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Santé des enfants:ALIMENTATION

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Post by sarihamid Thu 1 Dec - 16:33


Alimentation diversifiée

Définition :

Le passage à l’alimentation diversifiée correspond au moment où l’enfant ne va pas se nourrir exclusivement de lait, et passer progressivement à des aliments nouveaux et peu à peu à une alimentation variée proche de l’adulte.

Cette période s’étend de l’âge de 6 mois à 1 an environ.

Les principes de la diversification :

Elle se faisait auparavant à partir de 4 mois. À présent, on la conseille plutôt à partir de 6 mois pour diminuer les risques d’allergie alimentaire .
Si on introduit un nouvel aliment alors que l’intestin n’est pas encore capable de le transformer correctement, cela peut entraîner des réactions d’intolérance de l’organisme, envers des composants qu’il ne sait pas reconnaître. On a ainsi constaté que plus les parents étaient pressés de diversifier l’alimentation, plus le nombre d’allergies alimentaires augmentait chez leurs enfants.
Pour les mêmes raisons, on introduit en dernier les aliments réputés les plus allergisants : l’oeuf, le poisson, les fruits exotiques, l’huile d’arachide. Le soja pose un problème car les allergies ne sont pas rares, et pourtant il est souvent employé en remplacement en cas d’allergie aux protéines du lait de vache.

Comment faire ?

On commence par ajouter des farines sans gluten aux biberons pour les épaissir. Cela permet d’habituer le nourrisson à une texture progressivement différente. De plus, cela lui permet de tenir toute la nuit sans avoir faim.
Ensuite, vers l’âge de 4 mois, les jus de fruits seront introduits. Avant cet âge, cela n’est pas utile, car les laits artificiels sont correctement supplémentés.
Puis, on commence à introduire des légumes en purée, additionnés en quantité croissante à la bouillie. Ce n’est que lorsque l’enfant commence à avoir ses premières dents qu’on peut les donner seuls. Il en est de même pour les fruits, qui seront d’abord cuits puis crus et râpés.
Ensuite, on ajoute à la cuillere de la viande blanche hachée (poulet), des petits suisses, des biscuits qui fondent.
On ajoutera ensuite progressivement un aliment nouveau à la fois, en terminant par les oeufs, le poisson, etc.
À l’âge de 1 an, l’alimentation est variée, et proche de celle de l’adulte à la texture près, puisque l’enfant n’est pas encore en mesure de tout mâcher.


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Post by sarihamid Thu 1 Dec - 16:48

Besoins en eau chez l'enfant

L'eau est le composant le plus important qui constitue le corps humain. Les enfants sont constitués à près de 85% d'eau, ce qui explique pourquoi leurs besoins dans ce domaine sont considérables.


Répartition

L'eau usée est éliminée par les reins. Ce point est important chez le nourrisson, parce la concentration de ses urines est faible. cela signifie que ses pertes en eau sont significatives et que par conséquent il peut souffrir facilement de deshydratation .

Chez l'enfant plus âgé, un défaut temporaire d'apport en eau est compensé par une capacité plus forte à concentrer les urines.

Les besoins standards en eau d'un enfant sont approximativement de 100 millilitres par kilo à l'âge de 3 jours, 150 ml à 10 jours, 160 ml à 3 mois, 150 ml à 6 mois, 140 ml à 9 mois, et 180 ml à 12 mois.

Les apports en eau sont fournis par l'eau absorbée (boissons et nourriture) et l'eau produite par le métabolisme. Au cours de ces métabolismes produits par le corps, les lipides nécessitent deux fois plus d'eau que les glucides et les protides.

Elimination : 65% de l'eau est éliminée par les urines et 10% par les intestins. La différence représente les pertes invisibles par la peau, la transpiration et la respiration qui varie en fonction de l'activité physique et la température extérieure.

En cas de diarrhée et de vomissements, la quantité d'eau éliminée est alors supérieure.


RAPPEL:

Trajet de l'eau dans le corps

L’eau suit un trajet très précis dans notre organisme. Et comme elle est le diluant de toutes les substances chimiques du corps, elle est soumise à toutes les sauces.

