie
Définition :
La phlébographie est la radiographie des veines profondes des membres inférieurs, obtenue en opacifiant le réseau veineux depuis le pied.
Cet examen est beaucoup moins indiqué dans la recherche d'une phlébite et est remplacé par l'écho-doppler et les examens de laboratoires D-dimères.
Comment cela se passe :
On arrive à l'examen à jeun depuis 6 heures. il ne faut pas oublier de prévenir le médecin de ses éventuelles allergies, pour avoir un traitement préventif si besoin.
Le radiologue injecte le produit de contraste dans une veine du dos du pied. C'est désagréable car la peau du pied est sensible, mais la rapidité rend souvent superflu l'emploi d'une deuxième piqûre pour injecter le contraste. Pour les personnes très craintives ou les enfants, on utilise une crème anesthésique, à appliquer une heure avant.
Des garrots superficiels sont appliquées à plusieurs étages de façon à éviter d'opacifier les veines superficielles qui n'ont pas d'intérêt pour décider du traitement et qui brouilleraient les images.
On peut partir dès l'examen achevé.
Les effets secondaires : allergie possible à l'iode, que l'on peut prévenir, et injection sur le pied sensible. Sinon l'irradiation par les rayons X est faible et ne présente aucun risque.
Les indications :
Ce sont en priorité la recherche et le bilan d'une phlébite .
La phlébographie peut être utile en cas de suspicion d'embolie pulmonaire . Une phlébographie prouvant la phlébite constitue un argument pour évoquer une embolie pulmonaire alors même que les signes pulmonaires sont peu parlants.
Mais pour ce qui est de chercher les arguments pour une phlébite ou une embolie, il existe maintenant deux examens qui permettent souvent de se passer de la phlébographie : le dosage dans le sang de produits de dégradation des caillots (les D-dimères) et l'échographie doublée d'un Doppler des membres inférieurs.
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Cystographie
Définition de la cystographie
La cystographie est une radiographie de la vessie obtenue avec une opacification par un produit iodé. On l'utilise pour voir des calculs, des tumeurs, des déformations de la vessie.
Comment cela se passe :
Cela peut être le dernier temps d'une urographie intraveineuse
L'urographie intraveineuse montre toutes les voies urinaires. Il est donc naturel que l'on radiographie la vessie à la fin de cet examen.
L'opacification directe de la vessie :
Soit par voie rétrograde : on injecte le produit de contraste avec une petite canule souple dans l'urètre , après désinfection locale.
Soit par une piqûre au-dessus du pubis, où la vessie pleine est directement accessible, et l'on injecte le produit de contraste après une anesthésie .
Ensuite :
Le radiologue prend au moins 3 clichés : d'abord la vessie pleine, ensuite pendant la miction (vous urinez dans un bassin pendant la radio. Beaucoup de personnes se bloquent sur cette phase, pourtant très instructive, alors essayez de vous raisonner avant). Enfin, une fois la vessie vidée pour voir l'importance d'un éventuel volume résiduel d'urine.
Vous pouvez partir ensuite sans précautions particulières.
Les effets secondaires :
Le passage de l'iode peut donne une chaleur locale, mais pas d'allergie générale sévère.
Les risques infectieux des voies par où on a fait l'opacification sont facilement prévenues par une bonne asepsie locale.
Et bien sûr, on ne la fait pas chez la femme enceinte.
Les indications :
D'abord quand on n'a pas bien vu la vessie lors d'une urographie par voie veineuse (par exemple quand le rein ne sait plus concentrer les urines).
Pour mieux voir un reflux vésico-urétéral non détectable pendant l'urographie, et des anomalies dans le conduit de l'urètre.
Pour faire le bilan des répercussions d'un adénome de la prostate ou d'un fibrome de l'utérus sur les organes voisins.
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Re: Examens complémentaires
Mammographie
La mammographie est une radiographie des seins. Elle est l'examen de référence pour le dépistage et le diagnostic des affections du sein.
La mammographie analogique est la technique conventionnelle.
