Crise de spasmophilie tétanie:c'est quoi au juste?

by **nour elhouda** Tue 23 Oct - 1:30

Crise de spasmophilie tétanie:c'est quoi au juste?

Également appelée syndrome d’hyperventilation, la spasmophilie est maintenant classée dans les troubles paniques.

Autrefois traitée avec du calcium et autres oligoéléments, ce que l’on appelait la spasmophilie et qui se révèle être une crise de panique, se guérit aujourd’hui le plus souvent avec une thérapie comportementale et cognitive.

Spasmophilie, tétanie, hyperventilation ou trouble panique ?

La spasmophilie est un trouble panique. Plus de la moitié des sujets souffrant de trouble panique présentent un phénomène d’hyperventilation.

En cas d’hyperventilation, la quantité d’air qui ventile les poumons augmente. De ce fait, l’hyperventilation apporte trop d’oxygène à un corps qui est au repos.

Cette accélération respiratoire provoque alors des réactions en chaîne. Ces réactions ne sont pas dangereuses mais se traduisent par des sensations « désagréables et perturbantes » :

Oppression respiratoire, impression d’étouffer, sensation de souffle coupé.
Perturbations du rythme cardiaque, tremblements, tensions musculaires, perceptions corporelles étranges, engourdissements, picotements…
Étourdissements, vertiges, tête vide, troubles de la vision, sentiment d’irréalité, dépersonnalisation…
Spasmes musculaires, tremblements, contractions musculaires en tous genres.
Ces manifestations, qui ont été attribuées en France à la spasmophilie, correspondent aux signes classiques de l’anxiété. Quant à la tétanie, forme sévère de la spasmophilie, elle correspond aux symptômes de la crise de panique (tels que décrits dans les DSMIV, la classification officielle des maladies psychiques).

Comment traiter ce trouble panique qu’est la spasmophilie ?

Le traitement repose aujourd’hui essentiellement sur les thérapies comportementales et cognitives.

À l’aide de ces thérapies, le patient apprend à contrôler sa respiration, à se relaxer, à gérer son anxiété, sa nervosité et c’est ainsi qu’il guérit, les crises devenant de plus en plus rares.

Il s’agit le plus souvent de thérapies courtes, visant à remplacer progressivement les automatismes anxieux par des comportements adaptés. A côté des thérapies comportementales et cognitives, la sophrologie et l’apprentissage de la pleine conscience (mindfulness) représentent des approches également efficaces.

L’important est de reconnaître qu’il s’agit d’un trouble panique, d’une hyperactivité anxieuse et de ne pas perdre de temps avec des traitements inefficaces, qui soulagent par leur effet placebo mais ne soignent pas le fond anxieux, et d’entamer rapidement une thérapie comportementale et cognitive (TCC)