Vie et mort d’une molécule d’eau.

Toute molécule d’eau qui se trouve dans les intestins n’a que deux possibilités : soit elle est éliminée dans les selles, soit elle est absorbée par une cellule de la paroi intestinale. De là, elle va rapidement diffuser dans le sang qui parcourt les vaisseaux de la paroi intestinale. De là elle gagne le foie.

À ce niveau, soit elle est absorbée par une cellule du foie pour servir de diluant du milieu intérieur de la cellule hépatique, soit elle poursuit son chemin dans le sang.

Là elle n’a que trois possibilités :

Soit à un moment quelconque de son parcours, elle pourra être récupérée par une cellule quelconque du corps.
Soit elle va passer dans un tissu (par exemple le tissu sur lequel repose la peau, ou le tissu de soutien des poumons ou celui d’un organe quelconque du corps).
Soit elle va à la suite d’un parcours compliqué être éliminée par le rein dans les urines.
Son parcours est donc à la fois très précis et très aléatoire.

L’eau dans la cellule

Le destin d’une molécule d’eau est donc de pénétrer à un moment ou à un autre dans une cellule. Là, elles sont corvéables à merci. Elles peuvent être consommées au cours d’une réaction chimique qu’on appelle hydrolysation , c’est à dire destruction par l’eau. Ses atomes (deux atomes d’hydrogène pour un atome d’oxygène) seront donc incorporés à un produit qui va lui-même être transformé en un autre. La molécule d’eau a alors disparue.

Mais elle peut renaître facilement ailleurs, en particulier pour toutes les réactions qui créent de l’énergie. Toute création d’énergie s’accompagne de la création d’une molécule d’eau et de la formation d’une molécule de gaz carbonique. Finalement, une molécule d’eau n’a qu’une vie brève, mais ses atomes sont éternels.

Les trois habitats possibles de l’eau

L’eau peut donc habiter 3 compartiments possibles au cours de sa vie :

La cellule
Le sang (le plasma sanguin pour être précis)
Les tissus interstitiels qui ne sont ni la cellule ni le sang.
Ce sont ces va-et-vient d’un compartiment à l’autre qui constituent les mouvements d’eau dans l’organisme et qui assurent en permanence une parfaite hydratation de notre corps
.
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Post by sarihamid Thu 1 Dec - 17:22



Besoins en glucides chez l'enfant


L’alimentation de l’enfant comporte une part très importante de glucides.


Répartition des besoins

Les glucides existent sous différentes formes :

Les sucres simples et absorbés facilement : glucose, fructose (le sucre des fruits).
Les sucres à transformation rapide : le saccharose (le sucre banal), le lactose et le maltose (principaux sucres des laits infantiles).
Les formes complexes comme l’amidon, qui est lentement absorbé, ou certains sucres de structure non assimilables comme la cellulose, qui participent au transit intestinal et à l’élimination de certains éléments.

Les différents sucres

Le glucose : il n’en faut pas plus de 5% dans l’alimentation. Il provient aussi de la division du saccharose (le sucre), du lactose et des sucres complexes. Il est très vite absorbé et il correspond au sucre de référence pour classer les différents glucides selon leur vitesse d’assimilation.

Le fructose vient des fruits ou de la scission du saccharose. Il est absorbé un peu moins vite, et est intéressant pour les sportifs et les personnes qui ont un diabète .
Le lactose : il est formé de glucose et de galactose. Le galactose est un élément indispensable à la composition du cerveau, et il ne développe pas le goût sucré chez l’enfant.

Le saccharose est une association de fructose et de glucose : au goût très sucré, il favorise aussi les caries. Il ne doit pas représenter plus de 10% des apports.
Le maltose est l’association de 2 molécules de glucose. C’est surtout une forme intermédiaire de la transformation des glucides complexes.

Les molécules à base de plusieurs molécules de glucose : le dextrine-maltose, peu sucré, est souvent ajouté aux laits infantiles. L’amidon est le plus répandu et se trouve dans les tubercules (pommes de terre), les racines, les graines (riz, maïs). L’enfant est rapidement capable de les assimiler.