La mammographie numérique permet la conversion des rayons X en signal électronique. Cette nouvelle technique à permis de développer des logiciels d'aide au diagnostic (opacités anormales, micro-calcifications) et d'archivage. Elle donne une résolution de contraste meilleure entre les différents tissus, particulièrement utile en cas de seins denses.
Comment se passe l'examen?
Le radiologue effectue lui-même une palpation à la recherche d'une tuméfaction sur laquelle il effectuera des clichés centrés.
On place le sein entre deux plaques pour étaler le plus possible la glande mammaire et limiter les superpositions. Selon votre sensibilité à ce moment-là, cela sera plus ou moins désagréable, mais l'examen n'est pas long, juste le temps de prendre deux clichés pour chaque sein. Il vaut mieux l'effectuer dans les quinze premiers jours du cycle, car les seins sont moins tendus et les images plus visibles.
Si une anomalie est détectée, le radiologue complète par des clichés complémentaires et/ou par une échographie mammaire. Des agrandissements sont parfois effectués en cas de micro-calcifications.
Le radiologue fait une première interprétation pour savoir s'il faut ou non des clichés complémentaires avant de vous laisser partir.
La lecture doit être effectuée par un radiologue entraîné et spécialement formé. Chaque fois qu'il existe une image douteuse, le radiologue demande une deuxième lecture par un autre radiologue, soit correspondant, soit exerçant dans le même cabinet de radiologie. Cette deuxième lecture n'existe de façon systématique que lors de la mammographie effectuée dans le cadre du dépistage organisé. Elle augmente de 10% la détection de cancers.
Il n'y a pas d'effets secondaires, hormis la possibilité d'une sensibilité des seins pendant quelques heures car ils sont parfois un peu compressés par les plaques.
À quoi sert-elle ?
C'est l'examen de dépistage de référence des tumeurs du sein : il est conseillé de la pratiquer à partir de 50 ans, tous les 2 ans, de façon à dépister très tôt le cancer du sein , et pouvoir le traiter efficacement. S'il y a des antécédents familiaux de cancer du sein, on commencera le dépistage 5 ans avant l'âge qu'avait la femme concernée dans la famille.
La double lecture préconisée lors du dépistage organisé améliore d'environ 10% la détection des cancers.
Quant une boule dans le sein est découverte, la mammographie donne des renseignements utiles pour orienter sur la nature bénigne ou maligne. Elle permet également de mettre en évidence des éventuelles calcifications, et de définir l'étendue de la zone anormale. En fonction de ces renseignements, on décidera du type de prélèvement à faire pour examiner la lésion au microscope.
En cas d'écoulement anormal par le mamelon, elle est la première étape avant une galactographie .
Les indications de la mammographie
Elle est pratiquée pour le dépistage précoce des lésions infra cliniques du sein.
Dans le cadre du dépistage systématique tous les 2 ans chez la femme après 50 ans.
Il semblerait que le dépistage systématique dés l'age de 40 ans entrainerait une diminution de la mortalité dans cette tranche d'age.
Lorsqu'une boule suspecte est détectée par la palpation,
Pour le suivi d'une lésion connue.
Chez la femme après 35 ans avant toute intervention chirurgicale et avant une assistance médicale à la procréation.
Les résultats
On peut déceler des microcalcifications (petites images très denses et très fines), ou des masses tumorales.
Les microcalcifications (Classification de Le Gal)
Cette classification est appelée "classification de Le Gal modifiée" et comprend 5 types d'images :
en forme d'anneau ou d'arc, horizontales ou en forme de demi-lune, rhomboédrique (un peu comme une sorte de cristal à plusieurs facettes).
Rondes et régulières
Très fines comme de la poussière
Comme des points irréguliers, granuleux, avec des contours rectilignes à plusieurs côtés.
Allongée comme des sortes de lignes dessinant des lettres comme V, W, X, Y.
La classification ACR
Cette classification (American College of Radiologie) comprend 5 stades. Elle tient compte de la forme de l'image anormale, des calcifications éventuelles, et de la conservation de l'architecture du sein.
ACR1 (Normal)
Mammographie normale
ACR2 (Aspect bénin)
Opacités rondes avec calcifications de grande taille, évoquant un adénofibrome ou un kyste du sein .
