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Post by sarihamid Tue 6 Dec - 22:12



Éveil nocturne

Pour beaucoup d’enfants, les nuits sont déchirées de craintes et de réveils agités. Une consultation chez le pédiatre sur cinq est motivée par un sommeil difficile.

L’autre raison d’un éveil nocturne, ce sont les pleurs.

Bébé ne fait pas ses nuits

Inutile d’espérer une vraie nuit avant 8 semaines. Certains spécialistes estiment qu’avant environ 2 mois et 5 kilos, le bébé n’a pas encore constitué suffisamment de réserves pour résister à la faim. Mieux vaut donc sans hésiter répondre à sa demande, et tant pis, si c’est au milieu de la nuit.

Si bébé pleure, allez toujours vérifier que tout va bien. Il n’a pas forcément faim, il peut être mouillé ou gêné parce qu’il a trop chaud. Aller le voir ne veut pas dire nécessairement le prendre dans ses bras. On peut s’approcher de lui, en silence ou avec des paroles douces.

S’il est propre, au calme et repu, admettez qu’il a tout simplement besoin de pleurer. En revanche, si ses cris sont plaintifs et persistent même dans les bras, prenez-lui sa température, il peut être malade. N’hésitez pas à appeler le médecin.
Avant quatre mois, le petit ange fait rarement un caprice. Ce n’est que plus tard, qu’il comprend que pleurs =arrivée des parents.

Il a peur du noir

L’enfant se sent vulnérable face à l’inconnu. En pleine lumière, tout redevient rassurant : jamais on n’entrevoit de sorcières, de loups, de lutins, d’ogres (agresseurs archaïques des petits jusqu’à 3 ou 4 ans) ; jamais non plus, on ne voit de bandits, voleurs ou vieilles dames bizarres (peurs plus élaborées et réalistes des plus grands jusqu’à 8-9 ans).

Que reflètent en réalité, ces peurs ? Elles viennent masquer d’autres peurs plus inconscientes et lui éviter de les affronter en face. L’enfant redoute de ne pas être à la hauteur ou de ne pas savoir répondre en classe. Il peut être en proie à des questions existentielles angoissantes comme la mort, le vide (associé au noir), l’infini, la crainte de ne plus se réveiller...

S’il demande de laisser la lumière allumée, installez-lui une veilleuse, ou mieux encore un variateur de lumière permettant de plonger progressivement dans la nuit obscure... Acceptez sans hésiter la porte ouverte. Restant connecté à son monde familier, l’inquiet est rassuré par les bruits qui le bercent. Au contraire, une porte délicatement fermée et des voix chuchotées incitent le dormeur (terrorisé) à tendre désespérément l’oreille en quête d’un signe de vie.

Lisez-lui des histoires où le héros est terrorisé lui aussi avant de s’endormir, rassuré de se sentir si normal , il adoptera les solutions du héros.

Il se réveille en plein milieu de la nuit et se précipite dans votre lit

Les parents qui veulent préserver le sommeil de leur enfant - et le leur - doivent à la fois le reconduire dans son lit et savoir l’apaiser. Il est indispensable de le convaincre que sa place est bien dans sa chambre.

À chacun son territoire : lui dans son lit, vous dans le vôtre. Ce discours devrait être celui des deux parents, sous peine que l’enfant ne profite de l’occasion trop belle offerte par le parent un peu trop compréhensif .

La plupart des enfants parviennent à dormir dans leur lit, alors pourquoi pas lui ?

Si depuis plusieurs nuits, c’est le même manège, une bonne et franche explication s’impose. Quelques minutes avant le coucher, expliquez-lui la situation : primo, vous n’en pouvez plus et vous avez besoin de dormir ; secundo, vous savez parfaitement qu’il en souffre aussi ; tertio, il doit admettre qu’il devra s’en sortir seul avec son doudou, son pouce ou son gros nounours...

Dites-lui enfin - mais tenez bon - que dorénavant vous lui refuserez le lit. Votre détermination lui apporte l’image d’un parent stable, efficace, donc protecteur.
S’il est malade, oubliez toutes ses consignes et pratiquez la câlinothérapie comme il le demande.