Les fibres alimentaires : principalement la cellulose (enveloppe des végétaux), les pectines et l’hémicellulose, qui accompagnent la cellulose. Elles retiennent l’eau et permettent aux matières fécales de gonfler, ce qui facilite leur évacuation : c’est un traitement naturel de la constipation.
Les fibres digestibles et peu ou non assimilables, susceptibles de fermenter, permettent la croissance de la flore de l’intestin indispensable à son équilibre.


RAPPEL:

Métabolisme des glucides

C'est l'ensemble des réactions chimiques qui se passent dans la cellule et qui concernent les glucides, c'est à dire les sucres. Les réactions de destruction des sucres, s'appellent du catabolisme glucidique, les réactions qui permettent la fabrication des sucres, de l'anabolisme glucidique.

D'où viennent-ils ?

La réponse est immédiate : les sucres proviennent de l'alimentation. Ce sont les glucides. Il y a des sucres lents (farine, pain, céréales, etc.) et des sucres rapides (sucre, fruits, etc.). C'est simple.
C'est simple, mais c'est moins évident quand on est une cellule intestinale chargée d'absorber le sucre qui provient en effet de l'alimentation. Et ça devient encore moins simple si on est une cellule du foie. Car pour elle, les sucres ce ne sont ni de la farine, ni des fruits, ni même leurs constituants simples (sucres rapides ou sucres lents), ce sont des molécules de glucose qui ont été fournies au foie par le sang en provenance des intestins. Un point c'est tout !
Et si on est une cellule du cerveau, bien malin qui pourrait dire d'où vient cette molécule de glucose : de l'alimentation ? ou des nombreuses réactions chimiques qui ont pu aboutir à la formation de glucose à un moment ou à un autre ?
La réponse est toujours la même : tout dépend où l'on se place.

Le schéma général du métabolisme des glucides

Deux voies possibles : la dégradation ou la synthèse.

La dégradation
La dégradation s'effectue lorsqu'il y a des glucides en excès, notamment après les repas. La synthèse s'effectue lorsqu'on est en manque de glucose.
Le glucose, carburant général de l'organisme passe par la voie de la "glycolyse" qui signifie destruction du glucose, pour aboutir à la formation d'un produit intermédiaire, l'acetyl-CoA. Celui-ci entre dans le cycle de Krebs pour fabriquer de l'énergie qui sert à toutes les cellules de l'organisme.
Une autre voie existe, "la voie des pentoses", qui sert à dégrader les glucides autres que le glucose. Cette voie rejoint la glycolyse.
Une dernière voie est celui de la "glycogénogénèse" : tout le glucose en excès qui ne peut pas être détruit, va être stocké dans le foie et le muscle sous forme de glycogène .
La synthèse
En cas de pénurie de glucose, l'acétyl-CoA au lieu de nourrir le cycle de Krebs, va se transformer en glucose par une voie appelée glycogénèse.
De même, les réserves de glycogène vont permettre la formation de glucose par la voie de la glycogènolyse.

Le glucose : carburant unique de la cellule.