Opacités ovales à centre clair : adénopathie dans le sein.
Image évoquant une boule de graisse
Images déjà repérées dans une précédente mammographie et n'ayant pas évolué.
Grosses calcifications isolées
Microcalcifications de type 1 (Le Gal)
Calcification des vaisseaux
ACR3 (Aspect probablement bénin)
Microcalcifications de type 2 (Le Gal), unique ou multiples, ou nombreuses et dispersées au hasard.
Opacités rondes ou ovales, sans calcification, en bien circonscrites.
Images denses, aux contours concaves, mélangées à de la graisse
ACR4 (Aspect suspect)
Microcalcifications de type 3 (Le gal) ou de type 4 peu nombreuses
Images comme des petites aiguilles, sans centre dense
Opacités rondes ou ovales ayant la densité d'un liquide, avec des contours irréguliers comme des petits lobules (boules)
L'architecture du sein semble désorganisée
Images très denses aux limites convexes
ACR5 (Aspect malin)
Microcalcifications de type 5 (Le Gal) ou de type 4 nombreuses et groupées.
Amas de calcifications sur le trajet des canaux galactophores (les canaux qui partent du sein et convergent vers le mamelon pour donner le lait.
Calcifications associées à des opacités ou des anomalies d'architecture du sein.
Opacités mal circonscrites à contours flous et irréguliers
Opacités comme des aiguilles à centre dense.
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Re: Examens complémentaires
Galactographie
La galactographie est un examen radiologique indispensable à réaliser quand il y a un écoulement anormal par un seul pore du mamelon (sérosité, sang). On injecte alors un produit de contraste (à base d'iode, il donne une image blanche sur la radiographie) par le pore du galactophore concerné (c'est un canal qui sécrète le lait), pour faire ressortir ses contours.
Comment cela se passe?
Le radiologue commence par repérer le pore d'où vient l'écoulement, par la palpation. C'est une étape minutieuse car les pores sont très petits.
Ensuite, il insère un petit instrument conique très fin dans le pore (quand il y a un écoulement, cela le rend perméable) et il injecte le produit de contraste . Le volume atteint est correct s'il y a un reflux ou si une petite douleur apparaît, témoin de la mise en tension. On bouche l'orifice pour prendre les clichés.
Les seuls effets secondaires sont une éventuelle sensation d'inflammation (tension sensible) pendant 24 heures.
Indications
Cet examen est pratiqué en complément d'une mamographie dans le cadre d'un écoulement anormal par un mamelon . (uni-orificiel, séreux ou sanguinolent) surtout si la mamographie et l'échographie sont normales.
Et parfois pour explorer des calcifications semblant être sur le trajet d'un galactophore sur la mammographie .
Résultats
La galactographie montre une dilatation du canal, une image correspondant à 1 ou plusieurs papillome, un rétrécissement. Parfois le liquide entoure une calcification.
Les résultats de cet examen permettent d'identifier une tumer bénigne (85% des cas) et beaucoup rarement d'un cancer.
Les images ne permettent pas de poser un diagnostic et l'exérèse de la lésion est nécessaire.
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Re: Examens complémentaires
Échographie
Définition
L'échographie est un examen permettant de visualiser un organe à l'aide d'ultrasons d'une certaine fréquence, déterminée selon le type de structure à explorer.
On enregistre sur un écran et sur des photographies les images générées par les ultrasons qui sont renvoyées par les structures traversées : cela va de 0 % de renvoi pour les liquides (image noire), à 100 % pour le calcium (image blanche, avec un cône d'ombre derrière).
Entre ces deux extrêmes, selon ce qui est traversé, on a une image de type : fibreux, en montrant l'orientation des fibres, calcique (échos blancs denses), riche en eau (peu d'échos), homogène ou pas... qui permet d'avoir une idée indirecte des lésions et silhouettes.
Les appareils de dernière génération permettent une définition des images ultra-précises. Parmi ces progrès et les innovations : l'échographie en 3D... en particulier très appréciée de certains futurs parents.