Les cauchemars

Ceux-ci sont un passage quasi obligé de la vie de l’enfant. Mais cela n’a qu’un temps.
De votre attitude dépendra ou non la fixation dans le temps ou la résolution rapide : réconfort, présence, réassurance, mais fermeté également, car le cauchemar systématique peut devenir rapidement un prétexte pour vous faire venir dans sa chambre.

Terreurs nocturnes

Les terreurs nocturnes sont très différentes des cauchemars.
Elles surviennent surtout entre quatre et onze ans et ont lieu tôt dans la nuit, lors des trois premières heures après l’endormissement. En pleine crise, l’enfant terrifié ne reconnaît pas ses parents. Normal, il est en pleine phase de sommeil profond.
Que faire ? Rien, sinon laisser l’endormi se calmer seul. Sa crise dure quelques minutes. Et le lendemain, il ne se souviendra de rien, inutile donc de lui en reparler.

Somnambulisme

Le somnambulisme est un trouble banal et relativement fréquent, qui survient à peu près aux mêmes âges. L’enfant dort profondément (stades 3 et 4 du sommeil profond), mais on peut lui donner l’ordre bref et clair d’aller se recoucher sans le réveiller.
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Post by sarihamid Tue 6 Dec - 22:16


Le lit de bébé


Berceau, lit à barreaux, grand lit... en quatre ans, votre enfant doit s'habituer à dormir dans trois lits différents, avec des garnitures adaptées. Savez-vous lesquelles et quand faudra-t-il procéder au grand déménagement ?

Le lit

Jusqu'à six mois, bébé peut dormir dans un couffin ou un landau, mais c'est le maximum.

Dès que le petit gigoteur manque d'espace, qu'il ne peut plus étendre les bras ou les jambes, qu'il risque de renverser son couffin en essayant de se soulever, il faut investir dans un lit à barreaux.

Il n'y a pas d'âge idéal pour passer au grand lit. Tout dépend de l'enfant, de sa taille, de son envie d'être vraiment grand . Généralement, vers trois-quatre ans, il veut s'habiller seul, s'affirmer, et sauter le grand pas .

Il ne faut pas le mettre directement dans un lit superposé. La Commission de Sécurité des Consommateurs déconseille son usage pour les enfants de moins de six ans. Cependant, si l'on n'a pas le choix, il est toujours possible de faire dormir l'enfant le plus jeune, dans le niveau inférieur.

La literie

Chez le nouveau-né, il est utile de mettre une petite couche de tissu sous la tête. Contrairement à ce que l'on croit, cela ne risque pas de l'étouffer. En revanche, la couche carrée disposée sur le drap housse est pratique, non dangereuse et indispensable au confort du nouveau-né. Placez cette dernière au niveau de la tête de bébé pour protéger la literie des crachouillis, de la transpiration et des cheveux qui se perdent.

Il faut éviter les oreillers, draps, couvertures et couettes chez les tout petits. Jusqu'à l'âge de deux ans, mieux vaut les surpyjamas qui évitent à l'enfant de se découvrir la nuit et surtout de s'étouffer en s'enroulant dans les couvertures.

Les tours de lit molletonnés sont indispensables. Ils permettent à l'enfant, qui a tendance à se réfugier dans les coins, de se faire mal à la fontanelle. Le pourtour ne doit pas fermer entièrement le lit afin que bébé puisse regarder le monde qui l'entoure.

Les petites peluches (achetées aux normes de sécurité) rassurent l'enfant. Elles ne risquent pas non plus de l'étouffer. En revanche, attention aux énormes peluches, elles peuvent le gêner, l'étouffer ou lui...faire peur.

Le couchage

Il est essentiel de mettre l'enfant à dormir sur le dos. En le faisant dormir ainsi et non pas sur le ventre comme on l'a longtemps préconisé (exception faite en cas de reflux gastro-oesophagien qui commandera de faire dormir l'enfant calé sur le coté), on s'est aperçu qu'en que le nombre de mort subite du nourrisson avait diminué de moitié.

Par ailleurs, une étude parue dans le Lancet en Janvier 2004 a permis de proposer des conseils préventifs supplémentaires :

mettre le nourrisson dans la chambre de ses parents mais pas dans leur lit surtout avant l'âge de 8 semaines,
le coucher sur le dos,
peu couvert,
sans duvet ni couverture,
éviter de fumer dans sa chambre ainsi que dans l'appartement.