Alors, le mieux pour comprendre le métabolisme des glucides c'est de s'imaginer qu'on est une molécule de glucose. La compréhension n'empêche pas l'humour. Attachez vos ceintures, le voyage décoiffe un peu !
Vous étiez donc, modeste molécule de glucose, incorporée dans du saccharose, le banal sucre en poudre qui n'est pas autre chose qu'une molécule de 12 atomes de carbones composée d'une molécule de glucose (vous-même) et une molécule de fructose. Vous avez été séparé de votre compagnon le fructose, par les amylases qui sont des enzymes fabriquées par le pancréas . Le fructose comporte comme vous 6 atomes de carbones. Il appartient à la grande famille des hexoses mais avec un enchaînement de ses atomes légèrement différents du vôtre. Vous vous retrouvez donc tout seul au milieu des intestins, au milieu de toutes les molécules, certaines prêtes à être absorbées par l'intestin et d'autre pas.
Vous êtes alors immédiatement pris en charge par la cellule intestinale qui vous fait passer de l'autre côté, c'est à dire dans un vaisseau sanguin qui vous conduit au foie. Vous n'êtes pas tout seul : quelques acides gras, des acides aminés, des protéines. Vous au moins n'avez pas besoin de transporteur comme certains lipides ou certaines grosses protéines puisque vous pouvez être dissous facilement dans le sang.
Vous parvenez sans encombre au foie, plus exactement à la cellule hépatique qui vous fait rentrer sans frayeur. Enfin presque, puisque l'insuline est là pour vous pousser à l'intérieur de la cellule avec un air bougon.
C'est là que les ennuis commencent pour vous. De deux choses l'une : ou bien la cellule du foie est en manque de glucose, ou bien elle en a trop. Si elle en a trop, pas de problème, un système enzymatique vous attrape, vous remet les atomes en place et vous colle sur un de vos congénères, glucose également de son état. Un autre glucose va venir se coller sur vous, ça y est, vous faites partie du glycogène, molécule géante faite d'une myriade de molécules de glucose. Sans le savoir vous avez participé à la glycogénogenèse (fabrication du glycogène). Pas mal pour un début ! Vous savourez votre succès, mais c'est monotone car vous allez rester là tant qu'on n'aura pas besoin de vous. Vous pensez alors à l'autre solution, celle qui aurait consisté à être immédiatement utilisé dans l'énorme roue que vous voyez s'agiter au fond de la cellule : le cycle de Krebs . Patience votre tour viendra.

Et un jour votre tour arrive, vous allez le regretter : la cellule est en manque d'énergie, il en faut d'urgence ! C'est le glucagon qui le dit (l'ennemi juré de l'insuline). Il vous décolle de là où vous étiez, active le système enzymatique de la glycogénolyse (destruction du glycogène), et vous relâche dans la cellule.
Pas pour longtemps, car la chaîne de la glycolyse aérobie se met en route et vous transforme en chair à pâté : en deux coups d'enzyme on vous coupe en deux, et de vos atomes écarquillés, vous voyez avec terreur se rapprocher la terrible roue du cycle de Krebs. Ca y est vous n'êtes plus une molécule de glucose, mais une molécule d'acide pyruvique, le carburant de cet ogre terrible. Vous allez subir illico une série de transformations qui vont vous amputer progressivement de vos 6 atomes de carbones pour en récupérer l'énergie. Car c'est à cela qu'il sert ce cycle infernal : à produire de l'énergie à partir de la molécule banale que finalement tout le monde s'arrache : vous même, le glucose.
Que reste t-il de vous ? de deux choses l'une : ou bien vous êtes éliminé du cycle sous forme de gaz carbonique, éjecté par la cellule hépatique dans le sang et finalement éjecté dans l'atmosphère par la respiration, ou bien vous repassez pour un tour dans le cycle de Krebs.
Il ne restera finalement rien de vous. Comme toutes les autres molécules de glucose qui sont passées par le foie, tous vos atomes de carbone et la moitié de vos atomes d'oxygène finiront en gaz carbonique, c'est à dire ...en fumée, tandis que l'autre moitié se combinera avec vos hydrogènes pour donner de l'eau, laquelle sera utilisée dans la cellule même, ou relâchée dans le sang.
Glucose 2 : le retour !
Mais rêvons un peu ! On a toujours besoin de glucose, surtout en période de disette où il faut malgré les restrictions alimentaires fournir encore et toujours de l'énergie et alimenter cet insatiable cycle de Krebs. Puisqu'on en manque, on va en fabriquer. L'insuline aidée d'autres hormones va aller chercher quelques acides gras ou quelques acides aminés dans la circulation. On recrute ! Un système enzymatique dit de la néoglucogenèse (fabrication de nouvelles molécules de glucose ) va les rafistoler en acide oxalique, l'un des stades de transformation par lequel vous étiez passé au cours du cycle de Krebs. Un peu de conscience vous revient, le cauchemar ne va pas recommencer ? Par chance, un contre-ordre survient : l'insuline, encore elle, annonce que finalement un important arrivage de glucose est imminent dans les intestins. On vous reconstitue grâce la fusion de deux acides pyruviques. Vous êtes redevenu vous-même, et vous échappez de peu au supplice de la roue, mais pas à celui de la gycogénogenèse où l'on vous colle à nouveau. Happy end, mais c'est pas une vie d'être du glucose.