Comment cela se passe
L'examen ne demande pas de préparation particulière, hormis éventuellement de venir la vessie pleine pour certains examens, gynécologiques en particulier. Et bien sûr en cas d'une échographie pour un suivi de grossesse.
Vous vous installez sur une table, l'échographiste met du gel sur la peau (cela saisit, c'est normal, cela donne une sensation de froid).
Les ultrasons sont émis par la sonde (c'est une tête ronde contenant un quartz émettant les ultrasons au bout d'un manche que l'examinateur tient).
Le médecin promène la sonde sur la peau avec le gel qui sert de conducteur, d'abord en cherchant, puis selon des directions précises, en visualisant sur un écran ce qui est sur le chemin des ultrasons. Vous pouvez regarder et suivre en même temps les mouvements que l'échographiste fait sur la partie du corps qu'il examine.
Avantages et inconvénients
Il n'y aucun effet secondaire, ni inconvénient particulier.
Il y a seulement des limites techniques à cause des artéfacts (fausses images et parasites) provoqués par des structures métalliques ou des obstacles créés par les os, s'ils sont devant ce que l'on veut examiner. C'est un examen très opérateur-dépendant quand il concerne des structures où il faut s'intéresser de près au problème, en raison de la complexité anatomique de la région examinée. Cela signifie que la dextérité du médecin peut conditionner la qualité du résultat.
Échographie endocavitaire
Si la sonde échographique est généralement utilisée et positionnée à l'extérieur du corps pour voir différents tissus et organes (muscles, foie, sein...), on peut quelquefois placer cette sonde à l'intérieur d'une cavité de l'organisme, soit même à l'intérieur du tube digestif pour bien visualiser certains organes.
Pour un examen gynécologique, la sonde peut être placée dans le vagin pour examiner les tissus et organes situés à proximité : utérus, ovaires, péritoine...
Pour un examen de la partie terminale du côlon ou de la prostate chez l'homme, une sonde peut être placée dans le rectum.
Pour une exploration du pancréas, par exemple, organe situé au milieu de l'abdomen, on peut être amené à coupler une sonde d'échographie a une fibroscopie. Un fin tuyau muni d'une sonde d'échographie est passé par la bouche, pour descendre dans l'oesophage, puis l'estomac jusque dans le duodénum. Arrivé à cet endroit, la sonde échographique va émettre des ultra-sons permettant d'explorer le pancréas (et surtout la tête du pancréas) situé à proximité.
Échographie de contraste
Depuis les années soixante-dix des recherches ont été menées pour développer l'échographie de contraste. Il s'agit d'injecter un agent de contraste dans le sang et de réaliser alors une échographie. Cette méthode d'imagerie médicale est désormais au point. L'agent de contraste est c
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Échographie abdominale
Définition
L'échographie abdominale est un examen d'imagerie avec les ultrasons des organes pleins et des gros vaisseaux de l'abdomen. Elle permet de montrer en particulier : le foie, la rate, le pancréas, les reins, l'aorte, les ganglions autour de l'aorte.
Que montre-t-elle ?
Au niveau du foie et des voies biliaires : les calculs biliaires , les nodules du foie, les modifications de sa structure (cirrhose , stéatose ), dilatations voies biliaires sur obstacle ou calcul, les thromboses des veines du foie.
Au niveau de la rate : des zones de nécrose , d'hémorragies , de fibrose.
Au niveau du pancréas : l'oedème des pancréatites , des zones de nécrose, des dilatations, du canal collecteur des sécrétions, une tumeur.
Au niveau de l'aorte : anévrysmes , caillots.
Pour les reins : calculs urinaires , dilatations, hémorragies, tumeurs, kystes.
Elle peut enfin montrer des adénopathies trop grosses.
Échographie rénale
Ses particularités :
Il faut être à jeun pour ne pas gêner l’examen par la production de gaz intestinaux.
Elle permet de montrer : la morphologie des reins et des voies urinaires à leur début (dilatation, tumeur, kyste), la présence de calculs coincés à leur niveau, la présence de ganglions.
C’est un examen de première intention le plus souvent pour l’exploration ou au moins le débrouillage d’une pathologie rénale soupçonnée.