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Post by sarihamid Tue 6 Dec - 22:20


Pipi au lit

Définition

Avant l’âge de 2 ans, un enfant ne fait pas pipi au lit puisqu’il a ses couches. Le problème n’existe qu’à partir du moment où on supprime les couches. Il existe donc une période de transition au cours de laquelle l’enfant va apprendre à devenir propre la nuit. Les accidents à cette période sont habituels, normaux et pratiquement inévitables. On ne commence à parler d’énurésie que lorsqu’un enfant qui était propre la nuit se met subitement à faire pipi au lit, ou lorsqu’un enfant de 4-5 ans n’est pas encore propre alors qu’il le devrait. On ne parle généralement pas d’incontinence urinaire chez l’enfant.

En revanche, à l’autre bout de l’existence, chez la personne âgée, on ne parle pas d’énurésie, mais bel et bien d’incontinence urinaire. Ces fuites peuvent être très handicapantes car elles marquent un tournant social au delà duquel la personne qui s’oublie devient incontinente.

Points importants

L'énurésie, est donc le fait d'uriner involontairement au cours du sommeil. Ce phénomène est totalement inconscient et ne survient que la nuit. Avant l’âge de 4-5 ans, le fait d’uriner encore en dormant peut-être encore considéré comme normal.

L'incontinence urinaire, est bien différente car cela correspond à l’incapacité de contrôler sa miction. Cela peut survenir aussi bien le jour que la nuit. Les plus touchées sont les personnes âgées car leurs muscles sphinctériens autour de l'urètre ont perdu leur efficacité.

Autres personnes atteintes, celles qui souffrent de paralysie dans cette région.
Il faut bien faire la différence entre l’enfant qui a des fuites toutes les nuits, et celui qui ne le fait que lors de certains évènements familiaux ou certaines contrariétés.

Raisonnement du médecin

Sa première préoccupation est d’abord de vérifier que cette prétendue énurésie ne cache pas un problème organique :

Le diabète entraîne une soif importante et par conséquent un volume important d’urines. Un enfant qui fait pipi au lit ou qui se relève la nuit pour uriner et qu’on voit tout le temps un verre d’eau à la main, est peut-être diabétique.

Certaines tubulopathies .
Les crises d’épilepsies passées inaperçues car survenues au cours du sommeil.
Une fois éliminées ces causes, il pourra proposer des solutions qui sont celles de la prise en charge de cette énurésie

Votre attitude

Votre attitude générale devra être conciliante, même si cela représente une corvée importante pour les parents de devoir laver tout ce linge.

Ne pas le culpabiliser et de ne pas se moquer de lui : cela ne sert à rien, et il risque au contraire de garder la trace inconsciente de ces vexations et de cette humiliation.

Le système de punition ou de récompense est du même ordre : il n’a pas d’effet et beaucoup de risques pour le psychisme de l’enfant.

Ne lui mettez pas de couche, cela ne fera que pérenniser le problème.

Il faut au contraire jouer la carte de la responsabilisation : à partir de l’âge de 6 ans, il doit participer au lavage de ses draps.

Adoptez des attitudes pratiques : plus de boissons 3 heures avant le coucher ; le faire uriner juste avant de se coucher.

Une technique consiste aussi à le réveiller 2 ou 3 heures après son endormissement pour aller uriner. Attention, si le problème ne se résout pas dans la semaine, évitez ce réveil qui risque d’instaurer chez lui l’anxiété d’être réveillé au milieu de la nuit et de provoquer des troubles de l’endormissement.

Utilisez le pipi stop vendu en pharmacie. C’est une sorte de papier que l’on met dans le slip. Dès que l’urine s’écoule, elle établit le contact avec une pile qui déclenche une sonnerie, prévenant ainsi l’enfant avant que toute sa vessie ne se vide.


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Post by sarihamid Tue 6 Dec - 22:25


Pleurs nocturnes


Définition

Le problème est assez simple chez l'enfant qui parle, car on peut connaître la raison de ses pleurs, que celle-ci soit apparente ou exprimée.