Et ailleurs que dans le foie ?

Vous apprenez alors que c'est monnaie courante dans l'organisme humain : toutes les cellules consomment du glucose grâce au cycle de Krebs, car toutes les cellules ont besoin d'énergie. Toutes les cellules, ça veut dire tous les organes : le cerveau pour réfléchir, le rein pour fabriquer les urines, le coeur pour se contracter... Certains d'ailleurs sont assez mal lotis. C'est le cas du muscle. La cellule musculaire est une formidable consommatrice d'énergie. Elle aussi a un système de stockage du glucose sous forme de glycogène. Mais il se pose en plus pour elle la problématique suivante : a t-elle ou non suffisamment d'oxygène ?
Ce n'est pas évident, car qui dit formation d'énergie par le cycle de Krebs, dit création de gaz carbonique et d'eau. Or cela demande beaucoup d'oxygène. Et il se trouve justement que lors des efforts physiques intenses, l'organisme consomme des quantités d'oxygène tellement importantes que la respiration ne peut en fournir suffisamment. La glycolyse qui était aérobie , c'est à dire en présence d'air , va se faire anaérobie , donc sans air. Les molécules de glucose qui arrivent au seuil du cycle de Krebs ne se transforment pas en acide pyruvique, mais en acide lactique, l'un des responsables des crampes musculaires. Mais cette réaction de glycolyse anaérobie est réversible dès qu'il y a suffisamment d'oxygène, et le cycle de Krebs peut reprendre sa ronde infernale.

La relation du métabolisme glucidique avec celui des lipides et des protides
Il ne se fait que par l'intermédiaire du cycle de Krebs, véritable plaque tournante de tous les métabolismes de la cellule.
La coopération entre les divers métabolismes passe par l'action d'hormones communes. Par exemple l'insuline favorise la destruction du glucose ou son stockage, mais favorise la synthèse des protéines et s'oppose à la destruction des graisses.
Si l'on veut bien comprendre la coopération entre ces divers métabolismes, impossible donc d'échapper à un petit couplet sur le cycle de Krebs. Mais peut-être n'est-ce pas de votre goût...

Les troubles du métabolisme des glucides

Ils proviennent du mauvais fonctionnement au cours de l'une ou l'autre des réactions chimiques lors de l'anabolisme ou du catabolisme des glucides :

Soit à cause de problèmes hormonaux (insuline et glucagon).
Soit à cause de problèmes enzymatiques.
Soit à cause de manque d'apport (jeûne par exemple).
Ces troubles se manifestent dans le sang :

Soit par une hypoglycémie .
Soit par une hyperglycémie .





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Post by sarihamid Thu 1 Dec - 17:26




Besoins en lipides chez l'enfant

Les lipides sont indispensables à la croissance de l’enfant, en particulier de son cerveau.


Répartition des besoins

Les besoins correspondent à 30% des apports caloriques quotidiens. Les lipides sont de plus des transporteurs obligatoires de certaines vitamines : A, D, E, K.

Les différents lipides

Les acides gras poly-insaturés à longue chaîne. Ils sont présents dans les triglycérides (95% de l’alimentation). Ils comportent des acides gras essentiels, qui doivent être présents dans l’alimentation : ce sont surtout l’acide linoléique et l’acide alpha-linolénique, ainsi que l’acide arachidonique, l’EPA et le DHA (dont le taux est élevé dans la rétine et le cerveau). Ces lipides sont des précurseurs pour la formation de molécules importantes du mucus digestif, et ont un rôle important dans les réactions inflammatoires et de défense, la coagulation du sang. Enfin, ils ont un rôle majeur dans le développement cérébral et rétinien du nourrisson. Il est question que les laits infantiles soient supplémentés en DHA.
Les lipides composés : il s’agit des phospholipides (par exemple la lécithine de l’oeuf), les glucolipides et les lipoprotéines qui sont des molécules de transport. Ce sont des molécules essentielles sur le plan biologique et pour la croissance.
Les stérols : le principal est le cholestérol. C’est un composant normal des membranes des cellules, et le précurseur obligatoire des acides biliaires et des hormones dites stéroïdes (par exemple le cortisol et les hormones sexuelles).