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Échographie pelvienne
L'échographie pelvienne est un examen avec les ultrasons montrant l'anatomie des organes du petit bassin : vessie, utérus et ovaires chez la femme et également vessie et prostate chez l'homme.
Comment cela se passe?
L'échographie dite sus-pubienne
Elle se passe comme toutes les échographies, en faisant circuler la sonde sur la peau. Ne pas oublier d'arriver la vessie pleine...
C'est elle qui reste employée le plus souvent pour les échographies gynécologiques chez les jeunes femmes qui n'ont pas eu de rapport sexuel.
Les échographies par voie interne
Elles sont employées pour mieux voir le détail de certains organes.
C'est devenu l'examen de référence pour la prostate, en passant. Le radiologue rentre doucement la sonde protégée par un préservatif et lubrifiée dans le rectum, et la sonde se retrouve ainsi au plus près de la prostate.
Il en est de même pour mieux voir les ovaires et la paroi de l'utérus, le radiologue passe par le vagin, avec les mêmes précautions.
Les indications
C'est un examen de base pour explorer les problèmes de saignement par le vagin, de douleurs dans la région génitale, pour rechercher des anomalies de la muqueuse utérine, des fibromes utérins , des polypes ou des kystes.
De même, pour les explorations de la prostate, grâce à la voie transrectale, et elle permet en plus, si besoin, de faire une ponction pour examiner une lésion repérée.
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Échographie cardiaque
Définition :
L’échographie cardiaque est un examen à la fois de l’anatomie et du fonctionnement du coeur à l’aide des ultrasons. Le cardiologue utilise un enregistrement unidimensionnel (cela donne un simple graphique) pour représenter les mouvements des valvules et des ventricules, principalement, et un mode bidimensionnel pour faire l’examen de la morphologie.
La technique est toujours actuellement associée au Doppler cardiaque qui permet l'analyse des flux de sang à l'intérieur du coeur, ainsi que l'analyse des flux de sang sortant du coeur en direction des grosses artères comme l'aorte ou l'artère pulmonaire par exemple.
Comment cela se passe :
L’échographie trans-thoracique :
C’est la technique habituelle des échographies, où le cardiologue promène la sonde selon certains trajets, dans les espaces intercostaux, et en longeant le bord du thorax, en vous couchant sur le côté. L'examen dure environ une demi-heure.
C’est l’examen de base pour regarder la forme et l’épaisseur des cavités cardiaques, des parois, des valvules.
L’échographie trans-oesophagienne :
Elle est employée quand l’échographie trans-thoracique ne montre pas suffisamment les choses, ce qui est le cas pour les personnes ayant une mauvaise "échogénicité". Elle est également employée pour mieux préciser l’état des valvules, de l’aorte, ou chercher un caillot dans l’oreillette gauche avant de réduire un trouble du rythme.
Elle se fait avec une minuscule sonde d’échographie au bout d’un tuyau souple.
Vous vous présentez à l’échographie à jeun et sans avoir bu ni fumé.
Le médecin pratique une anesthésie locale en spray, puis vous respirez lentement pour vous relaxer, et avalez le bout du tuyau (pensez à une grosse bouchée). Certaines équipes les font sous anesthésie générale .
La sonde est doucement descendue jusqu’au niveau du coeur, les clichés sous différents angles sont pris. L’ensemble dure 10 à 20 minutes.
Après l’examen, attendez environ 1 heure avant d’avaler quelque chose, à cause de l’anesthésie du pharynx qui vous ferait avaler de travers.
Les effets secondaires sont seulement le réflexe nauséeux parfois insuffisamment inhibé, et le blocage psychologique à avaler ce solide, qui peut rendre le début de l’examen un peu stressant...
Les indications :
À peu près toutes les pathologies cardiaques relèvent d’une première exploration par échographie.
L’angine de poitrine : on peut vérifier d’emblée la force de contraction et évaluer son pourcentage d’efficacité. Complété par l’injection d’un médicament augmentant l’activité cardiaque, elle est une alternative à l’épreuve d’effort pour ceux qui n’y arrivent pas.