Par contre, chez l'enfant qui ne parle pas encore, le problème est plus compliqué. Il peut pleurer pour plusieurs raisons : il a faim ou soif, quelque chose le dérange, il ressent une douleur quelque part qu’il ne sait exprimer, il veut être pris dans les bras ou rassuré, ses couches sont mouillées, il a trop chaud, il a fait un cauchemar, il ne parvient pas à s'endormir, etc.

Points importants

Les pleurs chez le bébé qui ne fait pas encore une nuit complète (en général moins de 3 mois).

La plupart du temps il se réveille parce qu'il a faim, et c'est toujours à peu près vers la même heure à laquelle il se met à crier. Si vous observez bien, en général il pleure sans larmes, de façon régulière, et son cri est bien celui que vous lui connaissez habituellement.

La plupart du temps la prise du sein ou du biberon calme les cris et il se rendort (dans la mesure du possible, n'oubliez pas de lui faire faire son rôt à la fin du biberon).

Par contre deux autres situations sont possibles :
Il refuse le sein ou le biberon. Dans ce cas, le refus du sein, surtout s’il s’accompagne d’une constipation (pas une seule selle dans la journée) doit faire consulter le médecin, car cela peut correspondre à une invagination intestinale aiguë .
Il continue à pleurer après la tétée. Généralement il finit par se calmer. Mais si cela continue pendant plus de 30 mn, c'est qu'il y a autre chose : il faut donc appeler le médecin.

Les pleurs chez le bébé qui ne se réveille plus la nuit
Même chose que précédemment : quelque chose le gène ou bien il est malade. De quoi dispose t-on pour s’orienter ? En fait de pas grand-chose : la température, la présence de diarrhées ou de constipation, des vomissements ou des régurgitations. Dans ce cas, ce sont ces signes-là qui sont en avant et qu’il faudra examiner un peu plus.

Raisonnement du médecin

Dans 80% des cas le médecin appelé sur place se trouvera confronté à l'une des 3 raisons classiques :

La poussée dentaire a lieu à partir de 7 mois. Visiblement l'enfant a mal aux dents et il bave. Elle peut donner une fièvre à 40. Traitée essentiellement à l'aspirine ou au paracétamol.

L'otite (la plupart du temps simplement congestive, secondaire soit à une rhinopharyngite , une angine , une poussée dentaire). Elle sera traitée sur place par un anti-inflammatoire en suppositoire et du paracétamol. Dès le lendemain par un antibiotique si nécessaire.

Le spasme digestif (généralement provoqué par la distension d'une poche de gaz) sera calmé par un antispasmodique après qu'aient été éliminées toutes les causes de douleur abdominale. Chez le nourrisson, c’est la fameuse colique du nourrisson .
Dans ces 3 cas, une fièvre est très souvent associée.

Dans 10 % des cas, le médecin grâce à l'examen trouvera une cause et soit donnera un traitement, soit enverra (rarement) l'enfant à l'hôpital. La cause dépend des signes qu’il aura découverts.

Dans les 10% des cas restants, en dehors des impondérables bien connus (bruits, caprices, etc.) :

Le cauchemar :
très fréquent de 1 à 6 ans. L'enfant se réveille en hurlant. Il n'est pas en sueurs, répond aux questions et reste parfaitement éveillé. Dans ce cas, ne pas s'énerver. Le cauchemar est un phénomène naturel. Rassurez votre enfant en lui affirmant que vous êtes là et que rien ne peut lui arriver. Ne rentrez pas dans le jeu du cauchemar. Même dès le plus jeune âge, vous pouvez lui expliquer que c'est normal. Toutefois, ne niez pas la réalité de ce cauchemar, car avant l’âge de 3 ans l’enfant ne parvient pas à faire la différence entre le monde réel et le monde imaginaire : pour lui son cauchemar est bien réel. La nuit, ne vous lancez pas dans de grandes explications, rassurez-le, câlinez-le et c’est tout. Le lendemain vous aurez tout le temps de remettre les choses à leur place en apprenant à l'enfant à amadouer ces images terrifiantes du dragon ou de la sorcière. En cas d'échec, parlez-en à votre médecin qui vous proposera peut-être après 4 ans une psychothérapie . N'hésitez pas à en parler à votre pédiatre.