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Post by sarihamid Thu 1 Dec - 17:30


Besoins en minéraux chez l'enfant

Les minéraux sont des éléments indispensables au bon fonctionnement des cellules et donc à toutes les réactions métaboliques qui s’y passent. Les minéraux dont la quantité est la plus importante sont le sodium, le potassium, le calcium, le magnésium et le phosphore. Les autres minéraux en moindre quantité s’appellent des oligoéléments .


Les principaux minéraux.

Le sodium : il en faut de 1 à 2 milligrammes par kilo et par jour jusqu’à 3 ans. C’est le sel minéral le plus répandu dans l’organisme.
Les apports en potassium sont de 1 à 2 milligrammes par kilo et par jour. Il est indispensable pour la fonction musculaire et le rythme cardiaque.

Les besoins en calcium dépendent beaucoup de la croissance osseuse et des apports en vitamine D. Le calcium a un rôle important pour la structure de l’os, mais aussi pour beaucoup d’enzymes, ainsi que dans l’excitabilité neuromusculaire. Les besoins quotidiens sont de : 400 mg avant 6 mois, 600 mg jusqu’à 12 mois, 800 mg jusqu’à 9 ans, 1000 mg de 10 à 12 ans, 1200 mg pendant la puberté.

Les besoins en phosphore sont liés à ceux du calcium. Le phosphore a un rôle important dans le fonctionnement du cerveau et le métabolisme énergétique, mais aussi dans la croissance.

Les besoins en magnésium sont de 50 mg par 24 heures chez le nourrisson, 100 à 200 mg par jour chez l’enfant ; ils sont augmentés dans les périodes de forte croissance.

Les besoins en vitamines :
Une alimentation déséquilibrée peut être responsable d’états de carence latente qu’on appelle une avitaminose .

Dans les cas où les apports ne sont pas assez variés, ou dans les périodes de croissance, de grosse activité sportive, de maladie, une supplémentation équilibrée sur 2 à 3 semaines est possible.

Attention pour la vitamine D : la supplémentation des laits infantiles ne suffit que rarement, surtout en période hivernale ; il faut ajouter 400 à 800 unités par jour que le pédiatre prescrit lors des visites médicales de l’enfant.


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Post by sarihamid Thu 1 Dec - 17:33


Besoins en oligoéléments chez l'enfant


Les oligoéléments sont des minéraux en très faible quantité dans l’organisme. Toutefois leur présence est indispensable. Par exemple, une carence en fer donnera une anémie .


Les oligoéléments indispensables

À part le fer et le fluor, une alimentation équilibrée couvre assez bien les besoins.
Les besoins en fer sont plus importants la première année : 10 à 15 mg par jour ; les laits infantiles deuxième âge en sont supplémentés.
Le fluor est peu présent dans les eaux de boisson en France, et une supplémentation est recommandée pour protéger l’émail dentaire des caries : de 0,1 à 1 mg par jour jusqu’à 1 an, 0,5 à 1,5 mg les deux années suivantes, 1,5 mg jusqu’à 16 ans.


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Post by sarihamid Thu 1 Dec - 17:39


Bonnes habitudes alimentaires chez l'enfant


D'après les spécialistes, les meilleures habitudes comme les plus mauvaises d'ailleurs se prennent avant 6 ans et persistent jusqu'à l'âge adulte où il devient plus difficile d'en changer.

Quelques conseils

Donnez-lui à manger un peu de tout dans tout , au cours des trois repas de la journée, sans se resservir et en mangeant lentement. Il est inutile d'interdire les douceurs (gâteaux, chocolat, glaces). En revanche, passez un contrat avec l'enfant pour limiter leur quantité au cours de la semaine.

Faites-lui prendre un vrai petit-déjeuner (on s'est aperçu que les enfants gros sautaient allègrement ce repas essentiel pour se rattraper sur les autres). Le petit déjeuner devrait comporter le quart de la ration alimentaire journalière.