Pour étudier l’origine d’un souffle , surveiller les répercussions d’une anomalie connue sur les conditions d’éjection du sang ou son circuit dans le coeur, d’une hypertension artérielle , et pour surveiller la fonction cardiaque des insuffisants coronariens et des insuffisants cardiaques .
Pour rechercher un caillot dans le coeur ou à l’origine de l’aorte.
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Échographie en traumatologie
Définition :
L’échographie en traumatologie utilise les images fournies par la réflexion des ultrasons pour dépister certaines lésions aiguës.
Qu’est-ce qu’on peut voir :
Toute présence anormale de liquide sera visible en noir : les saignements et épanchements forment des poches noires. L’oedème, lui, donne une zone moins échogène, plus ou moins régulière.
Les zones fibreuses, cicatrices des lésions anciennes forment des images plus échogènes, plus blanches. Si elles sont calcifiées, il y a des petits cônes d’ombre postérieurs.
Le médecin peut aussi repérer des discontinuités dans la structure, en cas de déchirure même partielle d’un muscle ou d’un tendon.
Des anomalies de la membrane de l’os peuvent aussi être visible avec un médecin très habitué et bien équipé. Il peut dépister des modifications sur les attaches des muscles.
Ses indications
Elles sont de plus en plus vastes, avant tout pour les parties molles , non osseuses : lésions des tendons , des ligaments et des muscles , que ce soit au cours d’un accident aigu ou de microtraumatismes répétés.
Toute modification de la structure peut être repérable si la lésion est peu profonde et si la sonde utilisée pour l’examen utilise des hautes fréquences, donnant une grande définition de l’image.
Les lésions musculaires :
L’examen montre l’importance d’éventuelles déchirures avec saignements. Il permet d’évaluer la durée à prévoir pour la guérison, et d’orienter le traitement.
Il peut montrer des cicatrices, que celles-ci soient fibreuses, calcifiées, ou avec un kyste .
Les tendons :
En cas de douleur aiguë : le médecin peut découvrir une inflammation avec oedème ou épanchement dans les poches de glissement, des calcification, des micro-déchirures.
Dans les tendinites : on dépiste l’oedème, la fibrose, des micro-déchirures.
Les entorses
Les entorses . Les mêmes lésions que sur les tendons sont visibles.
Un arrachement d’une attache à la limite de l’os, non visible sur la radiographie osseuse , est repérable en échographie.
Les os :
Une échographie de bonne qualité est capable de montrer des modifications de la structure de l’os quand celui-ci est assez superficiel. On découvre ainsi une périostite , une pseudarthrose , un abcès ...
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Fond d'oeil
Définition :
Le fond d’oeil est un examen de la rétine, pratiqué par le médecin à l’oeil nu, au moyen d’un instrument optique. Cet instrument associe une loupe et une lumière très fine qui éclaire directement ce que l’on regarde.
Le médecin observe à travers l’ouverture de la pupille, soit sans préparation, soit au mieux après avoir provoqué la dilatation de celle-ci.
Comment cela se passe :
Quand le médecin vous prescrit un fond d’oeil, prévoyez de préférence de ne pas conduire, ou de vous faire accompagner, car une fois la pupille dilatée, votre vision va rester floue pendant plusieurs heures, sans aucune adaptation possible à la luminosité.
Avant de faire le fond d’oeil, le médecin vous dépose une goutte de collyre dans l’angle de l’oeil qui va dilater la pupille. Vous retournez dans la salle d’attente, entre de 10 minutes à une demi-heure afin que la dilatation soit suffisante.
Le médecin peut utiliser un petit appareil à main, qui permet déjà de voir beaucoup de choses. C’est la technique ambulatoire employée par les ophtalmologistes à l’hôpital qui vont de service en service pour effectuer cet examen. Lorsqu’il s’agit d’un examen plus approfondi, les ophtalmologistes utilisent un appareil fixe à 3 miroirs, où vous devez appliquer le front, et fixer tout droit en cillant le moins possible. Cet examen permet d’explorer toute la surface de la rétine, en particulier la zone de la vision précise (la macula), et la périphérie où surviennent en premier les décollements.
Que montre-t-il ?