Les terreurs nocturnes : l'enfant est debout dans son lit, hagard, mais en fait endormi en sommeil profond. Il hurle, est en sueurs, et il est impossible de le calmer. Les manifestations peuvent être très variées, et parfois confiner à une véritable crise où l’enfant cherche à fuir à tout prix ce qui le terrorise. Ce peut être très impressionnant.
Pourtant il finira par se recoucher et par se rendormir Il n'aura aucun souvenir de ce qui s'est passé puisqu'en fait... il dormait !

Ce qu'il y a de plus difficile à faire quand son enfant hurle : c’est de ne rien faire justement ! Ne pas le réveiller et le laisser se recoucher. Ce qui différencie une terreur nocturne d'une crise de pleurs pour une raison véritable : le fait que vous ne parvenez pas à ce qu'il vous réponde. Si la crise se prolonge au delà de 10 mn, il faudra faire appel au médecin.


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Post by sarihamid Tue 6 Dec - 22:28



Terreurs nocturnes

C’est un trouble bénin du sommeil chez l’enfant de moins de 10 ans. Il survient au cours du sommeil, avec une crise de terreur importante suivie d’un retour au calme sans la moindre séquelle.

Déroulement de la crise

Généralement, ce problème survient jusqu'à l'âge de 8 ou 9 ans, avec un maximum vers l'âge de 6 ans.

C'est très impressionnant : l'enfant se lève brutalement au milieu de la nuit (généralement vers onze heures du soir ou minuit). Il est debout dans son lit, très agité et il hurle. Visiblement il est terrorisé. Il peut se lever de son lit courir dans la chambre, marmonner des phrases sans suite, se mettre en colère. En général, toute la famille débarque dans la chambre tellement il fait de bruit. Le problème c'est qu'en fait il dort complètement. Cela peut même être nuisible, car essayer de le calmer ne va faire que le réveiller brutalement. Il faut tout simplement attendre. Il va se recoucher et se rendormir profondément comme si de rien n'était. Le lendemain il n'aura strictement aucun souvenir de ce qui s'est passé, puisqu'en fait... il dormait !

L’attitude des parents

Ce qu'il y a de plus difficile à faire quand son enfant hurle : c’est de ne rien faire justement ! Ne pas le réveiller et le laisser se recoucher. Ce qui différencie une terreur nocturne d'une crise de pleurs pour une raison véritable, c’est le fait que vous ne parvenez pas à ce qu'il vous réponde. Si la crise se prolonge au delà de 10 mn, il faudra faire appel au médecin.

Comment peut-on éviter ce problème ?

D'abord faire se coucher l'enfant tous les soirs à la même heure et de façon à ce qu'il ait un nombre d'heures suffisant de sommeil.

Ensuite ne pas chercher à lui poser des questions sur ce qui s'est passé : il n'en sait absolument rien puisqu'il dormait, et lui raconter ce qui lui est arrivé ne peut que l'inquiéter inutilement.

Si la consultation d’un médecin est nécessaire, il est important d’expliquer à l’enfant qu'il n'est pas fou, mais que c'est seulement un petit problème tout à fait normal qui survient souvent chez les enfants de son âge.

La cause de ce genre de problème c'est le mauvais passage du sommeil profond vers le sommeil paradoxal .


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Post by sarihamid Wed 7 Dec - 18:15



Sommeil profond


C’est une phase normale du sommeil au cours de laquelle l’organisme récupère de ses fatigues physiques.

Description

Tout semble calme, la personne respire lentement, son visage est détendu, ses yeux sont fermés et elle regarde vers le haut. Sa température centrale st abaissée, son coeur est lent et régulier.

Le sommeil lent possède 4 stades :

Le stade I est celui de l'endormissement qui dure de quelques secondes à quelques minutes : le rythme cérébral se ralentit peu à peu et le sommeil est si léger qu'on en sort très facilement.

Au stade II, on est en sommeil léger : le moindre bruit suffit à nous tirer du sommeil et il dure une vingtaine de minutes.

Le stade III est celui du sommeil profond qui dure environ une demi-heure. Suit alors le sommeil très profond.

À ce stade IV, toutes les fonctions vitales sont au minimum : coeur lent, température centrale abaissée, respiration très ralentie. C'est grâce à ce sommeil très profond qu'on récupère de la fatigue physique. Cela dure encore une demi-heure.