Interdisez-lui formellement le grignotage entre les repas.

À table, ne lui donnez à boire que de l'eau plate et éviter les boissons gazeuses, même sans sucre, qui entretiennent le goût pour le sucré. Réservez les sodas pour les occasions ; les jus de fruits sont bienvenus au goûter ou au petit-déjeuner.

Le matin, donnez-lui du lait demi écrémé. Abandonnez sans hésiter les yaourts et fromages blancs 0% insipides et déprimants. Mieux vaut lui proposer les nature, sans sucre , qu'il suffira de parfumer à la confiture ou au miel, en moindre quantité.
Plutôt que les barres chocolatées particulièrement riches, proposez-lui du pain et du chocolat ou une bonne tartine de fromage.
Réapprenez à cuisiner léger : le court bouillon ou les vapeurs', plutôt que la friture. D'accord pour le Mac-Do, mais attention ça se mérite !

Remplacez la vinaigrette par des sauces allégées ou bien par des assaisonnements au yaourt-citron relevés d'herbes aromatiques.

Surtout ne supprimez pas le pain, les pâtes ou le riz sous prétexte que cela fait grossir . Pour le caler, vous seriez obligé de lui donner à la place deux fois plus de saucisson ou de fromage. Or à quantité égale, on trouve le double de calories dans les graisses que dans les sucres. L'autre avantage des sucres lents comme les pâtes, c'est qu'ils rassasient pour un bon moment.
Ne vous précipitez pas pour apporter le plat de résistance, aussitôt l'entrée terminée, sous prétexte que le pauvre chéri ne tient plus. Il peut très bien attendre et ne pas gâcher le plaisir de la famille par trop de hâte.

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Post by sarihamid Thu 1 Dec - 17:44


Perte d'appétit chez l'enfant


De même que la fièvre, c’est un motif fréquent de consultation chez le pédiatre. Les causes sont variables selon l’âge.


L’appétit selon l’âge

Chez le nourrisson (surtout s'il est nourri au sein), il faut s'en inquiéter rapidement, considérer ce symptôme comme une urgence et appeler le médecin en conséquence.
Chez le jeune enfant, le caractère d'urgence est beaucoup moins marqué. Généralement, on trouve à l'origine un syndrome infectieux mais surtout un acte de rébellion , le premier rapport de force avec les parents. Aussi avant de s'inquiéter outre mesure, il faut être bien averti d'un certain nombre de principes de base à respecter, en particulier savoir toujours entretenir le dialogue avec l’enfant.

Les points importants

L'enfant mange pour se nourrir, pas pour faire plaisir à ses parents. En fait, son comportement est plus proche de la réalité que le nôtre.

Un enfant de plus de 3 ans, dont le poids reste stable sur une période de l’ordre de 3 semaines à 1 mois, est un enfant qui mange à sa faim, même s'il semble qu’il ne mange rien . En revanche, un nourrisson dont le poids stagne est un enfant qui maigrit.

Quelques principes :

Ne forcez pas un enfant à finir son plat.
En revanche, ne lui donnez pas un autre plat à la place.
Remplissez peu son assiette quitte à le resservir.
Le repas doit durer moins de 30 minutes.
Ne lui donnez pas à manger entre les repas.
L'appétit ne se force pas à coup de punitions ou de récompenses.
Et puis, de toute façon, on a tendance à trop manger, trop saler, trop sucrer, comme si on avait peur que les enfants manquent de quelque chose. C'est une erreur.

Votre attitude

D'abord, vérifier si l'enfant maigrit :

S'il ne maigrit pas :
Variez les menus jusqu'à ce que vous trouviez ce qu'il aime.
Mangez en famille et non pas devant la télévision : en effet, regarder manger ses parents qui suivent le journal télévisé n'a rien de très appétissant, ni de très intéressant, car les actualités à cet âge ne valent pas un bon dessin animé.
Ne laissez à la portée des enfants que des céréales, des fruits ou des légumes crus : pas de gâteaux ni de sucreries.
Et surtout, vous, n'en faites pas une maladie s'il ne mange pas.