Les veines et artères de la rétine :
Elles peuvent avoir un aspect grêle et raide. C’est le cas de l’hypertension artérielle évoluée par exemple.
Elles peuvent être gonflées, entourées d’oedème dans beaucoup de pathologies générales, en particulier le diabète évolué. Le fond d’oeil fait d’ailleurs normalement partie de la surveillance annuelle du diabète.
La papille
La zone en relief où se rassemblent les fibres nerveuses qui constituent ensuite le nerf optique s’appelle la papille. Celle-ci peut être trop en relief et oedémateuse en cas d’hypertension intracrânienne . À l’inverse, elle peut être atrophiée, accompagnant alors une baisse de la vue. C’est ce qui se passe en cas de glaucome qui a évolué sans traitement.
On peut enfin, en urgence, et sans dilatation, pratiquer un fond d’oeil seulement pour rechercher un oedème de la papille pour s’assurer de l’absence de risques avant de pratiquer une ponction lombaire . Le fond d’oeil est le préalable à des troubles neurologiques aigus, ou pour chercher des hémorragies en cas de thrombopénie .
sarihamid-
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Re: Examens complémentaires
Produit de contraste
Définition d'un produit de contraste
Un produit de contraste pour les examens d'imagerie est un liquide contenant un certain élément (l'iode pour les examens aux rayons X, et un produit radioactif de faible activité pour l'imagerie par résonance magnétique ou IRM), qui donne une image blanche sur les clichés.
Il permet, selon le mode d'administration et le moment où sont pris les clichés, de cerner les contours des organes creux ou entre plusieurs éléments, ou de préciser la manière dont un organe, une lésion, sont irrigués.
Les différentes possibilités :
Produits injectés dans les vaisseaux sanguins :
À l'injection, cela donne une impression de grande chaleur, à ne pas confondre avec une réaction allergique. c'est une sensation tout à fait normale avec l'iode.
En intraveineux : soit en une seule fois avec une aiguille fine, qui peut être plus fine que l'aiguille que vous connaissez pour les prises de sang, donc moins désagréable. On peut aussi utiliser un fin cathéter (petit tuyau souple) que l'on laisse en place le temps de l'examen s'il faut envoyer de petites quantités à la demande . Les examens les plus courants : artériographie , urographie intraveineuse , coronarographie .
En intraveineux, mais avec une perfusion : le produit est mélangé à une petite quantité de liquide de remplissage des veines, soit salé (sérum physiologique), soit sucré (glucosé) : cela permet une administration régulière, utile en particulier pour bien voir les reins. Il n'empêche qu'il faut bien s'hydrater en buvant beaucoup d'eau pour préserver un bon fonctionnement du rein.
En intra-artériel : il y a d'abord une anesthésie locale pour améliorer le confort de la piqûre, puis le médecin ponctionne une artère, soit au bras, soit au pli de l'aine, soit au cou, et il fait remonter le trajet du vaisseau à un fin cathéter sous contrôle visuel sur un écran, pour injecter le contraste au plus près de l'organe à examiner.
Dans les lymphatiques : on injecte le produit au niveau du pied. il y a un premier repérage des vaisseaux lymphatiques en injectant un produit coloré près du gros orteil. Quand les lymphatiques sont visibles, le médecin fait une anesthésie locale puis introduit un fin cathéter dedans, pour injecter le produit.
La voie orale : pour opacifier les voies digestives hautes (oesophage , estomac , duodénum ).
Les lavements avec contraste : soit avec un produit soluble dans l'eau (en cas d'urgence, il n'y a pas de risque en cas de perforation digestive), soit avec un produit plus épais, la baryte, qui donne de meilleures images).
Par voie locale : elle est spécifique de l'organe à examiner : dans un pore du mamelon pour la galactographie , par voie vaginale, à travers le col de l'utérus, pour l'hystérographie , ou en injectant directement dans une cavité (un kyste par exemple).
Et pour l'imagerie par résonance magnétique nucléaire : le contraste est provoqué par des produits à très faible et très courte radioactivité, qui donne une résonance différente des tissus de l'organisme, et donc le contraste.
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