À la suite de ces 4 phases, on passe en sommeil paradoxal . L’enchaînement sommeil profond puis sommeil paradoxal constitue un cycle de sommeil. Une nuit est constituée de l’enchaînement de plusieurs cycles dont chacun dure entre 1h30 et 2h10.
Au fur et à mesure de la nuit, la durée de sommeil profond diminue au profit de la durée de sommeil paradoxal.

Le rôle de ce sommeil

Il a pour effet de permettre une récupération physique : détente musculaire en particulier. Mais c’est également un moment privilégié pour notre organisme de ralentir tous ses métabolismes, un peu comme si les cellules aussi se mettent en sommeil.

C’est enfin une période où le cerveau se repose. La perte du sommeil profond provoque sur le long terme des troubles psychiques importants avec hébétude, perte de certains repères, comportement agressifs, troubles importants de l’humeur, etc.




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Post by sarihamid Wed 7 Dec - 18:20


Sommeil paradoxal


C'est la phase de sommeil agité qui survient de façon normale au cours du sommeil. Ce terme de paradoxal est dû au contraste entre la profondeur du sommeil et les mouvements des yeux sous les paupières fermées.

Description

Visiblement la personne dort : sa respiration est régulière, ses yeux sont fermés, elle ne répond pas aux questions, etc. Pourtant, son corps est agité de mouvements parfois brusques, les yeux roulent dans leurs orbites, le visage porte de nombreuses expressions, la personne peut parler dans son sommeil, rire, pleurer, bouger...

C'est en fait la phase des rêves, si importante pour notre équilibre psychique. En effet, c'est grâce aux rêves que l'on fait le point de ce qui s'est passé au cours de la journée et où l'on recharge ses accus pour la journée suivante. Cette sorte de digestion psychique faite par notre inconscient est fondamentale.

En fin de sommeil paradoxal, on est en mesure de se réveiller. L'organisme fait alors le choix du réveil ou de la poursuite du sommeil pour un cycle supplémentaire. Au cours de cette phase intermédiaire on se réveille, mais on en n'a pas forcément le souvenir même si on en a un peu conscience. Ainsi au cours de la nuit, on va enchaîner entre 4 et 5 cycles. Plus on avance dans la nuit, plus la part de sommeil profond diminue au profit de la part de sommeil paradoxal. Cela explique qu'on rêve surtout en fin de nuit, et très peu au début.
Vers l'adolescence, le temps de sommeil a tendance à diminuer et c'est la durée du sommeil paradoxal qui en fait les frais. C'est une évolution normale du sommeil au cours de l'existence.

Les ratages

Certains phénomènes correspondent au ratage du passage du sommeil profond au sommeil paradoxal : au cours de ces ratages, la personne dort (donc elle n'a conscience de rien), mais son cerveau continue à effectuer des actions de sommeil paradoxal, donc agité :
Elle peut se lever : somnambulisme . Phénomène parfois comique, au cours duquel il ne faut pas réveiller la personne puisqu'elle dort.

Elle peut se mettre à hurler, en proie à une peur apparente : ce sont les terreurs nocturnes , fréquentes chez l'enfant.

Elle peut se réveiller en sursaut parce qu'elle a l'impression de tomber dans un trou : ce sont les illusions hypnagogiques qui surviennent surtout lors de la phase d'endormissement. Il n'y a aucun risque.

Le rôle de ce sommeil

Il sert à intégrer et à trier les évènements de la journée. Ce travail de digestion psychique est indispensable à notre équilibre.

C'est un mécanisme encore mal connu car il touche à la partie organique de l'inconscient : tel événement qui nous a marqué conditionne ou modifie notre comportement, telle image marque profondément notre esprit, etc.

C'est une phase essentielle car elle correspond aux rêves qui sont la voie royale vers l'inconscient découverte par Freud. L'interprétation des rêves, ou les rêves éveillés font d'ailleurs partie de certaines démarches de type psychanalytiques rentrant dans le cadre d'une psychothérapie . Les médicaments qui altèrent cette phase de sommeil paradoxal peuvent donc être préjudiciables à l'évolution psychologique.


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