S'il maigrit
Il faut consulter le médecin pour comprendre la raison de cette perte d’appétit et de cette perte de poids, lesquelles sont alors forcément liées.

L’attitude du médecin

Il fera un examen complet (gorge, oreilles, poumons et ventre) qui suffira à éliminer une cause évidente chez le tout petit. Par exemple :

Une maladie infectieuse : rhinopharyngite , grippe , otite etc.
Une erreur de régime : alimentation diversifiée trop précoce, excès d'alimentation etc.
Une maladie coeliaque .
Et surtout les causes psychologiques, comme les dépressions , ou les problèmes psychoaffectifs familiaux ou scolaires.
À partir de l’adolescence, l’une des causes à ne pas laisser passer est l’anorexie mentale , qui touche essentiellement la jeune fille.


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Santé des enfants:ALIMENTATION Empty Re: Santé des enfants:ALIMENTATION

Post by sarihamid Thu 1 Dec - 17:50



Pouce ou tétine ?

Le pouce ou la tétine ? Ce n’est un dilemme que pour les parents, car l’enfant choisit aussi bien l’un que l’autre, pourvu qu’il ait quelque chose dans la bouche.
De plus, une autre querelle existe, pire que celle des capulet et des Montaigu : les adeptes du pouce et ceux de la tétine.


La situation

En fait ce qui vous rend perplexe les opposants à la tétine, c’est la notion d’hygiène puisque bien souvent la tétine tombe et traîne par terre. Ce à quoi répondent les détracteurs du pouce : de toute façon le pouce… traîne aussi par terre et il déforme les dents à forme d’appuyer dessus ; et puis au moins, la tétine on peut la supprimer, tandis que le pouce…


Ce qui se passe dans sa tête

Dès le sixième mois, dans le ventre de sa mère, le fœtus tête son pouce. C’est un réflexe de succion tout à fait normal.
Par la suite, hors du ventre de sa mère, il retrouvera ce même pouce qui lui rappelle cet endroit chaud où il se trouvait.

L’interprétation du psy

Qu’il s’agisse du pouce ou de la tétine, le fait de sucer calme l’enfant et lui fait du bien car c’est encore, comme le doudou un objet transitionnel qui lui permet de mieux supporter la frustration de la séparation d’avec son père et sa mère.
Jusque vers 4-5 ans, l’enfant a besoin de cet objet. Et parfois il peut garder cette habitude très longtemps, parfois jusque vers l’âge de 10-12 ans. La tétine ou le pouce demeure un moyen de compensation et d’apaisement.
Mais au-delà se pose le problème des dents dont l’arcade dentaire supérieure risque d’être poussée vers l’avant. C’est pour cela que les dentistes préfèrent que l’enfant suce sa tétine plutôt que son pouce.

Votre attitude

Jusque vers 4 ans, au coucher : laissez l’enfant sucer son pouce ou sa tétine. Le risque est qu’il la perde au milieu de la nuit et s’agite. D’où l’intérêt des tétines luminescentes que vous pouvez stocker dans un petit panier repérable dans le lit et où il n’aura qu’à se servir.
Les vieilles tétines percées doivent être jetées sans pitié : ce sont des réservoirs à microbes et elles favorisent les crises d’aérophagie .
Préférez les tétines en silicone à la place des tétines en latex qui peuvent provoquer des allergies

Les pièges

Coller une tétine dans la bouche de l’enfant est moyen de le faire taire et d’avoir la paix. Evitez cela : d’une part cela entretient le système, et d’autre part, vous risquez de l’empêcher de s’exprimer (symboliquement et physiquement), ce qui risque plus tard d’en faire un enfant ou un adolescent timide .
La lui laisser tout le temps dans la bouche. Préférez la lui laisser seulement avant le coucher. En effet, la tétine devient alors un sujet de dépendance et son absence un manque. De plus, cela limite sa capacité à s’exprimer et freine son évolution et ses échanges verbaux avec son entourage.
Et puis ce besoin de satisfaction par l’oralité risque de déboucher à terme sur d’autres formes de dépendances orales (la cigarette, l’alcool, la nourriture…).
sarihamid
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